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TRIGONOMETRIE

® Valeurs remarquables :

0
6 4 3 2
cos 1 √3 √2 1 0 −1
2 2 2
1 √2 √3
sin 0 1 0
2 2 2
tan 0 √3 1 0
√3
3

® Les élémentaires:

−1 ≤ cos ≤ 1 cos + sin =1


∀ ∈ℝ
−1 ≤ sin ≤ 1
sin 1
∀ ≠ + ; ∈ℤ tan = 1 + tan =
2 cos cos

2
® Angles associés à :
Tour
cos( + 2 ) = cos
sin( + 2 ) = sin
tan( + 2 ) = tan
Angle opposé Demi-tour Quart de tour direct
cos(− ) = cos cos( + ) = − cos cos +
= − sin
2
sin(− ) = − sin sin( + ) = − sin
sin + = cos
tan(− ) = − tan tan( + ) = − tan 2
tan + = −
Quart de tour indirect Angle supplémentaire Angle complémentaire
cos − = sin cos − = sin
2 cos( − ) = − cos 2
sin − = − cos sin( − ) = sin sin − = cos
2 tan( − ) = − tan 2
tan − =− tan − =

3
® Formules d’addition :

cos( + ) = cos cos − sin sin


tan + tan
tan( + ) =
cos( − ) = cos cos + sin sin 1 − tan tan

tan − tan
sin( + ) = sin cos + cos sin tan( − ) =
1 + tan tan
sin( − ) = sin cos − cos sin

® Formules de duplication :

cos 2 = cos − sin = 2 cos − 1 = 1 − 2 sin 1 + cos 2


cos =
2
1 − cos 2
2 tan sin =
sin 2 = 2 sin cos tan 2 = 2
1 − tan

4
® Transformation de Produits en Sommes :

1 1
cos cos = [cos( − ) + cos( + )] sin cos = [sin( − ) + sin( + )]
2 2

1 1
sin sin = [cos( − ) − cos( + )] cos sin = − [sin( − ) − sin( + )]
2 2

® Transformation de Sommes en Produits :

+ − + −
cos + cos = 2 cos cos sin + sin = 2 sin cos
2 2 2 2

sin − sin = 2 sin cos


+ −
cos − cos = −2 sin sin
2 2
5
® Equations trigonométriques :

= +2 ( ∈ ℤ)
cos = cos ⟺
=− +2
∀ ∈ ℝ ,∀ ∈ℝ
= +2 ( ∈ ℤ)
sin = sin ⟺
= − +2

∀ ≠ + ,∀ ≠ + tan = tan ⟺ = + ( ∈ ℤ)
2 2

® Equations particulières :

cos = 0 ⇔ = + cos = −1 ⇔ = +2
2
sin t = 0 ⇔ = sin t = −1 ⇔ = − + 2

cos = 1 ⇔ = 2

sin t = 1 ⇔ = + 2
6
® Factorisation de cos + sin :
Mettre ² + ² en facteur

cos + sin = ²+ ² cos + sin


²+ ² ²+ ²
Factorisation en cosinus
cos =
² ²
Chercher ∈ ]− ; ]
sin =
² ²
On a alors : cos + sin =√ + (cos cos + sin sin )

cos + sin = ² + ² cos( − )


Factorisation en sinus
sin =
² ²
Chercher ∈ ]− ; ]
cos =
² ²
On a alors : cos + sin =√ + (sin cos + cos sin )

cos + sin = ² + ² sin( + )


7
® Quelques résultats utiles :

⎧ sin 2 + = (−1)
cos( ) = (−1) ⎪
∀ ∈ ℤ,
sin( )=0 ⎨
⎪cos + =0
⎩ 2

cos( + ) = (−1) cos cos( − ) = (−1) cos


∀ ∈ ℝ, ∀ ∈ ℤ,
sin( + ) = (−1) sin sin( − ) = −(−1) sin

8
NOMBRES COMPLEXES
® Les différentes formes d’un nombre complexe :

Soient ( , , ) ∈ ℝ et ∈ ℝ∗
Forme algébrique Forme trigonométrique Forme exponentielle
= + = (cos + sin ) =
cos =
= ℜ ( ) et =ℑ ( ) =| |=√ + et = ( )⟺
sin =

® Egalité de deux nombres complexes :

Avec les formes algébriques Avec les formes exponentielles


= + et = + = et = ′
= ′ =
= ⟺ = ⟺
= ′ = +2 , ∈ℤ
=0
En particulier : = 0 ⟺
=0
10
® Conjugué d’un nombre complexe :
Propriétés
Soit ∈ℂ Soient Soit et ′ ∈ ℂ
∑ = + ⟺ ̅= − ∑ + ̅ = 2ℜ ( )
∑ − ̅ = 2ℑ ( ) ∑ + = ̅+
∑ = ⟺ ̅= ∑ ̅=| | ∑ = ̅
̅ ̅
∑ = ̅ si ≠0 ∑ = si ′ ≠ 0
∑ = ̅ ∀ ∈ℤ

® Module d’un nombre complexe :


Propriétés

∑ | |=0⟺ =0 ∑ |− | = | | et | ̅| = | | ∑ =|
| |
′≠0
|

∑ | + | ≤ | | + | ′| ∑ | ′| = | || ′| ∑ | |=| | ∀ ∈ℤ

11
® Arguments :
Si et sont deux nombres complexes non nuls, alors :

∑ ( ′) = ( )+ ( ′) ∑ = ( )− ( ′)

∑ =− ( ) ∑ ( )= ( )

® Formules d’Euler et Formule de Moivre :


∀ ∈ℝ∶
Formules
d’Euler cos = et sin =

Formule de ∀ ∈ ℝ, ∀ ∈ ℤ ∶
Moivre (cos + sin ) = cos + sin ou =

12
® Equation du second degré + + = :
Discriminant ∆= −

√∆ √∆
Si ∆≥ 0 alors = et =

∆ est un réel
√ ∆ √ ∆
Si ∆< 0 alors = et =

− =
Pour = + , =∆⟺ + =√ +
∆ n’est pas un réel 2 =

Et alors = et =

13
® Interprétation géométrique :
Soient et deux points du plan complexe d’affixes respectives et

∑ L’affixe du vecteur ⃗ est ; la distance = | | et ⃗ , ⃗ = ( )


∑ appartient au cercle de centre et de rayon 1 ⟺ | | = 1
∑ appartient à l’axe des réels ( , ⃗) ⟺ ( ) = , ∈ ℤ ou = 0
∑ appartient à l’axe des imaginaires ( , ⃗ ) ⟺ ( )=± + , ∈ℤ
∑ L’affixe du vecteur ⃗ est − et la distance ′=| − |
∑ L’affixe du milieu de [ ′] est

Soient , , et des points du plan complexe

∑ L’affixe du centre de gravité du triangle est


∑ L’affixe du vecteur ⃗ est −
∑ | − |= et ( − )= ⃗, ⃗
∑ = et = ⃗, ⃗

14
® Caractérisation de configurations et de figures :

∑ est un réel⟺ ⃗, ⃗ =0 ⟺( )∥( )

∑ est un imaginaire pur ⟺ ⃗, ⃗ =± + , ∈ℤ⟺( )⊥( )

∑ est un imaginaire pur ⟺ ⃗, ⃗ =± ⟺ est rectangle en

∑ =1⟺ = ⟺ est isocèle de sommet

∑ =± ⟺ = et ⃗, ⃗ =± ⟺ est rectangle isocèle en

±
∑ = ⟺ = et ⃗, ⃗ =± ⟺ est équilatéral

15
® Caractérisation d’ensemble de points :
L’ensemble des points d’affixe tel que

∑ | − |=| − | est la médiatrice du segment[ ]

∑ | − |= est le cercle de centre et de rayon

∑ ( − ) = + 2 , ∈ ℤ est la demi-droite d’origine dirigée par le


vecteur ⃗ tel que ( ⃗ , ⃗) = + 2 , ∈ ℤ

∑ soit réel est la droite( ) privée de

∑ soitun réel strictement négatif est le segment[ ] privée de et

∑ soitun réel strictement positif est la droite ( ) privée du segment [ ]

∑ soit imaginaire pur est le cercle de diamètre [ ] privé de et

16
® Transformations du plan :
est le point d’affixe et ′ est le point d’affixe ′

∑ Translation : ′ est l’image de par la translation de vecteur ⃗ si et


seulement si = + ⃗

∑ Rotation de centre : ′ est l’image de par la rotation de centre et


d’angle si et seulement − = ( − )

∑ Rotation de centre : ′ est l’image de par la rotation de centre et


d’angle si et seulement =

∑ Homothétie : ′ est l’image de par l’homothétie de centre et de rapport


∈ ℝ∗ si et seulement − = ( − )

∑ Similitude : ′ est l’image de par la similitude de centre et de rapport


∈ ℝ∗ si et seulement − = ( − )

17
CALCUL DE LIMITES ET
CONTINUITE
CALCUL DE LIMITES
® Formes indéterminées :
∞−∞ ×∞
( )= ( )+ ( ) ( )= ( ) ( )
lim ( ) = +∞ lim ( ) = ±∞
⟶ lim ( ) ⟶ lim ( )
⟶ ⟶
lim ( ) = −∞ lim ( )=0
⟶ ⟶

