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UNIGOM
ÉPIGRAPHE
« De même que les pierres précieuses enfouies dans les profondeurs de la Terre sont souvent
recouvertes des saletés, je reconnais un géant précieux à l’intérieur de chaque individu. C’est
pourquoi je m’attacherai de regarder non à l’apparente impureté mais au potentiel illimité qui
est enfoui à l’intérieur des vases de Terre que constituent chaque être humain »
« Yvan Castanou »
ii
DEDICACE
À nos frères, sœurs, amis ou scientifiques ;
iii
IN MEMORIUM
À la mémoire de notre oncle paternel KALENGA ALFRED et JULIE PAUL. Nous rendons
hommage.
iv
REMERCIEMENTS
La fin justifie le moyen, dit-on, mais si la fin du premier cycle de notre cursus universitaire
peut être appréciée à travers ce travail, les mérites paraissent me revenir à part entière alors
qu’en réalité, cette appréciation est effective suite aussi au soutien qui nous a été apporté
matériellement, psychologique et/ou scientifique.
De ce fait, remercions premièrement, notre seigneur tout puissant pour ses innombrables
bienfaits et sa protection quotidienne.
Nos gratitudes, à nos très chers parents ATEMBO ABWE Isaac et EKEBELI MSALI et la
famille BUSHIRI NYOGOLO Cyprien pour leur soutien financier et morale tout au long de
notre parcours ;
Sans l'appui et le support moral de nos frères et sœurs CHAKUBUBATA SUMAILI Tchalk,
DIEUDONNÉ FARAJA Chrispin, GERMAIN MUSABWA, Bofu BYAMUNGU
BWISE’ELELO, RACHEL LEONTINE, PONGA NYONGOLO, NYEGE BENEDICTE et
MKALU SAIDI, ce travail n'aurait pu aboutir à son terme... Nous vous exprimons ici nos plus
sincères reconnaissances.
À tous nos camarades d’auditoire pour leur élite, qui ont fait preuve d’un amour fraternel :
PIOKA LA PIOKA Placide, EDMOND MAYUNDO, HABIB LUNGA, SAFARI
MUNDUMBI, Issa KAKOZI ; KWANGABA OSWALD, JACQUES KIMBWA, Enock
MAGEUZO, MUSHANGULASA Moïse, ALAO TWAHA Lyza ;
Que tout celui ou celle dont le nom n’est pas figuré et ayant contribué d’une manière ou d’une
notre à la réalisation de ce travail, trouve ici l’expression de notre profonde gratitude.
1
1. INTRODUCTION
0.1 PRÉSENTATION DU SUJET
Chaque rocher que nous foulons, présente une nature et une histoire particulière. Pour
connaitre leur origine, il suffit souvent de les observer et analyser. Ainsi, certaines roches
contiennent des fossiles, d’autres des minéraux indicateurs. À leur façon, ces constituants
figés dans la roche témoignent de l’histoire de la terre (François M, 2005).
En fonction de leur genèse, c'est-à-dire l’origine des roches. On distingue de la sorte trois
groupes principaux : les roches magmatiques (issues du refroidissement du magma), les
roches sédimentaires (issues des dépôts et consolidation d’un sédiment) et les roches
métamorphiques (W.Schumann, 2007).
Les roches métamorphiques comme la plupart des endogènes ont l’avantage d’être solidement
structurées. Elles se distinguent d’autres par certains traits (schistosités, des foliations, des
crénulations,…) cette dernière laissent parfois encore transparaître la stratification initiale.
Elles montrent des linéations variées, d’intersection ou d’allongement, elles affichent des
figures de cisaillement. Pour qui sait les distinguer et les interpréter, ces structures sont autant
de guides qui permettent de dresser une géométrie cohérente et une chronologie des
déformations (NICOLLET C., 2015).
Ainsi, il est important d’étudier les minéraux index ; certains sont généralement stables dans
des conditions bien déterminées de pression et de température alors que d’autres en sont
fissibles. Si l’on les rencontre dans une roche métamorphique, ces minéraux indiquent les
conditions de température et de pression qu’a subit.
2
Avant de développer notre sujet, il nous faut faire l’état des lieux, ou plus exactement l’état de
la question : quels sont les travaux qui ont été publiés en relation avec notre sujet, et en quoi
notre réflexion va-t-elle s’en démarcher ?
De ce fait, après plusieurs recherches à tous les niveaux et lectures de différents ouvrages,
nous avons constaté ce qui suit :
À critique de ce qui précède, nous constatons que certains auteurs parlent plus du
métamorphisme et des processus métamorphiques en général et superficiellement des
minéraux caractéristiques de roches métamorphiques. Quant à notre travail, nous allons faire
une synthèse de ces travaux pour produire un document rassemblant les principaux minéraux
indicateurs de roches métamorphiques.
