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Hist Geo Ec 6ieme 1 1 1
Hist Geo Ec 6ieme 1 1 1
Édition 2015
PROGRAMME HISTOIRE 6e
THEME : DES ORIGINES A LA FIN DU VIème SIÈCLE.
Leçon 1 : Introduction à l’étude de l’histoire (définition, sources, 2 H
méthodes, chronologie, intérêt de l’histoire)
PREMIERE PARTIE :
LES CIVILISATIONS PRÉHISTORIQUES
Leçon 2 : La préhistoire (les grandes divisions) 2H
Leçon 3 : La préhistoire africaine : 2H
le paléolithique (Afrique berceau de l’humanité)
le néolithique (insister sur le cas du Sahara)
Leçon 4 : Préhistoire et protohistoire au Sénégal 2H
Leçon 5 A.C. Visite de sites préhistoriques, de musées… 1H
DEUXIEME PARTIE :
LES CIVILISATIONS ANTIQUES AFRICAINES
Leçon 6 : L’Égypte pharaonique : le pays, les hommes et les grandes 2H
périodes de l’histoire
Leçon 7 : La civilisation égyptienne 2H
Leçon 8 : La Nubie antique 1H
Leçon 9 : L’Ethiopie antique 1H
Leçon 10 : Les relations entre l’Afrique du Nord-est et l’Afrique intérieure : 2 H
migrations, influences culturelles, diffusion des techniques, échanges
Leçon 11 : La civilisation carthaginoise 2H
Leçon 12 A.C. Exploitation d’images et de textes collectés par les élèves 2H
TROISIEME PARTIE :
LES CIVILISATIONS ANTIQUES DE L’ASIE
Leçon 13 : La Mésopotamie : cadre géographique et historique, 2H
civilisation
Leçon 14 : La Palestine : cadre géographique et historique, civilisation 2H
Leçon 15 A.C. Enquête sur le foyer des religions monothéistes 2H
QUATRIEME PARTIE :
LES CIVILISATIONS ANTIQUES DE L’EUROPE
Leçon 16 : La Grèce : le pays, les hommes, les grandes périodes de l’histoire 2 H
Leçon 17 : Les civilisations grecques 2H
Leçon 18 : Rome : de la cité à l’empire 2H
Leçon 19 : La civilisation romaine et son évolution 1H
Leçon 20 : Le christianisme et son expansion dans le monde romain 2H
CINQUIEME PARTIE :
LES CIVILISATIONS ANTIQUES DE L’EUROPE ET DE L’AFRIQUE – CONCLUSION
Leçon 21 : Les grandes invasions en Europe et en Afrique 2H
Leçon 22 : A.C. Exposé sur des thèmes choisis 2H
Introduction
L’étude de l’histoire est importante et nous permet de connaître le passé des civilisations
anciennes. Pour se faire, l’historien interroge plusieurs sources et utilise plusieurs méthodes.
I. DEFINITION DE L’HISTOIRE
Histoire vient du Grec historia = enquête. C’est une science qui étudie le passé des hommes,
elle retrace les événements du passé (règnes, guerres, révolutions). Elle étudie l’évolution des
sciences, des techniques, des modes de vie, des façons de penser…
Etudier l’histoire d’un peuple c’est apprendre à connaître non seulement les événements qui
constituent sont passé mais aussi les aspects de sa civilisation. Etudier une civilisation c’est
découvrir l’originalité de ses groupes et observer la façon dont ils ont contribué à l’évolution
monde.
a) L’antiquité
Elle commence en - 3000 avec l’apparition de l’écriture et se termine en -476 avec la fin de
l’empire romain.
b) Le Moyen Age
Elle commence en -476 avec la fin de l’empire romain et se termine en 1492 avec la
découverte de l’Amérique.
d) L’époque Contemporaine
L’histoire nous est très utile car elle nous aide à mieux comprendre le passé. Elle
retrace la vie de nos ancêtres en nous montrant leurs habitudes, leurs manières de
travailler et de penser. Elle transmet les valeurs traditionnelles comme la tolérance, la
solidarité, l’entraide, la fierté d’appartenir à un peuple.
L'étude de l'histoire est très importante car elle nous aide à mieux comprendre le
passé et à savoir comment vivaient les premiers hommes.
Le système de symboles employé par les Romains permet d’exprimer tous les nombres de 1 à
1 000 avec seulement sept symboles : I, V, X, L, C D et M.
Pour reconnaitre le siècle d’une date on isole le nombre de centaines auquel on ajoute 1
unité :
Années Décomposition Siècles Années Décomposition Siècles
100 1 00 = 1 + 1 II 1134 11 34 = 11 + 1 XII
201 2 01 = 2 + 1 III 1265 12 65 = 12 + 1 XIII
305 3 05 = 3 + 1 IV 1365 13 65 = 13 + 1 XIV
450 4 50 = 4 + 1 V 1450 14 50 = 14 + 1 XV
550 5 50 = 5 + 1 VI 1520 15 20 = 15 + 1 XVI
670 6 70 = 6 + 1 VII 1690 16 90 = 16 + 1 XVII
734 7 34 = 7 + 1 VIII 1750 17 50 = 17 + 1 XVIII
890 8 90 = 8 + 1 IX 1880 18 80 = 18 + 1 XIX
934 9 34 = 9 + 1 X 1914 19 14 = 19 + 1 XX
1030 10 30 = 10 + 1 XI 2000 20 00 = 20 + 1 XXI
Pour connaitre l’année d’une date on retranche 1 unité et l’on multiplie le reste par 100 :
Histoire Classe de 6e Jean Dieye – Penda Dieye Édition 2015 ~7~
Siècles Décomposition Année Siècles Décomposition Année
I 1-1X100 1 XI 11-1 X100 1000
II 2-1X100 100 XII 12-1X100 1100
III 3-1X100 200 XIII 13-1X100 1200
IV 4-1X100 300 XIV 14-1X100 1300
V 5-1X100 400 XV 15-1X100 1400
VI 6-1X100 500 XVI 16-1X100 1500
VII 7-1X100 600 XVII 17-1X100 1600
VIII 8-1X100 700 XVIII 18-1X100 1700
IX 9-1X100 800 XIX 19-1X100 1800
X 10-1X100 900 XX 20-1X100 1900
Tracer son axe et indiquer quelques dates repères. Attention si la première date
est, par exemple, 1943, on fera débuter l’axe en 1940. Dans un même ordre
d’idée, si la dernière date devant figurer sur la ligne du temps est 1983, on fera
aller la ligne du temps jusqu’en 1990.
La tradition orale…
est la traduction en langage oral d’une histoire écrite.
est l’histoire transmise oralement de père à fils, de génération à génération.
est les louanges chantées par les griots pour qu’on leur donne de l’argent.
Repères chronologiques
1. / L’invention de l’écriture marque la fin de la préhistoire. Quand eut-elle eu lieu ?
La Préhistoire est la longue période qui précède l’histoire. On peut la diviser en deux
grandes parties : le Paléolithique et le Néolithique.
I. LE PALEOLITHIQUE
C’est l’âge de la pierre taillée ou pierre ancienne ; il est subdivisé en trois périodes :
paléolithique inférieur, moyen et supérieur. Durant cette période l’homme va évoluer
passant du primate à l’homo sapiens et va utiliser des outils de plus en plus diversifiés.
Les premiers hommes étaient d’abord des nomades ; ensuite ils s’abritent sur les
rochers, enfin ils construisent des tentes en feuillages.
a) L’Australopithèque
Il est apparu en Afrique orientale vers 4,5 millions d’années. C’est une sorte de singe
évolué, un bipède c'est-à-dire qu’il ne se sert plus de ses deux mains pour marcher.
b) l’Homo habilis ou homme adroit
Il est apparu il y a 2 millions d’années. Son cerveau se développe, il utilise des galets
pour en faire des bifaces (pierres taillées des deux côtés).
c) L’Homo erectus ou homme redressé
Il est apparu il y a 1, 2 millions d’années. Il fabrique des outils plus perfectionnés :
silex, pointes de flèches, il domestique le feu, il quitte l’Afrique pour aller dans les
autres continents.
d) L’Homo sapiens ou homme savant
Il est apparu il y a 110 000 ans. Il invente l’art, devient omnivore et utilise de nouveaux
outils. Depuis 40 000 ans il a évolué vers homo sapiens sapiens qui correspond à
l’homme actuel.
II. LE NEOLITHIQUE
C’est l’âge de la pierre polie ou pierre nouvelle. L’homme va évoluer rapidement. Il
pratique la chasse, la pêche, et la cueillette. En semant des graines il découvre
l’agriculture. Ensuite l’homme va domestiquer certains animaux : mouton, chien,
bœuf, cheval. Pour conserver ses aliments il invente la poterie. Il diversifie son
outillage : haches, lames, grattoirs, harpons.
Cet ensemble de changements est appelé révolution du néolithique. Elle a deux
conséquences :
La sédentarisation : l’homme reste sur place. Il construit des cabanes en
briques séchées et crée des villages avec une spécialisation dans le travail ;
La religion : l’homme commence à enterrer ses morts et dresse des
monuments : ce sont les dolmens, les menhirs, les tumulus et les mégalithes.
Un menhir
Les découvertes du docteur Leakey en 1959 nous permettent de dire que l’Afrique
est le seul continent où l’on a trouvé tous les fossiles correspondants aux différentes
étapes de l’hominisation. C’est dans ce continent qu’on a découvert le plus vieil
ancêtre de l’homme jusque-là connu. L’Afrique est donc le « berceau de
l’humanité ».
La Préhistoire africaine est très riche. Les nombreux vestiges permettent de confirmer
que le continent est le point de départ du peuplement de l’humanité.
Un Sahara des paysans, des pasteurs et des pécheurs néolithiques a précédé celui des cavaliers et des
méharistes libyens, ancêtres des nomades berbères d’aujourd’hui, un Sahara lacustre.
Ces lacs sahariens ont atteint un diamètre de plusieurs centaines de kilomètres parfois. (…)
Crocodiles et poissons y grouillaient, en particulier des silures « poissons-chats » et d’énormes perches ;
l’hippopotame n’y était pas rare, tandis que sous le couvert de la rive boisée, dans les clairières ou les
steppes d’alentour, dans les forêts de mimosas, s’ébattaient antilopes, éléphants, phacochères, autruches, lions,
panthères, singes et girafes.
Les hommes ont-ils vu les derniers de ces lacs ? C’est certain, car ils y pratiquaient (j’ai recueilli de leurs hameçons
en os de crocodile) la pêche à la ligne, sport devenu médiocrement saharien.
Théodore Monod, Méharées, éd. Je sers
Plusieurs vestiges retrouvés dans de nombreux sites attestent que le Sénégal a été
habité depuis au moins 350 000 ans.
I. LA PREHISTOIRE AU SENEGAL
Selon certaines sources l’installation de l’homme au Sénégal date du paléolithique
inférieur.
On a retrouvé des bifaces (route de Fann), du silex noir (Bargny, Cap des Biches), des
têtes de flèche (Sébikotane), des aiguilles (Mbour)…
Le néolithique est bien représenté au Sénégal avec des outillages diversifiés : meules,
faucilles, coquillages, haches, grattoirs, poteries… dans plusieurs sites : Médina, Bel
Air, Patte d’oie, Cap manuel, Ngor, Pointe Sarène, Mbao, Rufisque, Thiès, Kayar…
Le Sénégal a fourni nombre de vestiges témoignant d'une continuité de l'occupation humaine depuis
environ 350 000 ans. Le paléolithique inférieur (plus de 100 000 ans avant notre ère), dont témoignent
bifaces et hachereaux, est représenté au Sénégal oriental, en moyenne Gambie et dans la presqu'île
du Cap-Vert. Le paléolithique moyen, riche en outils de facture moustérienne, concerne surtout la
moyenne et la basse vallée du Sénégal. Le néolithique sénégalais est subdivisé en plusieurs faciès,
dont le Manuélien de la presqu'île du Cap-Vert (céramique et outillage à l'aspect de pics, de haches
ou de gouges en roche volcanique) et le Bélairien (silex confectionnés à partir d'éclats formant
l'armature de pointes de flèches et lamelles ; haches polies, meules, pierres à rainures). Le «néolithique
du littoral», sur la Grande Côte, se caractérise par l'utilisation des os pour la confection d'hameçons,
de harpons et de haches. 10.000 ans avant notre ère, on a trouvé la trace des premiers agriculteurs
dont les outils et les poteries, puis les squelettes, ont été mis à jour dans la presqu'île du Cap Vert, la
région du fleuve et le Sénégal Oriental.
http://www.rts.sn/RTS_Senegal_hist_precolo.htm
Tumulus de Ndalane
Les tumulus sont une pratique funéraire du Sénégal très ancienne. El Bakri raconte,
au XIème siècle, les funérailles du roi du Ghana : A la mort du roi, ils dressent un
immense dôme en bois au dessus de sa sépulture. On y apporte le corps que l’on
place sur un brancard garni de quelques tapis et coussins. Ils posent près du mort ses
parures, ses armes et ses objets personnels pour manger et boire accompagnés de
mets et de boissons. On enferme avec lui plusieurs de ses cuisiniers et fabricants de
boissons. Une fois la porte fermée, on dispose sur l’édifice des nattes et des toiles.
Toute la foule assemblée recouvre de terre le tombeau, qui devient peu à peu
comme un tumulus impressionnant.
http://www.senegalaisement.com/senegal/tumulus_funeraires_senegal.php
3 4
2
cultiver métaux Précaire chasse cueillette morts grottes pêche feu nomades
Paléolithique Néolithique
Outils Sites
Silex
Fann
noir
Hacheron Djita
Niokolo
Bifaces
- Koba
Silex
Tiémassas
jaune
A Dakar plusieurs sites déjà cités dans la dernière leçon peuvent être visités
Gorée.
Pour les autres régions du pays, en fonction de la localité des élèves ou des
préhistoriques ou protohistoriques ;
Pays des pharaons, des pyramides et des hiéroglyphes, traversé par le fleuve Nil,
l’Égypte est située au Nord-est du continent africain. Elle a eu une très riche histoire.
I. LE PAYS
L’Egypte est un pays désertique traversé par le plus long fleuve d’Afrique : le Nil.
Il prend sa source près de l’équateur et traverse l’Egypte sur plus de 1 000 Km. Il est
coupé par six séries de chutes appelées cataractes et à son extrémité nord, se divise
en de nombreux bras formant un delta marécageux. Après la crue, le Nil dépose des
limons qui fertilisent les sols. Les eaux du fleuve servent à la navigation et sont drainées
par des canaux d’irrigation permettant le développement de l’agriculture. Sans le Nil,
la vie en Egypte serait difficile c’est pourquoi Hérodote disait que « l’Egypte est un don
du Nil ».
Le pays est divisé en deux parties la Haute Égypte et la Basse Égypte ou delta.
a) L’ancien Empire
Il va de - 2660 à - 2180. Vers -3200 un prince de la haute Egypte, Mènes unifie le pays
et devient le premier pharaon. Il établit sa capitale à Memphis. C’est une période
marquée par la construction de pyramides : Khéops, Khephren, Mykérinos. L’ancien
empire se termine par une période de troubles.
b) Le Moyen Empire
c) Le Nouvel Empire
Il va de -1550 à -1080, les Hyksos sont chassés de l’Egypte. C’est une période de
grandeur avec des pharaons comme Aménophis 1, Thoutmès 1, 2, 3, Ramsès 2. Ces
pharaons construisent de magnifiques temples exemple : Louxor et Karnak. Ils ont aussi
creusé des temples dans la vallée des rois.
d) La Basse Epoque
À partir de -1100 l’Egypte perd son indépendance. Ainsi il sera envahi par les
Assyriens, les Perses, les Grecs et les Romains.
Le peuplement de l’Egypte est très ancien : dés l’époque paléolithique, les hommes
étaient présents dans la région. Ils se sont sédentarisés à l’époque néolithique. Au IV°
millénaire av. J.-C., la désertification poussa les hommes à se rapprocher du Nil. Ils se
regroupèrent en villages, puis en Etats. C’est ainsi que naquirent les deux royaumes
de Haute-Egypte et de Basse-Egypte.
Vers 3200 av. J.-C., Ménès (ou Narmer), roi de Haute-Egypte, unifia son royaume
avec celui de Basse-Egypte pour en faire un seul et grand empire dont il fut le
premier pharaon (…).
Source : L’Afrique et le Monde : Histoire 6e, P. 56
I. LA SOCIETE
La société égyptienne était fortement hiérarchisée et très inégalitaire.
a) Le Pharaon
Il est considéré comme un dieu. C’est le maître des terres de l’Egypte. Il a tous les
pouvoirs et dirige l’armée. Il peut déléguer une partie de ses pouvoirs à des
fonctionnaires.
b) Le Vizir
C’est le Premier ministre, chef de tous les fonctionnaires. Il est considéré comme les
yeux et les oreilles du pharaon. Il rend la justice et perçoit les impôts.
c) Les Gouverneurs
Ils sont contrôlés par le Vizir et sont chargés de diriger les provinces de l’Egypte.
d) Les Prêtres
Ils sont chargés de la religion. Ils sont très riches et très respectés. On les reconnait par
leur crâne rasé ; on les appelle les purs.
e) Les Scribes
Ils sont les seuls à savoir lire et écrire les hiéroglyphes. Ils sont très puissants et très
craints.
f) Les Soldats
g) Les Paysans
Ils constituent la majorité de la population. Ils cultivent le blé, l’orge, la vigne. Les
paysans font des corvées, payent des impôts lourds et reçoivent des bastonnades. Ils
se nourrissaient de pain, un peu de viande, de poissons, d’oignons, de la bière etc.