( ) ( )
( )= ⎫ ( )= ⎫
( ) ⎪ ( ) ⎪
lim ( ) = ±∞ lim ( ) lim ( ) = 0 lim ( )
⟶ ⎬ ⟶ ⟶ ⎬ ⟶
lim ( ) = ±∞⎪ lim ( ) = 0⎪
⟶ ⎭ ⟶ ⎭

19
® Limite d’une fonction polynôme ou d’une fonction rationnelle :

∑ Règle 1 : en ±∞, la limite d’une fonction polynôme est égale à la


limite de son monôme de plus haut degré

∑ Règle 2 : en ±∞, la limite d’une fonction rationnelle est égale à la


limite du quotient du monôme de plus haut degré du numérateur par
le monôme de plus haut degré du dénominateur

® Limite de la composée de deux fonctions :

∘ ( )= ∘ ( )


∘ lim ( )= ⟹ lim ( )=ℓ
⟶ ⟶

∘ lim ( ) = ℓ ⎪
⟶ ⎭

20
® Limite des fonctions trigonométriques :
NB : En ±∞, les fonctions cosinus et sinus n’admettent pas de limite
sin 1 − cos
lim =1 lim =0
⟶ ⟶

tan 1 − cos 1
lim =1 lim =
⟶ ⟶ 2

® Théorèmes de comparaison :
∑ Théorème 1 : au voisinage de +∞
Si ( ) ≥ ( ) et lim ( ) = +∞, alors, lim ( ) = +∞
⟶ ⟶
Si ( ) ≤ ( ) et lim ( ) = −∞, alors, lim ( ) = −∞
⟶ ⟶
∑ Théorème 2 : au voisinage de +∞,
Si | ( ) − ℓ| ≤ ( ) et lim ( ) = 0, alors, lim ( )=ℓ
⟶ ⟶
∑ Théorème 3 : Théorème des gendarmes : au voisinage de +∞ ,
Si ( ) ≤ ( ) ≤ ( ) et lim ( ) = lim ( ) = ℓ, alors, lim ( )=ℓ
⟶ ⟶ ⟶
21
® Asymptotes et Branches infinies :

∑ Si lim ( ) = ±∞, alors, admet une asymptote verticale d’équation =



∑ Si lim ( ) = ,alors, admet une asymptote horizontale d’équation =
⟶±

∑ Si lim [ ( ) − ( + )] = 0, alors, admet une asymptote oblique d’équation


⟶±
= +
( )
∑ Si lim ( ) = ±∞ et lim = ±∞, alors, admet une branche parabolique
⟶± ⟶±
de direction l’axe des ordonnées
( )
∑ Si lim ( ) = ±∞ et lim = 0, alors, admet une branche parabolique de
⟶± ⟶±
direction l’axe des abscisses
( )
∑ Si lim ( ) = ±∞ ; lim = ∈ ℝ∗ et lim [ ( ) − ] = ±∞, alors,
⟶± ⟶± ⟶±
admet une branche parabolique de direction la droite (∆): =
( )
∑ Si lim ( ) = ±∞ ; lim = ∈ ℝ∗ et lim [ ( ) − ]= ∈ ℝ, alors,
⟶± ⟶± ⟶±
admet une asymptote oblique d’équation = +
22
® Les éléments de symétrie d’une fonction :
∑ est paire si et seulement si ∀ ∈ ,− ∈ et (− ) = ( )

∑ est impaire si et seulement si ∀ ∈ ,− ∈ et (− ) = − ( )

∑ (∆): = est un axe de symétrie de si et seulement si


∀ ∈ ,2 − ∈ et (2 − ) = ( )

∑ ( , ) est un centre de symétrie de si et seulement si


∀ ∈ ,2 − ∈ et (2 − ) + ( ) = 2

23
CONTINUITE
®Etude de la continuité en un point :
est continue en ,
Si lim ( ) = ( ) ou si lim ( ) = lim ( )= ( )
⟶ ⟶ ⟶

®Théorème de continuité :
∑ Toute fonction dérivable en est continue en
∑ Toute fonction dérivable sur est continue sur
NB : La réciproque est fausse, une fonction continue n’est pas toujours dérivable

®Exemples de fonctions continues :


∑ Les fonctions polynômes sont continues sur ℝ
∑ Les fonctions rationnelles sont continues sur leur ensemble de définition
∑ Les fonctions cosinus et sinus sont continues sur ℝ
∑ La fonction racine carrées est continue sur [0 ; +∞[
∑ La somme ou le produit de fonctions continues est continue
24
®Bijection continue :


⟹ é

= ( )
®Solution de l’équation ( ) =

∘ ⟹ ( )= ∈
∘ ∈ = ( )

® Théorème des valeurs intermédiaires :


Résolution de l’équation ( ) = 0 :
∘ [ , ]
∘ [ , ] ⟹ ( )=0 ∈] , [
∘ ( )× ( )<0

25
DERIVATION ET NOTION DE
PRIMITIVES
DERIVATION
® Etude de la dérivabilité en un point :
est dérivable en un point , s’il existe un réel tel que :

ou
( )− ( ) ( )− ( )
( )− ( ) lim = lim =ℓ
⟶ − ⟶ −
lim =ℓ
⟶ −
( ) ( )
ou encore lim =ℓ

= ( ) est alors appelé nombre dérivé de en

( ) ( )
∘ lim =ℓ ⎫
⟶ ⎪ ( ) ( )
( ) ( )
∘ lim = ℓ ⎬ ou lim

= ±∞ ⟹ é


∘ ℓ ≠ℓ ⎭

27
® Fonctions dérivées usuelles :
désigne la fonction dérivée de sur
Fonction Dérivée
( )= ( é ) ( )=0 ℝ
( )= ( )=1 ℝ
( )= ( ∈ ℕ∗ ) ( )= ℝ
1 1 ]−∞ ; 0[ ou]0 ; +∞[
( )= ( )=−
1 ]−∞ ; 0[ ou]0 ; +∞[
( )= ( ≥ 2) ( )=−
1 ]0 ; +∞[
( )=√ ( )=
2√
( ) = cos ( ) = − sin ℝ

( ) = sin ( ) = cos ℝ
1 − + ; + , ∈ℤ
( ) = tan ( ) = 1 + tan = 2 2
cos
1 ]0 ; +∞[
( ) = ln ( )=
( )= ( )= ℝ
28
® Opérations et dérivées :
Opérations et dérivées Dérivées successives

∑ ( + ) = + ∑ = ( ≥ 1)

∑ ( ) = ( é )
∑ √ = ( > 0) ( )
√ ∘ =
∑ ( ) = + ⎧

∑ (ln ) = ( > 0) ∘ ( )
=
∑ =− ( ≠ 0) ⎨ ∘ ( )
=

∑ (ln| |) = ( ≠ 0) ⎩∘
( )
= ( )
∀ ≥1
∑ = ( ≠ 0)
∑ ( ) =
∑ ( ∘ ) = × ∘

∑ ( ) = ( ≥ 2)

29
Dérivée d’une bijection réciproque

∘ ∘ é
∘ é ⟹ 1
∘∀ ∈ ,( )( )=
∘∀ ∈ , ( )≠0 ( )

® Dérivée et sens de variation :


Soit la fonction dérivée de sur :
∑ Si ∀ ∈ , ( ) > 0, alors, est strictement croissante sur

∑ Si ∀ ∈ , ( ) < 0, alors, est strictement décroissante sur

∑ Si ∀ ∈ , ( ) = 0, alors, est constante sur

30
® Dérivée et extrémum relatif :
Si s’annule et change de signe alors admet un extrémum relatif en

∘∀ ∈ ] ; [, ( ) < 0
⟹ ( )≥ ( ) ( )
∘∀ ∈ ] ; [, ( ) > 0

Plus précisément
∘∀ ∈ ] ; [, ( ) > 0
⟹ ( )≤ ( ) ( )
∘∀ ∈ ] ; [, ( ) < 0

31
PRIMITIVES
® Primitives des fonctions usuelles :
est une primitive de sur si ( )= ( )
Fonction Primitives
( )=0 ( )= ( é ) ℝ
1 ℝ
( )= ( )= +
2
1 ℝ
( )= ( )= + ( ∈ ℕ∗ )
+1
1 1 ]−∞ ; 0[ ou ]0 ; +∞[
( )= ( )=− +
1 1
( )= ( ≥ 2) ( )=− + ( ≥ 2) ]−∞ ; 0[ ou]0 ; +∞[
( − 1)
1
( )= ( ) = 2√ + ]0 ; +∞[

( ) = sin ( ) = −cos + ℝ
( ) = cos ( ) = sin + ℝ
32
Fonction Primitives
1 − + ; + , ∈ℤ
( )= ( ) = tan + 2 2
cos
1 ]−∞ ; 0[ ou ]0 ; +∞[
( )= ( ) = ln| | +

