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Objectifs attendus :
À la fin de cet formation, on aura les données pour comprendre:

- Les exigences liés au bien être des travailleurs au lieu de


travail ;
- Les effets d’exposition aux différentes nuisances ;
- Maitrise des risques liés aux différentes nuisances ;
- Les effets des différentes nuisances ;
- Maitrise des risques liés aux différentes nuisances.

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Plan :
➢ Introduction
➢ Définitions
➢ Effets sur la santé
➢ Exposition au dangers
➢ Réglementation
➢ Démarche de prévention
➢ Ce qu’il faut retenir.

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Introduction :
Si les accidents du travail sont en diminution, les maladies

professionnelles sont en augmentation, notamment les cancers

professionnels, les troubles musculo-squelettiques, allergiques et

psychosomatiques.

Analyser, éliminer ou maîtriser les facteurs ambiants dangereux est

donc une nécessité pour la prévention des maladies professionnelles.

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Les différents facteurs d'ambiances
professionnelles dangereuses
les conditions générales ambiantes :

(température, bruit, luminosité, pollution de l'air, champs


électromagnétiques, radiations ...)

les conditions liées aux procédés, machines :

(vibrations, bruit...).

les conditions liées aux produits utilisés, selon leur forme physique :

(solide, liquide, gazeux) ainsi que leurs produits de décomposition.

- Les conditions liées aux facteurs de stress dépendant de la charge mentale


au travail.

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Définition :
Une ambiance thermique peut être chaude ou froide.

• Une ambiance thermique est considérée chaude dès que la


température ambiante (à l'ombre) dépasse 25 °C, des travaux :
❑ En plein soleil pendant l’été ;
❑ A proximité d'une source de chaleur : four, chambre de
combustion, circuits de vapeurs, etc…
❑ Exigeant des efforts physiques;
❑ Avec port de vêtements empêchant l'évaporation de la
sueur.

➢ Une ambiance thermique est considérée Froide dès que la


température est inférieure à -5 °C, des travaux :
❑ principalement dans les installations frigorifiques de
l'industrie alimentaire ;
❑ Le dégagement de la neiges des routes ;

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Les effets des ambiances thermiques :
Ambiance chaude
✓ Déficit en eau et en sels suite à une transpiration
excessive.
✓ Augmentation de la température du corps
(hyperthermie)
✓ fatigue, vertiges, nausées, Coup de chaleur,
évanouissement, brûlure thermique, etc…

Ambiance froide :
✓ Chute de la souplesse articulaire (facteur
favorisant l’apparition de TMS),
✓ Augmentation de la pression artérielle et
des risques d’accident cardiaque ,
✓ Gelures (brûlures thermique par le froid),
✓ Hypothermie.

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La prévention des maladies de
chaleur
✓ Eau : Boire suffisamment d’eau fraiche ;
✓ Repos : Faire des pauses ;
✓ Ombre : Travailler sous abri ;
✓ Organisation : Travailler le matin ou le soir.

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La prévention des maladies de
froid Vêtements de protection
Vêtements de protection est le moyen le plus important pour éviter le
stress du froid. Le type de tissu fait aussi une grande différence.
Voici quelques vêtements de protection recommandés:
➢ Portez un chapeau ou une cagoule. Jusqu'à 40% de la chaleur
du corps peut être perdu lorsque la tête est laissé exposé.
➢ Porter des bottes isolés ou autres chaussures.
➢ Gardez un changement de vêtements secs de travail disponibles
➢ Chauffer les lieux de repos;
➢ Réduire la durée d’exposition au froid ;
➢ Travailler pendant les moments moins froids de la journée ;
➢ Eviter les positions assises prolongées.

cette veste chaude, est le


moyen le plus important
ces bottes, est le moyen le
pour éviter le stress du
plus important pour éviter le
froid.
Slide 10 stress du froid.
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Introduction :
Qu'est-ce qu'un son et qu'est-ce qu'un bruit ?

Un son est ce que nous entendons.


Un bruit est un son non désiré.

La différence entre un son et un bruit dépend de la personne


qui écoute et des circonstances.

La musique rock peut être un son agréable pour une personne,


alors qu'elle est un son gênant pour une autre personne.

