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ANNEXES
BRUXELLES 28-10-2021
Monsieur,
Après examen de la demande susmentionnée, j’ai le regret de vous faire savoir que je ne puis y
réserver une suite favorable.
Pour être recevable, ce recours doit être introduit dans le mois à dater de la notification de la présente, motivé
et rédigé dans l’une des trois langues nationales, et adressé par lettre recommandée au Ministre du
Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l’Emploi (adresse reprise ci-dessous), (articles 9 et 10
de la loi du 30 avril 1999). Il est dans votre intérêt de bien motiver, le cas échéant, pourquoi vous ne trouvez pas de
candidats parmi les travailleurs appartenant au marché de l’emploi pour la fonction envisagée et de détailler
clairement la fonction que l’intéressé(e) sera amené à remplir.
Brigitte Deprit
Jeroen MAES
DIRECTEUR
MOTIF(S) DE REFUS :
L'autorisation d'occupation n'est accordée que s'il n'est pas possible de trouver parmi les travailleurs
appartenant au marché de l'emploi un travailleur apte à occuper de façon satisfaisante et dans un délai
raisonnable même au moyen d'une formation professionnelle adéquate, l'emploi envisagé (art. 8 de
l’arrêté royal du 9 juin 1999 portant exécution de la loi du 30 avril 1999 relative à l'occupation des
travailleurs étrangers, lu en combinaison avec l’art. 34, 1°, c) du même arrêté royal en ce que les conditions
de la loi ou de ses arrêtés d’exécution ne sont pas remplies).
L'occupation est contraire soit à l'ordre public, soit à la sécurité publique, soit aux lois et règlements, soit
aux conventions et accords internationaux en matière de recrutement et d'occupation de travailleurs
étrangers (art. 34, 2° de l'arrêté royal du 9 juin 1999 portant exécution de la loi du 30 avril 1999 relative à
l'occupation des travailleurs étrangers) :
- considérant que la fonction renseignée dans le contrat est « expert-comptable » et que la description
des tâches se limite à « gestion de portefeuille clients de a à z » ; qu’elle est à ce point abstraite
qu’elle est susceptible d’englober n’importe quelle tâche qui se rapporte à la fonction d’ « expert-
comptable » ;
- Considérant que l’article 9 de la loi du 17 mars 2019 relatives aux professions d’expert-comptable et
de conseiller fiscal, est formulé comme suit :
« Art. 9.Les personnes inscrites dans le registre public de l'Institut comme expert-comptable
peuvent porter le titre d'expert-comptable.
[…]
Les personnes visées à l'alinéa 1er ou 2 peuvent exercer les activités visées à l'article 3, à l'exception
des activités visées à l'article 3, 6° à 8°.
Sans préjudice des articles 4 et 7, personne ne peut porter un autre titre susceptible de créer une
confusion avec celui d'expert-comptable ou d'expert-comptable fiscaliste.
Si les personnes visées aux alinéas 1er ou 2 exercent les activités d'expert-comptable ou d'expert-
comptable fiscaliste dans le cadre d'un contrat de travail ou d'une profession rémunérée par les
pouvoirs publics, elles peuvent porter le titre d'expert-comptable interne ou d'expert-comptable
fiscaliste interne.»
- Considérant qu’à la lecture des travaux préparatoires de la loi du 17 mars 2019, il apparait que cette
notion d’expert-comptable est réservée aux personnes « qui avaient auparavant la qualité de
comptable et de comptable fiscaliste. » (c’est-à-dire avant la fusion des de l’Institut des experts-
comptables et des conseils fiscaux et de l’Institut professionnel des comptables et fiscalistes agréés) ;
que tel n’est pas le cas du travailleur pour lequel une autorisation de travail est sollicitée en l’espèce ;
que le contrat de travail présenté à l’appui de la demande, en ce qu’il y est fait mention que le
travailleur exercera la fonction d’expert-comptable, contrevient donc à l’article 9 de la loi précitée
étant entendu, d’une part, que le travailleur ne peut porter un tel titre et, d’autre part, que les tâches
qui lui seront confiées sont à ce point larges qu’elles peuvent englober des activités visées à l’article 3,
6° à 8° de la loi précitée ;
- Considérant que, l’article 34, 2° de l’arrêté royal du 9 juin 1999 impose à l’administration de refuser
les autorisations sollicitées lorsque l’occupation envisagée est contraire, notamment, aux lois et
règlements ; que tel est bien le cas en l’espèce ; que chacun des motifs exposés ci-dessus (le port
illégal du titre d’expert-comptable et la possibilité d’exercer des missions réservées par la loi aux
experts-comptables certifiés) est déterminant et suffit à fonder le présent refus.
