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Rappels
Sommaire
1.1 La valeur absolue et ses propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1.1 Dénition et exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1.2 Propriétés des valeurs absolues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Intervalles et voisinages dans R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2.1 Dénitions et exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2.2 Intervalles
entrés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2.3 Voisinages dans R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3 Distan
e dans Rn . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.4 Espa
es Eu
lidiens R, R2 et R3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.4.1 L'ensemble R. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.4.2 L'ensemble R2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.4.3 L'ensemble R3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.5 Rappel de trigonométrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.5.1 Mesure d'angle en radian (mesure en réel) . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.5.2 Fon
tions trigonométriques de base sin, cos (tan) . . . . . . . . . . . . 11
1.5.3 Quelques formules
onnues (Illustrées) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.5.4 Les autres formules . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
Notation 1.1.1.
La valeur absolue d'un réel x est notée |x| et l'on a :
x si x≥0
|x| =
−x si x≤0
Exemple 1.1.1.
|2| = 2
|−3| = − (−3) = 3
1
2 CHAPITRE 1. RAPPELS
Exemple 1.1.2.
Soit a = 3/2, nous allons trouver tous les éléments réels vériant l'inéquation |x| ≤ a
-2 −3/2 -1 0 1 3/2 2
Exemple 1.1.3.
Nous allons résoudre l'inéquation |x| ≥ a mais en
onsidérant que a=2 soit |x| ≥ 2.
|x| ≥ 2 ⇐⇒ x ≤ −2 ou x ≥ 2
⇐⇒ x ∈ ]−∞, −2] ou x ∈ [2, ∞[
⇐⇒ x ∈ ]−∞, −2] ∪ [2, ∞[
-2 2
Propriété 1.1.2.
∀ (x, y) ∈ R , on a |x · y| = |x| · |y|
2
∀x ∈ R , on a =
(i)
∗ 1 1
(ii)
x |x|
Remarque . 1.1.1
R×R
∗ x |x|
∀ (x, y) ∈ alors on a y = |y|
.
Remarque 1.1.2 .
Si x≥0 et y≥0 alors on a |x + y| = |x| + |y| = x + y .
1.2. INTERVALLES ET VOISINAGES DANS R 3
√ √
Don
l'ensemble des solutions est 1− 2, 1 + 2 .
Exer
i
e 1.1.1.
Résoudre l'équation :
2
x − 1 − 2 = 0 (1.1.1)
|x2 − 1| − 2 = 0 ⇐⇒
2
x −1 = 2
ou ⇐⇒
2
x − 1 = −2
2
x = 3
ou
x2 = −1
2
Nous avons deux équations à résoudre dont l'une, soit x = −1, n'admet pas de solutions dans
R 2
. Il reste don
à résoudre l'équation x = 3 pour trouver les solutions possibles de l'équation
√ √
(1.1.1). L'ensemble de solutions sera don
3, − 3
Dénition 1.2.2 (Intervalle ouvert). On appelle intervalle ouvert dans R, de borne inférieure
a et de borne supérieure b, toute partie de R
ontenant des nombres
ompris stri
tement entre
a et b.
Notation 1.2.2.
Un intervalle ouvert de borne inférieure a et de borne supérieure b est noté ]a, b[.
]a, b[ = {x ∈ R / a < x < b} .
Exemple 1.2.1.
x0 −α x0 x0 +α
α α
Exemple 1.2.2.
]1/2, 3/2] est un intervalle entré en 1 et de rayon 1/2 semi-ouvert à gau he (semi-fermé à droite).
Remarque 1.2.1 .
Les intervalles
entrés ouverts ou fermés ont des dénitions équivalentes en faisant appel aux
valeurs absolues. Nous avons alors les deux équivalen
es
x ∈ [x0 − α, x0 + α] ⇐⇒ |x − x0 | ≤ α (1.2.1)
Les deux équivalen
es (1.2.1) et (1.2.2) sont prouvées en suivant une même démar
he. Pour
ela, nous allons prouver une seule d'entre elles.
x ∈ [x0 − α, x0 + α] ⇐⇒ x0 − α ≤ x ≤ x0 + α
⇐⇒ −α ≤ x − x0 ≤ α
⇐⇒ |x − x0 | ≤ α
1.3. DISTANCE DANS RN 5
Formellement :
R n
= {(x1 , x2 , . . . , xn ) /xi ∈ R, i = 1, . . . , n}
R n
R R
= | × {z
...× } R
x ∈ Rn R
n fois
Soit , don
il existe x1 , x2 , . . ., xn éléments de tels que x = (x1 , x2 , . . . , xn )
x est dit un n-uplet .
xi , i = 1, . . . , n est la ıème
omposante de x ou la
omposante de rang i de x.