Dans un cas comme dans l'autre, la musique forte peut


présenter un danger pour l'ouïe d'une personne qui y est
exposée pendant des périodes assez longues et assez
fréquentes.

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Mécanisme de l’audition

interne

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Seuils et limites

• Valeur limite quotidienne (8 heures), est 80 dB(A)

• Valeur de crête est 135 db (C).

Attention ! Les niveaux sonores en décibels ne s'ajoutent


pas directement (c’est une échelle logarithmique).

Si une machine produit 80 dB(A), alors :


• 2 machines produisent 83 dB(A)

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Effets du bruit :
Fatigue auditive
Sifflements d’oreilles ou de bourdonnements
baisse de l'acuité auditive. Cette
Fatigue auditive disparaît avec le temps si aucune nouvelle
exposition au bruit ne survient.

Surdité
• L'exposition prolongée à des niveaux de bruits intenses détruit peu à peu
les cellules ciliées de l'oreille interne. Elle conduit progressivement à une
surdité irréversible.

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Effets du bruit :
Stress : Le bruit peut aussi constituer un facteur de stress au travail dans
la mesure où il est chronique, imprévisible et incontrôlable. La
gêne liée au bruit est aussi associée à l'insatisfaction au travail, à
l'irritabilité, à l'anxiété, voire à l'agressivité.
Baisse des performances cognitives : Enfin, le bruit détériore la
performance des travailleurs dans les tâches cognitives, surtout
lorsqu'elles sollicitent la mémoire à court terme. 45 à 55 dB(A) est
un niveau sonore acceptable pour un travail nécessitant une
attention soutenue.
Troubles du sommeil : L'exposition au bruit pendant le travail a des
conséquences négatives sur la qualité du sommeil. Par exemple,
une exposition de 12 heures à 85 dB(A) provoque une réduction du
nombre et de la durée des cycles de sommeil ; si bien que le bruit
interfère avec la fonction récupératrice du sommeil et peut
entraîner une fatigue chronique.
Troubles cardiovasculaires : Selon de nombreuses études, les troubles
cardiovasculaires, en particulier l'hypertension, sont plus
fréquents chez les travailleurs exposés au bruit. Ils ont tendance à
augmenter avec l'ancienneté de ces travailleurs à un poste de
travail bruyant. Il semble que ces troubles dépendent également du
caractère prévisible ou non du bruit, du type d'activité exercée et
d'autres facteurs de stress.
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Propagation du bruit dans un lieu
de travail
mesures instantanées doit être effectuées
avec un sonomètre

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Cartographie
La cartographie est une représentation graphique des
niveaux sonores dans l'espace de travail. Cette
cartographie peut aussi être prévue par des logiciels en
fonction des caractéristiques des locaux et des sources de
bruit.

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Evaluation des risques
• Identifier le danger : Bruit
• Évaluer la gravit: fatigue auditive…
• Evaluer la probabilité: élevé
• Evaluer la fréquence d’exposition : fréquente
• Mettre en place des plans d’actions pertinentes
• Re évaluation des risques
• Risque résiduel

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Démarche de prévention :

➢ Réduction à la source

➢ L'éloignement

➢ Le traitement acoustique du local

➢ Le cloisonnement des machines

➢ Les encoffrements de machines

➢ Les écrans acoustiques

➢ Protections individuelles

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LES VIBRATIONS

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Définition :
Les vibrations apparaissent quand un corps se déplace en va-et-vient sous
l’effet de forces externes et internes.

Différenciations 2 types de vibrations

▪ Vibrations transmises système mains –bras,

▪ Vibrations transmises à l’ensemble du corps, conséquence


sur l’organisme

les activités et domaines de nuisance vibratoire :

• l’agriculture,
• la construction et
• les carrières,

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SEUIL et LIMITES VIBRATOIRE

Corps entier :

Mains bras :

RISQUES SANITAIRES, SIGNES ET SYMPTÔMES


La transmission de vibrations au corps dépend de la position de celui-ci.
Les effets des vibrations sont donc complexes.
L’exposition à des vibrations globales du corps provoque des mouvements et des
effets dans l’organisme, qui peuvent :

✓ entraîner un inconfort,
✓ douleurs lombaires;
✓ affecter négativement les performances,
✓ hernies discales;
✓ aggraver des pathologies dorsales
✓ dégénérescence précoce de la
préexistantes, et présenter un risque pour la
colonne vertébrale
santé et la sécurité.
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MAITRISE DES RISQUES LIES AUX VIBRATIONS

La maîtrise des risques doit porter sur l’évaluation des risques, la


suppression du danger si c’est possible, la réduction de l’exposition, et le
suivi médicale pour limiter les conséquences sur la santé.