0.4 PROBLÉMATIQUE
La relation protolithe et résultat du métamorphisme sont attestés non seulement par les
aspects structuraux ou texturaux mais aussi il sied de tenir compte de la minéralogie entre les
deux bornes. L’élévation de température et/ou de pression conduit à la transformation d’une
roche à l’état solide avec recristallisation et apparition des nouveaux minéraux dits néoformés,
et acquisition des textures et structures particulières, sous l’influences des propriétés
physiques et/ou chimiques de la roche originelle (FAUCAULT A, RAOULT J.F, 2001).
Cette transformation touche généralement les trois familles de roches. Connaissant que
chaque famille a sa minéralogie caractéristique, la roche résultante sera autant d’une
minéralogie dictée par le parent.
Selon l’ampleur du métamorphisme, certains minéraux restent stables dans des conditions de
température et de pression bien précises. Ces minéraux constituent alors la mémoire de
différents degrés, définis par les conditions de pression et de température lors de la
transformation de la roche originelle appelée protolithe (N. PAJON-PERRAULT, 2018). On
pourra à cet effet, lors de la description et des analyses de roches métamorphiques, se
4
0.5 HYPOTHÈSES
Partant de la problématique soulevée supra, notre travail s’articule sur les hypothèses
suivantes :
Les phénomènes de subduction et l'épaississement crustal, ont pour effet d'enfouir les
roches en profondeur, la pression et la température vont donc progressivement varier
au cours de l'enfouissement et seraient responsables de transformation, recristallisation
de nouveaux minéraux.
Les roches métamorphiques résulteraient de la transformation (ou métamorphisme) de
roches préexistantes, quelle que soit la nature de celles-ci, magmatique, sédimentaire
ou déjà métamorphique sous l’influence de haute pression et de température élevées,
dépassant le domaine de diagenèse.
Les principaux minéraux indicateurs de roches métamorphiques seraient les trois
polymorphes des silicates d’alumines (Al2SiO5) notamment les Sillimanites
(cristallisant à haute température et pression moyenne à forte), Andalousites (à basse
pression et température moyenne), disthène (avec forte pression et température basse à
moyenne), polymorphe du quartz : coésites (SiO2), chlorite….
0.6 OBJECTIFS
- Objectif général
Chaque roche est résultat d’un processus spécifique, sa minéralogie est issue de plusieurs
facteurs. La formation de tel minéral est non hasard et est caractéristique de l’encaissant hôte.
Ainsi l’objectif global de ce travail est de déterminer les principaux minéraux indicateurs de
roches métamorphiques.
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- Objectifs spécifiques
Pour mener à bien, ce travail poursuit également les objectifs spécifiques ci-après :
- Classification et nomenclature de différentes roches métamorphiques
- Discussion de la pétrogenèse métamorphique.
- Identifier les différents faciès métamorphiques et leurs minéralogies.
Dans le but de mieux comprendre les différents minéraux index de roches métamorphiques,
les méthodes comparative et inductive ont été appliquées. Ainsi, à partir de la méthode
comparative nous avons pu observer les œuvres de plusieurs auteurs et y extraire les points
capitaux.
I.1 INTRODUCTION
Les roches sont le résultat d'un cycle de transformations assez compliqué, nommé cycle
géologique ou, parfois, cycle géochimique. En effet, c'est à ce cycle que nous devons la
composition de la croûte terrestre et du manteau supérieur (S. MACKENZENIE,
ANTHONY E. Adams, 2005)
Durant ce parcours les minéraux initiaux de la roche mère vont subir de transformation
importante et aboutir à la formation de nouveaux minéraux. Ces derniers vont rester stables
dans certaines conditions thermodynamiques.
Les mécanismes de subduction et l'épaississement crustal, ont pour l'effet d'enfouir les
roches, la pression et la température s’accroissent progressivement avec l'enfouissement et
faire apparaitre des modifications minéralogiques et structurales (http://geo.uni-batan.dz).
I.2.1 La température
L'énergie thermique au quel sont soumis les matériaux provient pour l'essentiel du flux de
chaleur de la planète (issu de la désintégration, courant de conviction, …). Au sein de la
croûte, la température augmente avec la profondeur, rappelant ainsi le gradient géothermique.
Dans la lithosphère continentale, ce gradient est loin d’être homogène car elle dépend de
l’histoire (volcanique) de la région. Le gradient moyen est de 30 oC /Km ; il s’élève à
50oC/Km dans les zones orogéniques et s’abaisse à seulement à 6 oC dans les zones
subduction.
La cause principale de la température élevée (600 oC) à la base de la croûte continentale est la
présence d’une radioactivité importante (U, Th, K) dans cette enveloppe (Jacques D, Michel
D, Jean-Pascal C, 2011).
Cette énergie peut être également d'origine tectonique (liées par exemple aux frottements au
niveau de grands chevauchement), hydrothermale ou magmatique suite à des circulations de
fluides ou à la présence de plutons. Un apport local de chaleur supplémentaire exceptionnel,
provoque par la montée d'un corps magmatique est à l'origine du métamorphisme de contact
(http://iast.univ-setf.dz).