( )= ( )= + ℝ

® Primitives et opérations :
On suppose que est une fonction dérivable sur
1 = sin
= = ( ∈ ℕ∗ ) = cos
+1
1 = − cos
= =− ( ≠0 ) = sin
1
=− = ln| | ( ≠ 0 )
= ( − 1) =
( ≠0 ≥ 2)
=
= = 2√ ( > 0 ) =
√ 33
FONCTIONS
LOGARITHME NEPERIEN ET
EXPONENTIELLE
® Définition et première propriétés :
Logarithme népérien Exponentielle
∑ ln est la primitive de la fonction ⟼ sur ∑ ou ⟼ est la
]0 ; +∞[ qui s’annule en1 bijection réciproque de
∑ = ]0 ; +∞[ ∑ =ℝ
∑ ln 1 = 0 et ln = 1 ∑ = 1 et =
∑ ∀ ∈ ]0 ; 1[, ln < 0 et ∀ ∈ ]1 ; +∞[, ln >0 ∑ ∀ ∈ ℝ, >0
∑ ∀ ∈ ℝ, ln = ∑ ∀ ∈ ]0 ; +∞[, =

® Propriétés algébriques :
Logarithme népérien Exponentielle
∀ ∈ ]0 ; +∞[ ∀ ∈ ]0 ; +∞[ on a : ∀ ∈ℝ ∀ ∈ ℝ on a :
∑ ln = ln + ln ∑ =
∑ ln = − ln ∑ =
∑ ln = ln − ln ∑ =
∑ ∀ ∈ ℝ, ln = ln ∑ ∀ ∈ ℝ, ( ) =
∑ ln = ln ⟺ = ∑ = ⟺ =
∑ ln < ln ⟺ < ∑ < ⟺ < 35
® Limites utiles :
Logarithme népérien Exponentielle
∑ lim ln = −∞ ∑ lim =0
⟶ ⟶

∑ lim ln = +∞ ∑ lim = +∞
⟶ ⟶

∑ lim =0 ∑ lim = +∞
⟶ ⟶

∑ ∀ ∈ ℝ∗ , lim =0 ∑ ∀ ∈ ℝ∗ , lim = +∞
⟶ ⟶

∑ lim ln =0 ∑ lim =0
⟶ ⟶

∑ ∀ ∈ ℝ∗ , lim ln =0 ∑ ∀ ∈ ℝ∗ , lim | | =0
⟶ ⟶

( )
∑ lim =1 ∑ lim =1
⟶ ⟶

36
® Dérivées et représentations graphiques :
Logarithme népérien Exponentielle

∑ ∀ ∈ ]0 ; +∞[ , ln = ∑ ∀ ∈ ℝ, ( ) =

( ) ∑ ( )
= ( ) ( )
∑ [ln ( )] = [ln| ( )|] = ( )

37
Problème de Synthèse (2h)
| |
On considère la fonction numérique de la variable , définie par : ( ) = + | |
On désigne ( ) sa courbe représentative dans un repère orthonormal ( ; ⃗ , ⃗) d’unité
graphique 2 cm.

PARTIE A
On considère la fonction définie sur ℝ∗ par :
( )= − 1 + ln(− ) <0
( )= + 1 − ln >0
1. Etudier les variations de et dresser son tableau de variations

2. Calculer et (−1)
3. Etudier le signe de ( ) pour tout élément de ℝ∗
PARTIE B

1. Déterminer l’ensemble de définition de et calculer les limites de aux bornes


de .
38
En déduire une asymptote à la courbe ( ) de .
2. Montrer que la droite (∆): = est une asymptote à la courbe ( ) de et étudier
les positions relatives de ( ) et (∆)
3. Etudier le sens de variations de puis dresser son tableau de variation sur
4. Montrer que l’équation ( ) = 0 admet une unique solution .
Justifier l’encadrement 0,6 < < 0,7.
5. Tracer (∆)et ( )
6. Discuter graphiquement, suivant les valeurs de , du nombre de solutions sur ℝ de
l’équation ( ) = où est un paramètre réel.
PARTIE C
1. On désigne par la restriction de à l’intervalle ]0 ; +∞[
a. Montrer que définie une bijection de ]0 ; +∞[ sur un intervalle à préciser
b. Dresser le tableau de variation de la réciproque de puis tracer sa courbe
représentative ( ′) dans le même repère que ( )
2. Calculer l’aire en du domaine plan limité par la courbe( ), la droite (∆) et
les droites d’équations respectives = et = .
Prouver que = 2(1 − )
On donne : ln(0,6) = − 0,51 et ln(0,7) = − 0,35
39
CALCUL INTEGRAL ET
EQUATIONS DIFFERENTIELLES
CALCUL INTEGRAL

® Intégrale et Primitives :

∑ Si est une primitive de sur alors ∀ , ∈ :

( ) = [ ( )] = ( ) − ( )

∑ Si ( ) = ∫ ( ) , alors, ( ) = ( ) et donc est la primitive de


qui s’annule en

41
® Propriétés de l’intégrale :

∑ Relation de Chasles :∫ ( ) =∫ ( ) +∫ ( )

∑ Antisymétrie :∫ ( ) = −∫ ( )

∑ Linéarité :∫ ( )+ ( ) = ∫ ( ) + ∫ ( )

∑ Positivité : ≥ 0 [ ; ], ≤ ⟹∫ ( ) ≥0

∑ Conservation de l’ordre : ≥ [ ; ], ≤ ⟹∫ ( ) ≥ ∫ ( )

≤ ≤ ⟹ ( − )≤∫ ( ) ≤ ( − )
∑ Inégalité de la moyenne :
| |≤ ⟹ ∫ ( ) ≤ | − |

∑ Valeur moyenne : la valeur moyenne de sur [ ; ]: = ∫ ( )

∑ Intégration par parties :∫ ( ) ( ) = [ ( ) ( )] − ∫ ( ) ( )


42
® Calcul d’aires :
est positive est négative est de signe quelconque

= ( ) × =− ( ) × = + +

Aire entre deux courbes Aires entre une courbe et une droite

= [ ( ) − ( )] × [ ( )− ] = ∫ [ − ( )] ×
= ×
43
® Calcul de Volumes :
Volume du solide de révolution engendré par rotation autour de l’axe des abscisses

L’espace étant rapporté à un repère


orthogonal ; ⃗ , ⃗ , ⃗ , la rotation de la
partie du plan ( ; ⃗ , ⃗) délimité par la
courbe , l’axe des abscisses et les
droites d’équations = et =
autour de l’axe des abscisses engendre
un solide de révolution.

= ( ) ×

44
EQUATIONS DIFFERENTIELLES

Au programme
Equations différentielles Solution générale Solution particulière

Il existe une unique solution


= ( é ) = ∈ℝ satisfaisant à la condition
initiale ( ) =

Il existe une unique solution


= cos + sin satisfaisant aux conditions
+ =0 initiales
avec ∈ℝ ∈ℝ
( )= ( )=

45
Hors programme
Equation différentielle Solution

Elle s’exprime à l’aide des racines et de son équation


caractéristique + + = 0.

∑ Si ∆= −4 > 0 alors et sont réels et


= +
∑ Si ∆= −4 = 0 alors = = est réel et
+ + =0
=( + )
∑ Si ∆= − 4 < 0 alors = + = − sont
complexes conjugués et
= ( cos + sin )
Dans tous les cas, Il existe une unique solution satisfaisant
aux conditions initiales ( )= ( )=

46
SUITES NUMERIQUES
® Généralités sur les suites numériques :
∑ La suite ( ) est croissante si pour tout , ≥
∑ La suite ( ) est décroissante si pour tout , ≤
∑ La suite ( ) est - périodique, entier positif, si pour tout , =
∑ Méthode pour étudier le sens de variation d’une suite :
¸ Comparaison de − à0
( ) :
− ≥0 ( )
− ≤0 ( ) é

¸ Comparaison de à1
( ) à :
≥1 ( )

≤1 ( ) é
∑ La suite ( ) est monotone si elle est croissante ou décroissante

48
Suites majorées – suites minorées – suites bornées

∑ La suite ( ) est majorée s’il existe un réel tel que pour tout , ≤

∑ La suite ( ) est minorée s’il existe un réel tel que pour tout , ≥

∑ La suite ( ) est bornée si elle est à la fois minorée et majorée

∘ pour tout , ≤ ≤
∑ La suite ( ) est bornée
∘ pour tout , | |≤

49
® Suites arithmétiques :
La suite ( ) est arithmétique s’il existe un réel tel que pour tout , = +

∑ Définition :
= + ; étant la raison de la suite arithmétique
∑ Calcul de en fonction de :
= +
= + ( − 1)
= +( − ) é é
∑ Somme des termes consécutifs :
⎧∘ +
+ + ⋯+ = =( − + 1) é é
⎪ 2
⎨ ( + 1)
⎪∘ 1 + 2 + ⋯+ = =
⎩ 2
∑ Convergence :
Une suite arithmétique ( ) converge si et seulement si sa raison =0
50
® Suites géométriques :
La suite ( ) est géométrique s’il existe un réel tel que pour tout , =

∑ Définition :
= ; étant la raison de la suite géométrique
∑ Calcul de en fonction de :
= ×
= ×
= × é é
∑ Somme des termes consécutifs : ( ≠ 1)
⎧∘ 1−
+ + ⋯+ = = × é é
⎪ 1−
⎨ 1−
⎪∘ 1 + + + ⋯ + = =
⎩ 1−
∑ Convergence :
Une suite géométrique( ) converge vers 0 si et seulement si | | < 1
51
® Démonstration par récurrence :
Pour démontrer que pour tout entier ≥ , une propriété est vraie, il faut :