Les ouvriers étaient surtout des prisonniers de guerre. Ils travaillaient dans les mines, les
tombes et les carrières.
Les artisans sont surtout des boulangers, des mâcons, des bijoutiers etc. Ils décoraient
les palais, les temples et les tombeaux.
i) Les Esclaves
Ce sont souvent des prisonniers de guerre ; ils font des travaux pénibles.
Les Egyptiens sont des polythéistes c’est-à-dire qu’ils croient en plusieurs dieux. Ces
dieux étaient représentés sous une forme humaine ou animale. Les dieux les plus
connus sont : Râ, Horus, Osiris, Isis, Thot, Amon et Seth.
Les Egyptiens croyaient qu’après la mort, l’âme continuait à vivre. C’est pourquoi
après l’embaumement il fallait conserver les corps : c’est la momification.
Les morts selon leur rang social étaient enterrées dans des pyramides, des hypogées
ou des mastabas.
L’art était très développé en Egypte il se retrouve dans les temples, les palais et dans
la vie quotidienne.
Les Egyptiens ont aussi développé plusieurs sciences : mathématiques, astronomie,
médecine.
Khephren
Kheops
Mykérinos
Les anciens égyptiens croyaient en un dieu suprême, créateur du monde. Un dieu qui s’était créé
tout seul, un autogène sorti de « l’océan primordial » qu’ils appelaient « Noun ou Nouou ». Ce dieu
créateur, les anciens égyptiens d’Héliopolis l’avaient appelé « Atoum » ou « Atoum-Rê ».
Atoum-Rê commença par créer Shou, le dieu de l’air et de l’atmosphère, puis Tefnout déesse de
l’eau et de l’humidité. Ce premier couple originel engendra par les moyens de procréation naturels
Geb, le dieu de la terre et Nout, la voûte céleste et déesse du ciel.
L’union de Geb et de Nout donna naissance à cinq enfants : Osiris - Haroeris ou Horus (l’ancien) - Seth
- Isis – Nephtys.
Isis devint l’épouse d’Osiris, de leur union naîtra plus tard Horus. C’est un couple qui représentait la
fécondité et l’équilibre de la vie. Nephtys devint l’épouse de Seth, mais aurait eu un enfant (Anubis)
avec Osiris en se faisant passer pour Isis ; alors qu’elle croyait être stérile. Seth incarnait la stérilité, les
bouleversements et le chaos. Osiris en tant que fils aîné de Geb succéda à son père, le roi local Andjti
lui conféra ses attributs de souveraineté et lui demanda de régner à sa place, c’est ainsi qu’Osiris et
Isis devinrent les premiers dieux rois de l’Egypte.
Osiris trouva son peuple plongé dans la barbarie, il lui enseigna l’agriculture, le respect des dieux et
des lois ; Thot, dieu de la connaissance, s’associa avec Osiris et les initia aux arts et aux lettres. Osiris
avait une forte personnalité, il était bon et très aimé par son peuple, il avait comme nom « Osiris-
Ounennefer » qui signifiait « celui qui demeure toujours parfait ». Le règne d’Osiris commença à
grandir, il supplanta d’autres dieux ou il s’associa avec eux, c’est ainsi que les lieux de son culte se
sont multipliés. Seth devenait de plus en plus jaloux de voir que le règne d’Osiris devint si grand et qu’il
soit tant aimé par son peuple, il prépara un complot avec ses collaborateurs.
Seth demanda à un brave artisan de lui fabriquer un magnifique coffre aux mesures de son frère
Osiris. Pendant une fête donnée à la gloire d’Osiris, il déclara qu’il offrait ce beau coffre à celui qui
pouvait le remplir. Bien sûr Osiris était le seul à pouvoir le faire. Lorsque Osiris fut à l’intérieur du coffre,
celui-ci fut bien fermé, scellé avec du plomb et jeté dans le Nil. L’eau emporta le coffre jusqu’aux
côtes de la Phénicie où un grand arbre le protégea dans son tronc et l’empêcha d’aller plus loin.
Ayant été informée de l’assassinat de son mari, Isis se mit à hurler, coupa ses cheveux et partît aussitôt
en Phénicie. Avec l’aide du roi Byblos, elle récupéra le cadavre de son mari et le ramena en Egypte.
Avec ses dons de magicienne, Isis arriva à ressusciter Osiris un bref moment et se fit féconder par lui.
De cette union naîtra leur fils Horus.
Isis prit l’enfant et le cadavre de son mari et se cacha dans les marais de papyrus du delta à
Chemnis. Seth trouva la cachette et profitant de l’absence d’Isis s’empara du cadavre d’Osiris le
découpa en quatorze morceaux qu’il dispersa dans tout le pays.
Isis repartît à nouveau pour rassembler le corps de son époux aidée de son neveu Anubis, ils
retrouvèrent treize morceaux, le quatorzième qui était son organe masculin fût avalé par un poisson,
l’oxyrhinque, ce poisson fût interdit d’être pêché ou mangé sous peine de mort.
Isis rassembla le corps de son mari sur le tronc d’arbre et soigna ses plaies, Anubis embauma le corps,
Isis et sa sœur Nephtys se transformèrent en oiseaux et avec leurs ailes et quelques formules magiques
lui redonnèrent le souffle de la vie. Horus provoqua Seth en duel pour venger son père et il gagna la
bataille. Osiris pouvait reprendre son règne et remonter sur son trône, mais l’assemblée des dieux
décidèrent de laisser le trône terrestre à Horus, et demandèrent à Osiris de régner sur le monde des
morts.
Conformément à cette légende, un pharaon qui devenait roi incarnait le dieu Horus et lorsqu’il
mourrait Osiris, il était également momifié pour avoir la vie éternelle. Le dieu Osiris était devenu le
symbole de la vie éternelle et de la fertilité, fertilité de la terre mais aussi fertilité masculine. Il était aussi
le dieu des morts : c’est lui qui les accompagnait vers leur demeure éternelle, dans l’au-delà, après
avoir estimé qu’ils le méritaient suite à la pesée de leur cœur le jour du jugement. Les déesses Isis et
Nephtys devenaient les protectrices des momies.
Repasse en bleu le Nil, ajoute son nom, indique dans quel sens il coule par une flèche
Colorie la vallée du Nil avec le crayon de papier et le désert en jaune
Place au bon endroit les capitales, les noms importants, les pyramides, les temples, la
vallée des rois
Utilise pour cela les symboles suivants :
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Le pharaon détient les pouvoirs, politique, militaire et religieux, on peut dire que son
pouvoir est ?
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Pour quelle raison les Egyptiens prennent-ils autant soin de leurs morts?
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La Nubie, appelée aussi pays de Koush, est située au sud de l’Egypte. Son histoire est en
grande partie liée à celle de l’Egypte dont elle gardera plusieurs traits de sa civilisation.
Ancienne colonie, la Nubie dominera l’Egypte avant d’être chasée puis envahie par
Axoum. Sa civilisation a été brillante et fortement influencée par celle de l’Egypte.
Les Nubiens étaient qualifiés de noirs. Le mot « Nub » signifie l’or en égyptien ancien et les
égyptiens nommaient la Nubie « Ta Khent », la terre du commencement pour indiquer le
point de départ de leur origine. De par ses nombreuses sécheresses plus ou moins
importantes, son relief accidenté, ses sols rocailleux et ses nombreuses cataractes, la Nubie
est moins favorisée que l’Egypte (…). Le climat était aride, mais la crue annuelle du Nil
rendait la zone fertile ; au Sud, le pays bénéficiait de la saison des pluies. Cette richesse
naturelle permettait une agriculture productive ; de plus, le pays avait une situation
privilégiée : carrefour entre plusieurs régions, Koush était le point de passage entre la
Méditerranée, l’Asie occidentale, la mer Rouge, d’une part, l’Afrique tropicale, l’Ethiopie, le
Tchad, d’autre part.
Source : L’Afrique et le Monde: Histoire classe de 6e, P.78.
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Document n° 1 :
Selon cette légende, la reine de Saba, fille unique, prend le pouvoir après la mort de
son père au Yémen. Sa sagesse est également légendaire ainsi que ses richesses et sa
beauté. Elle vit dans un somptueux palais illuminé par la clarté émanant de ses 360
fenêtres. La reine se prosterne devant le soleil qu’elle adore à un endroit différent
chaque matin.
On rapporte au roi Salomon que cet Empire se prosterne devant le soleil et non devant
Dieu et que par ce fait il s’écarte du droit chemin... Salomon envoie une lettre à la
reine pour la raisonner. Elle doit se détourner de son adoration pour le soleil et
reconnaître le Dieu tout puissant, l’unique.
À la réception de cette missive, la reine réunit son conseil pour recueillir son avis. Les
membres refusent de lui donner en la laissant décider toute seule. Ainsi, elle se met en
route pour Jérusalem, curieuse de savoir si Salomon est le prophète qu’il prétend ou un
simple prince désirant conquérir toujours plus de territoires. Elle part en expédition avec
une caravane de 3000 chameaux transportant de précieux trésors. Cette profusion de
richesse a pour objet de tester le désir de pouvoir du roi Salomon.
Celui-ci les refuse et se penche plutôt sur la question religieuse.
Salomon lui proposa de devenir sa femme, mais elle refusa, car il en avait déjà
plusieurs. Il lui promit alors de ne rien lui demander, si elle acceptait de ne rien prendre
dans son palais. Dans le cas contraire, il aurait le droit de lui demander quelque chose,
qu'elle ne pourrait refuser. Elle accepta. Un soir, après avoir assisté à un banquet où la
nourriture était épicée, elle eut très soif. Dans le palais courait un ruisseau qui avait été
détourné exprès et lui permit de se désaltérer. Mais Saba découvrit que Salomon
l'observait. Il lui rappela sa promesse, et lui demanda de partager sa couche…
Après être restée six mois, Saba désira rentrer dans son pays. Au moment du départ,
Salomon donna un anneau à la reine et lui dit : « Prends-le afin de ne pas m'oublier et si
jamais j'ai une descendance de ton sein que ceci en soit le signe. Si c'est un garçon
laisse-le venir à moi. »
À son retour, Saba mit au monde un fils et l'appela Ménélik (Baïna Lehkem). Quand il
eut 22 ans, Ménélik dit à la Reine : "J'irai, je verrai le visage de mon père et je reviendrai
ici par la volonté du Dieu d'Israël". Ménélik se rendit à Jérusalem pour se fait
reconnaître de son père. Une fois à Jérusalem, il aurait dérobé l’Arche de l’Alliance
pour la ramener en Éthiopie. Il fut le premier roi d’Éthiopie et a fondé la dynastie des
Salomonides. Les Falashas seraient selon certaines sources, les descendants des prêtres
lévites ayant accompagné Ménélik lors du transport de l’Arche.
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Mots croisés
Horizontalement Verticalement
1 – Roi des Hébreux A – Reine d’origine arabe, mère de Ménélik
2 – Grand roi d’Axoum B – Une des richesses de la Nubie
3 – Grande ville commerciale d’Axoum C – Grand monument d’Axoum
4 – Roi de Nubie établit en Egypte D – Terre entourée par la mer
5 – On doit s’y conformer
B C
Ces deux parties de l’Afrique ont longtemps entretenu des relations facilitées par les
migrations. Ces relations se traduisent par des influences culturelles des échanges et la
diffusion de techniques.
I. LES MIGRATIONS
Ce sont les déplacements de populations d’une région à une autre. Elles sont dues à
un assèchement du Sahara et à l’insécurité en Egypte. Des tribus venant de la
Grèce, de Perse et de la Mésopotamie arrivent au Nil tandis que les négroïdes de
Koush migrent vers le Tchad.
Les migrations sont surtout facilitées par les cours d’eau comme le Nil, le lac Tchad et
les affluents de ces derniers qui constituent d’excellents axes de communications.
Les relations entre l’Afrique du Nord est et l’Afrique intérieure étaient très importantes
et elles constituent la base d’une unité culturelle. Le monde noir fut ouvert aussi au
reste du monde.
Petit modèle de houe égyptienne Houes mandingues Pyramide à degré de Meïdoum Tombeau de Askia, Mali
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Quelles sont les principales migrations qui partent de l’Afrique du nord-est pour l’intérieur du
continent ?
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Quelle est la principale technique diffusée en Afrique à partir du nord-est ? Quel avantage
présente-t-elle ?
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Les civilisations antiques africaines
Carthage est une colonie phénicienne située entre la mer méditerranée et la montagne du
Liban. Elle correspond à l’actuelle Tunisie. Elle va exercer une influence en Afrique du Nord et
en Méditerranée.
Carthage (ou Qart hadasht, la Ville neuve) a été fondé en 814 av J.C par la reine de
Tyr Elyssa appelée aussi Didon. C’est une colonie phénicienne qui très rapidement
va devenir un grand comptoir pour les navires.
Après le déclin de Tyr, Carthage domine les colonies phéniciennes et devient un
puissant empire doté d’une forte armée.
Carthage étend ensuite son influence sur les peuples de l’intérieur par le commerce.
Un siècle et demi après la fondation de la ville, les Carthaginois s'installent aux
Baléares.
Pendant longtemps Carthage va faire face à Rome à travers une série de batailles
appelées guerres puniques (de 264 à 146). Durant la deuxième guerre punique, un
héros nommé Hannibal s’illustre par son bravoure. Carthage va aussi affronter les
grecs et accueillir les premiers chrétiens de l’Afrique.
Carthage est une ville aristocratique dirigée par de riches familles de commerçants
comme celles des Magonides ou des Barcides.
Les Carthaginois ont mis en place une brillante civilisation caractérisée par un
système politique assez structuré avec un gouvernement oligarchique composé du
Sénat, d’une Assemblée et de Magistrats. L’armée était composée de mercenaires
et d’une puissante flotte de guerre. Le commerce était développé avec des tissus,
des bijoux, de la poterie, des armes, de l’ivoire, du parfum, de l’or etc. L’agriculture
et l’élevage étaient aussi importants.
Les Carthaginois étaient des polythéistes. Ils adoraient la déesse Tanit et le dieu Baal.
Carthage était une grande puissance africaine qui a fait face aux grecs et aux romains.
C’est alors que Didon, fille de Bélus, fuyant la tyrannie de Pygmalion son
frère, roi de Tyr, qui venait de faire mourir son mari Sichée pour s’emparer de
ses richesses, s'enfuit, entourée de Phéniciens, et accoste en Afrique du
Nord, à l'emplacement de Carthage.
Didon demande au roi de Numibie, Larbas, une terre pour s'y établir. Larbas,
réticent, consent à ce qu'elle ne prenne que la grandeur de terre délimitée
par une peau de bœuf. La tradition a consacré le singulier stratagème
qu’employa cette princesse pour obtenir l’hospitalité des indigènes, elle ne
demandait qu’une petite portion de terre, ce que pourrait enceindre la
peau d’un bœuf; et pour prix d’un si faible service, elle offrait des sommés
considérables. Cette peau, découpée en lanières très minces, finit par
circonscrire un très grand espace, sur lequel s’éleva bientôt une imposante
forteresse, Byrsa (bœuf), qui commandait les environs ainsi qu’une rade
immense’. En prenant astucieusement un terrain en forme de demi-disque
au bord de la mer (ce bord étant supposé rectiligne), Didon multiplia encore
par 4 la surface acquise.
Larbas, chef des Maxyes et des Gétules, qui avait fait cette concession,
frappé de la beauté de Didon, séduit aussi par ses richesses, voulut
l’épouser; mais cette fière princesse dédaigna la main du Barbare, et se
donna la mort pour se soustraire à ses obsessions.
Réponds aux questions suivantes
Qui a fondé Carthage ?
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Vrai ou Faux
Vrai Faux
Les carthaginois avait une religion monothéiste
Carthage était une colonie phénicienne
Carthage était riche à cause du commerce.
La société carthaginoise était égalitaire
L12 : Exploitation d’images et de textes collectés par les
élèves
Cette activité de consolidation consiste en ses grandes lignes à inciter l’élève
à approfondir ses leçons. La collecte d’images et de textes nécessite des
efforts de recherche et de documentation ce qui est une bonne initiation à la
prise d’autonomie.
Ce thème est peut être choisit parmi les leçons abordées comme l’Egypte
antique, la Nubie antique, l’Ethiopie antique, les relations entre l’Afrique du
nord-est et l’Afrique intérieure et la civilisation carthaginoise.
b) La religion
c) L’écriture mésopotamienne
Les Mésopotamiens avaient créé leur propre écriture : l’écriture cunéiforme (écriture
dont les éléments ont la forme de clous). Nous connaissons l’histoire de la
Mésopotamie grâce à cette écriture cunéiforme découverte sur des tablettes
pendant des fouilles archéologiques.
« Ur était peuplée d’environ 30 000 habitants. […] [Elle] était traversée de canaux pour
arroser les terres cultivées ou évacuer l’eau des crues de l’Euphrate. […] des boulevards, des
rues et des ruelles […] conduisaient aux bâtiments publics et religieux, à un dédale de
maisons […] des petits temples, des écoles, des boutiques, des ateliers. Des artisans
fabriquaient des lainages renommés qui étaient vendus jusque dans les terres lointaines.
Les cités royales des pays de la Bible reconstitués, J. Goodnick Westenholz,
Dossiers d’archéologie, n°210, 1995.