I.2.2 La pression
Becke avait noté, dès 1903, cette influence de la loi des volumes, amenant en profondeur la
genèse de certains minéraux.
On distingue trois types (3) de pression s’exerçant sur une roche notamment :
Elle correspond à la pression exercée sur une roche, par la colonne des roches qui la
surmontent. Cette pression est fonction de la densité des roches et de la profondeur à laquelle
elle s'exerce. La pression en un point exercé par le poids des roches subjacentes est donnée en
poids selon la formule :
P=h.ρ.g.
Avec h=épaisseur de roches, ρ=densité des roches, g=accélération de la pesanteur
Elle est isotrope, c'est à dire homogène dans toutes les directions et n'engendre donc pas de
déformation. Elle entraîne une compaction et la diagenèse. Cependant, dans de nombreux
contextes géologiques, des pressions inégales sont exercées sur les roches et provoquent leur
déformation. La pression litho statique des sédiments (2,5 kilos pour une colonne de 10 m sur
1cm2)(J. VANDAR, 2015)...
Il s'agit de la pression exercée sur les roches par l'action des forces tectoniques, elle est liée
aux chevauchements et aux processus orogéniques. Elle est donc anisotrope car elle n'est pas
homogène dans toutes les directions de l’espace : elle est orientée et engendre des
déformations et l'apparition de nouvelles structures à différentes échelles (J. BEAUCHAMP,
2003).
C’est la pression exercée au sein des pores des roches par les fluides. Elle dépend de la
présence de H2O et de CO2 qui peuvent être présents dans les interstices et libérés lors de
réactions chimiques de déshydratation ou de décarboxylation. La pression des fluides favorise
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Figure 1 : Les transformations engendrées par l’action combinée de ces trois pressions
Source : http://docplayer.fr
Généralement, le métamorphisme est isochimique, c’est à dire dans un système clos, sans
perte ni gain de la matière (ions). Les minéraux qui apparaissent se forment à partir de la
même composition de ceux de la roche d'origine (on ne tient pas compte des pertes de
fluides). Les roches formées de cette façon sont appelées Ectinites. En cas de métasomatose,
c'est le plus souvent l'eau et le CO2 qui interviennent (H.j GREENWOOD, R.G.Berman,
2006)
I.2.3.2 Le temps
C’est un facteur important car il faut que les conditions physico-chimiques soient modifiées
durablement pour que les transformations minéralogiques et structurales aient le temps de se
produire. Les expériences de laboratoire ont montré que les hautes températures et pressions
et les temps de réaction importants produisent de gros grains. Les roches métamorphiques à
gros grains (exemple : migmatite, quartzite,) sont donc les produits de conditions
métamorphiques durant beaucoup plus longtemps, probablement plusieurs millions d’années
(CHABOU, M. CHARAF, 2019).
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Notons que ces ceintures de roches métamorphiques qui se trouvaient autrefois en profondeur
comme nous l’avons expliqué ci-dessus, peuvent atteindre des centaines de Kilomètre de
largeur et des milliers de kilomètres de longueur, finissent à affleurer sous l’effet de l’érosion.
Légendes :
Carb : Carbonifère / Dév :
Dévonien,
Sil : silurien /Ord : Ordovicien,
Camb : Cambrien
1 : isograde d’apparition de la
sérilite (+), de la chlorite (+) et de
lamuscovite (+). 2: isograde
d’apparition de la biotite (+). 3 :
isograde d’apparition de
l’andalouiste (+) 4 : isograde de
disparition de la muscovite (-), de
l’andalouisite (-), 4 : Isograde
d’apparition de sillimanite (+), des
feldspaths potassiques (+) et
microcline (+)
Fig 3 : Massif de l’Arize en France (Pomerol
« élément de géologie »)
En allant du nord vers sud : La série (sulirien à carbonifère) correspond à des roches
sédimentaires peu ou pas transformées. Dans les roches datées du silurien contenant de
nombreux fossiles (trilobites, brachiopodes…) commencent à apparaitre des minéraux
nouveaux (séricite, chlorite, muscovite) : les roches sont métamorphisées.
La chaleur est transférée du magma vers la roche encaissante (calcaire par exemple), étant
donné que la chaleur est toujours transférée des matériaux plus chauds vers les matériaux plus
froids.
De ce fait, le magma refroidit et solidifie alors que la roche encaissante s’échauffe (dans ce
cas il s’agit du calcaire). De plus, des fluides hydrothermaux circulent à travers l’intrusion et
la roche encaissante.
À cause de la chaleur et des fluides hydrothermaux, la roche encaissante subit le
métamorphisme (calcaire se transforme en Marbre). Il s’observe alors un arrangement selon
lequel, les roches qui présentent le métamorphisme d’intensité la plus élevée se forment
immédiatement à proximité du pluton, là où les températures sont les plus élevées.
Et quant aux roches qui présentent un métamorphisme d’intensité de plus en plus faible, on
les retrouve en s’éloignant progressivement du pluton. Ainsi, il se forme une auréole.
