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Conservation de la biodiversité entomologique

Partie 1 : Menaces principales sur la biodiversité entomologique


Insecte forme de vie la plus diversifié sur la planète entre 3 et 31 million d’espèce selon
estimation
Présent dans tous les biomes terrestres
Fonctionnement majeur dans les écosystèmes
Méconnaissance taxonomique
Certains généralistes d’autre spécialiste (qui peuvent servir de bioindicateurs)
Très sensible aux perturbations anthropiques

Type perturbation
A) Altération des habitats
Ex : Madagascar : 747 espèces qui sont toutes endémiques, elles survivent dans petites taches
de forêt du pays

Etude 1 : Variable du patch explique 69 % variabilité et 75% est expliquer par les variable du
paysage donc pour conserver il faut plusieurs zone de forêt ayant une surface suffisante pour
avoir une zone cœur et une zone lisière

Etude proportion surface semi-naturelle sur abondance syrphe et papillon : plus il y a


d’habitat plus il y a d’espèce (relation aire-espèce)
Rural, suburbain et urbain diminution abondance vers ville

B) Modification des usages, intensification des pratiques


Utilisation des pesticides pour culture
Ex 1 : papillon monarque : compter l’abondance autour champs qui ont été traité aux
pesticides  - abondant (3x moins en densité) et aussi diminution du nombre d’espèces
Perméthrine : pesticide anti-moustique qui a un effet néfaste sur papillon
Etude française impacte pesticides sur abeille : abeille marqué avec puce  industrie disait
que dose utilisé était non létal mais dose sub-létal (ne la tue pas mais change sont
comportement)  abeille ne rentre pas à la ruche : normal 93% revient alors que à coté
champs traité 73% revient donc reine doit pondre plus et va affaiblir ruche
Modélisation sur le long terme : zone grise : longueur traitement, bleu non traité, rouge traité,
chaque cadre présente la santé de la colonie
Refait ailleurs sur plus longue durée (60 jours)
Graine enrobé (seed coating) : graine trempé dans insecticide ce qui fait qu’en germant toute
la plantes aura des pesticides
Suivie cohorte d’âge  suivie proportion détecté  % excès mortalité 25% dès le début et
monte jusqu’à 70% (après 20 jours) donc au début pas hyper grave mais après grosse
conséquences
Idem pour abeille sauvage et sur colonie de bourdon (en suivant évolution du poids de la
colonie)

Différence entre le temps scientifique (1986) et temps politique (2018)

Production animale aussi à impacte sur insectes


Usage antibio
En station d’épuration 15% des bactéries sont multirésistantes
Effet létaux et sublétaux des antiobio (ivermectine : antiobio le plus fréquent) sur les insectes
Mesure avec anténogramme (capacité d’un insecte à distingué une molécule)
Antibio affecte les bactéries présente dans fèces ce qui diminuera capacité à reconnaitre
molécule présente dans crottes donc à la trouver et diminue aussi sa capacité à la manger car
change microbiote de l’insecte donc a la fin soit y meurt soit ils sont paralysés
Si on tue insecte on tue ensuite oiseau (1/3 des oiseaux ont disparu  quasiment du qu’aux
pesticides)

C) Espèce envahissante
- Chat sont devenue féral (redevenu sauvage) sur une île
- Plantes envahissante : ailante  étude faune litière : plus on est proche des racines
d’ailante moins il y a de faune sauf pour les verres de terre à cause d’une acidification
de la litière
- Bourdon terrestre (natif d’Europe) : mais introduit partout car très bon pollinisation 
buzz vibration (440 vibration par seconde  La pur)
Introduit au Chili pour pollinisation avocat à passé Cordillère des Andes et en
Argentine mais il y a Bombus terrestris sauf que bourdon terrestre à parasite qui
impacte espèce endémique
- Fourmis de feu : détruit tous -90% fourmis
- Evaluation diversité criquet et sauterelle grâce à évaluation vibration  étude fourmis
électrique (mange tous) donc y a rien

D) Changement climatique
Ex : île Kerguelen  compétition entre mouche ailée et mouche aptère  compétition pour
nourriture et site de ponte
Espèce à réussi à s’établir car il lui faut 611° jour  nombre de degré > à 0° (en additionnant
degré positif et degré négatif)