Les paramètres à prendre en compte, aussi, sont notamment

1. le type d’équipement (par ex. chariot élévateur),


2. la classe d’équipement (par ex. puissance ou taille),
3. la source de puissance (électrique ou moteur à combustion, par ex.)
4. les caractéristiques anti-vibratoires (par ex. système de suspension,
cabine suspendue, sièges),
5. la tâche pour laquelle le véhicule est utilisé lors de l’établissement des
informations vibratoires,
6. la vitesse d’utilisation,
7. le type de chaussée utilisée.
8. Suivi médical du personnel.

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Jorf Lasfar Consulting
Web : www.jlc-qse.com
GSM : +212 (0) 6 63 66 89 29
Tél/Fax : +212 (0) 5 23 35 09 59
Email : jorflasfarconsulting@gmail.com
35 Boulevard Mohamed V, Etage 4, Aprt 18 El Jadida
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INTRODUCTION

L’éclairage des lieux de travail est un facteur


environnemental essentiel pour assurer au personnel
des conditions de travail adaptées à la tâche qu’ils ont
à effectuer. Il doit :
- faciliter l'exécution des tâches ;
- assurer le bien-être des employés.

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Responsabilité de l’employeur
Eviter la fatigue visuelle et les affections de la vue
par un niveau d’éclairement suffisant, adapté
et non gênant.
L’éclairement doit être conçu et réalisé de manière à éviter la
fatigue visuelle, ainsi que les affections de la vue qui en résultent,
et il doit permettre de déceler les risques perceptibles par la vue.

Rôle du médecin du travail:


Il peut être nécessaire de modifier les niveaux
d’éclairement suivant les capacités visuelles de travailleurs.
Le médecin du travail pourra proposer des mesures
adaptées.
Définition des termes
Les cinq grandeurs fondamentales présentées dans le tableau suivant
ont pour but de permettre aux médecins du travail et aux ingénieurs de
sécurité d’apprécier l’éclairage des lieux de travail.

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Eclairement

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Quels sont les problèmes les plus fréquents
liés à l'éclairage?

Un mauvais éclairage peut causer plusieurs problèmes, notamment,


• Lumière insuffisante pour répondre aux besoins du poste de travail;
• Éblouissement : trop de lumière pour répondre aux besoins;
• Contraste inapproprié;
• Lumière mal diffusée
• Fluctuations de la lumière (effet stroboscopique)

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Seuil et limite lumière
La quantité de lumière nécessaire varie selon :
o le type de tâches à effectuer (comme celles qui demandent de la
vitesse et de la précision)
o le type de surfaces (elles réfléchissent ou absorbent la lumière)
o l'aire de travail générale
o la vision de la personne
o La quantité de lumière reçue par une surface est mesurée en lux.

En fonction des facteurs énoncés ci-dessus, un éclairage général


adéquat se situe habituellement entre 500 et 1 000 lux, mesuré à
76 cm (30 pouces) du sol.

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Seuil et limite lumière

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Maitrise et traitement de problème
Pour vérifier que l'éclairage est insuffisant, procéder comme suit :
• Mesurer l'éclairement moyen dans l'ensemble du lieu de travail.
Comparer les résultats avec les niveaux recommandés.
• Chercher les endroits sombres, en particulier au-dessus des aires
de travail et dans les cages d'escalier.
• Demander aux travailleurs s'ils souffrent de fatigue oculaire ou s'ils
doivent plisser les yeux pour bien voir.
• Les travailleurs doivent s'asseoir, dans leur position de travail
habituelle, pendant que vous prenez ces mesures pour garantir
l'exactitude de vos résultats.
• Remplacer les ampoules régulièrement. Les vieilles ampoules
éclairent moins que les nouvelles; il faut donc les remplacer avant
qu'elles ne grillent. Suivre les instructions du fabricant.
• Nettoyer les luminaires régulièrement. La saleté sur les luminaires
réduit la quantité de lumière émise. Les luminaires ayant une
ouverture sur leur face supérieure permettent aux courants d'air de
déplacer la poussière de manière que celle-ci ne s'y accumule pas.
• Ajouter des luminaires aux endroits appropriés.
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Définitions et types de rayonnement

• Un rayonnement, synonyme de radiation, désigne le


processus d'émission ou de propagation d'énergie et de
quantité de mouvement impliquant une onde, une particule
(Rayonnement électromagnétique et corpusculaire).