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Par ailleurs, on connait aussi les autres types suivants, d’importance secondaire :
Le métamorphisme hydrothermal
Il est lié à des circulations de fluides (eau surtout) à température élevée, en relation avec des
volcans ou des massifs plutoniques, et qui, d’une part réchauffent les roches traversées, et
d’autre part leur apportent des éléments chimiques particulier (http://iast.univ-setf.dz).
Métamorphisme d’enfouissement
Ce type de métamorphisme se produit dans des bassins sédimentaires profonds à la base des
séries sédimentaires épaisses de plusieurs kilomètres lorsque la température dépasse 300°C en
l’absence de contraintes orientées. Ce métamorphisme est peu marqué et se manifeste par la
formation de nouveaux minéraux (essentiellement les zéolithes). Le métamorphisme
d'enfouissement suit la diagenèse et précède le métamorphisme régional.
Ce type de métamorphisme se produit dans les zones de failles ou des grands accidents
cassants. Il est lié aux contraintes et déformations qui se développent dans ces zones de failles
et à l’augmentation de la température due aux frictions. Les roches situées dans ces zones sont
broyées et pulvérisées ce qui conduit à la formation des brèches tectoniques et Mylonites. Ce
type de métamorphisme est très localisé, limité dans l'espace (FAUCAULT A, 2001). Ils sont
des rares occasions et petit, à croiser dans le terrain. La figure N°7 donne une vue.
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Le métamorphisme d’impact
Il est dû à la chute de grosses météorites et se produit dans des conditions de très hautes
pressions. Le choc engendré des températures et des pressions énormément élevées qui
transforment les minéraux de la roche choquée, des températures et des pressions qui sont
bien au-delà de celles atteintes dans le métamorphisme régional (http://ww2ggl.ulaval.ca/)
Les roches formées au point d’impact sont des Impactites et renferment des minéraux
caractéristiques de très hautes pressions comme la Coésite, la Stishovite et le Diamant. Cette
retombée météoritique générant un métamorphisme circonscrit gitologiquement avec des
astroblèmes.
Cet impact provoque également l’apparition de plans de déformations dans des minéraux
comme le Quartz (Quartz choqués). Les roches peuvent acquérir des structures particulières
appelées shatter-cones. Ce type de métamorphisme est très rare. le schéma de la figure N°8
illustre les notions des types de métamorphismes détaillés ci-dessus selon leur origine.
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La schistosité est un feuilletage plus ou moins intense, acquis sous l’influence de contraintes
tectoniques, qui dans certains cas, oblitère complètement la stratification quand il
s’accompagne de dissolution et recristallisations. Elle est d’autant mieux marquée que le grain
de la roche est fin (O. BELCOURT, D. SALZE, 2016).
La schistosité non pénétrative ou espacée : c’est lorsque les plans de schistosité (ou de
clivage) sont séparés de quelques millimètres ou plus par des volumes de roches non
déformées (volumes appelés « microlithons »). La schistosité en crayon (cleavagepencil) est
une schistosité espacée préservant la stratification d'origine avec deux plans de schistosité
plus ou moins orthogonaux (http://.www.volcanogeol.com/metamorphisme/vi/méta65.hhm).
Les plans de schistosité se développent toujours selon une direction perpendiculaire (ou
proche) aux contraintes maximales. Ils concernent uniquement les minéraux qui peuvent être
orientés (minéraux ayant une forme d'aiguille, de prisme ou en plaquettes) et reflètent souvent
le fait que des micas sont réorientés, ont cristallisés ou recristallisé à plat sur ces plans.
Une roche peut refermer plusieurs schistosités qui traduisent des phases successives de
plissements au cours d'une ou de plusieurs orogenèses (cf. la figure 11). Suivant leur
morphologie et le degré d'aplatissement (déformation de plus en plus ductile).
I.4.3 La foliation
La foliation (du latin : folium, feuille) est une structuration en plans distincts des roches
métamorphiques. La structure est marquée par l'orientation préférentielle de minéraux visibles
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Conclusion partielle
Dans cette partie du travail, nous venons de voir que les transformations métamorphiques que
subissent les roches dépendent de la température, de la pression ; assistées par la présence de
fluides et de leur nature, de la variation éventuelle de la composition chimique, de la cinétique
des réactions et de la vitesse d’évolution des paramètres du métamorphisme. Ainsi, ces
paramètres permettent selon leur évolution de distinguer plusieurs types de métamorphismes
dont les plus importants sont régionaux et de contact y compris les métamorphismes
hydrothermaux, d’impact. Ces types du métamorphisme ensemble avec les facteurs qui leur
dépendent, produisent de structures particulières dans des roches métamorphiques notamment
la linéation, schistosité et foliation. Nous verrons dans la suite du travail, le chapitre suivant
comment ces facteurs et types de métamorphismes aboutissent à la formation de nouveaux
minéraux.
