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Chapitre 1

Rappels

Sommaire
1.1 La valeur absolue et ses propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1.1 Dénition et exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1.2 Propriétés des valeurs absolues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Intervalles et voisinages dans R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2.1 Dénitions et exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2.2 Intervalles entrés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2.3 Voisinages dans R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3 Distan e dans Rn . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.4 Espa es Eu lidiens R, R2 et R3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.4.1 L'ensemble R. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.4.2 L'ensemble R2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.4.3 L'ensemble R3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.5 Rappel de trigonométrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.5.1 Mesure d'angle en radian (mesure en réel) . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.5.2 Fon tions trigonométriques de base sin, cos (tan) . . . . . . . . . . . . 11
1.5.3 Quelques formules onnues (Illustrées) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.5.4 Les autres formules . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

1.1 La valeur absolue et ses propriétés


1.1.1 Dénition et exemple
Dénition 1.1.1 (Valeur absolue) . Étant donné un élément x de R , la valeur absolue de et
élément est un réel qui vaut x si x est positif et l'opposé de x dans le as ontraire.

Notation 1.1.1.
La valeur absolue d'un réel x est notée |x| et l'on a :

x si x≥0
|x| =
−x si x≤0
Exemple 1.1.1.
|2| = 2
|−3| = − (−3) = 3

1
2 CHAPITRE 1. RAPPELS

1.1.2 Propriétés des valeurs absolues


Propriété 1.1.1. ∀a ∈ R∗+ , on a :
 |x| ≤ a (respe tivement |x| < a) ⇐⇒−a ≤ x ≤ a (respe tivement −a < x < a )
 |x| ≥ a (respe tivement |x| > a) ⇐⇒x ≤ −a ou x ≥ a
(i)

(respe tivement x < −a ou x > a) (ii)

Exemple 1.1.2.
Soit a = 3/2, nous allons trouver tous les éléments réels vériant l'inéquation |x| ≤ a

|x| ≤ a ⇐⇒ |x| ≤ 3/2


⇐⇒ −3/2 ≤ x ≤ 3/2
⇐⇒ x ∈ [−3/2, 3/2]

-2 −3/2 -1 0 1 3/2 2

Exemple 1.1.3.
Nous allons résoudre l'inéquation |x| ≥ a mais en onsidérant que a=2 soit |x| ≥ 2.

|x| ≥ 2 ⇐⇒ x ≤ −2 ou x ≥ 2
⇐⇒ x ∈ ]−∞, −2] ou x ∈ [2, ∞[
⇐⇒ x ∈ ]−∞, −2] ∪ [2, ∞[

-2 2

Propriété 1.1.2.
 ∀ (x, y) ∈ R , on a |x · y| = |x| · |y|
2

 ∀x ∈ R , on a =
(i)
∗ 1 1
(ii)
x |x|

Remarque . 1.1.1

En utilisant la propriété 1.1.2.(i) et 1.1.2.(ii) on montre le résultat suivant :

R×R

∗ x |x|
∀ (x, y) ∈ alors on a y = |y|
.

Propriété 1.1.3. ∀ (x, y) ∈ R2, on a


 |x + y| ≤ |x| + |y|

(i)
||x| − |y|| ≤ |x − y| (ii)

Remarque 1.1.2 .
 Si x≥0 et y≥0 alors on a |x + y| = |x| + |y| = x + y .
1.2. INTERVALLES ET VOISINAGES DANS R 3

 Si x≤0 et y≤0 alors on a |x + y| = |x| + |y| = − (x + y).


 En utilisant la propriété 1.1.3.(i) on déduit que :
R
∀ (x, y) ∈ 2 , on a : |x − y| ≤ |x| + |y|.
Exemple 1.1.4.
Résoudre l'inéquation suivante : x∈ R , |x − 1| ≤

2.
Soit x∈ R
√ √ √
|x − 1| ≤ 2 ⇐⇒ − 2 ≤ x − 1 ≤ 2
√ √
⇐⇒ − 2 + 1 ≤ x − 1 + 1 ≤ 2 + 1
√ √
⇐⇒ − 2 + 1 ≤ x ≤ 2 + 1
h √ √ i
⇐⇒ x ∈ 1 − 2, 1 + 2

