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2nde 1
Avec l’arrivée des services de réanimations et les progrès de la médecine qui prolongent
l’espérance de vie, la question de la fin de vie est vive. Depuis 2005, la loi Leonetti est
venue interdire l’acharnement thérapeutique et condamner l’euthanasie active.
Par exemple, une personne ayant peur de la dépendance et qui, voyant ses vieux
jours arriver, veut prendre ses dispositions alors qu’elle a encore tous ses moyens
afin de pouvoir mourir à l’étape de sa perte d’autonomie qu’elle estime aujourd’hui
indigne.
Abréger les souffrances physiques insupportables
Dans le cadre d’un débat à l’Assemblée nationale, le Figaro a publié une tribune
écrite par 71 médecins exprimant leur désaccord face à cette évolution :
« NON, nous ne pourrons pas provoquer délibérément la mort, la société dut-
elle nous le demander. Provoquer la mort ne sera, pour nous, jamais un acte
médicalement justifié. Soulager, oui. Tuer, non. Légaliser l’euthanasie, c’est
définitivement enterrer Hippocrate et la déontologie médicale. Légaliser
l’euthanasie, c’est abdiquer devant une adversité, certes redoutable et
redoutée, mais qui fait la grandeur de l’homme qui s’engage à l’affronter. Ce
combat, mené ensemble, fait l’honneur d’une société solidaire dans l’adversité,
dans cette ultime étape que traverse l’un des siens. »
Sources :