Impacte changement climatique : si plantes éclot trop tôt ne trouve pas de pollinisateur ou
inverse pollinisateur éclot tôt et ne trouve pas fleur (temporal mismatch)
Insecte monte en altitude pour avoir température plus faible mais ne trouve pas de fleur car
l’espèce n’a pas eu e temps de migrer (space mismatch)

Impacte sur oiseau aussi  moment où il fallait nourrir jeune, le nombre de chenille était
insuffisant donc à entrainer forte mortalité

Bilan sur le changement clim : + étude lépidoptère, diptère


Effet plus probable : changement aire de répartition, abondance et de régime d’interaction

Ex : 2 espèces de papillons : incapable de disperser lin et plante hôte disparaissait


Plante hôte très présente au Nord, ils ont fait colonisation assisté donc ont introduit papillon
au Nord
Impacte : si une autre espèce papillon sur site du Nord, modifier sélection naturelle (mais
souvent trop rapide pour qu’il s’adapte) mais on aurait pu faire corridors si on avait plus
étudié la situation mais corridors peut permettre progression espèce envahissante, pas faisable
sur toutes espèce (transport et intérêt publique)

Partie 2 :
A) Exigence taxonomique
Peut étudier car :
 Espèce difficile à identifier
Abeille sans poil : car n’a plus besoin de récolter pollen
Mouche pas bourdon car 1 paire d’aile et gros yeux  mimétisme en ressemblant à insecte
dangereux pour protection
Forme insecte tend vers pattern railler noir et jaune
Pour identifier espèces parfois nécessaire faire dissection  faire sortir génitalia (organe
reproducteur mâle ou femelle) qui est la seule différence
Guide pour savoir qu’elle manipulation faire afin de distinguer espèce
Espèce migratrice

 Difficile à capturer
- Filet, aspirateur à bouche, parapluie japonais, tente malaise (insecte attiré par e blanc
donc monte et en haut n’ont d’autre choix que d’aller dans tube d’alcool), piège
Barber (pour insecte rampant), piège à coupelle coloré (pour insecte volant) avec à
l’intérieur de l’eau et du liquide vaisselle (pour diminuer tension de surface et que
insecte se noie)
└> piège passif  sans substance pour attirer insecte
Piège attractif : phéromone, odeur, lumière...  utilisé plus souvent dans la cadre
perso et non scientifique
Lumière  pour papillon de nuit surtout
Recherche sur des pièges actifs pour le frelon asiatique : piège sélectif (qui ne capture
que le frelon asiatique)
Piège attractif ou répulsif sur culture
- Approche acoustique : étude fréquence dans un écosystème
- Génétique : barcoding ou metabarcoding : récolter reste qui vont donner espèce
Comparaison entre technique taxonomique et génétique  95% similitude
Avec cette technique on pourrait savoir quel insecte ont visité une fleur ou prédaté
plante
Cette technique met en avant que certains individu sont très proche physiquement
mais différentes génétiquement et inversement certains sont différents mais ont même
génétique

 On tue insecte pour les étudier  piégeage invasif

 Exemple :
Sphinctoropis corsicus : décrit 1 fois en 1902 puis aurait été aperçue en 1960 et redécouverte
en 2007
Bius thoracicus : 150 ans sans observation

Bilan :
Peu de taxonomiste, coût important, classification change tout le temps et est compliqué,
statut de l’espèce change description et suppression espèces

B) Exigence écologique
 Beaucoup d’espèce sont très spécialisé
Ex pour papillon : il faut nectar + présence plante hôte pour accueillir chenille mais souvent
papillon pas difficile pour nourriture ensuite (spécialiste plante hôte)
Sauf : papillon de Darwin (Angraecum sesquipedale)  papillon avec longue trompe qui
correspond à la taille de l’éperon d’une orchidée spécifique. Ce papillon est un spécialiste
plante nectarifère

Autre ex : Nomada spécialiste d’une espèce spécifique d’andrène si pas hôte pas de parasite

Espèce parasitoïde qui a tibia spéciaux pour maintenir chenille et capable percer bois avec
ovipositeur pour parasiter (en concentrant métaux dans ovipositeur)
Est-ce que qu’un parasitoïde spécialiste d’un hôte peut s’adapter au changement de son hôte
(changement de plante hôte)

 Complexité du cycle de vie


Vie adulte très éloigné de la vie larvaire
Différence de mode de vie entre larve et adulte (nectarivore, phytophage, carnivore)
Dimorphisme sexuelle important