 √ √ 
Don l'ensemble des solutions est 1− 2, 1 + 2 .
Exer i e 1.1.1.
Résoudre l'équation :
2
x − 1 − 2 = 0 (1.1.1)

|x2 − 1| − 2 = 0 ⇐⇒
 2
 x −1 = 2
ou ⇐⇒
 2
x − 1 = −2
 2
 x = 3
ou

x2 = −1
2
Nous avons deux équations à résoudre dont l'une, soit x = −1, n'admet pas de solutions dans
R 2
. Il reste don à résoudre l'équation x = 3 pour trouver les solutions possibles de l'équation
√ √
(1.1.1). L'ensemble de solutions sera don 3, − 3

1.2 Intervalles et voisinages dans R


1.2.1 Dénitions et exemples
Dénition 1.2.1 (Intervalle fermé). On appelle intervalle fermé dans R, de borne inférieure a
et de borne supérieure b, toute partie de R ontenant des nombres ompris largement entre a
et b.
Notation 1.2.1.
Un intervalle fermé de borne inférieure a et de borne supérieure b est noté [a, b].
[a, b] = {x ∈ R / a ≤ x ≤ b} .
4 CHAPITRE 1. RAPPELS

Dénition 1.2.2 (Intervalle ouvert). On appelle intervalle ouvert dans R, de borne inférieure
a et de borne supérieure b, toute partie de R ontenant des nombres ompris stri tement entre
a et b.

Notation 1.2.2.
Un intervalle ouvert de borne inférieure a et de borne supérieure b est noté ]a, b[.
]a, b[ = {x ∈ R / a < x < b} .

Dénition 1.2.3 (Intervalle semi-ouvert/fermé) . On appelle intervalle semi-ouvert (respe ti-


vement semi-fermé) dans R , de borne inférieure a et de borne supérieure b, tout intervalle de
R ouvert (respe tivement fermé) ex lusivement sur l'une des bornes.

Exemple 1.2.1.

]a, b] = {x ∈ R/a < x ≤ b} est un intervalle semi-ouvert à gau he (semi-fermé à droite).


[a, b[ = {x ∈ R/a ≤ x < b} est un intervalle semi-ouvert à droite (semi-fermé à gau he).

1.2.2 Intervalles entrés


Dénition 1.2.4 (Intervalle entré) . Soient x0 ∈ R et α > 0. On appelle intervalle entré
en x0 (de entre x0 ) et de rayon α un intervalle dont les bornes supérieure et inférieure sont
respe tivement x0 − α et x0 + α.

x0 −α x0 x0 +α

α α

Exemple 1.2.2.

]1/2, 3/2] est un intervalle entré en 1 et de rayon 1/2 semi-ouvert à gau he (semi-fermé à droite).

Remarque 1.2.1 .
Les intervalles entrés ouverts ou fermés ont des dénitions équivalentes en faisant appel aux
valeurs absolues. Nous avons alors les deux équivalen es

x ∈ [x0 − α, x0 + α] ⇐⇒ |x − x0 | ≤ α (1.2.1)

x ∈ ]x0 − α, x0 + α[ ⇐⇒ |x − x0 | < α (1.2.2)

Les deux équivalen es (1.2.1) et (1.2.2) sont prouvées en suivant une même démar he. Pour
ela, nous allons prouver une seule d'entre elles.

x ∈ [x0 − α, x0 + α] ⇐⇒ x0 − α ≤ x ≤ x0 + α
⇐⇒ −α ≤ x − x0 ≤ α
⇐⇒ |x − x0 | ≤ α
1.3. DISTANCE DANS RN 5

1.2.3 Voisinages dans R


Dénition 1.2.5 (Voisinage de x0 ). On appelle voisinage 1 de x0 élément de , simplement R
tout intervalle ouvert ontenant x0 (En réalité, la dénition de voisinage est plus générale que
ça).

Dénition 1.2.6 (Voisinage épointé de x0 ). On appelle voisinage épointé de x0 élément de R,


tout voisinage de x0 dont on te l'élément x0 .
Exemple 1.2.3.
On onsidère x0 = 1 I = ]1/4, 3/2[.
et
Alors I est un voisinage de x0 et I\ {x0 } est un voisinage épointé de x0 .
Notation 1.2.3 .