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II.1 INTRODUCTION
Durant tous les processus métamorphiques, les roches demeurent dans l’ensemble à l’état
solide. Seul un métamorphisme très élevé, à partir de 650-700oC, peut aboutir à une fusion
partielle (nommé anatexie). La fusion complète (palingenèse) se produit au-dessous de 800oC.
Nous verrons dans les lignes qui suivent l’effet du métamorphisme principalement la
production des minéraux totalement nouveaux, soit par transformation de minéraux
préexistants, soit par apport des substances étrangères et, la classification et nomenclature des
différentes roches.
Les transformations polymorphiques sont des modifications de la structure d’un minéral sans
changement de sa composition minéralogique (Evan F, 2020).Elles sont donc caractérisées
par l’apparition d’un nouveau minéral de composition identique (chimisme) mais de structure
cristalline différente. Ceci peut s’exprimer par l’expression suivante :
Phase A= Phase B
Il existe dans la nature différent changement de système. En outre, on trouve six minéraux
avec différent système cristallin ayant la même composition chimique, SiO2.
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Les polymorphes qui intéressent la pétrologie métamorphique est celui des silicates
d’alumine : Andalousites, Disthène, Sillimanites tous de formule Al2SiO5 mais stables dans
des conditions pression-températures différentes.
Par contre, deux espèces minérales peuvent entrer en jeu pour générer deux autres leurs étant
différents. On peut citer en titre illustratif :
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Les minéraux stables dans la roche initiale subissent des réactions chimiques qui font
apparaitre de nouvelles associations de minéraux appelées paragénèses (http://cours-
géosciences.Univ-lille.fr).
Notons qu’il est possible de suivre une réaction chimique sur terrain. Dans ce cas (1), on
observe d’abord sur terrain des roches présentant la paragénèse Muscovite+ Quartz ; ensuite,
on observe des roches sans Muscovite mais avec Feldspath potassique et Andalousite. On a
alors passé la limite des roches avec Muscovite et des roches sans muscovite; et cette limite
sur le terrain est appelée Isograde (V. SAVARY, 2019)
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Il est également appelé faciès à schistes à Glaucophane, est uniquement observé dans les
roches métamorphiques dont le protolithe était une roche magmatique basique. Il est typique
des zones de subduction et est marqué par la présence de minéraux de haute pression et de
basse température. Les minéraux types de ce faciès sont la Glaucophane, un pyroxène
sodique, la lawsonite ou jadéite, plus rarement l’aragonite (W.S FYFE, J TURNER, J.
VERHOOGEN, 2015).
Il se caractérise par la présence de ces deux minéraux dans la roche, aux quels sont souvent
associés à la Chlorite (minéral) et la Calcite. Il correspond à des conditions de température de
100o à 300oC et de pression de 4 à 7 (FAUCAULT A, RAOULT J.F, 2001).
C’est un faciès du gradient de haute pression et de basse température. Il est caractérisé par une
déshydratation progressive des roches car les minéraux néoformés sont de plus en plus
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pauvres en eau (durant la subduction, on observe la séquence suivante : schistes verts, schistes
bleus et éclogites (https://iast.univ-setif.dz).
Le passage du faciès des schistes verts au faciès des amphibolites se traduit par la chute dans
l’abondance de l’actinote, Chlorite, épidote et albite et une augmentation des proportions
modales de la hornblende (amphibole), du Grenat et de plagioclase calcique (riche en
anorthite).
Ce faciès peut être scindé en deux sous-faciès : l’un déni par l’association critique analcime+
Quartz ou présence d’heulandite, marque le tout début du métamorphisme et fait la transition
avec le domaine de la diagenèse; l’autre est caractérisé par l’association critique
laumontite+Quartz, et Feldspath albite y est stable (G. GUITARD, 2019).
Les roches du faciès à zéolites sont le produit de réactions métamorphiques ayant lieu à des
températures d’environ 300° et à des pressions voisines de 3 Kbars. Ce faciès représente une
transition entre le domaine de diagenèse des sédiments et le métamorphisme (http://iast.univ-
setif.dz)
II.3.7 Faciès des granulites :
Ce faciès se caractérise par la présence de clinopyroxène, orthopyroxène et plagioclase. Il
s’agit de faciès est anhydre.
Contrairement à ce que l’on constate pour les roches magmatiques et sédimentaires, il n’existe
pas de classification de référence pour les roches Métamorphiques. En effet, la classification
est beaucoup plus complexe car il faudrait pouvoir tenir compte : de la roche originelle, du
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Roches Migmatit
Gneiss Granulite Amphibolite Éclogite Schiste Quartzite Marbre
Propriétés e
Minéraux Feldspaths, Quartz, Hornblende Grenat, Micas, Quartz Calcite, Quartz,
verte,
dominants Quartz Grenat s Omphacite minéraux Dolomie Feldspat
Feldspaths
Feldspaths, Ca argileux hs
Grain Moyen à Fin Fin à Grossier
Moyen à grossier Moyen à grossier
grossier moyen
Couleur Claire Claire Vert sombre Sombre Sombre Claire Variée Hétérogè
ne
Structure Foliation Foliation Schistosité, Massive Schistosit Foliation
Massive
(rare) foliation é
Type de
métamorphis Régional Régional ou contact
me
Tableau N° 1 : classification de roches métamorphiques en fonction du faciès
pétrographique (B. MUHINDO, 2020).