C) Exigence temporelle
 Espèce spécialisé à des habitats peu répandu : distribution très limitée et fragmentée
└> peut s’appliquer à un genre entier
Donc suivie pop très difficile chez insectes

 Variations temporelles très importantes : très rare de retrouvé les mêmes espèces d’une
année à l’autre (suivie sur ans  la plus part capturer qu’une année) et celle qu’on revoit 
pollinise plantes différentes donc difficile de savoir où elles vont être
Aussi à cause des saisons
Autre article montre que les espèces sont très constantes dans un site et reste très différente
entre les sites

D) Perception particulière des insectes


On ne les aime pas
Ex : Camargue avec démoustication
Inverse espèce parapluie (si on la protège on protège le reste de l’écosystème)  moustique
c’est l’inverse : on veut le tuer et on tue tous ce qui l’entour :
Moustique sont devenu résistant à la plus part des pesticide  maintenant on utilise
wolbachia qui peut rendre mâle moustique stérile : il y a donc lâché moustique stérile pour
s’accoupler avec femelle et ne pas avoir descendant mais problème si souche s’adapte à H

Conclusion 2ème partie:
- Petit effectif, fluctuation interannuelle importante (observation sur plusieurs années
nécessaire)
- Beaucoup d’espèce très spécialiste (exigence écologique)
- Distribution restreinte (exigence biogéographique)
- Cycle de vie complexe
- Echantillonnage ardue (exigence taxonomique)
- Structure, limite, taille pop, métapop
- Perception négative

Partie 3 : prise de conscience


A) Le cas des espèces emblématiques/parapluie/bio-indicateur
Etude en Allemagne  pose de tente malaise dans le pays sans réel protocole
Article : perte de 75% de la biomasse d’insecte
Etude faite à l’échelle de la tente  déclin de l’abondance

Espèce porte étendard : espèce populaire


Espèce parapluie : à besoin large territoire donc sa protection protège autre espèce
Indicateur de biodiversité : indique état de santé de l’écosystème

 Espèce parapluie chez les insectes 


Espèce si exigeante en matière de qualité d’habitat que la protection de cette espèce en sauve
automatiquement beaucoup d’autres, moins populaires, moins étudiées mais tous aussi
menacées
Ex : le pique-prune (scarabée amateur de vieux arbres)
Protégé depuis 2007 et emblématique depuis toujours
Sa présence a détourné construction autoroute
Conflit entre protection et économie

 Le papillon monarque
Migration du Mexique au Canada pour pondre au Mexique  5000 km par an
Création réserve biosphère intégrale en 2006/2008 au Mexique pour protégé monarque

En France 1er parc national créé pour protéger bouquetin  Vanoise

 Abeille domestique
Espèce la plus médiatisée aujourd’hui pour sa protection
Grâce à tous cela qu’il y a eu interdiction pesticide

B) Intégration dans les plans de gestion


Ipbes : Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les
services écosystémiques
└> réuni politicien
Equivalent GIEC pour la biodiv
Er groupes étudier sur la biodiv  insecte surtout abeille
UICN : produit liste rouge mais jusqu’à il y a quelque année il n’y avait pas de liste rouge
pour les insectes
UICN a également produit une liste rouge spéciale pour la France pour saproxyglophage,
papillon de jour (1er en France)
1er pays naturaliste : Angleterre et Allemagne
Au niveau nationale : plan d’action national surtout pour pollinisateur (toujours)
Ilot Lavezzi (sud Corse) : mis en place protection pour un coléoptère mise en place parc
nationale donc augmentation tourisme dépassement limite préconisé  on supprime une
pression anthropique pour en ajouter une

 Comment protéger les insectes


- Hôtel à insecte : + outil de communication que pour préserver car attire espèces
communes
- Mettre bande fleurie le long des route : pb : choix espèces ; mieux serrait de laisser
s’exprimer bande de graine
- Toit végétalisé : apporter ressource supplémentaire, cassé effet surface imperméable
- Pour agriculture : revenir à boccages (champs avec haies)
- Supprimer usage phytosanitaire (pesticides...)

Ex : Pyrénées orientale : prairie où il y a 30 des 75 espèces de bourdons de France mais il va y


avoir une centrale solaire construite sur la prairie

Biblio : journal of insect conservation, insect conservation and diversity, journal of insect
science, annale de la société entomologique de France

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