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► La démarche d’évaluation des

Comment reconnaître les signes de risques doit inclure les situations


l’hypothermie ? dangereuses liées au travail au froid
naturel ou
artificiel, afin de réduire :
Les signes de gravité
 le nombre d’accidents
par rapport à la
chute de la  l’absentéisme
température du corps
 les troubles liés au froid
(hypothermie)
(aggravation de troubles musculo- TRAVAILLER AU FROID
squelettiques…)

37°C : température normale.  la baisse de la qualité du travail...

36°C : frissons, fatigue accrue, perte de


dextérité, répercussion sur la qualité du
travail, accélération de la fréquence
respiratoire.

32°C : troubles de la conscience, de


l'attention, difficulté à parler, disparition des
frissons, rigidité musculaire.

28°C : coma profond, risque d'arrêt


Pour tout renseignement :
cardiaque par troubles du rythme, pâleur
AIST 84
cadavérique, rigidité musculaire intense,
contact@aist84.fr // www.aist84.fr
pause respiratoire.
Tél : 04.32.40.52.60

20°C : arrêt cardiaque terminal et


irréversible. Source INRS Mise à jour 02/2016
A partir de quand dit-on Prévention individuelle
Prévention collective
« travailler au froid » ? Comment se protéger du froid ?

Pas de niveau réglementaire de température. A mesure que le corps se refroidit, il est


 Assurer une température suffisante à
Norme X35-203 : confort thermique pour activité l’intérieur des locaux (chauffages localisés par recommandé de :
physique moyenne = Température de l'air: 16 à rayonnement pour les postes exposés,  Ajouter une couche de vêtement à la
18°C, vitesse de l'air: environ 0,1 m/s, humidité isolation, sas d’accès, réglage de la fermeture fois (plusieurs couches de vêtements sont
relative 50% : confort thermique. et de l’ouverture des portes…) avec plus efficaces qu’un seul vêtement épais).
Si température < 5°: risque immédiat une vitesse d’air correcte.
 Éviter les vêtements serrés.
Accentuation par différents facteurs :  Mettre à disposition un local chauffé
 Mouvement de l’air (pas surchauffé) avec boissons chaudes,  Porter des chaussures antidérapantes et
 Humidité + vitesse d’air
possibilité de sécher les vêtements ou de pourvues d’une bonne isolation
stocker des vêtements de rechange. thermique.
 Durée de l’exposition
 Vêtements inadaptés  Mettre en place des aides à la  Manger régulièrement et penser à
manutention manuelle. s’hydrater avec des boissons chaudes
 Absence de pauses de
récupération non alcoolisées.
 Isoler les surfaces métalliques (risque
 Cadence et type de d’accident par contact avec des surfaces  Limiter la consommation de boissons
travail froides). caféinées.
 Installations insuffisantes dans la salle de pause
 Facteurs individuels :
 Choisir des matériaux pour les sols  Essayer de rester en mouvement.
permettant de prévenir le risque de
 Les maladies cardiaques. glissade.  Alterner les phases d’activité et les
 Le diabète, le syndrome de Raynaud. pauses dans un espace chauffé.
 Apposer une signalisation spécifique
 L’hypothyroïdie. « Basse température ».  Fermer la veste au niveau des poignets,
 L’alcoolisme. de la taille et du cou.
 La fatigue.
 Fournir des vêtements et
équipements individuels adaptés de  Mettre un bonnet, chapeau ou foulard,
 La maigreur. protection contre le froid. gants ou mitaines.
 Le jeûne et dénutrition.
 Informer les travailleurs (alimentation, Si le corps se réchauffe :
 Les traumatismes associés
condition phys ique, médicamen ts , procéder de la même façon
(fractures, saignements).
habillement…). mais en inversant les étapes,
 Les antidépresseurs et les afin de ne pas trop transpirer.
tranquillisants. Mise à jour 10/ 2013

 Le cannabis...

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