Ce sont des zones qui définissent un degré d’intensité du métamorphisme. Elles sont
caractérisées par l’apparition successive de certains minéraux. Par exemple l’Isograde
« Chlorite » correspond à la l’apparition de la Chlorite au passage dans une zone plus fort
degré, l’Isograde « Biotite+ » correspond à l’apparition de la Biotite. La reconnaissance et la
représentation dessine une zonéographie. On distingue ainsi :
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La zone de collision continentale est caractérisée par cette séquence, schiste vert, Micaschiste
et Gneiss. Ces différentes roches se distinguent l’une des autres par la structure, la
30
composition chimique, degré du métamorphisme quoi qu’elles soient issues d’une même
roche mère. Ainsi, on distingue :
Schiste vert :
Il est caractérisé par une structure schisteuse c’est-à-dire à minéraux orientés et dont le sens
donne de renseignement sur le sens de contraintes. Les contraintes sont perpendiculaires au
sens de l’orientation de minéraux. Du point de vue minéralogique, on trouve la Séricite+
Chlorite (verte) ce qui confère à la roche la couleur verte. Lorsque les conditions de pression-
température augmentent, on passe du schiste vert au Micaschiste.
Micaschiste
Il présente une structure schisteuse-foliée où l’on distingue la présence de lits des minéraux
simple à cliver (séparer). La composition minéralogique, on rencontre les lits de micas
(boitite+muscovite) sombre et lits de Quartz clair. Et quand, les conditions de pression-
température augmentent encore davantage, on passe du Micaschiste au Gneiss.
Gneiss
Contrairement au précédent (Micaschiste), il est caractérisé par une structure foliée. On
distingue de lits des minéraux distincts sont non clivable c’est-à-dire on ne peut non plus
séparer les différents feuillets ; il s’agit généralement d’une roche très dure. Il est composé de
micas (constitue lits sombres), Quartz et Feldspath (lits clairs).
La séquence carbonatée
La transformation métamorphique de certains calcaires ou dolomie pourra donner du Marbre,
parfois du cipolin. La différence entre ces deux roches est texturale du fait que le Marbre
présente de grains de petite taille tandis que le cipolin est une roche mieux cristallisée. La
figure N°14 illustre plus.
Augmentation pression-température
La séquence basique
Cette séquence est formée de roches riches en minéraux ferro-magnesiens (pyroxène,
Feldspath plagioclase, olivine), telles que (Basalte, Gabbro,)
Augmentation pression-température
Augmentation pression-température
Péridotite Métapéridotite
Augmentation pression-température
Granitoïde
Orthogneiss
faut bien reconnaître qu’il est impossible de distinguer macroscopiquement un ortho Gneiss
d’un para Gneiss (Olivier B, D.SALZE, 2016).
II.4.4 Selon les séries métamorphiques
Compte tenu des séquences et du degré géothermique, par exemple :
Série Barrowienne : (ou de type Barrow), série commune du métamorphisme
général dans laquelle les roches de la séquence pélitique passent du faciès de schistes verts à
celui des amphibolites avec les apparitions successives des minéraux repères suivants :
Chlorite, Biotite, Grenat almadin, staurotide, disthène, et Sillimanite.
Cette série se développe si le degré du géothermique est faible, et le faciès des amphibolites
n’est ainsi réalisé qu’à grande profondeur donc forte pression (d’où apparition de disthène
puis Sillimanite, et absence systématique d’Andalousite (FAUCAULT A, RAOULT J.F,
2001).
Série de type Abukuma : où les roches de la séquence pélitique passent du faciès
de schistes verts à celui des amphibolites avec les apparitions successives des minéraux
suivants : Chlorite, Biotite, Andalousite, cordiérite, Grenat almadin, staurotide, Sillimanite.
Cette série se développe si le degré géothermique est fort.
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Conclusion partielle
Les roches métamorphiques résultent de la transformation des roches préexistantes, quelle que
soit la nature pétrographique. Elle se produit sous l’influence de variation de la pression et
température élevée.
III.1 INTRODUCTION
La genèse des minéraux métamorphiques se déroule soit en phases préliminaires à l’état
solides soit dans des roches en fusion anatexique, c’est-à-dire dans le magma, soit près de la
surface de la croûte terrestre, ou en profondeur, sous l’influence de forces issues des évents
transformateurs, qualifiés de métamorphisme (W. SCHUMANN, 2007).