Si I est un voisinage de x0 alors le voisinage épointé de x0 à base de I est noté Ix0 .

1.3 Distan e dans Rn


Dans ette se tion, nous allons parler de la notion de distan e dans un espa e eu lidien Rn .
Les distan es sont utiles dans l'étude des fon tions réelles à variables réelles. Avant de donner
la dénition et les types usuels des distan es, une dénition de
n
R
et une petite terminologie
sont né essaires.

Dénition 1.3.1. Rn est l'ensemble obtenu par produit artésien de Rn fois.

Formellement :
R n
= {(x1 , x2 , . . . , xn ) /xi ∈ R, i = 1, . . . , n}
R n
R R
= | × {z
...× } R
x ∈ Rn R
n fois
Soit , don il existe x1 , x2 , . . ., xn éléments de tels que x = (x1 , x2 , . . . , xn )
x est dit un n-uplet .
xi , i = 1, . . . , n est la ıème omposante de x ou la omposante de rang i de x.
Dénition 1.3.2 (Distan e sur
n
R .
) On appelle une distan e d sur Rn toute fon tion dénie
de R n
× R n
dans R+
vériant les propriétés suivantes :
 ∀x ∈ Rn
, d (x, x) = 0
 ∀x ∈ Rn
et ∀y ∈
n
R
, d (x, y) = d (y, x)
 ∀x ∈ Rn
, ∀y ∈
n
Ret ∀z ∈
n
R
, d (x, z) ≤ d (x, y) + d (y, z)

Exemple 1.3.1.
Dans e qui suit, nous allons donner la dénition de trois distan es onnues et utilisées dans
Rn
. Soient x = (x1 , x2 , . . . , xn ) et y = (y1 , y 2 , . . . , yn ) deux éléments de
n
. R
 d1 (distan e eu lidienne)

d1 : Rn × Rn −→ s+ R
X n
(x, y) 7−→ (xi − yi )2
i=1
1. Dans R , on peut prendre dire tement les ouverts et les voisinages omme étant les intervalles ouverts.

Mais en réalité, les notions d'ouvert et de voisinage sont plus général qu'un intervalle ouvert.
6 CHAPITRE 1. RAPPELS

 d2 (distan e de Manhattan ou City Blo k)

d2 : Rn × Rn −→ Rn+
X
(x, y) 7−→ |xi − yi |
i=1

 d3 (distan e de Chebyshev)
d3 : Rn × Rn −→ R+
n
(x, y) 7−→ Sup |xi − yi |
i=1
Ave pour n quantités réelles a1 , a2 , . . ., an :
Xn
 ai : dénote la somme a1 + a2 + . . . + an
i=1
n
 Sup ai : dénote le plus grand élément des ai quand i varie de 1 à n.
i=1
Ces trois distan es seront on rétisées dans les as où n = 1, 2 dans les pro hains paragraphes.

1.4 Espa es Eu lidiens R, R2 et R3


Dans e paragraphe, nous allons on rétiser les trois distan es. Au même temps, ertains en-
sembles parti uliers, dont nous aurons besoin dans la suite seront dénis.

L'ensemble R1 est identié dire tement à R


vu la bije tion qui existe entre les deux ensembles.
En eet, si on é rit R 1
en ompréhension ela devient évident.

R1 = {(x) /x ∈ R} . Les éléments de R1 ont la forme (x) ave x∈ R . On préfère don dire te-
ment travailler par x au lieu de (x) et ainsi travailler ave R à la pla e de R1
.

En onsidérant les trois ensembles R R2 R3


, et , nous allons on rétiser deux ensembles parti-
uliers dont les dénitions sont omme suit :

Soient c∈ Rn ε ∈ R∗+ et

Bc,ε = {x ∈ Rn /d1 (x, c) < ε}


B c,ε = {x ∈ Rn /d1 (x, c) ≤ ε}
Bc,ε (respe tivement B c,ε ) est la boule ouverte (respe tivement fermée) de entre c et de rayon
ε.

