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OFFICE INTERNATIONAL DE L'EAU

Développer les compétences pour mieux gérer l'eau

CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

Le traitement par boues activées

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SOMMAIRE

................................. 5

I.1. Les microorganismes................................................................................................ 5


I.2. Schéma de principe .................................................................................................. 19

.............................................................. 23

II.1. Présentation générale des principaux paramètres................................................... 23


II.2. La charge massique : Cm......................................................................................... 23
II.3. La charge volumique : Cv ......................................................................................... 31
II.4. Le temps de séjour : ts ............................................................................................. 33
II.5. L'age des boues : A .................................................................................................. 37
II.6. L'Indice de boue : IB ................................................................................................. 43
II.7. La production de boues biologiques......................................................................... 45

..................................................................................................... 57

III.1. Rôle de l’extraction................................................................................................. 57


III.2. Evaluation des extractions ..................................................................................... 57
III.3. D’où extraire ........................................................................................................... 59
III.4. Note de calcul ........................................................................................................ 63

.......................................................................................... 65

IV.1. Rôles de la recirculation......................................................................................... 65


IV.2. Réglage de la recirculation..................................................................................... 67
IV.3. Conception du poste de recirculation..................................................................... 75
IV.4. Note de calcul ........................................................................................................ 79

...................................................................................... 81

V.1. Les micro-organismes filamenteux ....................................................................... 81


V.2. Les cause du foisonnement filamenteux................................................................ 87
V.3. Note de calcul ........................................................................................................ 93

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Pourquoi utiliser des bactéries pour épurer ?

• ce sont des organismes MICROSCOPIQUES. Leur


taille est en rapport avec celle de la pollution ;
• elles s'adaptent facilement à la nourriture
disponible. Ceci est essentiel puisque la qualité des
eaux usées change constamment ;
• elles se reproduisent très rapidement. Donc si la
quantité de pollution varie rapidement, leur nombre
évolue en fonction de cette quantité.

L’épuration biologique utilise des microorganismes


monocellulaire capable d’assimiler la pollution dissoute :

• Taille des bactéries = 1 µm.

Certaines conditions doivent être respecter notamment :

• L’assimilation de la pollution se déroule dans le


bassin d’aération.
• La séparation ou la phase de clarification :
séparation boues produites et eau traitée (liqueur
mixte obtenue en sortie du bassin d’aération)
s’effectue dans le clarificateur.

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• Adaptation rapide au milieu ambiant sous réserve


de :
pH ≈ 7
présence d’oxygène
Température ≈ 12°C
DCO
<4
DBO 5
Matière biodégradable disponible
C/N/P/ ≈ 100/5/1
• Vitesse de reproduction exceptionnelle (scissiparité,
croissante exceptionnelle)
• Assimilation
• Floculation
Polymère naturelle (polysaccharide) en cas de
raréfaction de la nourriture.
Peu d’énergie.
Rassemblement autour de la nourriture.
Protozoaires.

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Mais ce qui est FONDAMENTAL, c'est l'aptitude des
bactéries à la FLOCULATION. En effet, lorsque les bactéries sont
dans des conditions favorables, elles s'agglomèrent pour former
des flocons de boue que l'on pourra séparer de l'eau par simple
décantation au niveau du clarificateur. La FLOCULATION des
bactéries est un phénomène complexe qu'on explique ainsi :

• Les bactéries lors de leur croissance libèrent des


polymères (FLOCULANT) qui favorisent leur
agglomération entre elles et sur les particules en
suspension.

• Au cours de l'épuration, on maintient volontairement


un équilibre entre la quantité de boue et la quantité
de pollution à éliminer, si bien que les bactéries ont
juste la quantité de nourriture nécessaire à leur vie
et leur reproduction. Elles n'ont donc pas d'énergie
à dépenser pour se déplacer, et de se fait, elles ont
tendance à se regrouper.

• Les bactéries sont les premiers organismes à se


développer et à assimiler la pollution, mais
rapidement, il apparaît au sein de la boue des
PROTOZOAIRES. Ces organismes sont les
PREDATEURS des bactéries. Ils participent à
l'épuration en éliminant une partie de la pollution,
mais surtout en éliminant les bactéries qui ne
veulent pas floculer et qui restent en suspension.

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L'épuration par le procédé BOUES ACTIVEES est


possible, parce que :

• les bactéries sont microscopiques,

• les bactéries s'adaptent à la pollution,

• les bactéries se reproduisent rapidement,

• les bactéries forment des flocons qui décantent.

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Les protozoaires sont des organismes un peu plus


évolués que les bactéries. Ils sont donc plus gros. Leur taille est
10 à 100 fois plus importante que celle des bactéries. Par
conséquent, on pourra facilement les observer au microscope.
Cela est très intéressant puisqu'il existe un couple
protozoaire/bactérie, qui est en rapport avec la qualité de l'eau
entrante. De plus, les protozoaires présents dans la boue
dépendent de la qualité de l'exploitation et de la conception de la
station d'épuration.

Ils représentent donc une bonne aide pour juger de la


qualité de la boue.

Pour cela, il est indispensable d'avoir un microscope qui


peut grossir 100, 200 et 400 fois, ainsi qu'un petit lexique qui
permet d'identifier les organismes les plus courants.

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Leur identification est difficile compte tenu de leur petite


taille (< 20 µm) à l’exception des flagellés coloniaux et de
quelques grandes espèces.

Les principales espèces sont identifiées à partir de leur


taille, de leur forme et de leur mobilité.

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• Pratiquement toujours présent dans les boues


activées, ne se développe pas en période
d’instabilité. Peut être associé à une charge faible et
un rendement correct.

• En forte densité, indicateur d’apport notable


d’effluents particuliers dont les industries animales
(abattoirs de volailles, de bétails ...).

• Ne peut être classé en tant qu’indicateur d’un stade


précoce d’évolution de la microfaune (démarrage ou
anomalies de fonctionnement) comme tous petits
flagellés en général.

• Leur présence, même en densité assez faible, est


signe de carence en oxygène. Ils sont
accompagnés d’une densité totale de la microfaune
faible et d’autres indicateurs de sous oxygénation
(spirilles, bactéries filamenteuses caractéristiques).

La plus caractéristique des carences en oxygène


semble être Hexamita qui, par ailleurs, est le plus
fréquemment rencontré.

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Ils correspondent à la classe dominante lors des


observations au microscope (70 % des populations) pour des
installations fonctionnant correctement dans le domaine de
l’aération prolongée.

La ciliature a un double rôle, elle sert à acheminer la


nourriture vers la région buccale et représente aussi pour certains
le moyen de locomotion.

• Alimentation : bactéries, petits flagellés (monas),


cannibale.

• Exploite la surface des flocs, concurrence


Chilodonella, Aspidisca.

• Peut être présent quelque soit le domaine de


charge de l’installation avec une préférence pour la
moyenne charge.

• D’autant plus abondant que la charge est élevée.

• Dominant, il est corrélé à une épuration médiocre.


Indicateur d’une phase transitoire (surcharge,
anomalies sur l’aération ...).