Certains minéraux vont rester stables dans un domaine donné de pression-température et
permettrons ensuite de déterminer les contions de T et P qui ont permis la transformation de la
roche métamorphique, c’est ce que l’on appelle minéraux index ou indicateur.
Dans ce chapitre nous parlerons des propriétés de minéraux indicateurs, leur classification
selon leur nature minéralogique ainsi que de l’expérience de Richardson.
III.2 PROPRIÉTÉS DES MINÉRAUX INDEX
L’andalousite est un minéral de métamorphisme de basse pression qui se développe
communément dans les auréoles de pyrométamorphisme de contact, se format autour des
intrusions granitiques (M.GIBERT, 2021).
Il fait partie du groupe des silicates d’alumine anhydres. La structure cristalline montre des
chaines d’octaèdres AlO6, ayant leur arrêtes en commun, liées par des tétraèdres [SiO4]4,
indépendant les uns des autres. La symétrie est du type orthorhombique. Le plus souvent se
rencontre sous la forme de prisme grossier, à section carrée, de couleur grisâtre à verdâtre.
Les individus transparents, sont exceptionnels et sont utilisés comme pierres précieuses
(Minas Gerais, Brésil)
La staurotide minéral moins altérable, érodable que la biotite et muscovites constituant
la majorité de la masse du micaschiste, sont mis en relief par érosion marine. Elle est un
silicate de métamorphisme classique de basse pression-haute température et de moyenne
pression- moyenne température. Elle cristallise dans le système monoclinique et forme des
prismes à base losangique souvent maclés en croix, couleur brune à rougeâtre, avec sures
irrégulières. Les cristaux peuvent être de grande taille et sont recherchés par les
minéralogistes, vendeurs et commerçants (P. Thomas, 2O19).
Le disthène fait partie du groupe des silicates d’alumines anhydres, sa dureté est très
variable selon les directions. La structure cristalline montre des chaines d’octaèdres AlO 6,
ayant leur arrêtes en commun, liées par des tétraèdres [SiO 4]4. La symétrie est du type
35
On constante que l’Andalousite se situe entre 300° et 700° et une pression inférieure à 3 Kbar.
C’est un minéral qui se caractérise par une haute pression et faible température. Et si donc
qu’on le retrouve dans une roche métamorphique, ce que cette dernière s’est métamorphisée
dans de condition de pression relativement faible.
III.3.2.2 Sillimanite
La Sillimanite peut être stable à des valeurs de pression très variables mais c’est un minéral
qui est stable à des températures qui dépassent 470°C c’est-à-dire qu’il est stable à des
hautes températures. Ainsi, la roche contenant la Sillimanite serait formée à une haute
température.
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III.3.2.3 Disthène
La coésite
L’assemblage de minéraux d’une roche dépend à la fois du chemin global de la roche et des
conditions de pression et de température auxquelles elle a été soumise.
Glaucophane + épidote :
Préhnite + Pumpellyite :
Cet assemblage correspond à des conditions de température de 100° à 300°C et de pression de
4 à 7 Kbar. Ainsi, la coexistence de ces deux minéraux dans une roche métamorphique
explique que celle-ci résulte des conditions se trouvant dans cet intervalle.
Chlorite + épidote + actinote :
Cet assemblage caractérise le faciès « schistes verts » (voir la Fig. 19) correspondant à un
faible métamorphisme avec des températures comprises entre 300 et 500 °C et des pressions
inférieures à 1 GPa. De ce fait, la présence de cet assemblage minéral dans une roche
renseigne sur les conditions de formation de la roche encaissante.
Omphacite (pyroxène) + Grenat
La coexistence d’Omphacite + Grenat dans une roche, et Omphacite, Grenat et Quartz, dans
une autre roche, sans Glaucophane partout ; cette paragénèse est du faciès« éclogites MT»
(moyenne température) qui correspond à des températures minimales de l'ordre de 500 °C
41
pour une pression comprise entre l et 2,5 GPa (30 à 75 km) par le fait que le Quartz n'est pas
transformé en coésite. Par ailleurs, lorsqu’on trouve l’Omphacite, Grenat et Quartz et la
présence de la Glaucophane relève du faciès « éclogites BT » (basse température).
Il existe également un faciès d'« éclogites UHP » (ultra-haute pression) lorsque les Grenat
renferment de la coésite, polymorphe du Quartz stable au-delà de 2,5 GPa (75 km).
Quelques interprétations
Lorsqu’une roche métamorphique présente une foliation exprimée par la
Muscovite et la Chlorite ; Grenat et Quartz complètent la minéralogie de cette dernière. Cela
implique qu’elle correspond au faciès des schistes verts du fait de la présence de la Chlorite,
l’existence du Grenat signifie que le maximum thermique a dépassé les 400°C (BERNARD p,
2016).
L’analyse microscopique d’un échantillon de roche révèle qu’elle est
caractérisée par une taille plus importante de tous les minéraux dont Muscovite et Biotite et
par l'apparition de la staurotide. Il s'agit d'un Micaschiste à Grenat et staurotide relevant du
faciès « amphibolites » en raison de la présence de la staurotide, bon géothermomètre car
minéral stable autour de 550 ± 50 pour une pression supérieure à 0,3 GPa (BERNARD p,
2016).