Beaucoup d'années ont passé et les fils de Noé ont eu plusieurs enfants. Leurs enfants ont grandi
et ils ont eu encore plus d'enfants. Il y avait de nouveau beaucoup de personnes sur la terre.
Tous ces gens étaient des descendants des trois fils de Noé et de leurs femmes (Genèse 9:19).
Au fur et à mesure que les années ont passé, les gens ont augmenté en nombre. (…) Les
hommes ont commencé à construire des maisons, des granges, des entrepôts et toutes sortes
de constructions. (…) Puis ils ont dit "Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche
au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la
terre".
Cela n'a pas plu à Dieu. Il savait que quand les humains s'empileraient et s’entasseraient dans
des bâtiments, ils échoueraient à retirer le meilleur des bonnes choses qu'Il avait créées pour les
hommes (…). De plus, les hommes briseraient plus probablement les lois de Dieu, données pour
une vie heureuse, quand ils vivraient en masses. Dieu avait dit à Noé et à sa famille de se
répandre sur toute la terre.
En ce temps-là de l'histoire humaine, il y a eu un homme nommé Nimrod, qui était un
descendant de Cham, un des fils de Noé. En réalité, il était l'arrière-petit-fils de Noé et le nom de
son père était Cush. (…)
La Bible nous dit que Nimrod était un "vaillant chasseur devant Yahovah (ou l'Éternel)" ; donc un
homme très grand, fort et féroce. À cause de sa puissance et de son habileté comme vaillant
chasseur des bêtes sauvages qui attaquaient les gens, il est devenu un héros et un dirigeant
parmi les membres de sa tribu (Genèse 10:8-9). Comme la plupart des gens de son temps, il
connaissait les lois de son Créateur, mais il détestait ces lois. Comme beaucoup de personnes
aujourd'hui ont été amenées à croire, Nimrod a cru que, s'il vivait selon les lois de Dieu, il ne
profiterait pas de la vie. Il a fait ses propres lois et essayé de prouver aux autres qu'ils devraient
faire de même.
Nimrod est devenu l'homme le plus redouté sur la terre. Son pouvoir et sa richesse grandissait au
même rythme que Babylone grandissaient. Il a fait les lois et ces lois décrétaient que les
Babyloniens ne devaient pas considérer le Dieu de Noé comme leur dirigeant, mais qu'ils
devaient plutôt être gouvernés par des gouvernements humains. Nimrod leur a aussi enseigné
que Satan devait être honoré en adorant des objets qu'ils pouvaient voir, comme le soleil et les
serpents et d'autres choses (Romains 1:21-23).
Nimrod va ensuite défier Dieu et s’est proposé de le tuer. Du haut d’un sommet, il a tiré une
flèche en direction du ciel. Dieu lui fit croire qu’il avait réussit de la sorte : pendant trois jours, il
plut de la pue, trois jours après il plut du sang et enfin trois autres jours après, il plus des tas d’os.
Content Nimrod s’est dit qu’il avait réussit.
Pendant qu’il se proclamait nouveau maître du monde, Dieu convoqua toutes les créatures en
assemblée. Les bêtes féroces comme le Tigre et le Lion se proposèrent de régler le compte de
Nimrod. Cependant, le Seigneur, voulant montrer qu’il lui suffit de peu pour venir à bout de
n’importe quelle créature, décida d’envoyer un moustique.
Pendant le sommeil de Nimrod, le moustique pénétra dans sa tête. Le bruit était tellement fort
qu’il ne rien put faire. C’est ainsi qu’il demandait à toutes les personnes qui croisaient sa route de
la frapper sur la tête afin qu’il se débarrasse du bruit du moustique.
C’est à cause de ce mal qu’il finit par mourir.
A L’ORIGINE DES LANGUES : LA TOUR DE BABEL
L’une des machinations de Nimrod pour garder les gens sous son
gouvernement a été de construire une tour si gigantesque qu'elle exciterait la
crainte et l'émerveillement de chacun. Elle devait être le plus haut temple
jamais construit et un monument au dieu-soleil au centre d'un gouvernement
mondial (Genèse 11:5). (…)
Puis, Dieu est intervenu. Il a vu que Babel était seulement le début des choses
que les hommes essaieraient de faire. S'ils étaient incontrôlés, ils
développeraient la connaissance à une telle vitesse que le monde serait
détruit bien avant les six mille ans alloués à Satan pour le contrôle de
l'humanité. Ils deviendraient comme des élohim ou des dieux et ils devaient
être arrêtés (Genèse 11:6). Le faux système d'adoration de Babel a donc été
interrompu et dispersé et les langues ont été confondues, parce que l'homme
progressait si vite dans la connaissance qu'il détruirait sûrement la planète
longtemps avant les délais donnés à Satan.
L’Éternel a dit "Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue,
et c'est là ce qu'ils ont entrepris ; maintenant rien ne les empêcherait de faire
tout ce qu'ils auraient projeté. Allons! Descendons, et là confondons leur
langage, afin qu'ils n'entendent plus la langue, les uns des autres" (Genèse
11:6-7). Puis, quelque chose est arrivée aux hommes qui travaillaient sur la tour.
Ils ont commencé à s'accuser de ne pas parler simplement. Certains parlaient
d'une façon, tandis que d'autres parlaient d'une autre manière. Moins ils
comprenaient, plus ils se disputaient. Les arguments se sont développés en
batailles. Ils cessèrent de bâtir la ville (Genèse 11:8). Dieu a fait en sorte qu'ils
parlent de tant de façons différentes que le manque de communication a
rendu impossible de continuer à travailler sur le temple. La tour a ensuite été
appelée "Babel", parce que "Babel" voulait dire "confusion" dans la langue
originale de Noé utilisée là (SHD 894) et elle a conservé cette signification
depuis.
Ne comprenant pas leurs voisins, beaucoup de familles vivant dans la ville de
Babylone ou près de celle-ci se sont éloignées pour vivre dans les parties
éloignées du territoire. C'était ce que Dieu voulait qu'ils fassent (Genèse 10:25
et Deut. 32:7-8). Sa façon de les disperser, en embrouillant leur langage, a
porté un dur coup au plan de Nimrod pour une croissance rapide de son
royaume et un plus grand contrôle sur les habitudes, le comportement social
et les coutumes de l'homme.
Réponds aux questions suivantes
Où se situait la Mésopotamie ?
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Quel avantage naturel avait-elle ?
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Quelle différence y a-t-il entre les dieux égyptiens et les dieux mésopotamiens ?
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Quelles techniques et sciences les Mésopotamiens ont-ils appris aux autres peuples ?
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Vrai ou Faux
Vrai Faux
La société mésopotamienne comprend plusieurs classes
La religion mésopotamienne est monothéiste
Les droits et les devoirs des citoyens mésopotamiens sont régis par un code de lois
L’écriture mésopotamienne s’appelle hiéroglyphe
Périodes Souverains
Les civilisations antiques de l l’Asie
La Palestine est une région historique de l’Asie de l’Ouest qui a été occupé par plusieurs
peuples. Berceau des religions monothéistes, la Palestine ou « la Terre promise » est
profondément marquée par l’histoire des hébreux.
La Palestine a eu une longue histoire marquée par celui du peuple hébreu et par
l’installation du monothéisme.
Quelle est l’originalité de la religion des Hébreux par rapport à la religion des
égyptiens ?
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A. …………………………………………………..……………………………………………………
B. …………………………………………………..……………………………………………………
C. …………………………………………………..……………………………………………………
D. …………………………………………………..……………………………………………………
E. …………………………………………………..……………………………………………………
F. …………………………………………………..……………………………………………………
Ensuite, il faudra identifier les religions dont il s’agit. Il serait question ici du
judaïsme d’abord, puis du christianisme. Mais on ne perdra pas de vue
l’importance que l’islam accorde à cette région, même si cette dernière a
comme foyer l’Arabie où elle a pris naissance.
Après ces précisions préliminaires, que le collègue pourrait faire même avec la
collaboration des élèves, on se mettra à confectionner le questionnaire de
l’enquête. Celui- ci ne devra pas se faire à l’exclusion des élèves qui bien au
contraire doivent en être le pilier central. Le rôle de l’enseignant consistera
donc à orienter le questionnaire qui, plutôt que de s’intéresser à l’histoire de
ces religions (qui est prise en charge par les leçons), sera essentiellement
tourné vers les enjeux que représente aujourd’hui la Palestine, la cohabitation
souvent difficile entre ces religions révélées dans cet espace.
Les civilisations antiques de l l’Europe
La Grèce est un pays situé au sud est de l’Europe. Elle a eu une riche histoire et a
abrité une très brillante civilisation qui va influencer le reste du monde.
1) Le pays
La Grèce ou Hellade est située dans le bassin méditerranéen. Le pays peut être
divisé en deux parties : une Grèce continentale montagneuse avec le Mont Olympe
2459m, le Mont parnasse 2285m ; une Grèce insulaire composée d’un chapelet
d’îles comme les Cyclades, la Crête, les îles Ioniennes etc.
Le climat de type méditerranéen est chaud et sec durant l’été et froid en hiver. Les
sols sont propices à la culture du blé, de l’orge, de l’olivier et de la vigne.
Le morcellement du relief a contribué à diviser le pays en petits états indépendants
appelés cités.
2) Les hommes
Les anciens Grecs prétendaient être les descendants d’Hellên, fils du premier homme
Deucalion. Ils sont en réalité nés de la fusion de populations indo-européennes
venues du Nord par vagues successives occuper le pays.
La première vague est celle des Achéens qui arrivent vers – 2000 puis suivent les
Doriens vers – 1200. Ils vont par la suite occuper les autres territoires situés près de la
Grèce : ce sont les colonies.
Les peuples partagent désormais la même langue, la même religion, la même
culture et les mêmes ennemis : les Perses.
Selon eux ceux qui n’étaient pas des Grecs parlaient « charabia » et étaient des
« barbares ».
Les Achéens forment plusieurs royaumes dont Mycènes et construisent des palais
fortifiés. Ils vont piller la ville de Troie en Asie vers – 1230. Leur histoire est connue
grâce à Homère qui a écrit deux poèmes : L’Iliade qui raconte la guerre de Troie et
l’Odyssée qui raconte le retour d’Ulysse de la guerre de Troie.
Elle est marquée par la mise en place des institutions et des cités comme Athènes et
Sparte et par le développement de la religion, de l‘art et e la littérature.
Sur le plan militaire les guerres médiques vont opposer les grecs aux perses.
Les cités sont divisées et battues par Philipe de Macédoine. Son fils, Alexandre le
Grand forme une puissante armée composée de grecs et de macédoniens pour
conquérir l’Egypte, la Syrie et la Perse. Le pays sera finalement dominé par les
Romains.
Les civilisations grecques présentent plusieurs originalités tant du point de vue de la religion
et de l’art que du point de vue de l’organisation de la société.
La Grèce va évoluer passant des cités à l’empire sous le règne d’Alexandre favorisant ainsi
l’ouverture du pays aux influences étrangères.
I. LA SOCIETE ET LA RELIGION
1) La société grecque
La société est très hiérarchisée avec le roi, les hommes riches, les paysans, les artisans
et les esclaves.
La Grèce était divisée en plusieurs cités dont les plus importantes sont Athènes et
Sparte. Athènes est une riche cité marchande et démocratique dirigée par des
Magistrats appelés Stratèges. Exemple Périclès.
Sparte est une cité guerrière et aristocratique. Ses citoyens sont des soldats de 15 à
60 ans.
Au cours de leur longue histoire, les Grecs ont connus plusieurs régimes politiques : la
monarchie, l’aristocratie, la tyrannie et la démocratie.
2) La religion
Les grecs croient en plusieurs dieux qui ont une apparence humaine mais qui sont
immortels. Tous les dieux habitent sur le Mont Olympe. Les dieux sont adorés dans les
temples. Les principaux dieux sont : Zeus, Héra, Héphaïstos, Athéna, Apollon, Artémis,
Anis, Aphrodite, Hermès, Déméter, Poséidon etc.
Entre les dieux et les hommes il existe des personnages légendaires appelé héros :
Hercule, Thésée, Œdipe, Ulysse, Jason.
Il existe plusieurs mythes qui racontent les exploits des dieux et des héros : c’est la
mythologie grecque. Elle regorge de créatures étranges et de monstres terrifiants
dont les plus connus sont :
o le Minotaure monstre mi-homme mi-taureau enfermé dans le Labyrinthe ;
o le Sphinx monstre à la fois femme, lion et oiseau ;
o les Centaures créatures possédant un buste d’homme sur un corps de cheval ;
o les Cyclopes géants qui n’ont qu’un seul œil au milieu du front.
La Grèce a été le berceau de plusieurs civilisations qui sous plusieurs aspects ont laissé un
riche héritage à l’humanité et ont profondément marqué le monde antique.
Pour écrire le récit de la guerre du Péloponnèse, je me suis pas contenté des renseignements
donnés par le premier venu, ni de mes opinions personnelles. Je parle de ce que j’ai vu ou
après avoir vérifié les informations que l’on m’a fournies. Cela ne s’est pas fait sans peine, car
pour chaque évènement, les témoignages sont différents selon les sympathies et la mémoire
de chacun. Pour celui qui veut comprendre l’histoire du passé et en tirer les enseignements
pour l’avenir, cela sera utile.
Je n’apporte pas aux hommes la science, la vérité. Et cela pour la bonne raison que je ne
suis pas savant et que je sais que je ne sais rien. Mais ceux avec qui je dialogue, d’ignorants
qu’ils sont au début, font des progrès étonnants. Ils n’apprennent rien de moi mais ils
découvrent, par le dialogue, leur vérité au fond d’eux-mêmes. Je les aide à « accoucher »
de la vérité et de la connaissance.
L’empire d’Alexandre
La naissance de la Géographie
« Avec les mathématiciens, Eratosthène soutient que la Terre forme approximativement un
cercle, qui tend à se fermer sur lui-même, de sorte que, si l’immensité de l’océan atlantique
n’y faisait obstacle, il nous serait possible d’aller par mer d’Ibérie jusqu’en Inde : il suffirait de
suivre le même parallèle. Et, après avoir dit que la Terre dans son ensemble est de forme
sphérique, il décrit toutes les modifications qui interviennent sur Terre. Il se pose par exemple
le problème suivant : comment se fait-il que deux ou trois milles stades de la mer, vers
l’intérieur des terres, on constate la présence d’une grande quantité de coquillages ? Il en
tire la conclusion que ces plaines ont jadis été occupées par la mer. »
D’après Strabon, Géographie, Ier siècle avant J.-C.
HOMERE : L’ODYSSEE
Les aventures d’Ulysse : le Cyclope
Ulysse alors se présenta. Il était fils de Laërte et il venait de l’île d’Ithaque. Son île, et les voisines,
étaient petites et rocheuses mais il rêvait de les revoir au point que deux déesses avaient
cherché sans succès à le retenir. Et il commença à raconter ses aventures.
« Peu après avoir quitté la ville de Troie avec mes douze vaisseaux, j’ai pillé Ismaros, la cité des
Cicones. Après cela je voulais repartir rapidement mais mes compagnons ont préféré rester
boire et manger sur le rivage. Les Cicones en ont profité pour aller chercher des renforts et
plusieurs de mes hommes ont été tués au combat. Ensuite nous avons été pris dans une
tempête et les vents nous ont entraînés au pays des Lotophages. Les trois hommes que j’ai
envoyés en reconnaissance ont mangé de ce lotos qui enlève toute envie de repartir. J’ai dû
les ramener de force aux navires et nous avons repris la mer. Après cela, nous sommes arrivés
au pays des Cyclopes, des géants qui n’ont qu’un œil, qui ne cultivent pas la terre et qui n’ont
aucune organisation politique. Nous sommes descendus à terre dans une île déserte où
paissaient des chèvres. Nous en avons tué un grand nombre et nous sommes restés à festoyer
sur la plage.
Le lendemain matin, avec un seul navire, je suis allé reconnaître la terre des Cyclopes. Après
avoir tiré le bateau à terre, je suis parti avec douze compagnons. J’emportais avec moi une
outre d’un excellent vin que m’avait donné le prêtre d’Apollon à Ismaros parce que je l’avais
épargné. Dans cet endroit habitait le cyclope Polyphème, un géant qui vivait tout seul en
gardant ses brebis. Nous sommes arrivés dans son antre. Les autres voulaient prendre des
fromages et repartir tout de suite, mais j’ai eu la curiosité de voir si le géant nous recevrait et
nous donnerait des présents d’hospitalité. Quand il est enfin arrivé, il a commencé par refermer
l’entrée de la grotte avec une énorme pierre. Il nous aperçut alors et nous demanda qui nous
étions. Je lui ai demandé l’hospitalité au nom des dieux et il m’a répondu que les cyclopes
étaient bien supérieurs aux dieux. Il me demanda où était notre vaisseau. J’eus la prudence de
lui dire que nous étions des naufragés. A ce moment, il saisit deux de mes hommes, leur
fracassa la tête sur les parois de la grotte et les dévora. Puis il s’endormit. Je ne pouvais pas le
tuer pendant son sommeil car nous aurions été coincés dans la caverne.
Nous avons attendu le matin en gémissant. Il dévora encore deux de mes hommes pour son
déjeuner puis partit avec son troupeau en nous enfermant. Pendant la journée, j’ai coupé un
bout d’une énorme massue qui traînait, je l’ai taillé en pointe et je l’ai durci au feu. Quand le
cyclope est revenu, il a encore mangé deux de mes marins. Alors je lui ai proposé de mon vin. Il
l’a trouvé très bon et en a repris plusieurs fois. Tout content, il me demanda mon nom.