∑ Initialisation : vérifier que est vraie

∑ Hérédité : supposer que est vraie pour un certain ≥ et démontrer que


est vraie
∑ Conclusion : pour tout ≥ , est vraie

® Limite de suites : suites convergentes – suites divergentes :

∑ Une suite convergente vers un réel ℓ est une suite qui admet une limite ℓ quand
tend vers +∞ ∶ lim =ℓ

∑ Une suite divergente vers ±∞ est une suite qui admet une limite ±∞ quand tend
vers +∞ ∶ lim = ±∞

∑ Une suite divergente tout court est une suite qui n’admet pas de limite quand tend
vers +∞
52
® Convergence des suites monotones :
∑ Toute suite croissante et majorée converge
∑ Toute suite décroissante et minorée converge

® Théorèmes de comparaison :
Théorème 1 :
∘ ≤ ≤
∘ lim =ℓ ⟹ lim =ℓ


∘ lim =ℓ

Théorème 1 (bis) :
∘ | − ℓ| ≤
∘ lim =0 ⟹ ⟶
lim =ℓ

Théorème 2 :
∘ ≥
∘ lim = +∞ ⟹ ⟶
lim = +∞

∘ ≤
∘ lim = −∞ ⟹ lim = −∞
⟶ ⟶
53
COURBES PARAMETREES DU
PLAN
Le plan est muni d’un repère ( ; ⃗ , ⃗).Soit un intervalle de ℝ.
On veut étudier la courbe (Γ) de représentation paramétrique :

( )= ( )
; ∈
( )= ( )
® Equation cartésienne :
En posant = ( ) et = ( ) ; l’équation obtenue en éliminant (si possible) la
variable entre et est appelée équation cartésienne de la courbe (Γ)

55
® Comparaison de ( ) et ( ) :
On note ( ) ( ) ; ( ) et donc ( ) ( ) ; ( )
⟼ ( ) étant une fonction de ; comparons ( ) et ( )

Résultat Conclusion
( ) = ( )
( )= ( )
( ) = ( )
( ) = ( )
( ) et ( ) sont symétriques par rapport à l’axe des abscisses
( ) =− ( )
( ) =− ( )
( ) et ( ) sont symétriques par rapport à l’axe des ordonnées
( ) = ( )
( ) =− ( )
( ) et ( ) sont symétriques par rapport à l’origine du repère
( ) =− ( )
( ) = ( ) ( ) et ( ) sont symétriques par rapport à la droite d’équation =
( ) = ( )
( ) =− ( ) ( ) et ( ) sont symétriques par rapport à la droite d’équation =
( ) =− ( ) −
56
® Réduction de l’intervalle d’étude :

∑ Comparaison de ( ) et ( + ):

( + )= ( )
⟺ ( ) = ( + ) ⟺ et sont de période commune
( + )= ( )
Une étude sur un intervalle de longueur permet de tracer complètement (Γ)

∑ Comparaison de ( ) et (− ) :

¸ L’intervalle − ; est de longueur


¸ − ; = − ; 0 ∪ 0; et ∀ ∈ 0 ; ,− ∈ − ;0
¸ (− ) = (?) ( )

Conclusion : On a (Γ) = (Γ ) ∪ (?) (Γ ) où (Γ ) est l'arc de (Γ) correspondant à


0; donc on peut restreindre le domaine d’étude à 0 ;

57
∑ Comparaison de ( ) et + :
¸ L’intervalle [0 ; ] est de longueur

¸ [0 ; ] = 0 ; ∪ ; et ∀ ∈ 0 ; , + ∈ ;

¸ + = (?) ( )
Conclusion : On a (Γ) = (Γ ) ∪ (?) (Γ ) où (Γ ) est l'arc de (Γ) correspondant à
0; donc on peut restreindre le domaine d’étude à 0 ;
∑ Comparaison de ( ) et − :
¸ L’intervalle − ; est de longueur

¸ − ; = − ; ∪ ; et ∀ ∈ − ; , − ∈ ;

¸ − = (?) ( )
Conclusion : On a (Γ) = (Γ ) ∪ (?) (Γ ) où (Γ ) est l'arc de (Γ) correspondant à
− ; donc on peut restreindre le domaine d’étude à − ;
58
® Tableau conjoint des variations :
Supposons que l’intervalle d’étude réduit trouvé est [ ; ]
∑ Calculer ( ) et ( )
∑ Etudier le signe de ( ) et ( ) sur l’intervalle [ ; ]
∑ Pour chaque valeur particulière de trouvée, calculer les quatre quantités
( ) ; ( ) ; ( ) et ( )
∑ Compléter le tableau ci-dessous par les signes ( ) et ( )ainsi que les flèches
indiquant les variations de et

( ) ( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( ) ( )

59
® Notion de tangentes au point ( ):

∑ Si ( ) = 0 et ( ) ≠ 0 alors ( ): = ( ) (verticale)

∑ Si ( ) ≠ 0 et ( ) = 0 alors ( ): = ( ) (horizontale)

( )
∑ Si ( ) ≠ 0 et ( ) ≠ 0 alors ( ): = ( )
− ( ) + ( ) (oblique)

∑ Le cas ( ) = 0 et ( ) = 0 est hors programme

® Points d’intersection avec les axes du repère :

∑ Avec l’axe des abscisses : Chercher ( ) ( ) ; ( ) tel que ( ) = 0

∑ Avec l’axe des ordonnées : Chercher ( ) ( ) ; ( ) tel que ( ) = 0


60
® Les étapes du tracé de la courbe (Γ) :
∑ Tracer un repère ( ; ⃗ , ⃗) (respecter l’unité graphique si elle est donnée)
∑ Placer les points ( ) ; ( ) ; ( ) ; ⋯ ; ( ) et tracer en chacun de ces
points la tangente à la courbe
∑ Respecter l’évolution du tracer selon le tableau conjoint
De ( ) ( ) ; de ( ) ( ); ( ) ⋯ ( )
1er cas 2ème cas

On se déplace On se déplace
( ) vers la droite ( ) vers la droite
et vers le haut et vers le bas
( ) ( )

3ième cas 4ième cas


On se déplace On se déplace
( ) vers la gauche ( ) vers la gauche
et vers le haut et vers le bas
( ) ( )
61
PROBABILITE
® Dénombrement :

∑ Ordre et répétition

Ordre Répétitions Résultat Nombre de résultats


important possibles possible possibles

!
− =
( − )!

!
− = =
! ( − )! !

63
∑ Problèmes de tirages

Types de Résultat Nombre de résultats


ordre Répétition possibles
tirages possible

On tient Un élément
Successifs −
compte de peut être tiré
avec remise
l’ordre plusieurs fois

Un élément
On tient
Successifs n’est tiré
compte de −
sans remise qu’une seule
l’ordre
fois

Un élément
On ne tient
n’est tiré
simultané pas compte −
qu’une seule
de l’ordre
fois
64
∑ Problèmes de lancés ou de jets

Nombre de Nombre de lancés Calcul


Objets lancés ou jetés
faces effectués

Jeton ou pièce de monnaie 2 2

Dé cubique 6 6

Dé tétraédrique 4 4

65
∑ Problèmes de cartes
Dans un jeu de cartes, les mains sont composées de cartes pris parmi
32 cartes ou 52 cartes et donc l’outil de calcul est la combinaison .
Voici la composition de chaque jeu :
Jeu de Total
1 1 1 1 1 1 1 1 8
1 1 1 1 1 1 1 1 8
ê 1 1 1 1 1 1 1 1 8
1 1 1 1 1 1 1 1 8
Total 4 4 4 4 4 4 4 4 32

Jeu de Total
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 13
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 13
ê 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 13
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 13
Total 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 52
66
∑ Règles de calcul sur les combinaisons

¸ On multiplie les combinaisons si les différentes étapes sont reliées par un « et »

¸ On additionne les combinaisons si les différents cas sont reliés par un «ou»

® Calcul des probabilités :


∑ Définition
Soit Ω = { ; ; ⋯ ; } l’ensemble des éventualités d’une expérience aléatoire
Une probabilité sur Ω est parfaitement déterminée par la donnée des probabilités =
( )des évènements élémentaires telles que :
¸ Pour tout , 0 ≤ ≤ 1
¸ (Ω) = + + ⋯ + =1
¸ Pour tout évènement A ⊂ Ω, P( ) =
é é è éé é

67
∑ Propriétés des probabilités
Ensembles Vocabulaire Propriété
Ω Evènement certain (Ω) = 1
∅ Evènement impossible (∅) = 0
{ } Evènement élémentaire ( )=
A⊆Ω Evènement quelconque 0 ≤ (A) ≤ 1
A Evènement contraire de A (A) = 1 − (A)
A∩B=∅ A et sont incompatibles (A ∪ B) = (A) + (B)
A∪B Evènement A ou (A ∪ B) = (A) + (B) − (A ∩ B)
A∩B Evènement A et

∑ Calcul dans le cas d’équiprobabilité

( )
(A) = =
( )
68
® Probabilité conditionnelle :
∑ La formule pour calculer la probabilité de sachant

( ∩ )
( )=
( )
∑ Indépendance

et sont indépendants si et seulement si ( ∩ ) = ( ) ( )

∑ Calcul de ( ∩ )