1.4.1 L'ensemble R
Soient x y deux éléments de
et R , alors nous avons :
q
d1 (x, y) = (x − y)2 = |x − y|
d2 (x, y) = |x − y|
d3 (x, y) = |x − y|
Dans R , les trois distan es usuelles que nous avons vues se ramènent à la valeur absolue de la
diéren e des deux éléments entre lesquels on veut mesurer la distan e et qui est la distan e
eu lidienne. En réalité, si on veut mésuser la distan e réelle entre deux réelles, on al ule la
1.4. ESPACES EUCLIDIENS R R2, ET R3 7

valeur absolue de la diéren e. Par exemple la distan e entre −1/2 et 3/4 est |−1/2 − 3/4|. Soit la
distan e 5/4.

1
Bc,ε =

x∈R1
/d1 (x, c) < ε

x ∈ R1 / |x − c| < ε

=
= ]c − ε, c + ε[
1
Bc,ε est l'intervalle ouvert entré en c et de rayon ε
1 1 1
De la même manière, on développe Bc,ε et l'on trouve que Bc,ε = [c − ε, c + ε]. B c est l'intervalle
fermé de entre c et de rayon ε.

1.4.2 L'ensemble R2
Soient x = (x1 , x2 ) et y = (y1 , y2 ) deux éléments de 2 .
q
R
d1 (x, y) = (x1 − y1 )2 + (x2 − y2 )2 . d1 est la distan e eu lidienne. Elle permet de mesurer la
distan e réelle entre deux points du plan.

d2 (x, y) = |x1 − y1 | + |x2 − y2 |.


d3 (x, y) = Sup (|x1 − y1 | , |x2 − y2 |).
Comme exemple, onsidérons x = (2, 6) et y = (5, 4) alors on a :
q √
d1 (x, y) = (2 − 5)2 + (6 − 4)2 = 13.
d2 (x, y) = |2 − 5| + |6 − 4| = 5.
d3 (x, y) = Sup (|2 − 5| , |6 − 4|) = 3.
2 2 2
Avant de donner les ensembles Bc,ε et Bc,ε , nous allons dénir un ensemble parti ulier Fc,ε tel
que :
2
Fc,ε R
= {x ∈ 2 /d1 (x, c) = ε}
Soit c = (c1 , c2 ).

2
Fc,ε =


x∈ R2/d1 (x, c) = ε 
q
= x∈ R / (x1 − c1) + (x2 − c2) = ε
2 2 2


= x∈ R2/ (x1 − c1)2 + (x2 − c2)2 = ε2
2
Fc,ε est le er le de entre c et de rayon ε dans le plan.

x2 b M
c2 b

c ε

c1 x1
8 CHAPITRE 1. RAPPELS

2
Bc,ε =


x∈ R2/d1 (x, c) ≤ ε 
q
= x∈ R / (x1 − c1) + (x2 − c2) ≤ ε
2 2 2


= x∈ R2/ (x1 − c1)2 + (x2 − c2)2 ≤ ε2

c2 b
ε
x2 c b M

c1 x1

2 2 2
B c,ε est le disque dans le plan de entre c et de rayon ε. Nous avons Fc,ε ⊂ B c,ε .
2
En suivant le même raisonnement, Bc,ε est présenté en ompréhension omme suit :

2
Bc,ε =

x∈ R2/ (x1 − c1)2 + (x2 − c2)2 < ε2
2 2 2
Bc,ε est l'ensemble de points du disque B c,ε à l'ex eption des points du er le Fc,ε . Nous avons
2 2 2
alors Bc,ε = B c,ε \Fc,ε .

c2 b
ε
x2 c b M

c1 x1

Équation d'une droite dans le plan


Étant donné une partie ∆ de R2 . ∆ est une droite du plan R2 si et seulement pour tout élément
x = (x1 , x2 ) de ∆, x vérie l'équation :

ax1 + bx2 + c = 0 (1.4.1)

où a∈ R
, b∈ R et c∈ R ave a et b non tous nuls.
1.5. RAPPEL DE TRIGONOMÉTRIE 9

1.4.3 L'ensemble R3
Les distan es d1 , d2 et d3 sont dire tement on rétisées par un exemple. Considérons les deux
points x = (1, −2, 3) et y = (0, 1, −1), alors on a :
q √
d1 (x, y) = (1 − 0)2 + (−2 − 1)2 + (3 + 1)2 = 26.
d2 (x, y) = |1 − 0| + |−2 − 1| + |3 + 1| = 8.
d3 (x, y) = Sup (|1 − 0| , |−2 − 1| , |3 + 1|) = 4.
3 3
Sans entrer dans les détails, nous donnons les signi ations dire tement des ensembles Fc,ε , Bc,ε
3
et B c,ε . Nous avons alors :