• Absence de relation avec le degré d’aération du


système.

• Alimentation : bactéries, flagellés, ciliés


(péritriches).

• Parfois appelé Lionotus.

• Hôte préférentiel des stations fonctionnant en


moyenne charge.

• Espèces non permanentes, indicatrices d’une phase


transitoire du traitement.

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• Présents dans les eaux interstitielles encore


chargées en bactéries libres ; celles-ci pouvant être
dues à une charge plutôt élevée.
• Le niveau de traitement de l’installation est moyen.
• Deux exceptions pour ces vorticelles à pédoncule
court, Vorticella communis et Vorticella picta, qui se
retrouvent fréquemment dans des eaux
interstitielles de bonne qualité.

• Leur présence n’est pas liée à un domaine de


charge particulier.
• Espèces relativement fragile à l’apport de toxiques
et à un manque d’oxygénation.
• Observées sur des installations où l’oxygène est
donc plutôt présent en permanence.
• Indicateur d’une efficacité épuratrice correcte.
• D’une manière générale, la longueur du pédoncule
est en relation avec le degré de traitement plus le
pédoncule est long, meilleur est le traitement.

• Alimentation : bactéries libres


• Présence commune
• Leur présence est associée à un fonctionnement
correct et stable de l’installation.
• Leur développement est corrélé à de longues
périodes d’anoxie associées dans l’ensemble à une
fourniture d’oxygène suffisante.
• En bassin unique, indicateur d’effluents traités de
très bonne qualité.

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• Appelé par certains auteurs Aspidisca cicada ou


Aspidisca sulcata.
• Alimentation : bactéries agglomérées - Animal
brouteur de floc.
• Très fréquemment rencontré et pouvant être la faune
dominante.
• Présent sur tous les types de boues activées au
fonctionnement stable.
• Son abondance est généralement liée à une forte
charge.
• Animal relativement résistant à une sous aération,
aux toxiques ou effluents à traiter spéciaux.
• Sa présence ne donne aucune indication sur la
qualité du traitement.

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• Ce sont des organismes encore plus évolués que les


protozoaires. Ils se reproduisent plus lentement. Leur
présence indique que la boue biologique est âgée.
• Autant la présence de rotifères est de bon signe,
autant celle de nématodes témoigne d'une boue trop
âgée.

♦ !"

• Alimentation : particules en suspension, bactéries.


• Très fréquent dans les boues activées.
• Passagèrement dominant sur des installations sous
chargées.
• Présent dans des boues de faible charge et d’âge
élevé (15 jours au minimum), mais quelque soit le
degré de traitement de l’installation.

♦ #

• Alimentation : détrivore, certaines espèces sont


prédateur de protozoaires.
• Sujet à prolifération.
• Présence fréquente dans les systèmes à cultures
fixées.
• Peut être présent en faible quantité dans tous les
types d’installation, quel que soit le taux de charge.
• Assez résistants à la sous aération du milieu.
• Leur présence n’est pas défavorable au processus
épuratoire (remaniement important du floc).
• Pas un indicateur de la qualité du traitement
• Par contre, en densité importante, signe de dépôts
dans le bassin d’aération ou le décanteur.

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+ 0% ! ( ) " )

Sur le schéma ci-contre nous avons les éléments


essentiels pour assurer le traitement des eaux usées par le
procédé BOUES ACTIVEES.

• L'arrivée d'eaux usées.

• Le BASSIN D'AERATION. Il peut être rectangulaire,


circulaire ou annulaire.

• L'arrivée d'air.

• Le brassage de la boue.

• Le CLARIFICATEUR. Il peut être circulaire ou


rectangulaire. A ce niveau s'effectue la séparation
entre les boues et l'eau épurée.

• Le dispositif de RECIRCULATION des boues.

• Le dispositif d'EXTRACTION des boues.

Comme tout organisme vivant, ces bactéries ont besoin


de nourriture, mais surtout d'AIR. Il en est de même pour l'homme,
qui pourra se passer temporairement de nourriture, mais
absolument pas d'air. En fait, l'élément important est l'OXYGENE
(O2) présent dans l'air à hauteur de 20 %.

Maintenant, nous avons tous les éléments pour pouvoir


épurer l'eau : de la nourriture, de l'oxygène et des convives, il ne
nous manque que le restaurant, c'est-à-dire la station d'épuration.

Dans ce restaurant, il faudra prévoir une salle dans


laquelle on mettra en contact intime les bactéries, la pollution et
l'oxygène ; ce sera le BASSIN D'AERATION.

Mais il faudra aussi prévoir un salon, où nos convives


pourront se reposer tranquillement afin de se séparer de
l'excédent d'eau ; ce sera le DECANTEUR SECONDAIRE ou
CLARIFICATEUR.

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Ces deux ouvrages, bassin d'aération et clarificateur,
constituent les éléments de base du procédé d'épuration par
BOUE ACTIVEE.

Cependant, contrairement à un restaurant, la nourriture


arrive en continu, il est donc indispensable d'avoir en permanence
le nombre de convives en rapport avec la quantité de pollution.

Pour cela, il y a deux possibilités, soit il faut rajouter des


bactéries, soit il faut en enlever. Quitte à ajouter des bactéries,
autant reprendre celles qui ont décanté dans le clarificateur, c'est
le rôle de la RECIRCULATION. Cependant les bactéries sont des
organismes vivants un peu spéciaux. Lorsqu'elles sont à l'âge
adulte elles se reproduisent en se coupant en deux ; ce sont des
organismes scissipares. Les deux êtres formés sont identiques au
premier, et surtout cette reproduction est très rapide (entre 1/2 h et
quelques heures).

Par conséquent le nombre d'organisme (la concentration


en boue) présent dans le bassin d'aération augmente en
permanence.

Pour un bon fonctionnement de la station, il faut


impérativement que la concentration en boue soit constante.

IL FAUT EXTRAIRE DES BOUES

Les eaux usées préalablement prétraitées arrivent dans le


bassin d’aération (où se trouve les microorganismes épurateurs).

Le bassin d’aération comme le nom l’indique doit être


aéré.

Un brassage est nécessaire pour permettre la mise en


contact entre les bactéries, la pollution et l’air. (Ce brassage est
nécessaire lors d’une aération syncopée).

En sortie du bassin d’aération la liqueur mixte arrive dans


le clarificateur où se déroule la séparation.

Dans les conditions favorables à leur développement la


concentration de boues augmente au cours du temps dans le
réacteur biologique d’où l’extraction des boues en excès.

La recirculation des boues décantées du clarificateur au


bassin d’aération permet entre autre d’ensemencer le bassin
d’aération en bactéries épuratrices.

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Les paramètres présentés dans ce document sont


définies pour le traitement d'effluents urbains pour des situations
"normales" caractérisées par l'absence d'incident spécifique
d'exploitation (tel que le gonflement filamenteux, une surcharge
organique chronique, ...).

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Elle caractérise l'équilibre biologique du traitement.


Schématiquement, elle représente le rapport :

nourriture
biomasse

dans le réacteur biologique (bassin d'aération).