Prudemment, je lui ai répondu que je m’appelais Personne. Alors il me dit que pour me
récompenser, il me dévorerait le dernier. Puis il s’endormit lourdement, gorgé de vin. Alors nous
avons profité de son sommeil pour l’aveugler en lui crevant son œil unique avec notre pieu. Il
hurla de douleur et appela à l’aide les autres cyclopes du voisinage. Mais quand ils lui
demandèrent qui lui faisait du mal, il répondit Personne. Alors ils repartirent.
A tâtons, il retira la pierre de la porte. Au matin, mes marins et moi avons réussi à sortir de la grotte en nous
accrochant sous les moutons dont il tâtait le dos au passage. Nous avons ainsi pu rejoindre notre navire et
nous sommes partis rapidement. Depuis mon bateau, à faible distance de la côte, je n’ai pas pu
m’empêcher de me moquer de Polyphème. Il a alors lancé un énorme rocher dans notre direction. Il nous
rata mais cela provoqua un remous qui manqua nous rejeter à la côte. Eloigné de nouveau, je lui ai
encore lancé des railleries et je lui ai donné mon vrai nom. Polyphème se mit à se lamenter parce que ce
qui lui était arrivé lui avait été prédit. Il implora aussi son père le dieu Poseidon pour que jamais je ne
revienne chez moi. Quand nous sommes revenus auprès des autres navires, nous avons sacrifié quelques
uns des moutons du cyclope à Zeus mais il n’agréa pas le sacrifice. Enfin, nous sommes repartis .
Réponds aux questions suivantes
Quel est le relief principal de la Grèce ?
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A partir du radical grec « cratie » qui signifie le pouvoir, et des mots grecs
« monos », un seul, « dêmos », le peuple, « aristos », le meilleur, retrouve les noms
donnés aux trois formes de gouvernement de la cité :
1 2
C
Les civilisations antiques de l’Europe
Rome est située dans la plaine du Latium. Au 5ème siècle av JC elle devient une cité.
Rapidement elle va passer à une République et finalement devenir un empire.
I. ORIGINES DE ROME
Comme la Grèce, l’Italie est une péninsule située au cœur de la Méditerranée. Elle
est traversée par une longue chaîne de montagnes, l’Apennin et les rares plaines
occupent une surface réduite.
Rome est construite dans la plaine du Latium et son origine est obscure.
Selon la légende, Enée, un prince de Troie, échappé de la guerre s’installe vers -1100
sur une plaine du Latium. Il crée la ville d’Albe. Ses descendants Romulus et Remus
créent le 21 Avril -753 la ville de Rome. Romulus sera le premier roi. Ensuite 6 rois vont
lui succéder.
Selon les historiens, Rome n’est, à ses débuts, qu’un petit village en haut du Palatin.
La cité tombe ensuite sous la domination des rois étrusques à partir du 6e siècle av.
J.-C. et c’est sous cette domination que Rome devient une ville importante. En – 509
les Romains se révoltent et rejettent la royauté, en chassant Tarquin le superbe, le
dernier roi étrusque. La cité prend ainsi son indépendance et une nouvelle forme de
gouvernement, la République, y est instaurée.
Le mot République vient du latin Res publica, qui signifie la chose publique. Cela
veut dire que le pouvoir politique est la chose du peuple.
Au début de la République, les romains étaient répartis en deux groupes qui se
différencient par leur niveau de richesse :
Les Patriciens : ce sont des citoyens qui appartiennent à de puissantes familles. Ils
possèdent les terres, les troupeaux, ils gouvernent et jugent;
Les Plébéiens : sont plus nombreux et n’ont aucuns droits. Ils ne participent pas au
gouvernement mais sont recrutés dans l’armée.
Seuls les patriciens peuvent être élus magistrats et donc diriger la cité. Mais les
plébéiens veulent aussi se faire entendre et réclament l'égalité politique et civile. Ils
obtiennent gain de cause au 4e siècle, après avoir exercé maintes pressions.
Le fonctionnement de la République repose sur trois éléments : les citoyens dans les
comices votent les lois dans les fora et proposent les magistrats qui gouvernent la cité
et le Sénat, qui exerce essentiellement des fonctions de contrôle et détient l'exécutif.
Rome va soumettre ses voisins (Etrusques, sabins, latins) Après avoir pris le contrôle de
l’Italie, Rome part à la conquête du bassin méditerranéen. Sur son chemin, elle se
heurte à Carthage : ce sont les guerres puniques qui éclatent entre 264 et 146 avant
J.-C. que Rome remporte finalement grâce à Scipion l’Africain.
Après avoir mis la main sur la Sicile, la Corse, la Sardaigne, annexé la Gaule cisalpine
et l’Espagne, les Romains conquirent l’Afrique du nord puis, de 58 à 52, la Gaule
transalpine.
L’Orient hellénistique fut aussi conquis par Rome. Successivement, la Grèce, la
Macédoine et l’Egypte furent conquis par les légions romaines.
La conquête de tous ces territoires fut possible grâce à une puissante armée très
discipliné qui utilisait deux tactiques de combat : la bataille rangée et le siège.
Octave établit l’empire et en 27, il devient empereur sous le nom d’Auguste.
Ses successeurs agrandissent l’empire qui atteint son apogée avec la dynastie des
Antonins.
Petite Cité à l’origine, Rome évolue rapidement vers une République avant de
devenir un puissant Empire doté d’une solide armée. Elle va commander une bonne
partie de l’Europe et plusieurs parties de l’Afrique dont l’Egypte.
Organisation de la République
Passant d’une cité à une république puis à un puissant empire, la civilisation romaine
prendra différentes marques. Elle subira fortement l’influence de la civilisation grecque ce
qui favorisera son évolution.
II. LA RELIGION
Les romains sont polythéistes. La religion va évoluer progressivement sous l’effet des
influences extérieures. Elle comportait plusieurs aspects:
Une religion domestique pratiquée à la maison avec des Mânes qui sont des
génies protecteurs et des Lares et Pénates qui protègent les foyers;
Une religion publique : les romains vouent un culte à leur empereur ; ils ont
bâti des temples et des autels en leur honneur. Ils vont par la suite adorer des
divinités similaires à ceux des grecs : Jupiter, Mars, Vesta etc.
La religion étrangère : des divinités de l’Orient comme Cybèle d’Asie mineure
ou Mithra de la Perse seront très populaires surtout durant l’Empire.
Rome a abrité une brillante civilisation qui va influencer une bonne partie du monde
à travers sa langue et sa religion.
Colisée de Rome
Le Colisée, ou
amphithéâtre Flavien,
inauguré par Titus en
80 apr. J.-C., tire son nom
de la statue colossale de
Néron qui s'élevait tout
près de son emplacement.
Il accueillait des combats
de gladiateurs et des
naumachies et pouvait
contenir plusieurs dizaines
de milliers de spectateurs.
De nombreuses galeries
souterraines abritaient les
cages où étaient
enfermées les bêtes
sauvages destinées aux
jeux.
Microsoft ® Encarta ® 2009. ©
Combat de gladiateurs
Casque de gladiateur
ROMULUS ET REMUS : A L ORIGINE DE LA FONDATION DE ROME
Après la destruction de Troie, des rescapés prennent la mer à la recherche
d'une nouvelle terre. Parmi ces réfugiés, Enée, fils de la déesse Vénus et du
troyen Anchise, père d'Ascagne qui l'accompagne, le fruit de son union
avec la fille de Priam, l'ancien Roi de Troyes.
Après de nombreuses haltes en méditerranée, dont un passage à Carthage,
Enée et ses compagnons remontent le Tibre jusqu'au lieu où se cache
Saturne, père de Jupiter.
Le roi Latinius, descendant de Saturne, accueille Enée et lui offre la main de
sa fille Lavinia. Mais cette dernière était promise à Turnus qui déclare alors la
guerre au Roi Latinius. Le camp d'Enée en sortit vainqueur. Enée succède
alors au Roi Latinius qui périt dans la bataille. Il fonda une nouvelle cité,
Lavinium, en l'honneur de son épouse. Son peuple sera désigné sous le nom
de Latins.
A la mort d'Enée, son fils Ascagne qui n'aime pas la ville de Lavinium s'exile et
fonde sa propre cité : Albe la Longue.
Cette ville devient vite la plus puissante de la région et la dynastie
d'Ascagne règnera pendant dix générations, jusqu'à celle de Proca dont les
héritiers Numitor et Amulius se disputeront la succession.
Le cadet des héritiers, Amulius, destitue son frère pour prétendre au trône, il
tue le fils de Numitor, et enlève sa fille, Rhéa Silvia la vouant au culte de
Vesta, lui imposant célibat et ascétisme.
Mais le dieu Mars intervient, il donne deux jumeaux à Rhéa Silvia : Remus et
Romulus.
A leur naissance, Amulius les jette dans le Tibre, le fleuve les porte
miraculeusement sains et saufs au pied du mont Palatin, sous un figuier.
Une louve les sauva d'une mort certaine, les protégeant dans une grotte et
les nourrissant de son propre lait.
Un berger qui passa par là pris en charge les enfants.
Une fois adultes, les jumeaux apprennent la vérité de leur naissance. Ils tuent
Amulius et rétablissent Numitor.
Les deux frères veulent à leur tour fonder leur propre cité, et c'est au pied du
mont Palatin, là où ils furent sauvés par la louve, qu'ils décidèrent de la bâtir.
Pour désigner le Roi, ils s'en remettent aux dieux qui choisissent Romulus par
le présage qu'ils discernèrent dans le vol d'un oiseau Romulus trace alors le
sillon de l'enceinte sacrée à l'intérieur de laquelle la ville se développera.
Mais lors d'une dispute, Remus défit son frère en franchissant le sillon, ne
respectant pas son caractère sacré, alors Romulus le tue.
Romulus devient le premier Roi de Rome.
Réponds aux questions suivantes
Vrai ou Faux
Vrai Faux
La société romaine est très hiérarchisée
Sous l’Empire, on rendait un culte à l’empereur
Les Grecs ont dominé les Romains
César est empereur romain mais aussi un grand écrivain
Rome est le centre politique, commercial et financier de l’Empire
Rome est la plus grande et la plus belle ville de l’Empire
Les guerres puniques opposaient les Romains aux Perses
Les civilisations antiques de l’Europe
Dans le courant du 1er siècle, une nouvelle religion le christianisme, se répand à partir
de la Palestine dans le monde romain.
I. LE CHRISTIANISME
Au début les chrétiens se distinguent mal des juifs. Ils sont persécutés car ils
représentent une menace contre l’ordre établi : refus de porter les armes, de
participer au culte impérial. Ils vivaient à part. Ainsi ils seront maltraités et ils vont
mener une vie clandestine dans les catacombes. L’empereur Constantin se convertit
au christianisme et accorda aux chrétiens, par l’édit de Milan, la liberté de pratiquer
leur culte. L’empereur Théodose en fit la religion officielle de Rome. Les évêques se
réunissent en concile et les premières églises apparaissent. Le pape, évêque de
Rome, devient le chef de l’église catholique.
Les premiers missionnaires chrétiens arrivent à Carthage et le christianisme se répand
dès le IIe siècle en Afrique.
Les persécutions
Tu as longtemps vécu en sacrilège, tu as Les uns, après les ongles de fer, les chevalets,
réuni autour de toi beaucoup de les fouets les plus cruels, et mille autres
complices de ta coupable conspiration, tourments variés et effrayants à entendre,
tu t’es fait l’ennemi des dieux de Rome et furent livrés au feu ; d’autres noyés dans la
de ses lois saintes ; nos pieux et très sacrés mer ; d’autre encore, courageusement
empereurs, Valérien et Gallien, Augustes, tendirent leurs têtes à ceux qui devait les
n’ont pu te ramener à la pratique de leur couper ; d’autres moururent dans les tortures ;
culte. C’est pourquoi, auteur de grands […] d’autres enfin furent crucifiés, les uns de la
crimes, porte-étendard de ta secte, […] façon ordinaire pour les malfaiteurs, les autres
ton sang sera la sanction des lois […] Nous d’une manière pire, on les cloua la tête en bas
ordonnons que Thascius Cyprien soit mis à et on les laissa vivre jusqu’à ce qu’ils périssent
mort par le glaive. de faim.
Moi Constantin Auguste, ainsi que Car quand vous vous soumettez à l’évêque
moi, Licinius Auguste, réunis comme Jésus-Christ, je ne vous vois pas
heureusement à Milan pour discuter vivre selon les hommes, mais selon Jésus
de tous les problèmes relatifs à la Christ qui est mort pour nous. Il est donc
sécurité et au bien public, nous nécessaire, comme vous le faites, de ne
avons décidé de permettre rien faire sans l’évêque, et de vous
dorénavant à tous ceux qui ont la soumettre aussi à l’ensemble des prêtres. Il
détermination d’observer la religion faut aussi que les diacres, étant les ministres
des chrétiens de le faire librement et des mystères de Jésus-Christ, soient choisis
complètement, sans être inquiétés ni par tous. Ils sont les serviteurs de l’Eglise de
frappés. La même possibilité Jésus-Christ. Il faut donc qu’ils évitent
d’observer leur religion et leur culte comme le feu tout sujet de reproche. De
est concédée aux autres citoyens, même que tous respectent les conciles
ouvertement et librement, ainsi qu’il comme l’assemblée des apôtres. Sans eux,
convient à notre époque de paix, on ne peut pas parler d’Eglise.
afin que chacun ait la liberté du culte
de son choix. Ignace d’Antioche, Lettre aux Tralliens, vers 100
D’après la lettre impériale envoyée aux gouverneurs
des provinces en 313
Horizontalement
2. Elles servaient de lieu de réunion aux chrétiens quand ils étaient persécutés. La vraie
croyance définie par l’Eglise.
4. Il fallait l’être pour faire partie des chrétiens. Il vit seul dans le désert.
5. La cérémonie chrétienne du dimanche.
6. Ville où s’est réunit le premier concile – Non de la communauté chrétienne, qui désigne
aussi aujourd’hui un bâtiment.
7. Il aide les prêtres pour les tâches matérielles.
8. Personnage qui a fondé la religion chrétienne – Fête de sa résurrection.
10. La prière de tous les chrétiens à partir de 325 – Les successeurs des apôtres.
Verticalement
2. La réunion de tous les évêques.
4. La façon dont les évêques sont choisis par les prêtres.
9. Nom des premiers bâtiments religieux construits par les chrétiens.
12. Cérémonie chrétienne où l’on commémore le dernier repas du Christ.
13. Il a choisit de vivre avec d’autres chrétiens loin du monde.
16. Il s’écarte de l’orthodoxie.
22. Les quatre récits qui racontent la vie du Christ.
Conclusion
A partir du 4e siècle, sous la pression des peuples Barbares, l’empire romain se disloque.
Plusieurs peuples envahissent l’Europe et l’Afrique marquant la fin de toutes les grandes
civilisations de l’Antiquité.
Les invasions des barbares marquent la fin de l’empire Romain d’Occident. En 476
Odiacre dépose le dernier empereur. Cependant l’empire romain d’Orient va résister
jusqu’en 1453 sous le nom d’empire Byzantin.
Les Vandales installés en Maurétanie attaquent Carthage en 439. A la mort de leur
chef Genséric, les Berbères reprennent leur indépendance.
Les Huns sont comme cloués sur leurs chevaux. Ils boivent à cheval. Les Huns pillèrent
et tuèrent de nombreux autres peuples comme les Alains après avoir envahi leur
territoire. Ils obligèrent les autres barbares à s’allier avec eux. Surs d’eux, ils firent
irruption ensemble dans les vastes et fertiles possessions des Ostrogoths. Presque tous
les autres peuples cherchaient alors à s’installer hors de la portée de ces nouveaux
venus. Nos frontières ont cédé devant cette émigration forcée. Comme la lave de
l’Etna, le sol barbare a vomi ses enfants sur son territoire.
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Pourquoi dit-on que les grandes invasions ont marqué la fin de l’Antiquité ?
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Leçon 22 : Exposé sur des thèmes choisis
grecque etc.
A la découverte des zones éco-géographiques du Sénégal
LE MONDE
Jean Dieye Penda Dieye
CEM Lamine Gueye CEM de Meckhé village
Édition 2015
PROGRAMME.
En sixième le programme porte sur l'étude du « milieu proche », élargie
progressivement à d'autres espaces du territoire national.
Qu'entend-on par « milieu proche » ? Le milieu proche est un concept différent
de celui du milieu local à l'échelle de la circonscription administrative (village,
communauté rurale, commune, département ou région). Conventionnellement il
est assimilé ici au concept de « région géographique » au sens d'espace
géographique plus ou moins étendu, plus ou moins humanisé qui fonde son
originalité sur une ou plusieurs spécificités (de nature physique, humaine,
économique et sociale...). C'est sous cet éclairage qu'est proposé un découpage
régional du Sénégal, assiette de la présente approche programmatique : le (ou
les) caractère (s) spécifique (s) de chaque « région » peut (ou peuvent) alimenter
un thème d'étude qui constituera au départ l'axe essentiel du programme de
géographie des établissements situés dans cet « espace géographique ».
La géographie est la science de l'organisation de l'espace. Cependant, les
éléments constitutifs de l'espace agissent et réagissent continuellement les uns sur
les autres donnant lieu à des combinaisons en perpétuel devenir. Il est difficile
d'en préciser les contours et d'en inventorier le contenu. Aussi tout découpage est
nécessairement artificiel et provisoire.
Il en est ainsi du découpage régional du Sénégal auquel il a été procédé ici.