3
B c,ε: la sphère de entre c et de rayon ε.
3 3
Fc,ε : la surfa e externe de la sphère B c,ε .
3
Bc,ε : la sphère ouverte de entre c et de rayon ε.
3 3 3
Bc,ε = Bc,ε \Fc,ε .

Équation d'un plan dans l'espa e R3


Soit P un sous-ensemble de 3 . P est R un plan de R3 si et seulement pour tout élément x=
(x1 , x2 , x3 ) de P , x vérie l'équation :

ax1 + bx2 + cx3 + d = 0 (1.4.2)

où a∈ R , b∈ R , c∈ R et d∈ R ave a, b et c non tous nuls.

Équation d'une droite dans R3


Étant donné une partie ∆ de R3 telle que ∆ est une droite. Alors pour tout point x = (x1 , x2 , x3 )
de ∆, x vérie les équations :


a1 x1 + b1 x2 + c1 x3 + d1 = 0
(1.4.3)
a2 x1 + b2 x2 + c2 x3 + d2 = 0

où :

R R R R i = 1, 2
a1 b1 a1 c1 b1 c1
ai ∈ , bi ∈ , ci ∈ et di ∈ ave
a2 b2 , a2 c2
et
b2 c2 sont non tous

nuls.

1.5 Rappel de trigonométrie


Dans les études trigonométriques, les angles sont traités en onsidérant le er le unité orienté
dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Trois unités sont onnues dans le monde à savoir
le degré, le grade et le radian. Pour donner une idée sur le lien de es trois unités, il sut de
donner la mesure de l'angle plat en ha une de es mesures. L'angle plat vaut 180 en degré, 200
en grade et π en radian. Notons que π ≃ 3, 1415926535 . Sur la gure i-dessous est montrée
une représentation de quelques angles en degré et en radian (les unités utilisées au Maro ).
10 CHAPITRE 1. RAPPELS

1.5.1 Mesure d'angle en radian (mesure en réel)


Une mesure d'un angle en radian sur le er le unité orrespond en réalité à la longueur de l'ar
inter epté par et angle sur e er le. C'est pour ela que dans la dénition mathématique des
fon tions ir ulaires à savoir sin, cos . . . , les angles sont onsidérés en radian (et non en degré
ou en grade). Pour manier les angles en radian, 'est à dire en tant que réels, es derniers sont
lo alisés sur le er le unité dans le sens ontraire des aiguilles d'une montre dans le as des réels
positifs et l'autre sens pour les réels négatifs (voir les 3 gures i-dessous).

 √ 
− 12 , 23 (0, 1) 1
√ 

 √ √  , 3
2 2
2 2
− , √ √ 
2
2 2 2π π
2
, 2
 √
3 1
 3 2 π  √2 
− ,
2 2 3π 3 π 3 1
,
4120◦ 90◦ 4 2 2
5π 60◦◦ π
6 135◦ 45 ◦ 6
150◦ 30
(−1, 0) π 180◦ 360◦ 2π (1, 0)

210◦ ◦ 330◦

6
225 315◦ 11π6
 √  5π ◦ 270◦ ◦ 7π  √ 
3 1 240 300
− 2 , −2 4 4 − 23 , 21
4π 3π 5π
 √ √  3 3
√ √ 
2
− 22 , − 22 2
2
, − 2
2
 √   √ 
1
− 2 , − 23 (0, −1)
1
2
, − 23

0 π/6 π/4 π/3 π/2 2π/3 3π/4 5π/6 ...