Elle est déterminée plus spécifiquement par le rapport :

kg DBO5 . j-1 (entrant sur le biologique)


Cm =
kg MVS (bassin d' aération)


Cm =

! 2&

• Selon les auteurs, on retrouve des formulations


différentes de la charge massique :

de la plus sophistiquée :

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Cm =
" !

Cette expression repose sur le fait que la quasi totalité


des boues va rencontrer dans l'espace de la journée la pollution
entrante.

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Par ailleurs, l'activité biologique des boues dans le
clarificateur ne peut pas être considérée comme nulle.

à la plus simple :

kg DCO . j-1 (entrant sur le biologique)


Cm =
kg MVS (réacteur biologique)

Cette formulation intéresse surtout l'exploitant de par son


mode de détermination plus rapide. Elle n'est cependant valable
que pour des effluents de qualité constante
(DCO/DBO5 = constante).

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• Le mode de calcul le plus utilisé, en particuliers par


les constructeurs, est défini par la relation suivante :

Q x [DBO 5 ]
Cm =
VBA x [MVS]BA

Avec

. Q : Débit journalier (m3.j-1) entrant dans le bassin


d'aération
. [DBO5] : Concentration moyenne (kg.m-3) en DBO5 de
l'influent à l'entrée du bassin d'aération
. VBA : Volume (m3) du bassin d'aération
. [MVS]BA : Concentration en (kg .m-3) en MVS des boues
dans le bassin d'aération

• Le mode de calcul pris en compte par certains


exploitants, est plus avant-gardiste. Il fait apparaître
une estimation de la quantité de boue dans le
clarificateur :

Q x [DBO5 ]
Cm =
(VBA + 0,75 Vcl ) x [MVS]BA

Avec

. Vcl : Volume (m3) utile du clarificateur.

Dans la pratique, une évolution précise de la masse de


boues dans le clarificateur reste très délicate.

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• Assure une bonne élimination de la DBO5.

• Assure une bonne nitrification (transformation de


l’azote ammoniacal en nitrate), voir une
dénitrification (transformation du nitrate en azote
gazeux) dans certaines conditions spécifiques et
d’aération.

• Les boues produites sont minéralisées et donc


stables. Elles ne nécessitent pas une stabilisation
ultérieure.

• Le bassin d’aération, plus largement dimensionné,


résiste mieux, dans certains cas, aux à-coups de
pollution.

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• Le temps de séjour dans le bassin d’aération est


long, ce qui nécessite un grand volume de bassin.

• Les boues sont plus concentrées et de ce fait,


décantent lentement dans le clarificateur. Il faut
prévoir une surface plus importante de décanteur.

• Le dispositif d’aération est plus puissant : la


consommation d’énergie sera également plus
importante.

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kg DBO 5 /j
Cm = [MVS]a x Vb.a.

kg DBO5 /j
Vb.a. = [MVS]a x Cm

kg DBO5 /j
Vb.a. = % MVS x [MES]a x Cm

D'après la courbe du CEMAGREF Vasc = f (V30), nous


obtenons le tableau suivant pour une Vasc. max de 0,6 m/h :

V30 max [MES]a max Ib max


(ml/l) (g MES/l) (g MS/l)
750 5 150
750 4,5 165
750 4 190

Avec V30 = Ib x [MES]a

Nous nous "autoriserons" un Ibmax de 190 ml/l ce qui fixe


[MES]a max = 4 g/l.

780 3
d'où Vb.a. = 0,7 x 4 x 0,10 = 2 790 m

Vb.a. ≈ 2 800 m3

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. ! 0! 3 '& 2& * 3

Ce paramètre permet d'estimer la capacité du réacteur


biologique à priori lors de la conception des ouvrages. Il
représente le rapport :

kg DBO 5 . j-1 (entrant sur le biologique)


Cv =
m3 (ré acteur biologique)

Cette notion sera aussi utilisée pour les traitements à


cultures fixées, tels que lit bactérien, biofiltre ou pour les
traitements de méthanisation (digesteurs).

!' &'( '! 0! 3 '& 2&

Q x [DBO 5 ]
Cv =
VBA

. Q : Débit journalier (m3.j-1) d'eau brute


alimentant l'étage biologique

. [DBO5] : Concentration (kg.m-3) en DBO5 dans


l'influent du réacteur biologique

. VBA : Volume (m3) du bassin d'aération

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6 $ ) ( %7 & *$

De façon générale, c'est le temps de séjour hydraulique


de l'eau dans un bassin (dessableur, décanteur primaire, bassin
d'aération, clarificateur, ...) permettant le déroulement des phases
de traitement souhaitées :

• sédimentation, tassement, séparation (pour les


dessableurs et décanteurs),
• mise en contact, adsorption, assimilation,
respiration, ... (pour le bassin d'aération).

Il dépend de deux facteurs :


3
• le volume du bassin V considéré (m ),
3 -1
• le débit de l'effluent transitant Q (m .h )

!' &'(& $ ) ( %7 &

V
ts (heure) =
Q

! 2&

Cette notion de temps de séjour reste relativement


théorique. Elle ne fait pas apparaître l'incidence de phénomènes
difficilement appréciables tels que : des cheminements
préférentiels, un brassage non homogène, ... qui tendent à réduire
le temps de séjour dans l'ouvrage considéré.

! 2& +

Le débit de l'effluent n'est que très rarement constant.


C'est pourquoi, on définit généralement :

volume
tsmoyen =
débit moyen horaire

volume
tsminimum =
débit hora ire de pointe

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! 2& .

Il faut différencier le temps de séjour du temps de contact


(ou temps de passage). Cette distinction est surtout importante
lorsqu’un recyclage partiel (d'effluent ou de boue) intervient sur un
bassin.

Ainsi, pour le bassin d'aération de volume VBA,


réceptionnant un débit moyen horaire Q d'influent et un débit
moyen horaire R de recirculation des boues, on appellera :

VBA
temps de séjour =
Q

VBA
temps de contact =
R+Q

! 2& 6

L'estimation de la charge massique est basée sur le


calcul suivant :

Q x [DBO 5 ] Q [DBO 5 ]
Cm = = x
VBA x [MVS] VBA [MVS]

Soit

1 [DBO5 ]
Cm = x
Ts [MVS]

Ainsi, plus la charge massique est élevée, plus faible est


le temps de séjour.

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8 59 ( # & *

L'âge des boues représente le temps de séjour des boues


dans les ouvrages de traitement biologique. Celui-ci est bien
évidemment beaucoup plus long que le temps de séjour de l'eau à
traiter, du fait de la recirculation répétitive des boues décantées
vers le bassin d'aération.

L'âge des boues détermine de nombreux aspects du


traitement, tels que :

• taille et densité du floc biologique,

• degré de minéralisation (% MVS) de la boue


biologique,

• présence de bactéries nitrifiantes,

• présence et diversité de la microfaune prédatrice de


bactéries (Protozoaires, Rotifères, Nématodes, ...).