• Il existe deux catégorie générales de Rayonnement :

* Rayonnement ionisant;

* Rayonnement non ionisant .

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Rayonnement ionisant et non ionisant
• La radioactivité est un phénomène naturel lié à l’instabilité de
certains atomes qui composent la matière. Ces atomes
instables (les radioéléments) émettent des rayonnements qui,
en interagissant avec la matière,
Rayonnements sont dits ionisants: avoir une énergie suffisante
pour arracher des électrons aux atomes (Alpha, Bêta, Gamma, X
et Neutronique)

Rayonnements sont dits non- ionisants: son énergie est


insuffisante pour arracher des électrons aux atomes (ultraviolet,
la lumière visible, l'infrarouge, les micro-ondes et les ondes radio)

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Gamme des rayonnements

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Généralités
LES DIFFÉRENTS TYPES DE RAYONNEMENTS IONISANTS ET LEURS CARACTÉRISTIQUES

Type de Exemples d’émetteurs * Nature Spécificité Pouvoir pénétrant **


rayonnement
alpha α Américium 241 Particules constituées Directement ionisant Faible pénétration
Plomb 210 de 2 protons et 2 - parcourt quelques centimètres dans l’air
Radon 222 neutrons (charge - arrêté par la couche cornée de la peau ou une feuille de papier
Thorium 232 électrique positive)
Uranium 235
Uranium 238

bêta β Césium 137 Electrons porteurs Directement ionisant Pénétration limitée


Iridium 192 d’une charge - parcourt quelques mètres dans l’air
Phosphore 32 électrique positive - arrêté par une feuille d’aluminium ou par des matériaux de
Soufre 35 (positons ß+) ou faible poids atomique (plexiglas, etc.)
Tritium (ou Hydrogène 3) négative (ß-) - ne pénètre pas en profondeur dans l’organisme (pour une
source située dans son environnement extérieur)

Gamma γ Césium 137 Photons énergétiques Indirectement Pénétration importante


Iridium 192 ionisant - parcourt quelques centaines de mètres dans l’air
Or 198 - traverse les vêtements et le corps
Technétium 99 - arrêté ou atténué par des écrans protecteurs (épaisseurs de
béton, d’acier ou de plomb)

X Générateur électrique de Photons énergétiques Indirectement Pénétration importante


rayons X ionisant - parcourt quelques centaines de mètres dans l’air
- traverse les vêtements et le corps
- arrêté ou atténué par des écrans protecteurs (épaisseurs de
béton, d’acier ou de plomb)

neutronique Couple Américium- Neutrons Indirectement Pénétration importante


Béryllium ionisant - parcourt quelques centaines de mètres dans l’air
Lors de la fission de - traverse les vêtements et le corps
l’Uranium 235 Slide 37
- arrêté par des écrans de paraffine
Accélérateurs de particules
Généralités
LES DIFFÉRENTS TYPES DE RAYONNEMENTS NON IONISANTS ET LEURS CARACTÉRISTIQUES

Type Source Effet biologique


Lumière destinée à la stérilisation
Ultraviolet C Érythème, pigmentation de la peau, photokératite
par rayonnement
photokératite, érythème, pigmentation de la peau, cancer de la
Ultraviolet B Cabine de bronzage peau, réactions photo-sensitives de la peau, production
de vitamine D
Ultraviolet A lumière noire, lumière du soleil Cataracte photochimique, érythème, pigmentation de la peau
Vieillissement de la peau, cancer de la peau, lésions rétiniennes
Lumière visible Lasers, lumière du soleil
photochimiques et thermiques.
Brulure thermique de la rétine, cataracte thermique, coup de
Infrarouge A Lasers, télécommandes
soleil
Lasers, communications à longue
Infrarouge B Brulure de la cornée, cataracte, coup de soleil
distance
Brûlures à la cornée, cataracte, échauffement de la surface du
Infrarouge C laser Infra-rouge
corps
Téléphones portables dans la
gamme PCS, four à micro-ondes,
Micro-ondes Chauffage des tissus du corps
téléphones sans-fil, détecteurs de
mouvement, radar, Wi-Fi
Téléphones portables, télévision, Échauffement du corps humain sur une épaisseur allant
Ondes radio
émetteurs radio jusqu'à 1 cm
Accumulation de charges électriques à la surface du corps,
Basse fréquence câbles de transport de l'électricité
perturbation de la réponse des muscles et des nerfs