π
2 π

3 3
3π π
4 4
5π π
6 6

π 0 2π

7π 11π
6 6
5π 7π
4 4
4π 5π
3 3π 3
2
1.5. RAPPEL DE TRIGONOMÉTRIE 11

... −5π −3π −2π


−π/2 −π −π −π
/6 0
6 4 3 3 4

−3π
−4π 2 −5π
3 3
−5π −7π
4 4
−7π −11π
6 6

−π 0 −2π

−5π −π
6 6
−3π −π
4 4
−2π −π
3 −π 3
2

1.5.2 Fon tions trigonométriques de base sin, cos (tan)


La valeur de sin (x), cos (x) et tan (x) d'un réel x sont obtenues omme étant des proje tions
relativement au point M ara térisant
l'ar de x sur le er le unité. La valeur tan (x) peut être
sin(x)
al ulée tout simplement omme étant . Sur la gure i-dessous, la tangente est l'ordonnée
cos(x)
du point d'interse tion de la droite (OM) ave la droite d'équation x = 1.

y T
1

sin(x) M
tan(x)

x x
O cos(x) 1

1.5.3 Quelques formules onnues (Illustrées)


Dans ette sous-se tion, des formules plus onnues seront données mais illustrées s hématique-
ment.

Faisant référen e aux gures pré édentes, on a les formules suivantes :

sin2 (x) + cos2 (x) = 1


cos (x + 2π) = cos (x)
sin (x + 2π) = sin (x)
12 CHAPITRE 1. RAPPELS

On a les trois formules qui suivent :

sin(x)

cos (−x) = cos (x) x cos(x)


sin (−x) = − sin (x) −x cos(−x)

sin(−x)

cos (π + x) = − cos (x) cos (π − x) = − cos (x)


,
sin (π + x) = − sin (x) sin (π − x) = sin (x)

sin(x)
sin(π − x) sin(x)
π+x
cos(π + x) x x π−x
cos(x) cos(π − x) cos(x)

sin(π + x)

π
 π

cos 2
+ x = − sin (x) cos 2
− x = sin (x)
π , π
sin 2
+ x = cos (x) sin 2
− x = cos (x)

sin( π2 + x) sin( π2 − x)
sin(x) sin(x) π
2
−x
π
x 2
+x x cos(x)
cos( π2 + x) cos(x) cos( π2 − x)

1.5.4 Les autres formules


cos (a + b) = cos (a) cos (b) − sin (a) sin (b)
sin (a + b) = sin (a) cos (b) + cos (a) sin (b)
tan(a)+tan(b)
tan (a + b) = 1−tan(a) tan(b)
1.5. RAPPEL DE TRIGONOMÉTRIE 13

On en déduit :

cos (a − b) = cos (a) cos (b) + sin (a) sin (b)


sin (a − b) = sin (a) cos (b) − cos (a) sin (b)
tan(a)−tan(b)
tan (a − b) = 1+tan(a) tan(b)

Quand on prend a = b, on déduit des formules pré édentes que (En réalité à onnaître par
oeur) :

cos (2a) = cos2 (a) − sin2 (a)


= 2 cos2 (a) − 1
= 1 − 2 sin2 (a)
sin (2a) = 2 sin (a) cos (a)
2 tan(a)
tan (2a) = 1−tan2 (a)

En ore des formules qui se déduisent de e qui a pré édé :

cos (a) cos (b) = 21 (cos (a + b) + cos (a − b))


sin (a) sin (b) = 12 (cos (a − b) − cos (a + b))
sin (a) cos (b) = 21 (sin (a + b) + sin (a − b))
On a aussi :
a+b
 
cos (a) + cos (b) = 2 cos 2
· cos a−b
2
 
a+b
cos (a) − cos (b) = −2 sin 2 · sin a−b 2
 
sin (a) + sin (b) = 2 sin a+b
2
· cos a−b
2
 
sin (a) − sin (b) = 2 sin a−b
2
· cos a+b
2

Nous donnons des formules qui expriment des relations entre sin, cos et tan. Ces formules sont
utiles surtout en al ul d'intégrales :
 1−t2
  cos (x) = 1+t2
x 2t
En posant t = tan 2
, on a : sin (x) = 1+t2
 2t
tan (x) = 1−t2
14 CHAPITRE 1. RAPPELS

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