Associé à la température, l'âge des boues constitue le


paramètre fondamental de dimensionnement des stations
d'épuration devant éliminer l'azote par nitrification.

L'âge des boues dépend de deux facteurs :

• la quantité St des boues, exprimée en kg MS,


présentes dans le biologique,

• la quantité moyenne des boues en excès E,


évacuées hors du procédé biologique, exprimée en
kg MS.j-1.

St
A (jour) =
E

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-& & +& ,& +)

0 % 123 4)0 % 23 % 0*
3

B G 8*

D G 8<

G * H B -A *I/

G H , -A *I/

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!' &'( '59 ( # &

Le mode de calcul le plus utilisé est défini par la relation :

[MES]BA x VBA
A=
[MES]E x QE

avec :

QE : Débit journalier (m3.j-1) d'extraction des boues en


excès

[MES]BA : Concentration (kg.m-3) en MES des boues


activées

VBA : Volume (m3) du bassin d'aération

[MES]E : Concentration (kg.m-3) en MES des boues


extraites.

Le calcul, par défaut, néglige la masse de boues


présentes dans le clarificateur ainsi que la fuite des MES dans
l'eau traitée.

• pour une détermination plus exacte, certains


exploitants préfèrent un autre mode de calcul :

[MESBA ] (VBA + 0,75 Vcl)


A=
([MES]E x QE ) + ([MES]ET x Q)

avec :

Q : Débit (m3.j-1) de l'eau traitée

[MES]ET : Concentration en (kg.m-3) en MES de l'eau traitée

Vcl : Volume utile (m3) du clarificateur

Le volume du réacteur biologique devra respecter un âge


de boue minimal requis.

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Au démarrage de l’installation les quantités de pollution
sont supérieures aux quantités de boues (bactéries épuratrices).

Nous avons ce que l’on appelle une croissance


dispersée.

Au fur et à mesure la quantité de boue augmente.

A une phase intermédiaire du démarrage assez avancée,


le floc se forme par la production naturelle d’exopolymère avec
une apparition de protozoaire ciliés nageurs.

Ensuite d’autres espèces de protozoaires apparaissent


lors du fonctionnement stabilisé de la boue activée.

♦ $ !& '

• Vorticelles,
• Épistylis.

♦ $ % '

• Aspectisca costata

Lorsque l’âge des boues augmente, on peut observer une


défloculation et l’apparition d’autres espèces : métazoaires plus
évolué que les protozoaires (leur dominance est signe de boue
agée).

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: 5"( ( # & *

Ce paramètre permet d'apprécier l'aptitude de la boue à


la décantation. Cet indice représente le volume occupé par un
gramme de boue, après 30 minutes de décantation dans une
éprouvette transparente d'un litre.

Il dépend donc de deux éléments :

• le volume de boues décantées V30 exprimé en ml.l-1,


• la concentration en MES des boues exprimée en g.l-
1
.

%$ "!$ " ( '5"( ( # &

V30 *
Ib (ml.g-1) =
[MES]

*
Le volume décanté V30 mesuré, doit impérativement
être inférieur à 300 ml, ce qui peut nécessiter une dilution de la
boue par de l'eau épurée avant réalisation du test. Pour le calcul, il
faut tenir compte de la dilution.

V30 = V30 mesuré x dilution

! 2&

L'indice de MOLHMAN est aussi utilisé pour caractériser


l'aptitude de la boue à la décantation. Il est calculé également par
le rapport entre le V30 (1) (obtenu sans dilution) et la concentration
[MES] :

V30 (1)
IM =
[MES]

Ces deux grandeurs (IM et IB) sont comparables pour les


boues peu concentrées (moins de 3 g/l).

Pour des concentrations supérieures, il semble préférable


d'utiliser l'indice de boue IB.

Les stations d’épuration urbaines à boues activées sont


conçues pour un Indice de boues de référence de 180 à 200 ml/g
MES.

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; !) (& $ " ( # & # ' 2&

; $1 <) "( " )$

La production de boues dans le traitement biologique


repose sur deux phénomènes :

• L'accumulation des matières en suspension non


biodégradables
• L'accroissement de la biomasse épuratrice.

$$ "$ "

Dans le cas d'une déphosphatation physico-chimique


simultanée, il faudra tenir compte de la surproduction de boues
liée à
• la coprécipitation de phosphates et d'hydroxydes
métalliques.

5! & &'!$ " ( " " # (% !(!#'

Une partie des MES, contenues dans l'influent alimentant


le bassin d'aération, n'est pas biodégradable. Il s'agit :

• des MES minérales


• des MES organiques non biodégradables

Au cours de l'épuration biologique, ces particules sont


piégées par le floc (adsorption) et se retrouvent ainsi intégralement
dans les boues biologiques.

! 2&

La décantation primaire réduit bien évidemment


l'influence de ce premier phénomène.

5! "$ ( '! # ! %)& !$

Cet accroissement correspond à l'évolution de la


population bactérienne résultant de deux réactions antagonistes :

• d'une part, la multiplication du nombre de bactéries,


proportionnelle à l'élimination de la pollution
organique biodégradable.

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• par ailleurs, la disparition (mortalité) d'une partie de
ces bactéries : soit par autolyse (destruction des
cellules bactériennes), soit par l'action prédatrice de
la microfaune (Protozoaires, ...).

Cette réduction intervient lors de la phase dite de


respiration endogène qui est d'autant plus importante que la
charge massique est faible. De ce fait, une station d'épuration à
aération prolongée conduit à la plus faible production de
biomasse.

" % & %

La production de boues biologiques hors déphosphatation


chimique simultanée, est donc essentiellement liée à :

• la composition des eaux usées à traiter (MES,


DBO5)
• la conception du traitement biologique (Cm).

(& $ " = /$ ! $ " >

Pour le traitement à boues activées, la production de


boue implique un excès qu'il convient d'évacuer, par le biais du
réglage de l'extraction des boues en excès.

Cependant, il faut rappeler qu'une très faible part de ces


boues quitte la station par la surverse du clarificateur. Ce sont les
fuites de MES qui peuvent devenir de véritables "extractions
sauvages" en cas de défaillance de la station.

≈o
PRODUCTION = EXTRACTION + FUITES MES
BOUES BIOLOGIQUES BOUES EN EXCES EAU TRAITEE

$$ "$ "

Les "fuites de MES" dans l'eau clarifiée ne sont tolérées


que dans la limite du respect des normes de rejet.

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;+ (1' ?@ A BB.C

Devant les fortes divergences entre prévisions de


productions et productions réelles (de 30 à 70 %), une commission
de l'association AGHTM (*) regroupant divers exploitants, a
redéfini à partir d'une étude réalisée par le CIRSEE, un autre
modèle de calcul après validation sur le terrain.

(*) AGHTM : Association générale des hygiénistes et techniciens municipaux

La production de boue s'établit, hors fuites de MES au


clarificateur, selon la relation suivante :

P = Sdur + Smin + (0,83 + 0,2 log Cm) x DBO5

Avec

log Cm = Logarithme décimal de la charge massique (type


constructeur)

DBO5 = Masse journalière de DBO5 à l'entrée du


biologique en kg DBO5.j-1

! 2&

Le terme (0,83 + 0,2 Log Cm) DBO5 correspond à


l'accroissement de la biomasse épuratrice. Comparativement aux
formulations précédentes, il relativise très nettement l'impact de la
respiration endogène sur la réduction de la masse de boues.