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Conclusion partielle
Chaque minéral est stable dans des conditions de pression et de température précises
définissant une stabilité.
L’Andalousite se forme à une haute température et à une faible pression.
Le disthène nécessite même une faible température à haute pression.
La Sillimanite se forme à une haute température et pression moyenne à forte
Certains minéraux en forme d’assemblage informent sur la pétrologie d’une roche, dépendent
à la fois du chemin global de la roche et des conditions de pression et de température
auxquelles elle a été soumise. Cependant, la connaissance de champ de stabilité de certains
assemblages minéraux permet aux pétrologues, pétrologistes de discerner les conditions ayant
présidé la mise en place d’une roche et ou de son facies métamorphique.
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CONCLUSION GÉNÉRALE
Ce présent travail a porté sur la « synthèse bibliographique des minéraux indicateurs
des roches métamorphiques ».
Pour mener cette étude et aboutir aux résultats escomptés, nous nous sommes posé les
questions de savoir, d’une part, la genèse des roches métamorphiques et les phénomènes
responsables de transformation, recristallisation des nouveaux cristaux. Et d’autre part, quels
sont les principaux minéraux index ou indicateurs des roches métamorphiques ?
Partant de la problématique soulevée ci-contre, nous avons émis les hypothèses selon
lesquelles les roches métamorphiques résulteraient de la transformation des roches
préexistantes, quelle que soit la nature de celles-ci, sous l’influence de haute pression et de
température élevées. Ensuite, les phénomènes de subduction et l'épaississement crustal, ont
pour effet d'enfouir les roches en profondeur et seraient responsables de transformation,
recristallisation de nouveaux minéraux. Et enfin, les principaux minéraux indicateurs de
roches métamorphiques seraient les trois polymorphes des silicates d’alumines
(Al2SiO5) notamment les Sillimanites, Andalousites, disthène, polymorphe du quartz :
coésites (SiO2), chlorite….
Cette étude s’est reposée sur différentes méthodes et techniques. La méthode
comparative et celle inductive ont été appliquées pour arriver à cette fin. Cependant, pour la
collection des données et informations relatives à notre thématique, la technique documentaire
était d’usage.
Après passage en revue de la littérature, dépouillement des données, leur analyse et
interprétation, il en découle ce qui suit : Les roches métamorphiques se forment par la
transformation de la roche préexistante sous l’influence de pression et température élevée.
Toutefois, les phénomènes de subduction et épaississement crustal aboutissant à
l’augmentation de pression et de température, contribuent à la transformation, recristallisation
des minéraux. Les silicates d’alumines qui existent sous trois formes cristallographiques
différentes, le disthène, l’andalousite et Sillimanites ; la coésite, chlorite…, sont des minéraux
indicateurs du métamorphisme.
Succinct, espérant apporter notre pierre au progrès à la connaissance de roches
métamorphiques, en l’occurrence des minéraux index ou indicateurs de roches
métamorphiques. Par ailleurs, nous ne prétendons pas avoir abordé tous les minéraux. C’est
pourquoi, nous invitons aussi aux autres chercheurs de vouloir continuer dans ce même
raisonnement afin de nous compléter.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
I OUVRAGES
IV DICTIONNAIRES
FOUCAULT. A, RAOULT. J-F, « Dictionnaire de Géologie », Dunod, 2010, 2016p
Petit Robert pour tous, Dictionnaire, Rue de la glacière, 75013 Paris, 1994, 3654p.
V WEBOGRAPHIE
http://geo.uni-batan.dz (consulté le 10. 08. 2021) Le métamorphisme et les roches
métamorphiques »,
https://iast.univ-setif.dz. (Consulté 3 août 2021 à 22h21) « Cours métamorphis3»,
https://iast.univ-setif.dz. (Consulté 8 août 2021 à 20h27) « Cours métamorphis4»,
http://cours–géosciences.Univ-lille1.fr, 7 oct. 2010 (consulté le 13.août 2021 à15h.) Les
roches métamorphiques »
http://www2.ggl.ulaval.ca/, Université de Laval, 25 février 2013 (consulté le 04 Octobre 2021)
« Les Roches métamorphiques »,
46
https://www.universalis.fr/encyclopedie/roches-classification-roches-metamorphiques
consulté le 30 août 2021. « ROCHES (Classification)-Roches métamorphiques »,
http://www.volcanogeol.com/metamorphisme/vi/meta65.htm (consulté le 5 août à 23h10)
https://www.paiform.fr/doc/17/138/463/web/co/5_2_2_1;html (consulté le 03 10 2021 à 11h.30)
https://eduterre.ens-lyon.fr SVT, 2018 (Consulté 8 août 2021 à 20h10) « Métamorphisme :
l’essentiel de ce qu’il faut savoir »,
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