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Généralités: grandeurs et unités
Ne sont présentées ici que les grandeurs et unités internationales utilisées aujourd’hui : becquerel, gray et sievert (Bq, Gy, Sv).
Les anciennes grandeurs ou unités (curie, rad ou rem).

PRINCIPALES GRANDEURS ET UNITÉS INTERNATIONALES UTILISÉES DANS LE DOMAINE DES RAYONNEMENTS IONISANTS

Notion / grandeur Unité Définition / caractéristique


mesurée
Energie de rayonnement (E) électronvolt (eV) 1 électronvolt = 1,6. 10-19 Joule

Activité d’un corps radioactif becquerel (Bq) Nombre de transitions par seconde. Réduite de moitié au bout d’une période, du quart
(A) au bout de 2 périodes, etc.
Une transition est une modification de l’état énergétique d’un noyau instable, soit par
désintégration, soit par émission ou absorption d’un rayonnement.

Dose absorbée par un gray (Gy) Energie absorbée par unité de masse.
organisme vivant (D) Dose (Gy) = Energie (Joule) / Masse (kg)

Dose équivalente (Ht) sievert (Sv) Dose équivalente = Dose absorbée x facteur de pondération radiologique
Ce facteur de pondération radiologique (Wr) dépend du type de rayonnement, il vaut 1
pour les rayons X, gamma et bêta, vaut 20 pour les rayons alpha, et est variable pour
les neutrons (en fonction de leur énergie). En effet, à dose absorbée égale, les effets
biologiques dépendent de la nature des rayonnements (α, β, γ, X ou neutrons) .
La dose équivalente est dite « engagée » quand elle résulte de l’incorporation dans
l’organisme de radioéléments jusqu’à l’élimination complète de ceux-ci, soit par
élimination biologique, soir par décroissance physique.

Dose efficace (E) sievert (Sv) Somme des doses équivalentes pondérées délivrées aux différents tissus et organes du
corps. La pondération correspond à l’application d’un facteur de pondération tissulaire
(Wt) à la dose équivalente pour chaque organe.
Cette notion correspond à l’évaluation d’une dose corps entier.
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Effets sur la santé
• Les rayonnements ionisants ont un effets biologiques sur la matière
vivante :
– affecte les cellules des tissus ou des organes exposés, de sorte que les
processus biologiques des cellules sont perturbés. Cela peut conduire à :
• l’ionisation des molécules (radiolyse), modifiant leurs propriétés chimiques. Les
constituants chimiques de la cellule vivante ne peuvent plus alors jouer leur rôle.
• l’altération de l’ADN, qui a un rôle de « chef d’orchestre » dans la vie cellulaire.

L’importance et la nature des lésions cellulaires, pour une même dose d’exposition, dépend des
facteurs suivants :

•mode d’exposition (externe ou interne) ;


•nature des rayonnements ;
•débit de la dose reçue (une même dose reçue en peu de temps est bien plus nocive que si elle est
étalée dans le temps) ;
•certains facteurs chimiques ou physiques influant sur la sensibilité cellulaire (température,
présence de certaines substances chimiques tels l’oxygène) ;
•type des cellules exposées : les cellules qui ont un potentiel de multiplication important telles les
cellules de la moelle osseuse) sont d’autant plus « radiosensibles ».