¸ Quand et sont indépendants : ( ∩ ) = ( ) ( )

¸ Quand et ne sont pas indépendants : ( ∩ ) = ( ) ( )

∑ Calcul de ( ) quand est lié à un évènement


( ) = ( ∩ ) + ( ∩ ̅)
69
® Variables aléatoires :
∑ Loi de probabilité


= ( = ) …

∑ Espérance mathématique ; Variance et Ecart – type

¸ ( )= + + ⋯+

¸ ( )= ( ) − [ ( )] avec

( )= + +⋯+

¸ ( )= ( )

70
® Schéma de Bernoulli de paramètres et - Loi binomiale

∑ Calcul des probabilités dans un schéma de Bernoulli de paramètres et

¸ Pour tout , 0 ≤ ≤ , la probabilité d’obtenir exactement succès est


= (1 − )
¸ La probabilité d’obtenir uniquement que des succès est
¸ La probabilité de n’obtenir aucun succès est (1 − )
¸ La probabilité d’obtenir au moins un succès est 1 − (1 − )

∑ Loi binomiale de paramètres et


Soit la variable aléatoire égale au nombre de succès dans un schéma de
Bernoulli de paramètres et
¸ Pour tout , 0 ≤ ≤ , ( = ) = (1 − )
¸ ( ≥ 1) = 1 − ( = 0) = 1 − (1 − )
¸ ( )=
¸ ( ) = (1 − )
71
STATISTIQUES A DEUX
VARIABLES
® Série statistique double :
∑ Définition
Une série statistique double ( ; ) est constituée de couples de nombres
( ; ), ( ; ), … , ( ; )

Valeurs du caractère …
Valeurs du caractère …

∑ Exemple
On mesure en fonction de la masse suspendue l’allongement d’un ressort
Les résultats sont regroupés dans le tableau suivant :

Masse suspendue en Kg 2 2,5 4 4,5 6 ,5 7 8 10


Allongement en cm 19 20 21 22 26 32 36 40

73
® Nuage de points et point moyen :

∑ Définitions
¸ Le nuage de points associé est l’ensemble des points de coordonnées ( ; )
¸ Le point moyen associé est le point de coordonnées
⋯ ⋯
= et =
∑ Exemple

= = 5,5 et = = 27 ⟺ (5,5 ; 27)


74
® Ajustement affine par la méthode graphique :
∑ Définition
On trace une droite ( )passant par et « assez proche des points du nuage »
puis on détermine son équation sous la forme = + .
= +
En effet : ( ) passe par ; et ; ⟺ = +
∑ Exemple

Masse suspendue en Kg 2 2,5 4 4,5 6 ,5 7 8 10


Allongement en cm 19 20 21 22 26 32 36 40

Déterminons l’équation de la droite ( ) passant par (5,5 ; 27) et le septième


point du nuage de points
27 = 5,5 +
⟺ = 3,6 = 7,2 ⟺ ( ): = 3,6 + 7,2
36 = 8 +

75
® Ajustement affine par la méthode de MAYER :
∑ Définition
On fractionne le nuage de points en deux sous-nuages de même effectif de points
moyens respectifs et (ou différent à une unité près si l’effectif est impair)
alors puis on détermine l’équation de la droite ( ) appelée droite de MAYER.
∑ Exemple
Déterminons la droite de Mayer du nuage de points
¸ Soit le point moyen des quatre premiers points
13 82
; ⟺ (3,25 ; 20,5)
4 4
¸ Soit le point moyen des quatre derniers points
31,5 134
; ⟺ (7,875 ; 33,5)
4 4
¸ Equation de la droite ( )
20,5 = 3,25 +
( ): = + ⟺ ⟺ = 2,8 et = 11,4
33,5 = 7,875 +
Donc ( ) : = 2,8 + 11,4
76
® Extrapolation et interpolation :

∑ Définition
C’est faire des prévisions ou retrouver des résultats manquants sur la série
statistique double à partir de l’équation = +
∑ Exemple
En utilisant la droite ( ): = 3,6 + 7,2

¸ Déterminons l’allongement prévisible pour une masse suspendue de 18


= 18 ⟺ = 3,6 × 18 + 7,2 = 72
Pour une masse suspendue de , l’allongement à prévoir est de

¸ Estimons la masse suspendue ayant produit un allongement du ressort de27 .


= 27 ⟺ 27 = 3,6 + 7,2 ⟺ = 5,5
La masse de l’objet suspendu au ressort ayant produit un allongement du
ressort de est ,

77
GEOMETRIE DANS L’ESPACE
® Egalité de deux vecteurs et Relation de Chasles :

∑ Egalité : ⃗ = ⃗⟺ ⃗= ⃗⟺ est un parallélogramme


∑ Relation de Chasles : ⃗ + ⃗= ⃗

® Colinéarité :
∑ Définition
⃗ et ⃗ sont colinéaires si et seulement si, il existe un réel tel que ⃗ = ⃗
∑ Parallélisme
( ) ∕∕ ( ) ⟺ ⃗ et ⃗ sont colinéaires ⟺ ∃ ∈ ℝ ∕ ⃗ = ⃗
∑ Appartenance à une droite et alignement

¸ ∈( )⟺ ⃗ et ⃗ sont colinéaires ⟺ ∃ ∈ℝ∕ ⃗= ⃗

¸ , et sont alignés ⟺ ⃗ et ⃗ sont colinéaires ⟺ ∃ ∈ℝ∕ ⃗= ⃗

79
® Plans de l’espace et coplanarité :
∑ Définition
Trois points non alignés , , définissent un plan noté ( )
∑ Coplanarité
¸ Les vecteurs ⃗, ⃗, ⃗ sont coplanaires si et seulement si, il existe deux réels et
tels que ⃗ = ⃗ + ⃗ ou si et seulement si,( ⃗ ∧ ⃗ ). ⃗ = 0
¸ Les points , , , sont coplanaires si et seulement si, il existe deux réels
et tels que ⃗ = ⃗+ ⃗ ou si et seulement si, ⃗ ∧ ⃗ . ⃗ = 0

® Produit scalaire et orthogonalité :


∑ Définition
⃗. ⃗ = ‖ ⃗‖‖ ⃗ ‖ cos( ⃗ , ⃗ )
∑ Orthogonalité
¸ ⃗ ⊥ ⃗ ⟺ ⃗. ⃗ = 0
¸ ( ) ⊥ ( ) ⟺ ⃗. ⃗=0
¸ est un triangle rectangle en ⟺ ⃗. ⃗=0
80
® Géométrie analytique :
Soit ; ⃗ , ⃗ , ⃗ un repère de l’espace
Soit ( , , ) et ( , , ) deux points

Soit ⃗ et ⃗ ′ deux vecteurs.


∑ Le vecteur ⃗ est tel que ⃗ −

∑ Le milieu de [ ] est tel que , ,
+ ′
∑ Le vecteur ⃗ + ⃗ et ⃗ sont tels que ⃗ + ⃗ + ′ et ⃗
+ ′
∑ ⃗ et ⃗ sont colinéaires si et seulement si = = =
∑ Si le repère ; ⃗ , ⃗ , ⃗ est orthonormé alors :
¸ ⃗. ⃗ = + + et ‖ ⃗‖ = + +
¸ = ( − ) +( − ) +( − )
81
® Produit Vectoriel :
∑ Définition
¸ ⃗ et ⃗ sont colinéaires ⟺ ⃗ ∧ ⃗ = 0⃗
¸ ⃗ et ⃗ sont non colinéaires

⎛ ⎞
⃗ ⃗ ⟺ ⃗∧ ⃗⎜ ⎟
⎜ ⎟

⎝ ⎠
∑ Propriétés

¸ ⃗∧ ⃗ = −⃗∧ ⃗

¸ ⃗ ∧ ( ⃗ + ⃗) = ⃗ ∧ ⃗ + ⃗ ∧ ⃗

¸ ( ⃗ + ⃗) ∧ ⃗ = ⃗ ∧ ⃗ + ⃗ ∧ ⃗

82
® Applications du produit vectoriel :
Aires – Distances- Volumes :

Aire d’un
Parallélogram ⃗∧ ⃗ ×
=
me

Aire d’un ⃗∧ ⃗
Triangle = ×
2

Distance d’un
⃗∧ ⃗
point à une ;( ) = =
droite ⃗

⃗. ⃗∧ ⃗
Distance d’un ;( ) = =
⃗∧ ⃗
point à un plan

83
Volume d’un
= × ;( ) ×
parallélépipède

= ⃗. ⃗∧ ⃗ ×

Volume d’un
1
tétraèdre = × × ;( ) ×
3
1
= ⃗. ⃗∧ ⃗ ×
6

Volume d’une = × × ;( ) ×
pyramide = ⃗. ⃗∧ ⃗ ×

84
LE RESOUTOUT
Question1 :
Déterminer l’ensemble de Ce qu’il faut savoir
définition de
Soient et deux fonctions polynômes et soit une
fonction de ℝ ⟶ ℝ
∑ ( )= ( )⟺ =ℝ
( )
∑ ( )=
( )
n’existe que si ( ) ≠ 0