Celui-ci s'appuie sur des critères physiques, humains, économiques et sociaux qui
confèrent à l'ensemble défini une originalité permettant à l'élève de l'identifier par
rapport à d'autres. Quant à la place relativement importante accordée aux
critères physiques (position géographique, topographie, modelé, hydrographie,
climat, végétation...), elle tient surtout au fait que (sans tomber dans un
déterminisme aveugle) chaque phénomène physique peut créer des conditions
d'occupation différentes d'une région à l'autre.
En définitive, malgré l'imprécision des contours (qui procède de la complexité de
l'environnement), les thèmes choisis pour mettre en valeur l'originalité de chacune
de ces régions permettent, s'ils sont regroupés, de dresser un tableau plus ou
moins cohérent, un panorama assez complet de la situation du Sénégal,
accessible à des élèves du premier cycle.
Chaque thème est subdivisé en sous-thèmes ; mais un tel démembrement est loin
d'être exhaustif. En outre, l'ordre et la formulation des sous-thèmes ne sont pas
non plus impératifs.
L'enseignant a tout le loisir de les étoffer et de les étudier suivant une logique
établie en accord avec sa classe (le niveau et les motivations de ses élèves).
Toutefois, il lui est recommandé avec insistance de toujours commencer par une
étude de situation (localisation - carte...)
Pour nous repérer à la surface de la Terre, connaître le milieu dans lequel nous vivons et les
espaces qui l’entourent, nous étudions la Géographie. Elle se subdivise en plusieurs
branches et utilise des divers outils et méthodes.
I. DEFINITION DE LA GEOGRAPHIE
Le mot géographie vient du Grec et signifie la « description de la Terre ». C’est une science
qui étudie les reliefs et les paysages de la Terre. Elle étudie aussi l’organisation des sociétés
humaines et leurs activités.
La géographie est subdivisée en deux principales branches :
La Géographie physique qui s’occupe des phénomènes naturels : relief, végétation,
climat, hydrographie, faune, flore…
La Géographie humaine qui étudie l’homme (peuplement, composition, évolution,
répartition) et ses activités économiques (l’agriculture, l’élevage, la pêche, le
commerce, les transports, l’industrie, l’artisanat, le tourisme)…
La géographie est une science de l’organisation de l’espace. Le géographe doit savoir
observer, localiser, décrire, expliquer, comparer et analyser tout ce qui se passe autour de lui.
La géographie nous permet de connaître le monde qui nous entoure mais surtout de
découvrir les milieux proches de notre région afin de mieux comprendre leurs dynamiques.
Géographie Classe de 6e Jean Dieye – Penda Dieye Édition 2015 ~4~
INTRODUCTION A LA GEOGRAPHIE : SUPPORTS DE COURS
Définis
La géographie
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La latitude………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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La longitude ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Un méridien ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Un parallèle ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Cite :
5 Océans………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
5 Continents ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
THEME :
et de représentation)
Le bassin arachidier est situé entre 13° et 15° 30 de latitude Nord et 13 ° et 16°30 de
65 000 km².
Selon (ANCAR, 2010) le bassin arachidier est aujourd’hui subdivisé en deux zones : le
bassin arachidier Nord et le bassin arachidier Sud délimités suivant les isohyètes :
département de Gossas) ;
La fertilité des sols en fait une zone par excellence de la culture de l’arachide.
Source : A. Lericollais
-Arrondissement de Koumpentoum
(Departement de Tambacounda)
- Département de Thiès (sauf CR de Keur
Bassin arachidier Moussa et de Diender Guédji)
et de Tivaouane (sauf CR Noto-Gouy Diama,
Taïba-Ndiaye et Mboro)
- Département de Kébémer
- Arrondissement de Fissel et CR de Sessène et
Sandiara
(Département de Mbour)
Source : Programme consolidé de Géographie, 2006
Dans le bassin arachidier les principales plantes sont l’arachide, le coton et les céréales.
Ces plantes servent pour le commerce ou pour l’alimentation.
1. L’Arachide
C’est une plante tropicale dont les graines sont appelées cacahuètes. L'arachide
appartient à la famille des Légumineuses. Elle a besoin d'ensoleillement, d'une saison
chaude longue pour pousser et de pluies modérées. Les sols sablonneux biens drainés sont
les plus adaptés à sa croissance. Les arachides sont très nutritives. L’huile d'arachide est
considérée comme de bonne qualité, qu'on la consomme crue ou cuite.
2. Le coton
C’est une fibre végétale provenant du cotonnier, un arbuste de la famille des Malvacées.
La culture du coton nécessite une saison végétative longue, beaucoup de soleil et d'eau
pendant la période de croissance et un temps sec pour la récolte.
1. Le manioc
Manioc vient du brésilien Mandioca. La plante pousse par bouturage sous forme de
buisson, atteint 2,4 m de haut et porte des fleurs jaune verdâtre. Le manioc appartient à la
famille des Euphorbiacées. L’enveloppe protège la partie farineuse appelée fécule. On
distingue deux sortes de maniocs : le manioc amer utilisé pour préparer du tapioca et le
manioc doux utilisé en cuisine.
2. Le mil
C’est une céréale d'importance capitale et l’une des principales cultures vivrières du
Sénégal. Il a une tige longue, des racines en forme de touffe et des fruits en épis. Le mil
appartient à la famille des Graminées. Il existe trois types de mils :
Le souna : ou petit mil a un cycle court de 3 mois. Il est adapté aux sols légers ;
Le sorgho : de la même famille que le mil a besoin de beaucoup d’eau ;
Le sanio : ou petit mil a un cycle plus long de 4 mois. Il est adapté aux sols riches.
3. Le Maïs
Le maïs est, avec le blé et le riz, l’une des principales cultures céréalières du monde. Il a de
gros grains de couleur jaune et appartient à la famille des Graminées. Il se cultive dans des
sols riches en humus. Il sert à l’alimentation humaine et animale.
4. Le niébé ou haricot
C’est une plante rampante avec de larges feuilles de la famille des Légumineuses. On
distingue trois parties dans la graine de niébé : une enveloppe, un germe et la nourriture
contenu dans les cotylédons.
Plusieurs plantes sont cultivées dans le Bassin arachidier, mais l’arachide reste la culture dominante.
Géographie Classe de 6e Jean Dieye – Penda Dieye Édition 2015 ~ 10 ~
Le bassin arachidier
C : …………………………………………………………….….. .
D: a) ……………………………………………………… b) …………………..…………….
Dans le bassin arachidier le relief est généralement plat, le climat est assez humide et les
sols sont sablonneux et très favorables à la culture de l’arachide.
II. LE CLIMAT
Le climat est de type sahélien. La saison des pluies, appelée « hivernage », s'étale de juin-
juillet à octobre avec des précipitations annuelles moyennes allant de 200 à 900 mm du
nord au sud. Les quantités de pluies diminuent du nord vers les sud. Les températures
moyennes annuelles sur l’ensemble du bassin arachidier sont d’environ 30°C. L’alizé
continental soufflant généralement du Nord, Nord-Est est chaud et sec. Il est responsable
des températures très élevées avec de forts taux d’évaporation. L’harmattan, vent brûlant
et rempli de poussières souffle sur toute la zone de Mai en Juin. La mousson, vent chargé
d’humidité est responsable des précipitations et n’atteint la zone que vers le mois de Juillet.
III. L’HYDROGRAPHIE
Le Bassin arachidier possède deux principaux cours d’eau : le Saloum et Sine. Il existe
plusieurs mares temporaires et de nombreuses vallées fossiles alimentées par les eaux de
pluie. II existe dans l’ensemble de la zone plusieurs sites de bassin de rétention qui
présentent de réelles potentialités pour le développement agricole à partir de l’irrigation.
IV. LA VEGETATION
Le bassin arachidier regroupe plusieurs formations végétales :
La savane boisée du Centre-ouest avec une couverture végétale moyenne ;
La savane arborée et arbustive vers l’Est avec de grands arbres comme le baobab,
le néré et le dimb ;
La steppe au nord marquée par la présence de kad ;
La mangrove : se localise dans l’estuaire du Saloum avec comme arbres les
palétuviers.
Il y existe d’autres plantes : Acacia ataxacantha, Acacia seyal, Faidherbia albida, Detarium
senegalensis etc.
Une mangrove
Dans le bassin arachidier on retrouve population très diverse qui a évolué depuis la
conquête coloniale.
I. LA COMPOSITION ETHNIQUE
Le bassin arachidier est caractérisé par une grande diversité ethnique. On distingue
principalement :
les Wolofs qui sont réparties en deux groupes : Baol-baol, Saloum-saloum ;
les Sérères avec plusieurs dialectes : Sine, Saféne, Ndout et None.
Ce sont les ethnies dominantes. On note aussi la présence de Pulars, de Socès de
Diolas et d’une minorité formée par les Bambaras, les Maures et les Mandingues.
Les ethnies se répartissent ainsi :
Le pays des Ouolofs : qui correspond au Cayor et au Baol ;
Le pays des Sérères. Il correspond au Sine et au Saloum.
Dans le Bassin arachidier, les hommes sont regroupés dans des villes et dans des villages.
Ces espaces ont des fonctions diverses et entretiennent plusieurs rapports.
Le Bassin arachidier est une zone rurale par excellence. Mais les villes se développent de
plus en plus et entretiennent des liens étroits avec les zones rurales. Dans ces zones rurales
les populations pratiquent diverses activités.
Les habitants du monde rural exercent diverses activités dont les techniques de production
et de commercialisation sont assurées par des structures d’encadrement.
Les activités rurales du bassin arachidier sont dominées par l’agriculture et l’élevage. Elles se
font de manière traditionnelle en fonction des paysages agraires même s’il existe des
structures d’encadrement.
Document n°1 : Rotation des cultures et jachère dans un finage sérère au Sénégal
Légende
Dans le bassin arachidier, les produits tirés de la nature sont transformés soit par des
méthodes artisanales, soit par des méthodes modernes.
La zone du Bassin Arachidier qui couvre le centre-ouest du pays, possède une longue
tradition de cultures vivrières et arachidière sous pluie sur des sols ferrugineux tropicaux. En
concentrant près de 60 % de la population rurale, la zone fournit l’essentielle de la
production agricole avec l’arachide comme principale spéculation. Avec la pression
démographique, la réduction du temps de jachère et l’insuffisance voire l’absence de la
fertilisation des terres, les sols deviennent de plus en plus pauvres et sont très vulnérables à
l’érosion avec la destruction du couvert végétal. Cette zone est également confrontée à
des problèmes de tarissement des points d’eau et de salinisation des nappes.
Elle a une position centrale qui la met à proximité des marchés de consommation avec des
axes routiers fonctionnels. Elle est cependant confrontée à une diminution de la
pluviométrie, à une forte dégradation des ressources naturelles, à l'insuffisance des
infrastructures et des équipements agricoles, à une forte pression foncière et à une faible
capacité de charge du bétail. Le Bassin Arachidier traditionnel couvre une superficie totale
de 46.387 km². Mais on note un glissement progressif de la zone de production de l'arachide
vers les régions de Tambacounda, Kolda et Ziguinchor.
In www.isra.sn
Le modèle d’exploitation mis en place depuis plusieurs dizaines d’années est basé sur une
culture principale mécanisée et fertilisée : l’arachide cultivée en rotation avec le mil n’a
pas résisté aux évolutions climatiques d’une part. Dans les années 80 les rigueurs du
programme d’ajustement structurel, de pair avec une pression démographique croissante,
ont définitivement compromis le fragile équilibre antérieur. Malgré les nombreuses
recherches et projets réalisés dans cette zone au cours des dernières décennies, peu de
solutions ont été trouvées pour enrayer le processus en cours, et en particulier freiner la
dégradation de l’environnement ainsi que la paupérisation urbaine et rurale.
Programme de Gestion des Ressources Naturelles et de Développement Durable dans le Bassin Arachidier, 2009
plantes familles
arachide Euphorbiacées
coton
mil Graminées
mais
Malvacées
niébé
manioc Légumineuses
Définition
Une céréale - Une culture commerciale - Le taux de mortalité - Le taux de natalité - Le taux
d’accroissement naturel - La densité - Le solde migratoire - Un citadin - Le taux
d’urbanisation - La fonction d’une localité - Un terroir - Une structure agraire - Le faire-valoir -
Le fermage - Le métayage - La jachère - L’assolement - La culture sur brûlis.
Questions
1) Cite trois céréales cultivées dans le Bassin arachidier
2) Quelles sont les variétés de mil que tu connais
3) D’où viennent l’arachide et le manioc ?
4) Comment est le relief du Bassin arachidier ?
5) Quels sont les différents types de sols que l’on trouve dans le Bassin arachidier ?
6) Quelle est la durée de l’hivernage ?
7) Quelles formations végétales trouvent-on dans le bassin arachidier ?
8) Cite deux arbres du Bassin arachidier
9) Cite cinq ethnies du bassin arachidier
10) Cite trois dialectes de la langue sérère
11) Quelle est la vocation de la ville de Thiès, de Touba et de Kaolack?
12) Quelle est la différence entre les zones urbaines et les zones rurales ?
13) Cite trois fonctions des localités du bassin arachidier
14) Cite quelques activités artisanales pratiquées dans le bassin arachidier
15) Que font la SODEFITEX, la SUNEOR et les ICS ?
16) Cite deux types de rapports entre l’artisanat et l’industrie
17) Quels sont les problèmes que rencontrent les paysans du bassin arachidier?
Vrai Faux
Il existe des forêts dans le Bassin arachidier
L’anacardier est un arbre du Bassin arachidier
Le Bassin arachidier n’est pas une zone propice à la culture de l’arachide.
Les sols du Bassin arachidier sont lessivés
Géographie Classe de 6e Jean Dieye – Penda Dieye Édition 2015 ~ 26 ~
B/ DAKAR ET LE LITTORAL CENTRAL
THEME :
et de représentation)
Dakar et littoral central se trouvent dans la partie ouest du Sénégal. C’est la porte
La région de Dakar est située dans la presqu’île du Cap-Vert et s’étend sur une
superficie de 550 km², soit 0,28 % du territoire national. Elle est comprise entre les
Le littoral central est une zone côtière situé le long de la façade maritime du
Il est limité :
Région de Dakar.
Département de Mbour (sauf
Arrondissement de Fissel et CR de Sessène
I. LE RELIEF
Il est composé de plusieurs éléments :
des côtes :
o la Grande côte du nord de Dakar à Mboro : c’est une côte
sablonneuse, basse et rectiligne ;
o la Petite côte du sud de Dakar à Mbour : c’est une côte rocheuse
découpée par des falaises.
des dunes de sable entrecoupées de dépressions nommées les Niayes,
des édifices volcaniques : les Mamelles, le Cap manuel ;
des îles : Gorée, îles Madeleines ;
des baies : Soumbédioune, Ngor, Yoff, Hann, Rufisque, Bargny ;
des massifs : Ndiass (104 m), le plateau de Thiès (128 m).
II. LE CLIMAT
Dakar et le littoral central ont un climat de type canarien qui subit fortement les
influences océaniques. Celui-ci apporte la fraîcheur, le brouillard et la rosée. L’alizé
maritime apporte de la fraîcheur avec souvent des brouillards et de la rosée durant
la saison sèche. Durant la saison pluie la région bénéficie de fortes précipitations
(environ 600 mm/an) grâce à la mousson qui est un vent humide et pluvieux.
I. COMPOSITION DE LA POPULATION
À Dakar on trouve plusieurs groupes ethniques. Un groupe ethnique est un ensemble
de population, parlant la même langue et ayant la même culture. Wolofs, Sérères,
Toucouleurs, Peuls, Diolas, Mandingues, Bambaras, Lébous …sont les principaux
groupes ethniques que l’on rencontre à Dakar
La population est cosmopolite c’est-à-dire qu’on y trouve toutes les races, et toutes
les langues parlées. La population d’origine africaine est formée par les
Mauritaniens, les Maliens, Gambiens, Guinéens etc. Le groupe non africain est
composé par les Français, les chinois, les libanais etc.
Dakar a une population qui a fortement évolué passant de 1 500 000 en 1981 à
2 592 191 en 2010. Celle de Thiès est estimée en 2010 à 1 658 445. Cette
augmentation s’explique par l’évolution rapide de la population due
essentiellement à l’exode rural.
La structure de la population est sa répartition par âge et par sexe. Plus de 60 % de
la population a moins de 20 ans. Il naît plus de garçons (1 297 350) que de filles
(1 294 841) à Dakar.
Sur le plan professionnel la majorité de la population s’active dans le secteur
tertiaire et secondaire.
La région de Dakar se particularise par son fort degré d’urbanisation. En effet, elle
regroupe près de la moitié de la population urbaine du pays (49 %). On y rencontre
de très fortes densités de population (4 748 habitants/km²) tandis qu’à Thiès, les
densités sont assez modérées (251 habitants/km²).
Le dynamisme de la population s’explique par le faible taux de mortalité et le par le
fort taux de natalité.
par une très forte concentration des activités économiques et des fonctions
habitants au Km².
La zone périurbaine de Dakar est formée par les localités situées aux alentours de
l’agglomération : Rufisque, Bargny, Sébikotane, Yenn.
Le reste du littoral central est formé par les zones qui subissent l’influence de la ville
dakaroise ; elles s’étendent de Mbour et au-delà : c’est le domaine de la pêche et
du tourisme avec Sally, avec Nianny, Mboro, Kayar.
Le littoral joue un rôle important grâce à son réseau de transport qui assure le
développement des activités économique.