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Conséquences d’une exposition sur la santé

EFFETS DÉTERMINISTES POUR DES EXPOSITIONS À DES RAYONNEMENTS GAMMA OU X


Effets déterministes recensés Dose d’irradiation

Diminution temporaire des spermatozoïdes à partir de 0,15 Gy


Diminution temporaire des leucocytes (famille de globules blancs) de 0,2 à 1 Gy

Atteinte oculaire : opacités détectables à partir de 0,5 Gy


Nausée, asthénie de 1 à 2 Gy
Modification de la formule sanguine
Effet immunodépresseur (risques d’infections)
Sous surveillance médicale, le retour à la normale se produit rapidement.
Risque de stérilité féminine à partir de 2,5 Gy
Erythème 3 Gy
Stérilité masculine définitive de 3,5 à 6 Gy
Aplasie (arrêt ou insuffisance du développement d’un tissu ou d’un organe). à partir de 4,5 Gy
En l’absence de traitement, au moins la moitié des personnes irradiées meurent et il
existe des risques de séquelles.
Atteinte gastro-intestinale 6 Gy
Atteinte pulmonaire 8 Gy
Coma, mort cérébrale au delà de 10 Gy
Mort inévitable

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Source : INRS
Evaluation des risques

En matière de radioprotection, les risques sont :

– un risque d’exposition externe à des rayonnements ionisants ;


– un risque de contamination externe ou interne par des
substances radioactives ;
– tous les autres risques associés, et en particulier : risque
chimique (réactivité, corrosion, incendie, explosion), risques liés
au poste de travail, risques liés à l’organisation du travail.
Prévention
En radioprotection, comme dans d’autres domaines, il est primordial
d’intégrer la sécurité le plus en amont possible, en prenant en
compte tous les aspects (organisationnels, opérationnels, chimiques,
ionisants…).

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Barrière de protection : limiter les conséquences

Le danger radioactif est lié à la présence de sources radioactives (générateurs ou


substances). Le risque « rayonnements » étant invisible et impalpable, le
repérage rigoureux des zones à risque d’exposition et des sources revêt une
importance particulière.

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Réglementation (recueil):
La réglementation précise un certain nombre de règles concernant ces zones de travail. Les principaux
points suivants peuvent être signalés :

•La délimitation de zones de travail autour de toute source de rayonnements ionisants est obligatoire.
Cette délimitation peut être modifiée en cas de besoin, en fonction de résultats de contrôle, à la suite
d’une modification de l’installation, ou après un incident ou un accident.
•La zone surveillée correspond à l’espace de travail autour de la source dans lequel les travailleurs sont
susceptibles d’être exposés, dans des conditions normales de travail, à une dose efficace supérieure à 1
mSv par an, ou à une dose équivalente dépassant les 1/10e des limites annuelles réglementaires.
•La zone contrôlée correspond à l’espace de travail autour de la source dans lequel les travailleurs sont
susceptibles d’être exposés, dans des conditions normales de travail, à une dose efficace supérieure à 6
mSv par an, ou à une dose équivalente dépassant les 3/10e des limites annuelles réglementaires.

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Signalisation risque radioactivité
Pictogramme et panneaux

Bandes de Balisage

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Conduite à tenir en cas d’incident ou
d’accident

En préalable
• Il est important de rappeler en préalable que :
• Tout salarié doit être informé des risques encourus au poste de travail,
• La formation des travailleurs doit être renouvelée systématiquement sur
les conduites à tenir en cas de situation anormale.
• Une notice, rappelant :
– les risques particuliers liés au poste occupé
– l’intervention à effectuer,
– les règles de sécurité applicables et les instructions à suivre en cas de situation
anormale, doit être remise à toute personne amenée à intervenir en zone
contrôlée.

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Conduite à tenir en cas d’incident ou
d’accident
Vous êtes confronté à une dispersion ou dissémination de
substances radioactives (sources non scellées)

• Un simple balisage et confinement du local ;


• Alerte d’une telle situation par les évènements suivants ;
– un contrôle de contamination a été effectué et met en évidence une
dispersion après manipulation ;
– une erreur de manipulation est survenue (ce qui implique la recherche de
contamination) ;
– l’alarme d’un dosimètre opérationnel, d’une balise ou d’un contrôleur
d’ambiance s’est déclenchée.
• Témoin:
– Alerter la hiérarchie, la personne compétente et le médecin du travail
– En cas d’intervention sur les lieux de la contamination, prendre les mesures destinées à
empêcher ou limiter sa propre exposition (interne et externe).

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