∑ Ecrire les conditions ∑ ( )= ( ) n’existe que si ( ) ≥ 0


( )
d’existence de ( ) ∑ ( )=
( )
n’existe que si ( ) ≥ 0 ( )≠0
∑ Résoudre chacune des ( )
conditions ∑ ( )= n’existe que si ( ) > 0
( )
∑ Conclure ( ) ( )
∑ ( )=
( )
n’existe que si ( ) ≠ 0 ( )
≥0
∑ ( ) = ln ( )n’existe que si ∈ ( )>0
∑ ( ) = ln| ( )|n’existe que si ∈ ( )≠0
∑ ( ) = ( ) n’existe que si ∈ ⟺ =
86
Question 2 :
Etudier la continuité et la dérivabilité de en et interpréter graphiquement les résultats
obtenus

Continuité de en

∑ Calculer lim ( ) ( et/ou) lim ( )


⟶ ⟶

∑ Calculer ( ) si ce n’est pas donné

∑ Conclure

Ce qu’il faut savoir

Si lim ( )= lim ( ) = ( ) alors est continue en


⟶ ⟶

87
Dérivabilité de en
( ) ( ) ( ) ( )
∑ Calculer lim (et/ou) lim
⟶ ⟶

∑ Conclure

Ce qu’il faut savoir


( ) ( ) ( ) ( )
¸ Si lim = lim = ℓ alors est dérivable en et ( )=ℓ
⟶ ⟶

( ) ( ) ( ) ( )
¸ Si lim ≠ lim alors n'est pas dérivable en
⟶ ⟶

( ) ( ) ( ) ( )
¸ Si lim = ±∞ (et/ou) lim = ±∞ alors n'est pas dérivable en
⟶ ⟶

88
Interprétation graphique des résultats obtenus
Ce qu’il faut savoir
⟶ Si est dérivable en alors admet au point d’abscisse une tangente de
coefficient directeur ( ) et d’équation ( ): = ( )( − )+ ( )
( ) ( ) ( ) ( )
⟶ Si lim − = ℓ et lim + = ℓ avec ℓ ≠ ℓ alors admet au
⟶ 0 ⟶ 0
point de coordonnées ; ( ) deux demi-tangentes de coefficients directeurs
respectifs ℓ et ℓ et d’équations
( ): = ℓ ( − ) + ( ) et ( ): = ℓ ( − ) + ( )
( ) ( ) ( ) ( )
⟶ Si lim − = −∞ et/ou lim + = +∞ alors admet au point
⟶ 0 ⟶ 0
de coordonnées ; ( ) une demi-tangente verticale dirigée vers le haut

( ) ( ) ( ) ( )
⟶ Si lim − = +∞ et/ou lim + = −∞ alors admet au point de
⟶ 0 ⟶ 0
coordonnées ; ( ) une demi-tangente verticale dirigée vers bas
89
Question 3 :
Calculer les limites de aux bornes de son ensemble de définition et en déduire les
asymptotes éventuelles

∑ Calculer lim ( ) ( / ) lim ( )(si est une borne de )


⟶ ⟶
∑ Calculer lim ( )( / ) lim ( ) (si −∞ / + ∞ est une borne de )
⟶ ⟶
∑ Conclure

Ce qu’il faut savoir


⟶ Asymptote verticale
Si on a
lim ± ( ) = ±∞ alors la droite d’équation = est une asymptote verticale à

⟶ Asymptote horizontale
Si on a
lim ( ) = ℓalors la droite d’équation = ℓ est une asymptote horizontale à

90
Question 4 :
Montrer que la droite d’équation = + est asymptote à en ±∞

∑ Calculer lim [ ( )−( + )]



∑ Conclure
Ce qu’il faut savoir
⟶ Si on a lim [ ( ) − ( + )] = 0 alors la droite d’équation = + est une
⟶±
asymptote oblique à

Question 5 :
Etudier les positions relatives de la courbe et d’une droite (∆) d’équation = +

∑ Etudier le signe de ( ) −
∑ Conclure
Ce qu’il faut savoir
⟶ Si ∀ ∈ , ( )− > 0 alors est au-dessus de (∆) sur
⟶ Si ∀ ∈ , ( )− < 0 alors est en-dessous de (∆) sur
91
Question 6 :
Montrer que deux courbes et sont asymptotes en ±∞

∑ Calculer lim [ ( ) − ( )]
⟶±
∑ Conclure
Ce qu’il faut savoir
⟶ Si on a lim [ ( ) − ( )] = 0 alors et sont asymptotes en ±∞
⟶±

Question 7 :
Etudier les positions relatives de deux courbes et

∑ Etudier le signe de ( ) − ( )
∑ Conclure

Ce qu’il faut savoir


⟶ Si ∀ ∈ , ( ) − ( ) > 0 alors est au-dessus de sur
⟶ Si ∀ ∈ , ( ) − ( ) < 0 alors est en-dessous de sur
92
Question 8 : étudier les branches infinies de

( ) ( )
∑ Calculer lim et au cas où lim = ( ∈ ℝ∗ ) ;
⟶± ⟶±
∑ Calculer lim [ ( ) − ]
⟶±
∑ Conclure
Ce qu’il faut savoir
( )
⟶ Si lim = ±∞ alors admet une branche parabolique de direction
⟶±
asymptotique l’axe des ordonnées
( )
⟶ Si lim = 0 alors admet une branche parabolique de direction
⟶±
asymptotique l’axe des abscisses
( )
⟶ Si lim = ( ∈ ℝ∗ ) et lim [ ( ) − ] = ±∞ alors admet une
⟶± ⟶±
branche parabolique de direction asymptotique la droite d’équation =
( )
⟶ Si lim = ( ∈ ℝ∗ ) et lim [ ( ) − ]= ( ∈ ℝ) alors
⟶± ⟶±
admet une asymptote oblique d’équation = +
93
Question 9 : Montrer que le point Ω( ; ) est un centre de symétrie de

∑ Calculer (2 − ) + ( ) (sous réserve que ∀ ∈ ,2 − ∈ )


∑ Conclure

Ce qu’il faut savoir


⟶ Si (2 − ) + ( ) = 2 alors Ω( ; ) est un centre de symétrie de

Question 10 : Montrer que la droite d’équation = est un axe de symétrie de


∑ Calculer (2 − ) (sous réserve que ∀ ∈ ,2 − ∈ )
∑ Conclure

Ce qu’il faut savoir


⟶ Si (2 − ) = ( ) alors la droite d’équation = est un axe de symétrie de

94
Question 11 : Etudier le sens de variation de
∑ Calculer ( )
∑ Etudier le signe de ( )
∑ Conclure
Ce qu’il faut savoir
⟶ Si ∀ ∈ , ( ) > 0 alors est strictement croissante sur
⟶ Si ∀ ∈ , ( ) < 0 alors est strictement décroissante sur
⟶ Si ∀ ∈ , ( ) = 0 alors est constante sur

Question 12 : Etudier les variations de


∑ Calculer ( ) ; étudier le signe de ( ) et en déduire le sens de variation de
∑ Calculer les limites de aux bornes de
∑ Dresser le tableau de variations de
Ce qu’il faut savoir
⟶ Il faut vérifier l’harmonie entre les différents résultats portés dans le tableau de
variations
95
Question 13 :
Montrer que définie une bijection d’un intervalle sur un intervalle à préciser

(sous réserve que les variations de sont déjà connues)


∑ Ecrire que est continue sur car elle est dérivable sur
∑ Ecrire que est strictement croissantesur (ou strictement décroissante sur )
∑ Conclure alors que, réalise une bijection de sur = ( )
Ce qu’il faut savoir
⟶ l’intervalle = ( ) doit être calculé ou doit être lu dans le tableau de variation
et que est de la même nature que

Question 14 :
Montrer que admet une bijection réciproque dont on donnera l’ensemble de définition

∑ Montrer d'abord que, réalise une bijection de sur = ( )


∑ Conclure alors que, admet une bijection réciproque de = ( ) sur
96
Question 15 : Donner les variations de la réciproque de

∑ Dire que a sur le même sens de variation que sur


∑ Dresser le tableau de variation de à partir de celui de

Question 16 :
Expliciter ( ) pour tout élément de (ou donner l’expression de ( ) pour
tout élément de )

∑ Résoudre l’équation ( ) =
∑ On trouve = ( )
∑ Conclure en remplaçant le dans ( ) par
Exemple : ∶ ℝ⟶ℝ; ⟼ ( )=2 −1

( )= ⇔2 −1= ⇔ = = ( )
Conclusion : ( )=
97
Question 17 :
Montrer que l’équation ( ) = 0 admet une unique solution sur un intervalle (ou
Montrer qu’il existe un unique réel ∈ tel que ( ) = 0) et que ∈ ] ; [

(sous réserve que les variations de sont déjà connues)


∑ Ecrire que est continue sur car elle est dérivable sur
∑ Ecrire que est strictement croissantesur (ou strictement décroissantesur )
∑ En déduire que, réalise une bijection de sur = ( )
∑ Vérifier que 0 ∈ = ( )
∑ Conclure que l'équation ( ) = 0 admet une unique solution ∈

Pour montrer que ∈] ; [

∑ Calculer ( ) et ( ) puis ( ) × ( )
∑ Conclure :
Ce qu’il faut savoir
⟶ Si ( ) × ( ) < 0 alors ∈] ; [
98
Question 18 :
Montrer que l’équation ( ) = admet une unique solution sur un intervalle (ou
Montrer qu’il existe un unique réel ∈ tel que ( ) = ) et que ∈ ] ; [