VOTRE REF.
ANNEXES
BRUXELLES 28-10-2021
Monsieur,
Après examen de la demande susmentionnée, j’ai le regret de vous faire savoir que je ne puis y
réserver une suite favorable.
Pour être recevable, ce recours doit être introduit dans le mois à dater de la notification de la présente, motivé
et rédigé dans l’une des trois langues nationales, et adressé par lettre recommandée au Ministre du
Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l’Emploi (adresse reprise ci-dessous), (articles 9 et 10
de la loi du 30 avril 1999). Il est dans votre intérêt de bien motiver, le cas échéant, pourquoi vous ne trouvez pas de
candidats parmi les travailleurs appartenant au marché de l’emploi pour la fonction envisagée et de détailler
clairement la fonction que l’intéressé(e) sera amené à remplir.
Brigitte Deprit
Jeroen MAES
DIRECTEUR
L'autorisation d'occupation n'est accordée que s'il n'est pas possible de trouver parmi les travailleurs
appartenant au marché de l'emploi un travailleur apte à occuper de façon satisfaisante et dans un délai
raisonnable même au moyen d'une formation professionnelle adéquate, l'emploi envisagé (art. 8 de
l’arrêté royal du 9 juin 1999 portant exécution de la loi du 30 avril 1999 relative à l'occupation des
travailleurs étrangers, lu en combinaison avec l’art. 34, 1°, c) du même arrêté royal en ce que les conditions
de la loi ou de ses arrêtés d’exécution ne sont pas remplies).
L'occupation est contraire soit à l'ordre public, soit à la sécurité publique, soit aux lois et règlements, soit
aux conventions et accords internationaux en matière de recrutement et d'occupation de travailleurs
étrangers (art. 34, 2° de l'arrêté royal du 9 juin 1999 portant exécution de la loi du 30 avril 1999 relative à
l'occupation des travailleurs étrangers) :
- considérant que la fonction renseignée dans le contrat est « expert-comptable » et que la description
des tâches se limite à « gestion de portefeuille clients de a à z » ; qu’elle est à ce point abstraite
qu’elle est susceptible d’englober n’importe quelle tâche qui se rapporte à la fonction d’ « expert-
comptable » ;
- Considérant que l’article 9 de la loi du 17 mars 2019 relatives aux professions d’expert-comptable et
de conseiller fiscal, est formulé comme suit :
« Art. 9.Les personnes inscrites dans le registre public de l'Institut comme expert-comptable
peuvent porter le titre d'expert-comptable.
[…]
Les personnes visées à l'alinéa 1er ou 2 peuvent exercer les activités visées à l'article 3, à l'exception
des activités visées à l'article 3, 6° à 8°.
Sans préjudice des articles 4 et 7, personne ne peut porter un autre titre susceptible de créer une
confusion avec celui d'expert-comptable ou d'expert-comptable fiscaliste.
Si les personnes visées aux alinéas 1er ou 2 exercent les activités d'expert-comptable ou d'expert-
comptable fiscaliste dans le cadre d'un contrat de travail ou d'une profession rémunérée par les
pouvoirs publics, elles peuvent porter le titre d'expert-comptable interne ou d'expert-comptable
fiscaliste interne.»
- Considérant qu’à la lecture des travaux préparatoires de la loi du 17 mars 2019, il apparait que cette
notion d’expert-comptable est réservée aux personnes « qui avaient auparavant la qualité de
comptable et de comptable fiscaliste. » (c’est-à-dire avant la fusion des de l’Institut des experts-
comptables et des conseils fiscaux et de l’Institut professionnel des comptables et fiscalistes agréés) ;
que tel n’est pas le cas du travailleur pour lequel une autorisation de travail est sollicitée en l’espèce ;
que le contrat de travail présenté à l’appui de la demande, en ce qu’il y est fait mention que le
travailleur exercera la fonction d’expert-comptable, contrevient donc à l’article 9 de la loi précitée
étant entendu, d’une part, que le travailleur ne peut porter un tel titre et, d’autre part, que les tâches
qui lui seront confiées sont à ce point larges qu’elles peuvent englober des activités visées à l’article 3,
6° à 8° de la loi précitée ;
- Considérant que, l’article 34, 2° de l’arrêté royal du 9 juin 1999 impose à l’administration de refuser
les autorisations sollicitées lorsque l’occupation envisagée est contraire, notamment, aux lois et
règlements ; que tel est bien le cas en l’espèce ; que chacun des motifs exposés ci-dessus (le port
illégal du titre d’expert-comptable et la possibilité d’exercer des missions réservées par la loi aux
experts-comptables certifiés) est déterminant et suffit à fonder le présent ref