1. Le secteur primaire
Il regroupe l’ensemble des activités d’exploitation du sol ou de la mer : agriculture,
aviculture, maraîchage, pêche, élevage, mines etc.
2. Le secteur secondaire
Il regroupe l’ensemble des activités de transformation des produits : industrie, artisanat,
bâtiment etc.
3. Secteur tertiaire
Il regroupe l’ensemble des services : transports, commerces, administration, loisirs, etc.
Tous les secteurs économiques sont présents dans la région de Dakar et du littoral central.
Le secteur primaire est représenté par l’extraction minière, le maraîchage, l’aviculture. Le
secteur secondaire porte sur les industries de transformation (huileries, cimenteries etc.). Les
activités du secteur tertiaire sont très diversifiées ; elles comprennent des activités formelles
(grandes surfaces, sociétés de transport, administration) et des activités non formelles
(marchands ambulants, marchés hebdomadaires etc.)
La concentration des pôles économiques autour de Dakar du littoral central joue un rôle
important dans le développement du pays et dans la paupérisation des campagnes.
Secteur primaire : Maraîchage dans les Niayes Secteur secondaire : Pêche artisanale à Kayar
I. LES PROBLEMES
Dakar et le littoral central sont une zone de forte concentration de populations et
d’activités ce qui cause plusieurs types de problèmes.
1. Les problèmes socio-économiques
Dakar est une ville macrocéphale qui concentre une très forte population et l’essentiel
des activités économiques. L’organisation administrative locale est décentralisée au
niveau des communes d’arrondissement ; Celles-ci ne bénéficient pas de mesures
d’accompagnement appropriées pour gérer le quotidien des habitants.
3. Les problèmes environnementaux
La principale difficulté est l’assainissement pour l’évacuation des déchets, des eaux
usées, des ordures ménagères, il y a aussi la pollution avec le système de canalisation
défectueux, les canaux à ciel ouvert et les transports urbains.
L’augmentation des pluies crée des inondations dans la banlieue, la mer avance, il
manque des parcelles assainies et de terres cultivables.
Les problèmes de Dakar et du littoral sont nombreux et sont essentiellement dus à la forte
concentration de richesses et de populations sur un espace restreint. Pour les résoudre l’État
doit renforcer sa politique de décentralisation en mettant largement en valeur les autres
espaces géographiques du pays.
La population de l’agglomération dakaroise est passée de 1 735 000 habitants en 1992 à 2 215 000
habitants en 2002, soit un taux d’accroissement annuel de 2,8 %. Plus de 25 % de la population du
Sénégal vivent sur un espace d’environ 550 km 2, soit 0,28 % du territoire national. Inégalement
répartie autour des trois pôles principaux que sont Dakar-ville (42 %), Pikine-Guédiawaye (45 %) et
Rufisque-Bargny (13 %), la population subit la carence des modes de transport public et privé
aggravée par l’augmentation de la demande de transport.
Avec une concentration de plus des ¾ des industries et de la quasi-totalité des services administratifs
et financiers, l’agglomération dakaroise se caractérise aussi par un aménagement urbain inadapté
que révèle l’inégale répartition spatiale des équipements et infrastructures de structuration territoriale
et des unités de production économique et sociale.
Des dizaines de milliers de personnes convergent quotidiennement vers le centre de Dakar,
empruntant différents modes de transport. Cependant, l’importance qu’occupe la marche à pied
dans le volume des déplacements laisse apparaître la forte mobilité des populations les plus pauvres
mais aussi l’inadéquation de l’offre de transport par rapport à la demande tant du point de vue
quantitatif que qualitatif.
Mouhamadou Mawloud DIAKHATE, «Déséquilibre du tissu urbain et problématique de la mobilité dans l’agglomération dakaroise : analyse
factorielle de la crise du transport terrestre et éléments de gestion des déplacements urbains», La revue AHOHO [En ligne], 2008
Liaison
Relie par des flèches l’activité ou les activités à la localité ou aux localités où elles
sont pratiquées
Pêche Dakar
Maraîchage Mbour
Exploitation minière Kébémer
Tourisme Kayar
Commerce Soumbédioune
Administration Pikine
Exploitation forestière Rufisque
Riziculture inondée Sébikotane
Pout
pendulaires.
Classement
Classe les activités suivantes suivant leur secteur économique
Agriculture – artisanat- extraction minière – maraîchage- aviculture- administration-
commerce- services- tourisme- banques- sculpture- pêche- élevage- industrie.
Secteurs Activités
Primaire
Secondaire
Tertiaire
Production ouverte
Pourquoi « Dakar et le littoral central » exercent-ils une attraction sur les populations
des autres régions ? Quelles sont les conséquences qui en découlent ?
THEME :
et de représentation)
modernes).
région de Louga. Située entre les latitudes 14°70 et 16°10 nord et les
24.847 Km² ce qui la place au troisième rang national derrière les régions de
La zone sylvo-pastorale regroupe près de 4 % des terres arables du pays. Elle se situe
production.
Département de Ranérou.
II. LE CLIMAT
Le Ferlo a un climat soudanien caractérisé par une courte saison des pluies de juillet
à septembre ou octobre avec des précipitations variant entre 300 et 400 mm ; une
longue saison sèche avec de températures variant entre 35° et 40°. Cette zone a
été la plus sévèrement touchée par la sécheresse. En effet, le Sénégal a connu trois
grands épisodes secs : dans les années 1910, 1940 et depuis 1968.
Cette faiblesse des pluies explique la présence des forages. L’insuffisance des pluies
est nuisible au bétail, aux hommes et aux sols.
III. L’HYDROGRAPHIE
Le Ferlo est une vallée fossile : c’est-à-dire qu’il est parcouru par un fleuve qui coule
en profondeur. Plusieurs ramifications se forment au niveau de Linguère, rejoignant
le lac de Guiers avant de se rattacher au fleuve Sénégal.
Longtemps exploité comme pâturage de saison des pluies en raison de l’inexistence
avant les années 1950 de points d’eau permanents, le Ferlo est, de nos jours, soumis
à une exploitation permanente, rendue possible avec l’implantation de nombreux
forages dans les parcours naturels.
IV. LA VEGETATION
La végétation est une steppe où le tapis herbacé couvre partiellement le sol en
saison pluvieuse. La strate herbeuse est associée à des arbres à épineux (cram-
cram) dispersés dans l’espace.
La savane arborée a comme principaux arbres le Kad et le gommier.
Les conditions physiques du Ferlo sont caractérisées par une végétation peu dense,
de faibles précipitations et des températures élevées qui jouent un rôle déterminant
sur la densité de la population et sur sa répartition.
Le Ferlo est une zone faiblement peuplée avec une population très mobile.
Le Ferlo est peuplé de Peuls (85 %), de Wolofs, de Maures et de Sérères. À cette
population locale s'ajoutent des transhumants venus du bassin arachidier du
Sénégal, de la vallée du fleuve Sénégal mais aussi des pays voisins (Mauritanie et
Mali, notamment). La population de la région de Louga est estimée à 831 309
habitants en 2009 avec un taux d’accroissement moyen annuel de 2,7%. La région
de Louga concentre à peu près 6 % de la population nationale sur un territoire
représentant 12 % de la superficie du Sénégal soit une densité moyenne de 33
habitants au kilomètre carré en 2009 avec des disparités entre les différents
départements. Les faibles densités s’expliquent par la pauvreté des sols et le
manque d’eau auquel il faut ajouter le manque des moyens de communication.
Le Ferlo est une zone sous peuplé avec une population composée de plusieurs
ethnies qui pratiquent une activité ayant donnée sa marque à cette zone : le
pastoralisme.
La Zone sylvopastorale (ZSP) ou Ferlo est la principale région d’élevage du Sénégal. Vers les
années 1950, des forages y ont été installés pour permettre l’exploitation de ses pâturages
pendant la saison sèche. Ainsi, à partir de ces points d’eau dont le nombre s’est accru
progressivement, l’occupation de l’espace a été organisée par les populations de même
que les déplacements du cheptel. Plus de 4/5 de la population réside en milieu rural. La
population urbaine de la région de Louga est évaluée à 153 596 habitants. Le taux
d’urbanisation de 18,5 % en 2009 est l’un des plus bas du Sénégal.
Le Ferlo compte trois grandes aires :
- La ville de Louga : située sur la route de Saint –Louis, c’est une ville carrefour
occupée par des cultivateurs sédentaires et des éleveurs nomades. C’est la capitale
régionale ; elle voit sa population augmenter sans cesse à cause de l’exode rural ;
- Linguère : c’est une ville intérieure où dominent les activités rurales ; c’est un
important point de transhumance et de migration ;
- Dahra en réalité n’est qu’un gros village qui ne doit son importance qu’avec le CRZ.
En milieu peul, l’espace pastoral, qui s’étend en général à perte de vue, a toujours été une
condition sine qua non de l’existence. L’espace pastoral peul doit être caractérisé par les
trois facteurs essentiels que sont : l’habitat, les pâturages et les points d’eau. L’habitat est
constitué de campements dispersés par rapport à une certaine logique dans tout l’espace
pastoral.
Linguère fait figure de très grande ville dans cette zone. C'est le chef-lieu du département
de Linguère, dans la région de Louga. Cette région est assez démunie, et les conditions de
vie deviennent de plus en plus difficiles. Linguère est relié à Dakar par la route, avec des
transports en commun et dispose d’un aérodrome et d'infrastructures sanitaires.
Le Ferlo est faiblement urbanisé. Ses localités assurent des fonctions essentiellement
économiques avec notamment l’élevage extensif. Mais le manque d’eau et la rigueur des
conditions climatiques défavorisent l’expansion des activités pastorales.
Dans le Ferlo, les activités pastorales sont dominées par l’élevage. C’est un élevage
de type traditionnel avec des efforts de modernisation.
I. L’ELEVAGE AU FERLO
L’élevage est une activité de domestication d’animaux visant à la satisfaction de
besoins d’ordre matériel et alimentaire notamment.
Au Ferlo l’élevage est de type extensif : c'est-à-dire qu’il se fait dans les enclos ou à
l’air libre avec des animaux laissés à eux mêmes. Il se fait principalement durant la
saison des pluies. Durant la saison sèche les Peuls se regroupent autour des forages
ou se replient vers la vallée du fleuve, le bassin arachidier ou à Tambacounda. Ce
déplacement périodique de troupeaux pour exploiter des pâturages saisonniers
s’appelle la transhumance.
Le cheptel est l’ensemble du bétail qu’on trouve dans une région ou dans un pays.
Le cheptel du Ferlo, avec un effectif estimé à 2 392 691 têtes en 2009 est composé :
de zébus, ovins et caprins. Il y a aussi des porcins, des équins des arsins, et des
camelins. On trouve dans le Ferlo des CRZ à Dahra, un haras à Kébémer et un
marché de bétail à Linguère.
Le Ferlo est une zone pastorale qui malgré son importance, souffre de nombreux
problèmes dus notamment par le manque d’eau.
I. LES PROBLEMES
Le Ferlo est confronté à plusieurs types de problèmes :
o sur le plan naturel : la position du Ferlo dans la zone sahélienne ne favorise
pas les précipitations de ce fait il y a :
de fortes températures et un couvert végétal clairsemé qui réduit les
zones de pâtures ;
une pauvreté des sols qui impacte fortement sur l’agriculture ;
o sur le plan socio-économique:
le manque d’infrastructures de communication ;
l’absence d’industrie favorisant l’exode rural ;
une faible urbanisation des localités ;
des difficultés pour évaluer le cheptel à cause de sa mobilité ;
la réduction de l’espace pastoral du fait de la destruction et de
l’empiétement des cultures ;
l’insuffisance des ressources fourragères liée à la sécheresse, aux feux
de brousse entre autres ;
le caractère trop extensif de l’élevage ;
Tous les jours, des troupeaux conduits par des chétifs. Les visages trahissant une
fatigue durable arrivent et se succèdent. Derrière eux, des charrettes tirées par trois
ânes contiennent l’ameublement de toute une maison sur lequel sont assis des
femmes et leurs enfants. Les vaches, très maigres, ont la peau collée aux os. Il s’agit
là du retour des bergers dans leur Ferlo natal, précisément dans la communauté
rurale de Tésékré. L’activité économique de cette localité qu’est l’élevage fait face
à de multiples écueils.
Trouver de l’eau pendant la saison sèche, c’est la croix et la bannière là où les
quelques forages datent de la coloniale et ne peuvent satisfaire la demande. (…)
Conséquence, le bétail meurt sous l’œil impuissant du propriétaire.
Le Soleil, Août 2009
Questions de cours
1) Cite quatre ethnies du Ferlo
2) Pourquoi les densités de population sont faibles ?
3) Que signifie la transhumance ?
4) Quels sont les principaux mouvements de la population du Ferlo ?
5) Quelle sont les espèces qui composent le cheptel du Ferlo ?
6) Cite d’autres activités pastorales pratiquées dans le Ferlo
7) Quels sont les problèmes que rencontre le Ferlo ?
Définis :
L’élevage - L’élevage intensif - La transhumance - Le cheptel
THEME :
de représentation)
3H
de l’écosystème et ses conséquences sur les hommes et les
activités)
I. LE RELIEF
La vallée alluviale du fleuve Sénégal qui entaille les plateaux et les dunes fixées se
caractérise par un microrelief complexe. Pour cartographier le relief d’une région
on réalise une coupe topographique ; elle permet de distinguer 2 parties :
Le Walo : ensemble de terres inondées par les crues : c’est la plaine alluviale ;
Le Dieri : ensemble de terres qui ne sont pas traversées par les crues.
La plaine alluviale est l’endroit où le fleuve dépose des alluvions. Les alluvions sont
les dépôts laissés par un cours d’eau.
La crue est la montée et le débordement des eaux d’un fleuve son inverse est la
décrue.
II. LE CLIMAT
La zone de la vallée appartient au domaine climatique sahélien, il se caractérise
par la faiblesse de ses précipitations (entre 100 et 500mm). Celles-ci sont liées à la
présence de la mousson pendant 3 à 4 mois et celle de l’harmattan pendant 6
mois. Pendant les années de fortes pluies, la vallée du fleuve est inondée par la
crue.
La vallée du fleuve est occupée par une population composite et très inégalement
répartie dans l’espace.
I. COMPOSITION ET REPARTITION
La vallée du fleuve Sénégal est peuplée par plusieurs ethnies. Une ethnie est un groupe
humain qui possède la même langue, la même organisation sociale et la même origine.
Dans la vallée, les ethnies dominantes sont les Halpulaars (Peuls, Toucouleurs, Laobés), qui
représentent 61,3 % de la population, les Wolofs (30,1 % de la population), les Maures (3,5 %
de la population), les Sarakholés (2,7 % de la population).
Les Halpulaars sont localisés dans les départements de Podor et de Matam, les Wolofs dans
les départements de Saint-louis et de Dagana, et les Sarakholés dans le département de
Bakel. Mais cette répartition cache des nuances du fait de la mobilité et des brassages qui
existent entre ces différentes populations qui vivent en harmonie en cultivant surtout le
cousinage à plaisanterie appelé « Kaal » en ouolof.
Cette population est inégalement répartie. La densité moyenne est de 27 hbts/km² à
Tambacounda, 19 à Matam et 47 à Saint-Louis.
Pour l’ensemble de la vallée, c’est la région de Saint-Louis qui est la plus peuplée (894 000
hbts en 2010 car elle possède beaucoup d’usines et de sociétés puis vient la région de
Matam (542 201 hbts). Bakel est la zone la moins peuplée (140 839) car il y a un fort taux
d’émigration des populations.
Le bassin versant du fleuve Sénégal compte environ 2 millions d'habitants, répartis entre les
villages et les principales villes : Saint-Louis, Richard-Toll, Matam, et Bakel au Sénégal, Rosso,
Kaédi, Sélibali en Mauritanie, Kayes et Kita au Mali.
En remontant le fleuve, on rencontre des populations appartenant à différentes ethnies,
exerçant souvent leurs activités traditionnelles. Les Peulhs, notamment, élèvent des
troupeaux de zébus et de moutons, qu'ils font paître là où la saison des pluies a favorisé le
développement de la végétation. Les autres ethnies sont entre autres : les Wolofs, les
Maures, les Toucouleurs, les Bambaras, les Mandingues etc.
L'habitation traditionnelle dans les villages est la case (voir ci-contre, deux différents types
de cases), les bâtiments des villes, ou les bâtiments récents des villages (notamment les
écoles...) sont en parpaings.
In http://www.eaudela.org/pages/print-menu-Eau-s_menu--test-1-lienetudesenegalgeneralites.html
In http://voyagesenduo.com/senegal/population_langue.html
La vallée du fleuve Sénégal est une région contrastée avec des zones rurales et des zones
urbaines qui ont assurent diverses fonctions et entretiennent plusieurs types de rapports.
I. ORGANISATION DE L’ESPACE
Dans la vallée du fleuve Sénégal les populations sont regroupées autour de plusieurs zones.
1. Les zones urbaines
Elles sont nombreuses. En effet, le passé colonial de la région a permis l’installation de villes
moyennes, généralement des escales de traite située le long du fleuve : Saint-Louis, Podor,
Matam, Bakel. Les tentatives de mise en valeur du fleuve durant la période coloniale ont
permis le développement de villes comme Richard-Toll, Rosso ou Dagana qui vont abriter
des projets agricoles ou agro alimentaires en bénéficiant des aménagements hydro–
électriques. L’urbanisme est un phénomène nouveau dans la vallée. Elle ne concerne que
certains départements Saint-Louis (36,7 %), Matam (13,7 %) et Dagana surtout.