(sous réserve que les variations de sont déjà connues)


∑ Ecrire que est continue sur car elle est dérivable sur
∑ Ecrire que est strictement croissantesur (ou strictement décroissantesur )
∑ En déduire que, réalise une bijection de sur = ( )
∑ Vérifier que ∈ = ( )
∑ Conclure que l'équation ( ) = admet une unique solution ∈

Pour montrer que ∈] ; [

∑ Calculer (] ; [) (intervalle ouvert de bornes ( ) et ( ))


∑ Conclure :
Ce qu’il faut savoir
⟶ Si ∈ (] ; [) alors ∈] ; [
99
Question 19 : Déterminer l’équation de la tangente ( ) à au point d’abscisse

∑ Ecrire l’équation sous la forme ( ): = ( )( − )+ ( )


∑ Calculer ( ) et ( )
∑ Conclure

Question 20 :
Déterminer le point d’abscisse de où la tangente ( ) à est parallèle à une
droite d’équation = +

∑ Résoudre ( ) = (puisque les deux coefficients directeurs sont égaux)


∑ Calculer ( )
∑ Conclure que ; ( )

100
Question 21 :
Déterminer le point d’abscisse de où la tangente ( ) à est perpendiculaire à
une droite d’équation = +

∑ Résoudre ( )=− (puisque le produit des coefficients directeurs est −1)


∑ Calculer ( )
∑ Conclure ; ( )

Question 22 :
Démontrer qu’au point d’abscisse la tangente ( ) à et la tangente ( ′) à
sont perpendiculaires

∑ Calculer ( ) × ( )
∑ Conclure
Ce qu’il faut savoir
Si ( )× ( ) = −1, alors ( ) et ( ′) sont perpendiculaires
101
Question 23 :
Déterminer le ou les points d’intersection de et
Déterminer le ou les points où et se coupent (ou se rencontrent)

∑ Résoudre ( ) = ( )
∑ Calculer ( ) ; ( ) ; ⋯ (si ; ; ⋯ sont les solutions trouvées)
∑ Conclure ; ( ) ; ; ( ) ;⋯

Question 24 :
Déterminer le ou les points d’intersection de et de la droite ( ): = +
Déterminer le ou les points où et ( ) se coupent (ou se rencontrent)

∑ Résoudre ( ) =
∑ Calculer ( ) ; ( ) ; ⋯ (si ; ; ⋯ sont les solutions trouvées)
∑ Conclure
; ( ) ; ; ( ) ;⋯
102
Question 25 :
Déterminer les points d’intersections de avec les axes du repère

Avec l’axe des abscisses

∑ Résoudre ( ) = 0 (puisque l'axe des abscisses a pour équation = 0)

∑ Conclure
( ; 0) ; ( ; 0) ; ⋯ (si ; ; ⋯ sont les solutions trouvées)

Avec l’axe des ordonnées

∑ Calculer (0) (puisque l'axe des ordonnées a pour équation = 0)

∑ Conclure

0 ; (0)
103
Question 26 : Tracer la courbe
∑ Construire le repère en respectant l’unité graphique
∑ Tracer les droites particulières (asymptotes ; tangentes ;⋯)
∑ Placer les points particuliers (extrémums relatifs ; intersection avec les axes ; ⋯)
∑ Tracer la courbe en conformité avec le tableau de variations

Question 27 : Tracer la courbe à partir de la courbe

∑ Ecrire que et sont symétriques par rapport à la droite d'équation =


∑ Tracer à partir de

Question 28 : Soit ( ) = − ( ); sans étudier la fonction , tracer dans le


même repère que

∑ Ecrire : et sont symétriques par rapport à l’axe des abscisses


∑ Tracer à partir de
104
Question 29 : Soit ( ) = | ( )|; sans étudier la fonction , tracer dans le même
repère que

∑ Ecrire :
Si ( ) ≥ 0 alors =
Si ( ) ≤ 0 alors et sont symétriques par rapport à l’axe des abscisses
∑ Tracer à partir de

Question 30 : Soit ( ) = (− ) ; sans étudier la fonction , tracer dans le


même repère que

∑ Ecrire : et sont symétriques par rapport à l’axe des ordonnées


∑ Tracer à partir de

105
Question 31 : Soit ( ) = (| |); sans étudier la fonction , tracer dans le même
repère que

∑ Ecrire :
Si ≥ 0 alors =
Si ≤ 0 alors et sont symétriques par rapport à l’axe des odonnées
∑ Tracer à partir de

Question 32 : Soit ( ) = ( − ) + ; sans étudier la fonction , tracer dans


le même repère que

∑ Ecrire : est l'image de par la translation de vecteur ⃗ + ⃗


∑ Tracer à partir de

106
Question 33 :
Calculer l’aire du domaine limité par , l’axe des abscisses et les droites d’équations
= =

∑ Cas où est au dessus de l’axe des abscisses sur [ ; ] (c.-à-d ≥ 0 sur [ ; ])


≤ ≤
0≤ ≤ ( )

= ( ) ×

∑ Cas où est en dessous de l’axe des abscisses sur [ ; ] (c.-à-d ≤ 0 sur [ ; ])


≤ ≤
( )≤ ≤0

=− ( ) ×

∑ Pour exprimer l’aire en , = ‖⃗‖ × ‖ ⃗‖ dans un repère orthogonal ( ; ⃗, ⃗)


107
Question 34 :
Calculer l’aire du domaine limité par , la droite (∆): = + et les droites
d’équations = =

∑ Cas où est au-dessus de (∆) sur [ ; ]

≤ ≤
+ ≤ ≤ ( )

= [ ( )− ] ×

∑ Cas où est en-dessous de (∆) sur [ ; ]


≤ ≤
( )≤ ≤ +

= [ − ( )] ×

108
Question 35 :
Calculer le volume du solide de révolution engendré par la rotation autour de l’axe
des abscisses du domaine limité par , l’axe des abscisses et les droites
d’équations = =

∑ Ecrire :

= ( ) ×

∑ Chercher ( )avant de passer au calcul de l’intégrale

∑ Pour exprimer le volume en , = ‖⃗‖ × ‖ ⃗‖ × ⃗ dans un repère


orthogonal ; ⃗, ⃗ , ⃗

109
Question 36 :
Montrer que est une primitive de sur un intervalle

∑ Calculer ( )
∑ Conclure

Ce qu’il faut savoir


⟶ Si ( ) = ( ) alors est une primitive de

Question 37 :
Déterminer les réels et (ou les réel , et ) pour que soit une primitive de
sur un intervalle

∑ Calculer ( ) en fonction de et (ou en fonction de , et )

∑ Ecrire l’égalité ( ) = ( ) et faire une identification des coefficients


110
Question 38 :
Soit la fonction définie par ( ) = ∫ ( ) ; que représente pour ?

Il suffit d’écrire que est la primitive de qui s’annule-en

Question 39 :
Soit la fonction définie par ( ) = ∫ ( ) ; montrer que est dérivable et
calculer sa dérivée

Il suffit d’écrire que étant la primitive de qui s’annules-en , alors


est dérivable et ( ) = ( )

Question 40 :
Donner une interprétation géométrique de l’intégrale ∫ ( )
(sous réserve que < et que ∀ ∈ [ ; ], ( ) ≥ 0)
Ecrire simplement que ∫ ( ) est l’aire en unité d’aire du domaine limité par
la courbe , l’axe des abscisses et les droites d’équations = =
111
LES PROBLEMES CLASSIQUES
RESOLUS
Classique 1 :
Equation différentielle avec second membre + = ( )

On considère l’équation différentielle ( ) : + =


1) On pose ( ) = où est un réel.
2) Déterminer le nombre réel pour que la fonction : ⟼ ( ) définie sur ℝ soit
solution de ( )
3) Résoudre l’équation différentielle ( )∶ + =0
4) Démontrer qu’une fonction définie et dérivable sur ℝ, est solution de ( ) si et
seulement si la fonction − est solution de ( ).
5) En déduire toutes les solutions de ( ) puis la solution particulière de( ),
dont la courbe représentative ( ) dans un repère orthonormé ( ; ⃗, ⃗) passe par
le point (0 ; −1)

113
Résolution

(1) Déterminons le nombre


est solution de ( ) si ( )+ ( )=
1 1
( )+ ( )= ⟹ =
2 2
Par identification = 2 ⟹ ( ) = 2
(2) Résolution de ( ) ∶ + =0
1
+ = 0 ⟹ = −2 ⟹ = ; ∈ℝ
2
(3) Démonstration
Supposons que est solution de ( ) et montrons que − est solution de ( )
Si est solution de ( ), alors on a ( )+ ( )= ;
or ( )+ ( )= d’où ( )+ ( )= ( )+ ( )
⟹ ( − ) ( ) + ( − )( ) = 0 et donc − est solution de ( )