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K& .2M-

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Remarquons que selon la formule de calcul, la production
des boues est très différente pour une même charge classique.

Attention à la formule utilisée.

En conception la formule qui permet de se rapprocher de


la réalité est la formule d’AGHTM.

$$ ( "- !$ "

La production de boues biologiques en fonction de l’âge


de boue et du rapport MES/DBO5 valeur exprimée en
kg MS/kg DBO5 (suivant les prescriptions de l’ATV en usage en
Allemagne).

.
( ) *+ , 4 6 8 10 15 25
0,4 0,74 0,70 0,67 0,64 0,59 0,52
0,6 0,86 0,82 0,79 0,76 0,71 0,64
0,8 0,98 0,94 0,91 0,88 0,83 0,76
1,0 1,10 1,06 1,03 1,00 0,95 0,88
1,2 1,22 1,18 1,15 1,12 1,07 1,00

Le pourcentage de MVS dans les MES de l’effluent brut


devant être obligatoirement mesuré.

A défaut (ce qui est fâcheux), le pourcentage de MVS


dans les MES en entrée peut être évalué en fonction du rapport
MES/DBO5.

!' & ( %-% "

( ) *+ , 1,5 1,17 1 0,83 0,67


- ( 60 65 68 70 75

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;. $ ( !' &'

&' ?@

Pb = Smin + Sdur + (0,83 + 0,2 log Cm) DBO5


= % Min x MES + % Dur x % MVS x MES
+ (0,83 + 0,2 log Cm) DBO5

Pb = 0,3 x 780 + 0,2 x 0,70 x 780


+ (0,83 + 0,2 log 0,1) 780
= 862 kg MES/j

Soit 1,105 kg MES produit/kg DBO5 entrant.

&' @

( + % & )
Pb = +*()
'

,(+ + ,(+
= +*()
'

= 6,55 kg MES/j

soit 0,8 kg MES / kg DBO5 entrant

!' & $ "&

Nous prendrons une valeur moyenne des valeurs


obtenues par les deux formules :

(-' + -
Pb =
'

= 760 kg MES/j

Soit 1,00 kg MES / kg DBO5 entrant

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#! " (5!% !$ " $'59 ( # &

Masse de boue présente (kg MES)


A =
Masse extraite (kg MES/j)

Masse de boues dans b.a. et dans clarif. (kg MES)


A = Masse produite par jour (kg MES/j)

[MES]a. x (Vb.a. + 0,75 x Vclarif.)


A =
PB

A x PB
Vb.a. = - 0,75 x Vclarif.
[MES]a

A min. x PB
Vb.a. minimal = - 0,75 x Vclarif.
[MES]a

Consultons le tableau ci-après :

#/ 0 2 * + ,3 2# 3 4 .
1
e 30 - 2j
f 15 - 4j
( )
NGL1 - 20 13 j à 12° C *
( )
NGL2 - 10 18 j à 12° C *
( )
* Fonction de la cinétique de nitrification
Valeurs qui tiennent compte de la masse de boues dans le clarificateur.

Nous visons un niveau intermédiaire NGL1/NGL2. En


prévision des retours en tête, et donc de la surproduction de boues
consécutive, nous admettons :

Amin. = 18 jours

ainsi :
( ,(+
Vb.a. minimal = - 0,75 x 978
)
= 2 760 m3 ≈ 2 800 m3

#! " (5!% !$ "D'! 0! ! 2&


$'59 ( # &

Les deux facteurs limitant concourent à retenir un volume


de bassin d'aération :

Vb.a. = 2 800 m3

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)
%(&,&( &/*
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E' ( ' /$ ! $ "

L'épuration biologique des eaux usées aboutit de façon


incontournable, à une production de boues en excès dans le
système, qui doit être évacuée. En effet, toute accumulation dans
le(s) réacteur(s) biologique(s) ou le clarificateur, serait à court
terme préjudiciable à l'efficacité et à la fiabilité du traitement.

Ainsi une accumulation des boues dans le bassin


d'aération conduit aux inconvénients suivants :

surconsommation d'oxygène induisant soit des


surconsommations d'énergie soit des risques de sous
oxygénation que l'exploitant devra combattre par des
changements fréquents du réglage de l'aération
difficultés de brassage liées à la viscosité croissante de la
boue activée.
surconcentration des boues vitesse de décantation
ralentie clarification aléatoire.

Parallèlement, l'accumulation des boues dans le


clarificateur est encore plus problématique, en considération des
points suivants :

réduction rapide de la hauteur de voile de boue et donc


de la marge de sécurité vis à vis des fuites de boues.
allongement du temps de séjour des boues conduisant
inévitablement à une altération de la qualité des boues :
• développement des bactéries filamenteuses
(foisonnement, moussage biologique),
• biomasse moins active (mortalité des protozoaires,
voire des bactéries).

+ 3!'&!$ " ( /$ ! $ "

♦ 5 % & 6

Les fuites de MeS dans l'eau traitée, appelées par certains


"les extractions sauvages" étant interdites, si l'on tient à respecter
les normes de rejet, la production de boue doit être éliminée par
l'extraction des boues en excès.

≈0
PRODUCTION EXTRACTION FUITES MeS
BOUES = BOUES + EAU
BIOLOGIQUES EN EXCES
kg MeS/jour kg MeS/jour kg MeS/jour

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♦ 5 7 % & 6

L'extraction des boues est réalisée, par écoulement


gravitaire ou plus systématiquement par pompage, d'un volume de
boues liquides.

Plus ces boues sont concentrées et plus le volume de boue


est faible.

Moins ces boues sont concentrées et plus le volume à


extraire est important.

D'où :

0 1 "
Volume à extraire (en m3) =
/ " .! 2

. 5 F /$ !

♦ & !

C'est la règle quasi générale. On bénéficie alors d'une


boue décantée, donc à une concentration CR à priori supérieure à
celle (CBA) des boues activées.

0 " .$
Volume à extraire/jour (m3) =
/ 3 " .! 2

Le volume des boues extraites est ainsi limité, avec pour


conséquences :

réduction de la taille des équipements de traitement des


boues.

réduction du temps de traitement des boues (égouttage,


déshydratation).

! 2& *

Ces perspectives intéressantes conduisent d'ailleurs


certains exploitants de petites stations d'épuration confrontés à
des filières boues mal conçues (absence de stockage de boue, par
exemple) ou sous-dimensionnées, à rechercher une concentration
CR maximum par arrêt momentané de la recirculation des boues.

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Cette pratique n'est acceptable que dans les conditions
suivantes :

• avec un clarificateur bien conçu (avec hauteur


suffisante)

• hors période pluvieuse

• en présence de l'exploitant

• et limitation de l'arrêt à une période de 2 à 3 heures.