La vallée du fleuve abrite des villes centenaires comme Saint-Louis et plusieurs zones rurales.
Les populations de ces zones pratiquent plusieurs activités de type traditionnel comme
l’agriculture.
Île de Saint-Louis
Fondée par les colons français au XVII e
siècle, Saint-Louis s'urbanisa au milieu du
XIXe siècle. Elle fut la capitale du Sénégal
de 1872 à 1957 et joua un rôle culturel et
économique prépondérant dans
l'ensemble de l'Afrique occidentale. La
situation de la ville sur une île à
l'embouchure du fleuve Sénégal, son plan
urbain régulier, son système de quais et
son architecture coloniale caractéristique
confèrent à Saint-Louis sa qualité
particulière et son identité.
In www.unesco.org
Les conditions naturelles dans la vallée du fleuve sont favorables aux activités traditionnelles
qui portent sur l’agriculture, l’élevage et la pêche surtout.
a) Le Walo
Les terres du Walo sont des terres sur lesquelles les populations pratiquent des cultures de
décrue. Ces terres sont très fertiles et très favorables à l’agriculture.
b) Le Diéri
Les terres du Diéri sont de hautes terres sur lesquelles les populations pratiquent des cultures
sous pluies.
1. L’agriculture
Dans la vallée, les cultures sont pratiquées en fonction des saisons. Pendant la saison des
pluies, les populations cultivent les terres du Diéri. Ces cultures sont appelées cultures sous
pluies. Les principales cultures sont : le melon, le maïs, le sorgho, l’arachide, pastèques.
Pendant la saison sèche on exploite les berges du fleuve et les cuvettes inondées : ce sont
les cultures de décrue sur les terres du Walo : mil, mais, cultures maraîchères, tomates,
gombos, courges, patates. Les produits des récoltes sont destinés à la consommation des
populations.
2. L’élevage
C’est une activité importante pratiquée par les Peuls et les Toucouleurs, c’est un élevage
de type extensif et transhumant avec des ovins, des caprins, des bovins, des porcins et
l’aviculture.
3. La Pêche
Elle est pratiquée sur le fleuve par des populations spécialisées comme les Guet-Ndariens, les
Walo-walo et les Thioubalos. C’est une pêche de type artisanal, les pêcheurs utilisent des
pirogues à pagaies ou à voile, mais aussi des hameçons. C’est une activité traditionnelle
destinée à la consommation. La pisciculture se développe depuis 1954 à Richard-Toll.
Les activités traditionnelles dans la vallée du fleuve sont diverses et dépendent surtout des
apports du fleuve. Plusieurs aménagements y ont été faits afin de favoriser l’essor
économique de la zone.
Géographie Classe de 6e Jean Dieye – Penda Dieye Édition 2015 ~ 67 ~
V.F.S.—LES ACTIVITES TRADITIONNELLES : SUPPORTS DE COURS
Ils concernent les activités agricoles et industrielles et utilisent des moyens financiers
et techniques importants. Ils sont entre les mains de sociétés publiques ou privées.
1. Au plan agricole
Avec la modernisation de l’agriculture, les techniques changent : utilisation de
machines, d’engrais, de pesticides, ainsi que l’irrigation. La production porte sur le
blé, le riz, le mil, le coton, la canne à sucre etc. Avec des sociétés comme la
Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS), et la Société des Conserveries Alimentaires
du Sénégal (SOCAS) dans les périmètres irrigués de la Société d’Aménagement et
d’Exploitation du Delta (SAED) depuis 1965 ou à Richard-Toll depuis 1970.
2. Au plan industriel
La Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS) est la seule grande entreprise qui opère
dans la vallée. Elle exploite à Richard Toll plus de 8 000 ha de cannes à sucre qu’elle
transforme en sucre raffiné et quelques unités de transformation de la tomate. Elle
emploi près de 6 000 personnes. Il y a aussi de petites Unités de décorticage du riz et
de mécanisation agricole. Présentement, on note que le tissu industriel dans le
bassin du fleuve Sénégal est assez faible.
I. LES PROBLEMES
Malgré tout les barrages sont porteurs d’espoir pour améliorer les conditions de vie
des populations de la vallée et faire de cette partie du Sénégal une région a
vocation agricole et industrielle. Avec le barrage de Manantali la production
d’électricité permettra sûrement le développement de l’industrie et la réduction du
taux de chômage.
La population du bassin du fleuve Sénégal est d'environ 3,5 millions de personnes, dont
85 % vivent à proximité du fleuve. Les problèmes de l’alimentation en eau potable et de
l’assainissement constituent aujourd’hui la plus grande préoccupation des autorités de l’Organisation
pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS). Le réseau des infrastructures en eau potable et
d’assainissement reste en deçà des besoins de la population, et ce, malgré les investissements
consentis par les États-membres et les populations. Environ 60 % de la population a accès à l’eau
potable (puits modernes, forages équipés et adduction d’eau). Les systèmes d’assainissement sont
très peu développés et environ 80 % des ménages utilisent des toilettes traditionnelles.
Aujourd’hui, les plus grandes agglomérations comme Nouakchott, Saint-Louis et Dakar font face à
d’importants problèmes d’alimentation en eau potable. (…)
Ailleurs dans le bassin, les difficultés à se procurer de l’eau potable sont tout aussi importantes.
Depuis plusieurs années, il pleut moins, l’eau qui s’écoule le long du fleuve diminue, la nappe
phréatique superficielle ne se régénère plus et les puits tarissent. Une partie de la population
s’appauvrit en faisant faire des forages toujours plus profonds, mais qui coûtent beaucoup d’argent.
D’autres se retrouvent dans l’obligation de couvrir de longues distances pour puiser directement
l’eau à partir du fleuve et des mares, mettant ainsi en péril leur santé et celle de leur famille. On
constate une augmentation rapide de la présence des maladies hydriques, comme le paludisme, la
bilharziose urinaire, les maladies diarrhéiques, les parasitoses intestinales, dues à la détérioration de la
qualité de l’eau et à la prolifération des insectes porteurs qui s’y reproduisent. On observe depuis
peu l'apparition de la bilharziose intestinale, une forme beaucoup plus dangereuse que celle qui
existait déjà. (…)
Source : Fleuves du monde –Sénégal ( ?)
Définis
La topographie - Le Walo - Le Diéri - La plaine alluviale - Les alluvions - La crue - La
Décrue - Une ethnie
THEME :
et de représentation)
3H
biogéographiques, et leurs influences réciproques)
l’écosystème).
La Casamance est une région naturelle située au sud du pays, entre 12°20’ et 13°
de latitudes nord et entre 16° et 16°50’ de longitudes ouest.
Elle occupe une superficie de 28.300 Km2 soit le 1/7 du territoire national.
la Haute Casamance,
la Moyenne Casamance et
la Basse Casamance.
Source : http://www.procas.sn/IMG/jpg/carte_contexte.jpg
La Casamance est une région particulière qui se particularise des autres zones du pays de
par ses énormes potentialités édaphiques, climatiques, hydrographiques et
biogéographiques.
III. LA VEGETATION
On y trouve les formations forestières les plus importantes du pays tant du point de
vue spatial que du point de vue qualitatif :
o la forêt dense avec comme espèces le mampatan (Parinari excelsa), le tali
(Erythrophleum guineense), l’iroko (Chlorophora regia) et le palmier à huile
(Elaeis guineensis);
o la mangrove constituée de peuplements de palétuviers (Rhizophora
racemosa, Avicennia …) dans les estuaires de la Casamance.
Avec l’extension des zones agricoles et du fait de l’exploitation du bois, ces forêts
connaissent une légère régression. La densité du réseau hydrographique rend cette
zone très propice à la riziculture, surtout au niveau des bas-fonds.
La Casamance est une région peuplée qui englobe une population très composite,
dynamique et inégalement répartie dans l’espace.
I. COMPOSITION ET REPARTITION
Plusieurs ethnies peuplent la Casamance. Cependant 3 grands groupes dominent :
o les Diolas : c’est le groupe le plus important (environ 32 %) ;
o les Peuhls : environ 27 % ;
o les Mandingues : environ 16 %.
Il y a aussi les Mancagnes, Balantes, Mandjaques mais aussi des Bissau-guinéens,
des Gambiens, des Guinéens, des Maliens et des Européens.
La population est inégalement répartie avec des zones très peuplées comme en
Basse Casamance (713 440 habitants à Ziguinchor en 2010) et des zones faiblement
peuplées comme au Fouladou (603 960 à Kolda en 2010). La densité moyenne est
de 97,21 habitants au km² à Ziguinchor et de 44 habitants au km². La population est
très jeune et très mobile.
La population de la Casamance est répartie dans ses trois parties. Cette population
est cosmopolite et authentique car ayant su conserver toutes ses valeurs.
En dépit de son enclavement, la Casamance est une région peuplée. Elle compte
de nombreuses villes de tailles moyennes.
I. L’ORGANISATION DE L’ESPACE
Malgré son caractère rural, la Casamance regroupe plusieurs zones urbaines.
La ville est le centre économique et administratif le plus important de la zone du sud. Les
villes de la Casamance sont reliées entre elles par des voies de communications comme les
routes (la route du sud, Nationale N°4 et des routes régionales) et le fleuve.
Les relations économiques existantes entre les villes et les villages de la Casamance sont :
l’écoulement des produits manufacturés des villes vers les villages et l’écoulement des
produits agricoles et forestiers des villages vers les villes.
Les relations administratives existantes entre les villes et les villages de la Casamance sont :
recherche de documents administratifs dans les villes, recherche de soins sanitaires et
poursuite des études dans les villes.
La Casamance possède de grandes villes et de nombreuses zones rurales qui recèlent
d’énormes potentialités. Dans ces espaces les activités traditionnelles sont dominées par la
riziculture.
Géographie Classe de 6e Jean Dieye – Penda Dieye Édition 2015 ~ 81 ~
LA CASAMANCE-ORGANISATION DE L’ESPACE : SUPPORTS DE COURS
Source : http://www.cnams.org/EUIMC%20Rapport%20final%2011%20JUIL%2007%20_Final_.pdf
Le Cap Skirring est un cap au sud-ouest du Sénégal dans le département d'Oussouye, la région de
Ziguinchor et la région de la Casamance. Cap Skirring est également un village situé à proximité
immédiate du Cap et à environ 70 km de Ziguinchor et à 500 km de Dakar.
Occupé à l'origine par un petit village de pêcheurs, il fut découvert et apprécié par les Français de
Ziguinchor comme zone balnéaire de vacances au début des années 1960. Une piste d'atterrissage
en terre, pour petits avions, a été construite à la fin des années 1960 par des membres de l'Aéroclub
de Ziguinchor. Cela attira l'attention du Club Méditerranée qui, avec l'accord du gouvernement
sénégalais, fit évacuer le village de pêcheurs pour installer en 1973 son village à l'endroit même où
les Ziguinchorois avaient construit les cases de villégiature. La piste fut allongée et bétonnée pour
accueillir des avions gros porteurs de Dakar ou directement d'Europe.
(…) Ombragée de cocotiers et de palmiers, la plage du Cap Skirring et de Kabrousse s'incurve
doucement face à l'océan. Des kilomètres de sable fin, une eau à température idéale. Beaucoup la
considèrent comme la plus belle de toutes les plages du pays.
In http://www.senegal-online.com/francais/villes/cap-skirring/index.html
Un climat favorable et des sols riches font de la Casamance une région où les
activités agricoles jouent un rôle important.
1. L’agriculture
C’est une activité très développée avec plusieurs types de cultures :
o les cultures vivrières : elles sont dominées par la riziculture pratiquée par les
Diolas avec des techniques traditionnelles. Les autres cultures sont le mil, maïs,
sorgho, manioc, taro ;
o les cultures fruitières : mangues, agrumes (citrons, pamplemousse, oranges,
bananes, mandarines).
La forêt fournit de nombreux produits avec la cueillette du palmier à huile, des noix
de coco et d’anacardes, la coupe de bois (chauffe, d’œuvre) et les tiges de
bambou utilisé par les vanniers.
2. La pêche
La pêche artisanale est pratiquée sur le fleuve avec une production importante :
crevettes, sardinelles, soles, coquillages. La mangrove fournit aussi plusieurs
produits : huîtres, poissons etc.
3. L’élevage
L’élevage concerne surtout les bovins avec la race ndama. Il se développe avec la
création du CRZ de Kolda.
A coté de ces activités il y a la vannerie, la poterie, le tissage et la sculpture etc.
I. LES PROBLEMES
La Casamance est confronté à de nombreux problèmes :
Sur le plan naturel :
La salinisation et l’acidification des terres ;
La surexploitation des ressources forestières ;
La diminution de la superficie occupée par la mangrove ;
La baisse généralisée de la pluviométrie ;
La diminution de la superficie des rizières du fait des tannes etc.
Sur le plan socio-économique :
l’enclavement de la région et à l’isolement par rapport au reste du
pays ;
l’exode de la population du fait de l’instabilité dans la sous-région;
la baisse des rendements des rizières à cause des problèmes ;
l’importance du réseau hydrographique qui bloque le réseau routier ;
naturels ;
Manque d’infrastructures très prononcée etc.
Questions de cours
1) Quelles sont les ethnies qui peuplent la Casamance ? Cite-les par ordre
d’importance ?
2) Qu’est ce qui explique la présence de toutes ces ethnies et nationalités en
Casamance ?
3) Qui sont les diolas ?
4) Qu’est ce qui facilite la cohabitation de toutes ces ethnies et nationalités ?
5) Quelles sont les trois grandes villes de la Casamance qui sont les capitales
régionales ?
6) Cite deux communes dans chacun des départements ?
7) Cite les voies de communications qui relient les villes de la Casamance.
8) Montre les relations économiques existantes entre les villes et les villages de la
Casamance.
9) Montre les relations administratives existantes entre les villes et les villages de la
Casamance.
10)Cite quelques activités traditionnelles pratiquées en Casamance
11)Quels sont les aménagements modernes réalisés en Casamance ?
Définis
La riziculture - La crevetticulture - L’ostréiculture
Production ouverte
Malgré ses énormes potentialités, la Casamance est confrontée à de nombreux
problèmes. Cite-en quelques-uns et propose des solutions pour y remédier.
THEME :
de représentation)
3H
biogéographiques)
Tambacounda et Kédougou.
Gambie.
exploitées.
I. LE RELIEF ET SOLS
Le sud est du Sénégal appartient au bassin sédimentaire Sénégalo- mauritanien et
au vieux socle cristallin. C’est un ensemble de plateaux constituant les derniers
contreforts du Fouta Djalon culminant au mont Bassari à 581m. Ils sont entrecoupés
de vallées arrosées par les affluents du fleuve Gambie : Tiokoye, Niokolo Koba,
Niériko, Koulountou, Sandougou.
Le Sénégal Oriental dispose essentiellement :
de sols hydromorphes (alluvions argileux),
de lithosols,
de sols ferrugineux tropicaux
de sols hydromorphes.
Document n°2 : La faune et la flore : le parc Niokolo-Koba (réserve faunique du Niokolo Badiar)
In www.Unesco.org
I. COMPOSITION ET REPARTITION
La population du Sénégal oriental est constituée d'une variété d'ethnies. Les ethnies
principales sont les Peuls, les Mandingues, et les Ouolofs il y a aussi la présence
d’autres ethnies telles que les Diolas, les Sérères, les Bassaris, les Kognaguis,
Djallonkés, etc. Les Pulaars sont majoritaires.
La population est d’environ 762 000 habitants en 2010 avec une densité moyenne
de 15 habitants au Km².
La population est essentiellement rurale, malgré une légère amorce d’urbanisation.
Les taux d’urbanisation demeurent encore très faibles. La population est
inégalement répartie, certains arrondissements ont un poids démographique très
faible par rapport à l’étendue des superficies.
La population est très jeune dans la zone. La structure par sexe montre une légère
prédominance des hommes. La population a très vite évolué du fait du
désenclavement de la zone et des brasages. Le taux de mortalité est assez faible.
Concernant les migrations, la région affiche un solde migratoire positif car il y plus
d’entrée de populations que d sorties. En effet le Haut-Sénégal est une zone de
rencontre de plusieurs peuples du pays notamment venant du nord et du sud. Aussi
il y un fort pourcentage de populations venant de la sous-région du fait de la
position privilégiée du Sénégal du Sud-est. Cependant il y a un exode massif de
populations vers Dakar et l’émigration des Sarakollés vers la France.
I. ORGANISATION DE L’ESPACE
Le Haut-Sénégal comprend les régions administratives de Tambacounda et de
Kédougou. La population est à 80 % rurale.
Les principaux centres urbains sont Tambacounda, Bakel et Kédougou. Ces villes
ont plusieurs infrastructures hôtelières et ont bénéficié du chemin de fer Dakar-
Kidira, de la proximité avec la Gambie, le Mali et la Guinée et surtout de la
présence du parc Niokolo Koba qui attire beaucoup de touristes. Les autres villes
sont d’importance moyenne : Koussanar, Kidira, Goudiry, Salémata, Saraya ; du fait
de leur éloignement, ces villes jouent plutôt un rôle dans le secteur secondaire.
La région de Kédougou est une zone qui à fortes potentialités culturelles avec ses
minorités ethniques, les chutes d’eau de Dindéfelo, les monts Bassari et le pays
Bédik.
Bakel est un site touristique avec un riche patrimoine comme : le fort Faidherbe, les
trois tours militaires et le cimetière militaire français.