114
Réciproquement, supposons que − est solution de ( ) et montrons que est
solution de ( )
Si − est solution de( ), alors on a ( − ) ( ) + ( − )( ) = 0 d’où
( )− ( )+ ( )− ( )=0⟹ ( )+ ( )= ( )+ ( )
Or ( )+ ( )= d’où ( )+ ( )= et donc est solution de ( )
En conclusion est solution de ( ) si et seulement si − est solution de ( )
(4) Déduction de toutes les solutions de ( )
Soit une solution de ( ), on a d’après (3) et (2), ( ) − ( ) = ;d’où
( )= + ( )⟺ ( )= +2 ; ∈ℝ
Solution particulière de ( )
( )= +2 et (0) = −1 ⟺ = −1 ⟺ ( ) = (2 − 1)
Commentaires
∑ Ces quatre questions sont toutes liées
∑ Tout candidat sérieux doit être en mesure de reproduire à l’identique le raisonnement
du classique 1
∑ Attention !!! La réciproque dans la question (3) n’est pas facultative
115
Classique 2 : Etude d’une suite récurrente = ( )

Soit la fonction définie sur [0 ; 1] par ( ) =


(1) Etudier les variations de la fonction
(2) Soit la définie sur 0 ; 1 par ( ) = ( ) −
Montrer que l’équation ( ) = 0 admet une unique solution et que ∈ ;1
(3) On pose = ;1
(a) Montrer que pour tout élément de , ( ) ∈ et que | ( )| ≤
(b) Montrer que pour tout élément de , | ( ) − | ≤ | − |
=
(4) Soit ( ) la suite définie pour tout ∈ ℕ par
= ( )
(a) Montrer que pour tout entier naturel , ∈
(b) Montrer que pour tout entier naturel ,
| − | ≤ | − | et que | − | ≤
(c) Montrer que la suite ( ) converge vers
(d) Déterminer le plus petit entier pour lequel l’on a pour tout ≥ , | − | ≤ 10
On donne : √ ≃ 1,65 ; ≃ 2,72 ;ln 2 = 0,69 et ln 10 = 2,30 116
Résolution

(1) Variations de
( ) ( )
( )=
( )
;∀ ∈ 0 ; 1 , − 1 ≤ 0 et ( )
> 0 d’où ( )
≤0
∀ ∈ 0 ; 1 , ( ) ≤ 0 alors est décroissante
(2) Montrons que l’équation ( ) = 0 admet une unique solution
( )= ( )−1;∀ ∈ 0; 1 , ( )≤0⟹ ( )−1<0⟹ ( )<0
La fonction est continue car dérivable et est strictement décroissante sur 0 ; 1 .
Alors réalise une bijection de 0 ; 1 sur 0; 1 = [ (1) ; (0)] = − ;1.
Or 0 ∈ − ; 1 d’où l’équation ( ) = 0 admet une unique solution ∈ 0; 1
Montrons que ∈ ;1
√ √
= − =
√ √
⟹ × (1) < 0 alors ∈ ;1
(1) = −1=−

117
(3) On pose = ; 1
(a) Montrons que pour tout élément de , ( ) ∈
∈ ⟺ ≤ ≤ 1 ⟺ (1) ≤ ( ) ≤ car est décroissante sur

Or = = 0,76 et (1) = = 0,73 d’où

≤ 0,73 ≤ ( ) ≤ 0,76 ≤ 1 et donc ( ) ∈


(b) Montrer que pour tout élément de , | ( )| ≤
∈ ⟺ ≤ ≤1⟺√ ≤ ≤ et 0 ≤ −( − 1) ≤ ⟺ 0 ≤ −( − 1) ≤
≤ ≤1 √ ≤ ≤ ⟺√ + ≤ + ≤ + 1

⟺ √ + ≤( + ) ≤ ( + 1)

( )
≤( )
≤ et 0 ≤ −( − 1) ≤

( )
⟺ 0 ≤ −( )
≤ ≤
√ √

On a alors 0 ≤ − ( ) ≤ ⟺ − ≤ ( ) ≤ 0 ⟺ |0| ≤ | ( )| ≤ −
et donc | ( )| ≤
118
(c) Montrer que pour tout élément de , | ( ) − | ≤ | − |
∈ et ∀ ∈ , | ( )| ≤ alors d’après l’inégalité de la moyenne, on a :
∫ ( ) ≤ | − | d’où |[ ( )] | ≤ | − | ⟺ | ( ) − ( )| ≤ | − |
Or d’après (2), ( ) = d’où ∀ ∈ ,| ( ) − | ≤ | − |
=
(4) Soit ( ) la suite définie pour tout ∈ ℕ par
= ( )
(a) Montrons que pour tout entier naturel , ∈
Pour = 0, on a = ∈ = ;1
Supposons que pour tout entier naturel , ∈ et montrons que ∈
Si ∈ , alors ( ) = ∈ car d’après (3a) : ∀ ∈ , ( ) ∈
Conclusion : Par récurrence, pour tout entier naturel , ∈
(b) Démonstrations
¸ Montrons que pour tout entier naturel , | − |≤ | − |
Comme ∀ ∈ ℕ, ∈ ; posons = dans (3c) : On a
| ( ) − | ≤ | − |. Or ( ) = d’où ∀ ∈ ℕ, | − |≤ | − |
119
Autre façon de faire
Comme ∀ ∈ ℕ, ∈ ; ∈ et ∀ ∈ , | ( )| ≤ alors d’après l’inégalité de la
moyenne, on a : ∫ ( ) ≤ | − | d’où [ ( )] ≤ | − |
⟺| ( ) − ( )| ≤ | − |. Or d’après (2), ( ) = et par définition
( )= d’où ∀ ∈ ℕ, | − |≤ | − |
¸ Montrons que pour tout entier naturel ,| − |≤
Raisonnement par récurrence
Pour = 0, | − | = − ; ≤ ≤ 1 ⟹ −1 ≤ − ≤ − ⟹ − ≤ − ≤0
1 1 1
| |
⟹ 0 ≤ − ≤ − ⟹ | |
− ≤
2 2 2
Supposons que pour tout entier naturel ,| − | ≤ et montrons que
| − |≤
Si | − |≤ alors | − |≤ | − |≤ × et donc | − |≤

Conclusion : par récurrence, ∀ ∈ ℕ, | − |≤


120
Autre façon de faire
On sait que ∀ ∈ ℕ, | − |≤ | − |; d’où :
1
| − |≤ | − |
2
1
| − |≤ | − |
2
1
| − |≤ | − |
2

1
| − |≤ | − |
2
Le produit membre à membre donne après simplification :
| − |≤ | − |
≤ ≤ 1 ⟹ −1 ≤ − ≤ − ⟹ − ≤ − ≤0
⟹ |0| ≤ − ≤ − ⟹| − |≤

On a | − |≤ | − |≤ × et donc ∀ ∈ ℕ, | − |≤

121
(c) Montrons que la suite ( ) converge vers
lim | − | ≤ lim = 0 car < 1 d’où lim | − |=0
⟶ ⟶ ⟶
La suite ( − ) converge vers 0 et donc la suite ( ) converge vers
lim =

(d) Déterminons le plus petit entier pour lequel l’on a pour tout ≥ ,
| − | ≤ 10
On a | − |≤ donc aura | − | ≤ 10 si ≤ 10

≤ 10 ⟹ −( + 1) ln 2 ≤ −3 ln 10 ⟹ ≥ −1
⟹ ≥ 9 et donc = 9.

Commentaires : Faire le même raisonnement pour les questions :

¸ Déterminer le plus petit entier pour lequel est une valeur approchée de
à 10 près
¸ Déterminer le plus petit entier pour lequel l’on a pour tout ≥ ,
| − | ≤ 10
122
Problème de Synthèse 2

On considère la fonction définie sur ]0 ; +∞[par ( ) = + ln


On désigne par ( ) la courbe représentative de dans un repère orthonormal ( ; ⃗ , ⃗)
du plan d’unité graphique 4 .
PARTIE A
1. Calculer les limites de aux bornes de son ensemble de définition.
2. Etudier le sens de variation de puis dresser son tableau de variation
3. a. Montrer la droite (∆) la droite d’équation = − ln 2 est une asymptote à la
courbe ( ) de
b. Etudier la position relative de ( ) et (∆)
4. Montrer que l’équation ( ) = 0 admet une solution unique
et justifier que ∈ 1 ;
5. Tracer( ) et (∆)
6. Soit un réel compris entre 0 et 1
a. Calculer ( )en unité d’aire du domaine limité par la courbe ( ), la droite (∆) et
les droites d’équations = et = ∙
(On pourra s’aider d’une intégration par parties)
123
b. Déterminer lim ( )

7. Montrer que est solution de l’équation (2 + 1) =
PARTIE B
On nomme la fonction définie sur = 1 ; par ( ) = (2 + 1)
1. Etudier les variations de
En déduire que pour tout élément de , ( ) ∈
2. Monter pour tout élément de , | ( )| ≤ et que | ( ) − | ≤ | − |
=1
3. Soit ( ) la suite définie pour tout entier naturel par :
= ( )
a. Montrer que pour tout entier naturel , ∈
b. Montrer que pour tout entier naturel , | − |≤ | − |
c. Montrer que pour tout entier naturel , | − | ≤
En déduire que ( ) est convergente et donner sa limite
d. Déterminer le plus petit entier naturel pour que soit une valeur
approchée de à 10 près.
On donne : ln 2 = 0,70 ;ln 3 = 1,09 ; ln 5 = 1,60 ; ln 7 = 1,94 ;
,
= 0,37 ; = 0,2 124

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