Au-delà, les risques encourus (fuites de boues, asphyxie


de la biomasse, ...) sont trop importants et nécessitent de repenser
et transformer la filière boue.

♦ & % 8

Elle peut être envisagée dans les cas suivants :

épaississement des boues biologiques par un flottateur à


pressurisation directe requérant des concentrations
régulières et maximales de l'ordre de 5 à 6 g MES/l
(exemple : ROANNE, ...)

trop grande fluctuation de la concentration CR des boues


décantées, liée à plusieurs critères : syncopage de
l'aération et/ou de la recirculation, fluctuation importante
des débits d'eaux à traiter, ... Le pompage des boues en
excès à partir du bassin d'aération pourrait alors permettre
une gestion mieux maîtrisée des extractions et une
optimisation des dispositifs combinés d'égouttage et de
déshydratation. Cette option était parfois préconisée par
LESAUX (responsable du SATESE FINISTERE) et de plus
en plus, par certains constructeurs.

♦ & 7
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6 $ ( !' &'

PB = 780 kg MES/j

[MES]a. = 4 g/l = 4 kg MES/m3

[MES]R = 2 x [MES]a = 8 kg MES/m3 = [MES]E

Nous prenons 5 j de traitement de boues par semaine

7
Quantité à extraire = PB x
5

7
= 780 x = 1 092 kg MES/j
5

avec 6 h de traitement/jour d'extraction.

+4'
Quantité à extraire = = 182 kg MES/h
-
[MES]E = 8,0 kg/m3

181
Volume à extraire = = 23 m3/h
8,0

! 2& *

[MES]E = f (Ib)

/% 150 180 200 250 300


2 (3 9 7,5 6,5 5,5 4,5

Les retours en tête peuvent occasionner une surcharge


globale (DCO, DBO5, N, P, MES et débit) en entrée de l'ordre de +
10 %. (Il convient d'être prudent sur ces chiffres). Ces chiffres ne
peuvent être précisés qu'après la définition de la filière de
traitement des boues et en fonction de la production des boues.

Sachant qu'un retour en tête occasionne une


surproduction de boues et une surproduction de boues un "sur
retour en tête", etc., cette démarche ne peut être réellement
menée à bien qu'à l'aide de calcul du type itératif ; c'est à dire à
l'aide d'outil informatique ...

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E' ( '! &'!$ "

La recirculation des boues décantées, du clarificateur


vers le réacteur biologique (bassin d’aération, zone anoxie ou
zone anaérobie), doit remplir plusieurs objectifs que l’on peut
classer par ordre d’importance, de la façon suivante :

9 7 le débordement du lit de boue

: $ 7 la qualité des boues en évitant une


stagnation prolongée des boues dans le clarificateur,
afin de limiter tout risque de :

• dégazage lié à une dénitrification « sauvage » ou


pire à la fermentation des boues

• septicité des boues, synonyme de prolifération


filamenteuse (et donc de moussage biologique) et
d’appauvrissement de la microfaune.

; les boues encore « actives » dans le(s)


réacteur(s) biologique(s) afin de le(s) réensemencer en
bactéries, en quantité suffisante, au regard de la
pollution à traiter.

< = 7 la préconcentration des boues décantées


afin de limite les volumes à recirculer ou à extraire. Ce
dernier rôle, par ailleurs contesté par certains, ne doit
être envisagé que dans le respect de la qualité des
boues. Il sera par ailleurs extrêmement dépendant de
la conception du clarificateur (hauteur, pente, type de
raclage, ...) et des caractéristiques des boues activées
(concentration initiale, aptitude à la décantation).

La définition des objectifs 2 et 3 détermine les bases à


partir desquelles sont élaborés les principaux « guides pratiques »
pour le réglage de la recirculation des boues.

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+ % '! ( '! &'!$ "

En relation avec les objectifs, le réglage de recirculation


peut être validé selon les deux approches suivantes :

9 : respect d'un temps de séjour maximum des


boues dans le clarificateur.

: : maintien d'une concentration CBA dans le


bassin d'aération.

Le réglage optimal devra respecter prioritairement le


9 et tendre ensuite vers le :.

+ &(

" )

Il est basé sur le temps de séjour maximal des boues


dans le clarificateur, qui sera fonction de la concentration en MeS
et NO3 des boues activées, de leur aptitude à la décantation (IB) et
de leur cinétique de respiration. L'ensemble de ces trois critères
est dépendant de la charge massique.

On pourra donc en première approche adopter les temps


suivants, prescrits par SADOWSKI (France Assainissement).

♦ ! > !

. 60 mn pour Cm ≤ 0,3
. 80 mn pour Cm = 0,1
. 120 mn pour Cm ≤ 0,09

♦ !

. 25 mn pour Cm ≤ 0,3
. 40 mn pour Cm = 0,1
. 120 mn pour Cm ≤ 0,09

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517
577
87
-

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67
17
7
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5 7#
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Le débit de recirculation des boues R, sera défini d'après
la relation suivante :

Volume du lit de boue (m 3 )


R (m3/h) =
Temps de séjour maxi (heure)

Ainsi une augmentation du lit de boue devrait se traduire


par une augmentation du débit de recirculation. Le suivi du lit de
boue s'avère impératif et renvoie à l'utilisation d'un détecteur de
voile de boue.

! ( ) $$ $!$ " < !% !$ "


) '" %

Le temps de séjour des boues doit être limité à deux


heures, soit approximativement le temps de séjour hydraulique de
l'eau traitée dans le clarificateur.

D'où

V lit de boue
Veau surnageante
Tsboue ≤ ≈ Tseau traitée =
R Q ET

On en déduit la relation :

V Veau surnageante
lit de boue

R QET

Soit le taux de recirculation R/Q

R Vlit de boue

Q Veau surnageante

L'évolution du ratio volume de boues décantées sur


volume d'eau surnageante peut être réalisée très pratiquement
selon la méthode préconisée par FAYOUX (CIRSEE). Celle-ci
repose sur un test de décantation en éprouvette, effectué pendant
deux heures sur un échantillon non dilué de boues activées.

On obtient alors :

R Vb

Q Ve

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2 82 4

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3 8
6

8 2$
6 2
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))' !$ " "& % 2&

Vb = 480 ml/l
Ve = 520 ml/l
Q = 1 000 m3/j
Capacité pompe de recirculation = 50 m3/h

Le débit à recirculer sera :

480
x 1 000 = R
520

R = 923 m3/j

Si la station ne possède qu'une pompe de recirculation de


50 m3/h, celle-ci devra fonctionner :

923
= 18,5 heures
50

Soit 18 heures et 30 minutes

Il y aura donc 5H30 d'arrêt à répartir sur les 24 heures de


la journée, soit environ 15 mn de marche et 5 mn d'arrêt.