1. L’Agriculture
L’agriculture occupe plus de la moitié de la population. Les potentialités agricoles
sont importantes. En effet, il y’a l’existence d’une saison pluvieuse de près de 5 mois,
des terres fertiles, une disponibilité en main d’œuvre, le passage du Fleuve Gambie,
la diversité des cultures dans la zone (maïs, fonio, arachide, riz, sorgho, sésame,
etc.), et la présence de bas-fonds (riziculture) et la culture de décrue.
2. L’Élevage
Il est développé dans la zone sylvo-pastorale. Le cheptel est estimée en 2010 est
estimé à 804 309 bovins, 1 206 207 ovins, 1 086 600 caprins, 1938 porcins, 21 376
équins, 40 858 asins et 1 334 474 volailles en 2010.
Ce potentiel animal riche et varié résulte de la combinaison d’une pluviométrie
abondante et d’un réseau hydrographique dense, favorisant ainsi le
développement d’un pâturage riche et varié capable d’entretenir le cheptel
durant toute l’année.
3. L’Orpaillage
Elle est très pratiquée dans la région de Kédougou qui recèle un potentiel minier
énorme. Les populations pratiquent ainsi l’orpaillage qui est l’exploitation de l’or de
façon artisanale. Les sites d’exploitation sont appelés « dioura ». D’après les
estimations, plus de 15 000 personnes s’y activent.
Le fait que Tambacounda soit une ville mi-urbaine, mi-rurale a permis de conforter l’agriculture à la
première place car chaque année, les surfaces agricoles atteignent au moins 2 200 hectares et ceci
sur une superficie communale 7 755 hectares. Les variétés culturales comme l’arachide, le coton, les
céréales, les fruits et les légumes sont cultivées soit à la périphérie, ou à l’intérieur de la ville sur les
rives du marigot Mamacounda. Malgré sa prépondérance, l’agriculture connaît d’énormes
difficultés liées à la vétusté et à la faiblesse des équipements appropriés, aux aléas climatiques, au
désengagement de l’Etat, aux problèmes de commercialisation à cause de la chute des prix des
produits agricoles, etc. La présence de nombreux services d’encadrement dans la ville (service
semencier, service de l’agriculture, le CNCA, la SODEFITEX) devait rendre plus dynamique ce sous-
secteur qui est d’un appoint certain pour la ville.
http://www.sipsenegal.org/tambacounda/index.php?option=com_content&view=article&id=8:economie&cati
d=8:economie&Itemid=9
Source : Penda Dieye, Sortie pédagogique Club des géographes UCAD à Kédougou, Avril 2011
Source : Penda Dieye, Sortie pédagogique Club des géographes UCAD à Kédougou, Avril 2011
I. LES PROBLEMES
Malgré ses énormes potentialités, le Haut-Sénégal est confronté plusieurs types de
problèmes :
o Sur le plan environnemental il existe plusieurs problèmes :
L’impact négatif des actions anthropiques (coupes illicites,
défrichements) ;
Le déséquilibre des écosystèmes ;
La perte des terres due aux feux de brousse ;
Érosion hydrique et éolienne ;
Assèchement des cours d’eau ;
o Sur le plan socio-économique : la région de Tambacounda, partage une
frontière de plus de 900 km avec quatre pays limitrophes (Mali, Mauritanie,
Gambie et Guinée). Cette zone transfrontalière abrite d’importantes
ressources naturelles dont l’exploitation génère parfois et par endroits des
conflits entre les divers usagers des pays riverains. C’est le cas avec la pêche
continentale, la chasse, l’agriculture, et la transhumance ;
In http://www.sipsenegal.org/tambacounda/index.php?option=com_content&view
Géographie Classe de 6e Jean Dieye – Penda Dieye Édition 2015 ~ 100 ~
Questions de cours
1) Quel est le point culminant du Sénégal ?
a) Les collines des Mamelles b) le massif de Ndiass c) le mont Bassari
2) Encercle le nom des cours d’eau qui arrosent le Haut-Sénégal
Gambie Ferlo
Sénégal Niokolo Koba
Saloum Casamance
3) Élimine les sols qui ne sont pas présents au Haut-Sénégal
Sols diors Sols ferrugineux tropicaux
sols hydromorphes sols halomorphes
lithosols sols hydromorphes
sols decks
4) Il y a deux types de climat dans le Haut-Sénégal : lesquels ?
5) Quelles sont les formations végétales présentes dans le Haut-Sénégal ?
6) Cite quelques espèces animales présentes dans le parc national Niokolo-Koba
7) Qu’est ce qui favorise le développement des activités traditionnelles dans le
Haut-Sénégal ?.
8) Cite les deux activités traditionnelles les plus pratiquées ?
9) En quoi consiste l’orpaillage ?
10)Que fais la SODEFITEX ?
11)Cite quelques localités touristiques à Kédougou.
Production ouverte
Malgré les faveurs de la nature et les richesses de son sol et de son sous-sol, le Haut-
Sénégal est confronté à de nombreux problèmes. Lesquels ? Quelles solutions
proposes-tu ?
Géographie Classe de 6e Jean Dieye – Penda Dieye Édition 2015 ~ 101 ~
Classement
En te basant sur les cartes administratives des régions de Tambacounda et de
Kédougou, classe les entités administratives en fonction de leur statut.
Attention aux distracteurs de la carte
Commune Communauté rurale Chef lieu de région Chef lieu de département Chef lieu d’arrondissement
TAMBACOUNDA
KEDOUGOU
Géographie Classe de 6e Jean Dieye – Penda Dieye Édition 2015 ~ 102 ~
LE SYSTEME SOLAIRE
LA PLANETE TERRE
LE MONDE
Penda Dieye Jean Dieye
CEM de Meckhé village CEM Lamine Gueye
Édition 2015
PROGRAMME E.C. 6e
CHAPITRE I :
LE MILIEU PROCHE
Leçon 1 : La famille, cellule de base de la société : évolution et 2H
problèmes
CHAPITRE II :
CHAPITRE III :
Éducation Civique Classe de 6e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~4~
le devoir de présence : la participation matérielle doit s’accompagner d’une
présence physique. C’est la chose à laquelle la société africaine attache la
plus haute importance (« l’homme est le remède de l’homme » dit le
proverbe wolof),
Ces devoirs qui s’imposent à la famille évitent l’anarchie, le désordre, la paresse, et
instaurent la paix et l’entente.
III. Evolution
La composition de la famille dans les sociétés modernes a subi de profondes
modifications. Les familles élargies sont remplacées par des familles nucléaires. Ces
changements sont liés à la transformation du rôle des femmes dans la société. Avec
les méthodes de contraception et la crise économique, les familles se réduisent de
plus en plus. Il faut y ajouter les phénomènes mondiaux telle l’homosexualité, le
concubinage et le lesbianisme qui portent atteinte à la structure traditionnelle de la
famille.
Cependant, la famille a beau être aujourd'hui éclatée, dispersée et en crise, elle
reste une structure fondamentale des sociétés. À cet égard, un des paradoxes
inattendus de la crise économique aura été la revalorisation de la famille comme
structure d'aide et de soutien lors des études et de la rentrée des enfants dans le
monde adulte. Il n'est pas rare, de nos jours, de voir des jeunes vivant encore chez
leurs parents après vingt-cinq ans.
Tous les membres d’une même famille sont tenus de respecter le même code
d’honneur, c’est-à-dire de respecter les mêmes engagements, de s’imposer la
même rigueur morale, les mêmes interdits.
Éducation Civique Classe de 6e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~5~
Le quartier est une subdivision de la ville.
Mon quartier s’appelle…………………………………………………………………….
Il est créé en ……….. par …………………..…………… et est situé dans la
zone/localité…………………………………………………………………………..
La population composée en grande majorité de ……………..……… et est estimée à
………………………….d’habitants. Elle s’adonne à des activités de
……………………………………………………………………………………………… .
L’habitat est de type …………………………………
On y trouve (équipements et infrastructures). …………………………………………………
Les principaux acteurs de développement sont
……………………………………………………………………………………………..
Notre quartier est dirigé par un délégué de quartier qui s’appelle
………………………………………
Sa mission consiste à
………………………………............................................................................................. Il est
choisi parmi les populations résidentes du quartier et nommé par …………………. Il
assure plusieurs fonctions : il délivre le certificat de domicile, il est chargé des
mesures d’hygiène, des opérations de redistribution du courrier, de perception de
certains impôts, de recensement administratif, etc.
Dans le quartier interviennent des ONG, des associations, des services publics dans
les domaines suivants :
………………………… ………………………… …………………………
………………………… ………………………… …………………………
………………………… ………………………… …………………………
Éducation Civique Classe de 6e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~6~
Un village est un groupe d’habitations peu nombreuses. Les villages sont différents selon
les régions. Les plus nombreux regroupent des concessions familiales groupées en
quartiers.
I. L’importance du village
Les villageois sont surtout des cultivateurs, des éleveurs, des pêcheurs. Dans la plupart
des régions, ils associent plusieurs activités (pêche, agriculture et élevage dans les îles du
Saloum, pêche et agriculture dans la vallée du fleuve Sénégal). Ces activités sont
essentiellement vivrières.
Le développement des activités artisanales féminines (broderie, couture, tissage, etc.)
augmente les revenus ruraux.
Le chef de village est choisi parmi les plus anciens au sein d’une famille déterminée. Il a
pour rôle de diriger les débats qui réunissent les anciens. Lorsque les décisions sont à
prendre, il est l’intermédiaire entre l’administration et les populations. Le chef de village
est chargé de faire appliquer les décisions de l’autorité. Le chef de village est un agent
d’exécution chargé d’appliquer et de faire appliquer la politique définie par le
gouvernement et l’administration.
Le chef de village joue un rôle important entre l’administration et les administrés. Son
autorité est reconnue par tous ; il représente la tradition dans l’administration moderne
Éducation Civique Classe de 6e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~7~
Mon établissement s’appelle……………… il est situé dans le quartier de….. dans la
Un établissement scolaire est un milieu conçu et organisé pour transmettre aux élèves
des connaissances, des attitudes et des aptitudes. Les élèves doivent veiller à la
l’excellence. Ils doivent surtout respecter le règlement intérieur qui est un ensemble de
L’école est dirigée par un principal qui coiffe l’ensemble du personnel. Il organise les
règlement intérieur. Il est assisté par un ou des surveillants. Qui s’occupe des tâches
mission est l’enseignement qui peut être accompagné par des tâches d’animation ou
Éducation Civique Classe de 6e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~8~
III. Conseils et réunions
1. Le conseil de classe.
2. Le conseil de discipline.
Il ne se réunit qu’en cas de faute grave reconnue de l’élève. Il prononce des sanctions
Elles sont l’occasion pour les parents de prendre contact avec chaque professeur. Ils
Éducation Civique Classe de 6e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~9~
.
I. Structures.
La Communauté Rurale est créée par la loi de 1972 et modifiée par la loi de 1992
portant sur la décentralisation. Aujourd’hui, avec l’acte III de la décentralisation, on ne
parle plus de Communauté rurale mais de Commune Rurale.
La Commune Rurale « est constituée par des villages appartenant au même terroir, unis
par une solidarité résultant notamment du voisinage, possédant des intérêts communs
et capables ensemble de trouver les ressources nécessaires à leur développement ».
II. Fonctionnement.
La Communauté Rurale ou Commune Rurale est administrée par un Conseil Rural dont
les membres sont élus au suffrage universel direct. Les conseillers ruraux élisent en leur
sein un Président qui est l'organe exécutif de la Communauté Rurale. Il est aidé dans sa
Le Président du Conseil Rural (PCR) est un officier d’état-civil. Il est chargé d'exécuter les
délibérations du conseil rural qui sont approuvé par le sous-préfet, représentant de l’Etat.
correspond aux anciens cantons de l’époque coloniale. Il est formé par un ensemble de
II. Fonctionnement
La Commune de plein exercice est dirigé par un Sous-préfet qui représente l'État. Il
coordonne les services civils dans l'arrondissement et contrôle l'action des présidents
de conseils ruraux.
Le Comité Local de Développement (CLD) est un organe consultatif présidé par le sous-
Le Centre d’Appui au Développement Local (CADL) est un service public qui a pour rôle
d’étudier tous les projets d’équipements sociaux (exemple : case de santé, école, etc.)
La commune de plein exercice est une petite société qui a son existence propre. Elle
participe à l’amélioration du cadre de vie de sa population.
Pour créer une commune, il faut remplir deux conditions : l'existence d'une de
ressources propres nécessaires à l'équilibre du budget et d’une population d’au moins 1
000 habitants.
Depuis leur création les communes ont considérablement évolué.
Au Sénégal les premières communes ont été créées à la fin du XIXe siècle par
l'administration coloniale, notamment celles qui sont désignées par l'appellation
« Quatre communes » – c'est-à-dire Saint-Louis, Gorée, Dakar et Rufisque.
Les habitants des quatre communes étaient considérés comme des citoyens français.
Entre 1904 et 1955 se sont développées les communes mixtes. Une commune mixte est
une commune qui est dirigée par une commission municipale (maire) et une
commission administrative.
En 1960 toutes les autres communes du Sénégal deviennent à leur tour des communes
de plein exercice.
Actuellement le Sénégal compte 115 communes.
La commune est administrée par le Conseil Municipal et par le Maire, assisté de ses
adjoints et d'un Secrétaire municipal.
2) Le Maire
Il est l’organe exécutif de la commune, il est élu parmi les membres du Conseil
Municipal pour une durée de 5 ans. Le Maire est responsable de la mise en ouvre de la
politique de développement économique et social définie par le Gouvernement.
Le maire prépare et propose le budget de la commune, il ordonne les dépenses. Le
maire apporte assistance aux lieux de culte et aux nécessiteux, il veille aussi à la
protection de l’environnement ; il joue le rôle d’officier de l’état civil. L’école est placée
sous la responsabilité de la commune et la mairie octroie des bourses et aides scolaires
aux élèves et des secours aux indigents.
3) Le représentant de l'État
communauté rurale
a. la Devise.
c. L’hymne National.
I. Définitions .
La patrie est le pays dans lequel l'on naît ou dont on est citoyen et auquel on se sent attaché,
considéré comme l'incarnation des valeurs nationales.
Le patriotisme est le sentiment d’attachement à la communauté nationale à laquelle on
appartient, par naissance ou par choix ; ce sentiment s’exprime notamment au travers de la
volonté de défendre cette communauté contre les agressions extérieures.
Le terme patriotisme fait d’abord référence à la patrie, le « pays du père », c’est-à-dire un
territoire défini par des frontières, auquel nous lie un sentiment d’appartenance, qui puise
moins dans la raison que dans l’émotion.
Le patriotisme exalte la citoyenneté, l’ensemble des droits civiques qui permettent de
participer à la gestion des affaires publiques, mais également les devoirs que chaque citoyen a
envers un pouvoir qui émane de lui et le représente.
Être un patriote c’est être toujours prêt à défendre les couleurs de sa nation, de sa patrie.
Plusieurs exemples sont possibles :
- Le soldat qui va à la guerre et qui risque d’y laisser la vie pour défendre l’honneur de
son pays est un patriote. La devise des forces armées c’est « on nous tue, on ne nous
déshonore pas » ;
- Le sapeur pompier qui brave les flammes pour sauver des citoyens est un
grand patriote. Sa devise est « sauver ou périr ».
- Les sportifs qui participent à des compétitions internationaux sont des
patriotes et représentent leur pays à l’étranger.
Tous les citoyens doivent être des patriotes. Ce fort sentiment d’appartenance à la
même patrie doit être cultivé en chacun de nous.
I. Définition .
autour de l’État. Elle implique des droits et des devoirs. L’ensemble des citoyens partage
en effet un objectif commun : agir collectivement pour améliorer les conditions de vie
de tous.
sénégalaise. La citoyenneté fournit une identité collective, qui est alimentée par une
histoire commune, l’usage d’une même langue, la soumission aux mêmes lois, le
La fierté d’appartenir à cette communauté (le sentiment national) est sans cesse
concrétise lors des élections ou lors de l’acquittement des impôts par exemple.
citoyen possède le droit de vote et qu’il peut être élu, il contribue à l’élaboration des
volonté collective (celle de la majorité) et non les intérêts de chacun en particulier. Les
autres.
Toutefois, s’il faut être citoyen pour avoir des droits politiques, tout homme a, par nature,
des droits fondamentaux. Ces droits concernent la liberté sous tous ses aspects (liberté
On parle de droits-liberté pour désigner ces droits de faire quelque chose. Le droit à
l’instruction fait également partie de ces droits fondamentaux : l’instruction est en effet
indispensable pour que l’individu et le citoyen puissent exercer les libertés dont il dispose.
respecter l’environnement, ne pas abîmer les biens communs (dans les trains, à l’école,
dans les jardins publics ou les forêts) ou encore être solidaire des citoyens les plus fragiles,
I. Les droits.
Le citoyen sénégalais bénéficie d’un certain nombre de droits qui lui garantissent
les libertés fondamentales : Les principaux droits sont :
La liberté d’opinion c'est-à-dire, dire ce que l’on pense librement sans
craindre poursuivie ;
Le droit à l’information, c’est savoir ce qui se passe dans le pays et hors
du pays ;
Le droit à la liberté d’association ;
La liberté de déplacement ;
Liberté de culte, c’est le droit de choisir sa propre religion en âme et
conscience ;
Le doit à la santé ;
Le droit à l’éducation etc.
Chaque citoyen est conscient aussi de son appart enance à la nation sénégalaise ce qui
implique aussi le respect des droits et des devoirs définis par la constit ution.