Dénition 1.3.2 (Distan
e sur
n
R .
) On appelle une distan
e d sur Rn toute fon
tion dénie
de R n
× R n
dans R+
vériant les propriétés suivantes :
∀x ∈ Rn
, d (x, x) = 0
∀x ∈ Rn
et ∀y ∈
n
R
, d (x, y) = d (y, x)
∀x ∈ Rn
, ∀y ∈
n
Ret ∀z ∈
n
R
, d (x, z) ≤ d (x, y) + d (y, z)
Exemple 1.3.1.
Dans
e qui suit, nous allons donner la dénition de trois distan
es
onnues et utilisées dans
Rn
. Soient x = (x1 , x2 , . . . , xn ) et y = (y1 , y 2 , . . . , yn ) deux éléments de
n
. R
d1 (distan
e eu
lidienne)
d1 : Rn × Rn −→ s+ R
X n
(x, y) 7−→ (xi − yi )2
i=1
1. Dans R , on peut prendre dire
tement les ouverts et les voisinages
omme étant les intervalles ouverts.
Mais en réalité, les notions d'ouvert et de voisinage sont plus général qu'un intervalle ouvert.
6 CHAPITRE 1. RAPPELS
d2 : Rn × Rn −→ Rn+
X
(x, y) 7−→ |xi − yi |
i=1
d3 (distan
e de Chebyshev)
d3 : Rn × Rn −→ R+
n
(x, y) 7−→ Sup |xi − yi |
i=1
Ave
pour n quantités réelles a1 , a2 , . . ., an :
Xn
ai : dénote la somme a1 + a2 + . . . + an
i=1
n
Sup ai : dénote le plus grand élément des ai quand i varie de 1 à n.
i=1
Ces trois distan
es seront
on
rétisées dans les
as où n = 1, 2 dans les pro
hains paragraphes.
R1 = {(x) /x ∈ R} . Les éléments de R1 ont la forme (x) ave
x∈ R . On préfère don
dire
te-
ment travailler par x au lieu de (x) et ainsi travailler ave
R à la pla
e de R1
.
Soient c∈ Rn ε ∈ R∗+ et
1.4.1 L'ensemble R
Soient x y deux éléments de
et R , alors nous avons :
q
d1 (x, y) = (x − y)2 = |x − y|
d2 (x, y) = |x − y|
d3 (x, y) = |x − y|
Dans R , les trois distan
es usuelles que nous avons vues se ramènent à la valeur absolue de la
diéren
e des deux éléments entre lesquels on veut mesurer la distan
e et qui est la distan
e
eu
lidienne. En réalité, si on veut mésuser la distan
e réelle entre deux réelles, on
al
ule la
1.4. ESPACES EUCLIDIENS R R2, ET R3 7
valeur absolue de la diéren
e. Par exemple la distan
e entre −1/2 et 3/4 est |−1/2 − 3/4|. Soit la
distan
e 5/4.
1
Bc,ε =
x∈R1
/d1 (x, c) < ε
x ∈ R1 / |x − c| < ε
=
= ]c − ε, c + ε[
1
Bc,ε est l'intervalle ouvert
entré en c et de rayon ε
1 1 1
De la même manière, on développe Bc,ε et l'on trouve que Bc,ε = [c − ε, c + ε]. B c est l'intervalle
fermé de
entre c et de rayon ε.
1.4.2 L'ensemble R2
Soient x = (x1 , x2 ) et y = (y1 , y2 ) deux éléments de 2 .
q
R
d1 (x, y) = (x1 − y1 )2 + (x2 − y2 )2 . d1 est la distan
e eu
lidienne. Elle permet de mesurer la
distan
e réelle entre deux points du plan.
2
Fc,ε =
x∈ R2/d1 (x, c) = ε
q
= x∈ R / (x1 − c1) + (x2 − c2) = ε
2 2 2
= x∈ R2/ (x1 − c1)2 + (x2 − c2)2 = ε2
2
Fc,ε est le
er
le de
entre c et de rayon ε dans le plan.
x2 b M
c2 b
c ε
c1 x1
8 CHAPITRE 1. RAPPELS
2
Bc,ε =
x∈ R2/d1 (x, c) ≤ ε
q
= x∈ R / (x1 − c1) + (x2 − c2) ≤ ε
2 2 2
= x∈ R2/ (x1 − c1)2 + (x2 − c2)2 ≤ ε2
c2 b
ε
x2 c b M
c1 x1
2 2 2
B c,ε est le disque dans le plan de
entre c et de rayon ε. Nous avons Fc,ε ⊂ B c,ε .