++ "( & (

" )

Ce guide est le plus connu, basé sur la détermination d'un


bilan massique, en régime stationnaire, sur le clarificateur.
Moyennant certaines hypothèses simplificatrices, il aboutit à la
relation suivante :

C BA
R/Q =
C R − C BA

avec

CBA = Concentration des boues activées


(en g MES/l)
CR = Concentration des boues recirculées
(en g MES/l)
Q = Débit d'eau journalier à traiter par le biologique
(en m3/j)

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On peut déduire que :

( ' ? : & *

(La boue décantée est deux fois plus concentrée que la


boue activée).

R
= 100 %
Q

et donc le débit de recirculation doit correspondre au débit


d'entrée.

( ' @ : & *

(C'est le cas le plus général, car les boues du bassin


d'aération, déjà relativement concentrées, présentent une aptitude
à la décantation plus difficile).

R
> 100 %
Q

Le débit de recirculation sera alors compris entre 100 à


200 % du débit d'entrée.

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Situé à proximité du décanteur, le poste comprend :

• une fosse alimentée par les boues décantées. Les


risques de colmatage de la conduite d'alimentation
étant élevés, son diamètre sera tel que la vitesse de
passage ne soit pas inférieure à 1 m/s., ce qui
interdit les conduites inférieures à 150 mm de
diamètre ;

• des équipements (vis ou pompe) permettant de


diriger les boues vers les bassins correspondant à
leur destination (bassin d'aération notamment).

Dans tous les cas, un dispositif de secours s'impose. Bien


que peu utilisées en raison de leur coût, les vis d'Archimède
s'avèrent être le moyen le plus adapté pour recirculer les boues.
Elles présentent l'avantage de délivrer des débits " constants ",
modifiables par variation de vitesse avec variateur de fréquence ;
de plus elles sont " imbouchables ".

En cas d'utilisation de pompes, on choisira plutôt des


pompes à débit variable asservies à un automate pour s'adapter
aux variations du débit d'entrée.

Afin de réduire les risques de bouchage, il y a lieu de


minimiser le nombre de coudes (ainsi que la longueur de la
conduite de refoulement vers le bassin d'aération).

Le débit de boue recirculée est tributaire du débit


journalier arrivant sur la station. En règle générale, le volume
recirculé ne dépassera pas deux fois le volume d'eaux usées à
traiter. Pour le dimensionnement, on retiendra que le débit des
dispositifs de recirculation sera égal au débit nominal de pointe
horaire de la station.

Dans le cas d'une recirculation vers une zone de contact,


il est recommandé de mettre en place un dispositif spécifique de
refoulement, dimensionné sur la base des critères de temps de
contact et de biosorption.

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Il convient de rechercher dans la mesure du possible un
fonctionnement continu de la recirculation. Celui-ci est d'ailleurs
obligatoire dans le cas des clarificateurs sucés.

La mise en place, sur la conduite d'alimentation en boues


décantées, d'un tube télescopique réglable, favorise l'obtention
d'un débit de recirculation plus régulier (voir schéma ci contre
proposé par le SATESE FINISTERE).

Afin d'éviter le fonctionnement de la pompe en cas de


non-alimentation du poste (bouchage ou isolement accidentel du
poste), un contacteur d'arrêt du pompage (niveau très bas) est à
installer.

Une exploitation correcte implique de faciliter l'accès au


poste de recirculation. les interventions nécessitent souvent une
vidange de la bâche, ce qui rend obligatoire l'installation d'une
vanne d'isolement sur la conduite d'amenée des boues. Une pente
de fond sera également bienvenue. Il importe qu'une potence
(éventuellement mobile) équipée d'un treuil de levage soit installée
pour manœuvrer et remonter les organes de pompage en toute
sécurité.

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6 $ ( !' &'

R [MES] a.
Taux de recirculation = Qj = [MES] - [MES]
R a

[MES]R = 2 x [MES]a

a a [MES] [MES]
Taux de recirculation = 2 x [MES] - [MES] = [MES] = 1
a a a

D'ou R = Qj

Cette formule correspond à un réglage général pouvant


être appliqué en première approche en cours d'exploitation.

Mais elle ne détermine pas le débit du poste de


recirculation.

Le débit à installer de ce poste doit être au moins égal au


débit de pointe horaire.

QR = QP = 192 m3 / h

Taux de recirculation maximum en exploitation

QR x 24 192
= = = 180 %
Qm x 24 108

Il faut au moins prévoir 2 pompes :


3
• 2 pompes assurant chacune le débit de 192 m /h
avec variateur de fréquence et débitmètre
électromagnétique

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4 !" -'! "$ &/

! !" -'! "$ &

La croissance filamenteuse intervient à partir d'un germe


fixé au floc ou libre. La multiplication de "cellules" se fait suivant
une direction privilégiée et donne lieu à la formation de filaments
qui confèrent à la boue sa structure particulière.

Si ces germes sont peu nombreux, ils ne posent pas de


problème, bien au contraire, puisqu'ils participent à l'épuration au
même titre que les bactéries du floc (ou les bactéries libres). Ils ont
toujours un effet bénéfique sur la qualité de l'eau interstitielle dans
la mesure où ils affinent la filtration de l'eau à travers le lit de boue
du décanteur secondaire.

En revanche, lorsque la densité de filament est forte


7
(> 10 µm/ml), l'aptitude à la décantation diminue
considérablement. La séparation entre l'eau épurée et la boue
devient alors très délicate. Des pertes de boue peuvent se
produire et dégrader notablement la qualité du rejet.

Cependant les propriétés de décantation ne dépendent


pas uniquement de la densité de filaments mais également des
espèces en cause. Par exemple, la présence de Nocardia sp.,
filament à ramifications nombreuses et courtes, n'implique pas de
dégradation notable de la décantabilité des boues. En revanche,
une densité moyenne de Sphaerotilus natans (long filament large)
dans des boues très organiques conduira rapidement à des
indices élevés.

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Les modalités pratiques et les critères utilisés pour


l'identification des germes sont consignés au début de ce
document.

Il est important de procéder à l'identification des germes


filamenteux car leur développement est fortement dépendant des
conditions du milieu (nature du substrat, oxygénation, ...). En
conséquence, une identification précise des germes apportera des
renseignements déterminants sur l'origine du foisonnement ce qui
permettra ensuite de décider des moyens d'action à engager pour
juguler le phénomène.

De plus, la qualité de la décantation des boues varie avec


les caractéristiques morphologiques des filaments (raides ou
souples, longs ou courts).

La mise au point de méthodes d'identification adaptées


aux boues activées ne s'est pas faite sans difficultés car les règles
classiques pratiquées par les microbiologistes n'étaient pas
directement transposables aux boues activées :

• Isolement des germes difficile compte tenu de


l'hétérogénéité des boues.

• Polymorphisme des souches.

• Techniques exigeant un long délai, peu compatible


avec la gestion courante d'une station.

Une avancée spectaculaire a été faite au cours de la


dernière décennie par l'équipe du professeur EIKELBOOM. Après
avoir observé en détail 1 200 échantillons de boues prélevées
dans 220 stations d'épuration (dont 40 % touchées par le
foisonnement), cette équipe a élaboré une clé d'identification
fondée sur l'examen de critères morphologiques (taille,
ramification, ...) complété par quelques colorations et tests simples
(Gram, Neisser, test S). La clé comporte une vingtaine de types
morphologiques répertoriés pour la plupart à l'aide de numéros,
dans l'attente de données plus complètes sur leur physiologie.

En 1986, JENKINS et Coll. ont publié un ouvrage


similaire, largement inspiré des résultats précédents, qui apporte
des détails complémentaires sur les caractéristiques des différents
germes.

La cohérence des relations entre critères morphologiques


et conditions de fonctionnement des stations, associée à la
simplicité de la méthode d'observation, renforce l'intérêt de ce type
d'investigation.

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La sélectivité du milieu boues activées, d'autant plus forte


que les boues sont en état de foisonnement, explique le nombre
limité (généralement inférieur à trois) de types morphologiques
présents dans un échantillon donné.

Diverses enquêtes entreprises en France et à l'étranger


portent sur l'identification des filaments. Elles révèlent une dizaine
de types morphologiques fréquents : Microthrix parvicella, type
0041, type 0675, type 021 N, ...

En l'état actuel des connaissances, qui s'affinent


continuellement, des relations simples ont été établies entre le
développement des principaux filaments et les conditions de
fonctionnement des stations.

Relations filaments
Caractéristiques sommaires des stations d'épuration

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Faible charge massique-mélange intégral Microthrix parvicella


Types 581, 0041, 0675, 0092, 0961

Moyenne à forte charge massique Sphaerotilus natans


Types 1701, 021 N

Effluents septiques ou riches en composés Thiothrix sup., Beggiatoa


soufrés réducteurs Types 021 N, 0961

Déséquilibres en nutriments Sphaerotilus n., Thiothrix sp.


Types 021 N, 0961

Remarque : Les déficits en oxygène ainsi que les déséquilibres


nutritionnels marqués (N, P) sont de nature à favoriser le
développement de la plupart de ces germes.

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A partir des connaissances acquises, une liste des


principaux facteurs favorisant le foisonnement peut être dressée,
elle concerne :

• La nature de la pollution reçue

• Les paramètres technologiques du procédé,


principalement la charge massique
• La concentration en oxygène dissous dans le bassin
d'aération
• La concentration en substrat soluble dans le bassin
d'aération
• Le mode d'écoulement de l'effluent dans le bassin
d'aération

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♦ % B
B

Les hydrates de carbone, notamment les substrats


glucidiques facilement assimilables (poids moléculaire faible),
favorisent le développement de certains micro-organismes
filamenteux (Sphaerotilus natans, type 1701, ...) à forte croissance
cytoplasmique (filaments larges > 1 µm et "cellules" longues : 3 à
5 µm).

♦ #B$

Les déficits en azote, phosphore, nutrients indispensables


à la croissance bactérienne, ont été mis en cause à de multiples
reprises. Les seuils de ces différents éléments ne sont pas
déterminés précisément. Les données bibliographiques se limitent
en fait à rappeler le rapport classique définissant les proportions
minimales d'azote et de phosphore nécessaires pour dégrader la
pollution carbonée :

DBO / N / P = 100 / 5 / 1

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Un recensement des cas de foisonnement réalisé en


République Fédérale d'Allemagne (1982) montre que les stations
équipées de décanteurs primaires sont beaucoup plus sensibles
au foisonnement : 70 % des installations de ce type connaissent
de sérieuses difficultés pendant au moins deux mois par an.

Ces données ont été confirmées par plusieurs


observations complémentaires qui témoignent du rôle néfaste du
décanteur primaire considéré comme facteur aggravant du
foisonnement.

En conclusion, les matières en suspension ont un effet


doublement positif sur la boue :

• Amélioration de la structure et de la cohésion du


floc qui décante plus facilement

• Meilleure accessibilité et augmentation de la


disponibilité en substrat pour les germes du floc

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Les effluents réducteurs septiques (après un long temps


de séjour dans le réseau) ou fermentescibles (agro-alimentaires)
contiennent souvent des concentrations non négligeables en
soufre réduit qui sont à l'origine de foisonnements particuliers. Les
germes observés (Thiothrix sp., Beggiatoa) utilisent le soufre
réduit dans leur métabolisme.

♦ A 4

La charge massique est un paramètre important du


fonctionnement des stations à boues activées, elle conditionne en
particulier l'âge des boues. Elle est définie par le rapport entre le
poids de la matière organique à traiter (exprimée en kgDBO/j) et la
quantité de "matière vivante" présente dans le système (exprimé
par convention en kg de MVS).

Plusieurs publications mettent en évidence une relation


privilégiée entre indice de boue et charge massique ; mais dans
l'absolu, ce type de relation est source de confusion et de
contradiction. A partir d'une charge massique donnée, il n'est pas
possible de déduire un ordre de grandeur de l'indice de boue
correspondant.

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♦ A8 & "

Les travaux sur les relations entre l'état d'aération de la


boue et le foisonnement démontrent les effets négatifs de la sous-
aération des boues.

En règle générale, les carences en oxygène dissous


constituent un facteur aggravant quelle que soit la charge
massique.

♦ 8 !!
% 8

Les modes d'écoulement en bassin d'aération se


rapprochent plus ou moins de 2 types limites :

• Le mélange intégral qui entraîne une dilution


immédiate du substrat dès son introduction dans le
bassin. Les concentrations sont identiques en tout
point du bassin d'aération,

• L'écoulement piston que l'on peut assimiler à une


tranche d'eau qui traverse longitudinalement le
bassin. Il y a alors création d'un gradient de
concentration en substrat de l'entrée jusqu'à la
sortie du bassin.

Diverses études effectuées sur des stations en service


démontrent que les configurations de bassin proches du mélange
intégral affectent négativement la décantabilité des boues (figure
ci-contre) ; l'écoulement piston s'avère donc préférable. Il y a lieu
d'indiquer que la majorité des stations d'épuration françaises sont
conçues pour fonctionner dans des conditions d'écoulement
proche du mélange intégral.

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♦ A C

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Charge de dimensionnement : 100 mg DCO soluble et


facilement assimilable/g MES
Soit 10 kg MES/kg DCOs.a.

Les eaux usées apportent :


(30 % de la DCO brute est soluble et facilement
assimilable)

DCOs.a. = 0,3 x [DCO]brute x Qp


= 0,3 x 0,6 x 192 = 34,5 kg/h

La recirculation doit apporter :

10 x 34,5 kg MES/h
345 kg MES/h
[MES]R = 8 kg MES/m3
345 kg MES/h
QR = = 43 m3 /h
3
8 kg MES/m

!' &'(& 3 '& A , C

Temps de rétention = 10 mn
10
Vz.c. = (QR + Qp) x
60
10
= (192 + 43) x
60
= 39 m3

! ! *. < ; G H . ( #! "

Puissance de brassage = 5 x 39 = 196 W

' La concentration [DCO]s.a. est obtenue


après centrifugation et filtration minorée par la
concentration au rejet. (Valeur courante = 25 à
50 % de la DCO brute)

' Le volume de la zone de contact est inclue


dans le volume du bassin d'aération précédemment
calculé.

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