2
En suivant le même raisonnement, Bc,ε est présenté en
ompréhension
omme suit :
2
Bc,ε =
x∈ R2/ (x1 − c1)2 + (x2 − c2)2 < ε2
2 2 2
Bc,ε est l'ensemble de points du disque B c,ε à l'ex
eption des points du
er
le Fc,ε . Nous avons
2 2 2
alors Bc,ε = B c,ε \Fc,ε .
c2 b
ε
x2 c b M
c1 x1
où a∈ R
, b∈ R et c∈ R ave
a et b non tous nuls.
1.5. RAPPEL DE TRIGONOMÉTRIE 9
1.4.3 L'ensemble R3
Les distan
es d1 , d2 et d3 sont dire
tement
on
rétisées par un exemple. Considérons les deux
points x = (1, −2, 3) et y = (0, 1, −1), alors on a :
q √
d1 (x, y) = (1 − 0)2 + (−2 − 1)2 + (3 + 1)2 = 26.
d2 (x, y) = |1 − 0| + |−2 − 1| + |3 + 1| = 8.
d3 (x, y) = Sup (|1 − 0| , |−2 − 1| , |3 + 1|) = 4.
3 3
Sans entrer dans les détails, nous donnons les signi
ations dire
tement des ensembles Fc,ε , Bc,ε
3
et B c,ε . Nous avons alors :
3
B c,ε: la sphère de
entre c et de rayon ε.
3 3
Fc,ε : la surfa
e externe de la sphère B c,ε .
3
Bc,ε : la sphère ouverte de
entre c et de rayon ε.
3 3 3
Bc,ε = Bc,ε \Fc,ε .
a1 x1 + b1 x2 + c1 x3 + d1 = 0
(1.4.3)
a2 x1 + b2 x2 + c2 x3 + d2 = 0
où :
R R R R i = 1, 2
a1 b1 a1 c1 b1 c1
ai ∈ , bi ∈ , ci ∈ et di ∈ ave
a2 b2 , a2 c2
et
b2 c2 sont non tous
nuls.
√
− 12 , 23 (0, 1) 1
√
√ √ , 3
2 2
2 2
− , √ √
2
2 2 2π π
2
, 2
√
3 1
3 2 π √2
− ,
2 2 3π 3 π 3 1
,
4120◦ 90◦ 4 2 2
5π 60◦◦ π
6 135◦ 45 ◦ 6
150◦ 30
(−1, 0) π 180◦ 360◦ 2π (1, 0)
210◦ ◦ 330◦
7π
6
225 315◦ 11π6
√ 5π ◦ 270◦ ◦ 7π √
3 1 240 300
− 2 , −2 4 4 − 23 , 21
4π 3π 5π
√ √ 3 3
√ √
2
− 22 , − 22 2
2
, − 2
2
√ √
1
− 2 , − 23 (0, −1)
1
2
, − 23
π
2 π
2π
3 3
3π π
4 4
5π π
6 6
π 0 2π
7π 11π
6 6
5π 7π
4 4
4π 5π
3 3π 3
2
1.5. RAPPEL DE TRIGONOMÉTRIE 11
−3π
−4π 2 −5π
3 3
−5π −7π
4 4
−7π −11π
6 6
−π 0 −2π
−5π −π
6 6
−3π −π
4 4
−2π −π
3 −π 3
2
y T
1
sin(x) M
tan(x)
x x
O cos(x) 1
sin(x)
sin(−x)
sin(x)
sin(π − x) sin(x)
π+x
cos(π + x) x x π−x
cos(x) cos(π − x) cos(x)
sin(π + x)
π
π
cos 2
+ x = − sin (x) cos 2
− x = sin (x)
π , π
sin 2
+ x = cos (x) sin 2
− x = cos (x)
sin( π2 + x) sin( π2 − x)
sin(x) sin(x) π
2
−x
π
x 2
+x x cos(x)
cos( π2 + x) cos(x) cos( π2 − x)
On en déduit :
Quand on prend a = b, on déduit des formules pré
édentes que (En réalité à
onnaître par
oeur) :
Nous donnons des formules qui expriment des relations entre sin, cos et tan. Ces formules sont
utiles surtout en
al
ul d'intégrales :
1−t2
cos (x) = 1+t2
x 2t
En posant t = tan 2
, on a : sin (x) = 1+t2
2t
tan (x) = 1−t2
14 CHAPITRE 1. RAPPELS