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Exposé E.M.

C
L'euthanasie, acte consistant à provoquer délibérément la mort d'une
personne souffrant d'une maladie incurable dans le but de mettre fin à
ses souffrances, ceci est un sujet éthique et social délicat qui alimente
un débat profond en France. La question centrale qui se pose est la
suivante doit-on légaliser l'euthanasie dans le pays ?
1) Partie: Thèse sur le sujet
En faveur de la légalisation de l'euthanasie, plusieurs arguments
mettent en avant la nécessité de respecter la volonté individuelle du
patient en fin de vie
1. Respect de l'autonomie individuelle: La légalisation de
l'euthanasie repose sur le principe fondamental du respect de
l’autonomie individuelle. Elle permettrait aux personnes souffrant
de maladies incurables de décider de la fin de leur existence,
préservant ainsi leur dignité. Des entretiens vidéo avec des
patients en phase terminale exprimant leur souhait de contrôler
leur destin illustrent très bien cette autonomie.
On peut notamment citer le cas très médiatisé de Chantal Sebire à
la fin des années 2000. Cette femme souffrait d’une rare forme de
cancer qui lui déformait effroyablement le visage. Elle luttait pour
le droit de mourir dignement. Ce droit ne lui a pas été accordé et
elle a finit par se suicider. ( image )
2. Expériences internationales : En examinant les expériences de
pays ayant légalisé l'euthanasie, il est possible de constater des
approches variées. Des cartes comparatives des politiques de fin
de vie mette en lumière la diversité des approches réglementaires.
Cela offre une perspective élargie sur la manière dont d'autres
sociétés ont abordé cette question. On voit qu’en Europe très peu
de pays ont totalement légalisés l’euthanasie ( pays bas et
Belgique) mais que beaucoup d’autres ont adoptés des mesures
plus nuancées. En Espagne et en Suisse, l’assistance médicale au
suicide est autorisée. Dans de nombreux pays comme la France
sont autorisées d’autres aides à la mort. Par exemple la France
met en place des soins palliatifs. Sinon elle est totalement interdite
en Irlande ou en Pologne par exemple.
3. Un allègement du fardeau médical et économique : Un argument
pragmatique en faveur de la légalisation de l’euthanasie est la réduction
des coûts liés aux soins. Maintenir en vie des patients en phase
terminale peut représenter un fardeau financier considérable pour le
système de santé

2ème Partie: Antithèse


Cependant, des personnes sont contre la légalisation de l'euthanasie,
soulignant des préoccupations éthiques et sociales.
1. Principes éthiques fondamentaux: Certains critiques et
soutiennent que l'euthanasie va à l'encontre de principes éthiques
fondamentaux, notamment le respect absolu de la vie. Des extraits
de déclarations éthiques et des discours religieux mettent en
avant cette perspective, soulignant que la vie humaine doit être
préservée sans exception. Par exemple le pape François a déclaré
le 23 septembre 2033 « on ne joue pas avec la vie » lors d’un
interview dans un avion le ramenant à Rome. Marquant ainsi son
opposition ainsi que celle de toute l’église catholique face à
l’euthanasie.

2. Risque de glissement : L'antithèse insiste sur le risque de


glissement vers des pratiques non consensuelles, pointant des
exemples de pays où la légalisation de l’euthanasie a conduit à
des situations controversées. Des articles de presse documentant
des cas de dérives possibles soulignent la nécessité de prévenir
tout abus potentiel. Le psychiatre François Primeau met en
lumière les abus qu’ont connus les Pays Bas vis-à-vis de
l’euthanasie. L’euthanasie à été accordée à des mineurs de moins
de 12 ans, aux patients end dépression ou souffrant de démence,
aux nouveaux nés handicapés,…. Il juge cela très alarmant.
3. Développement des soins palliatifs : Certains défenseurs de
l’antithèse estiment que l’accent devrait être mis sur le
renforcement des soins palliatifs plutôt que sur la légalisation de
l’euthanasie. Des statistiques sur l’investissement dans les soins
palliatifs et des exemples de réussite dans d'autres pays mettent
en avant cette alternative, soulignant qu'une meilleure prise en
charge des patients en fin de vie peut atténuer les souffrances
sans recourir à l'euthanasie. Des défenseurs voudraient que plus
de moyens soient mis dans cette solution comme le montre ce
graphique :
Conclusion:
Synthèse
Pour conclure, la légalisation de l'euthanasie en France demeure un
sujet complexe, confrontant des valeurs éthiques fondamentales aux
préoccupations liées à l'autonomie individuelle. La nécessité de trouver
un équilibre entre le respect des choix personnels et la préservation des
valeurs éthiques essentielles est cruciale
. Ma perspective évolue vers la reconnaissance de la nécessité de
débattre continuellement de ces questions éthiques tout en explorant
des alternatives, comme le renforcement des soins palliatifs, pour
garantir une fin de vie digne.

Je suis favorable à l’euthanasie dans la mesure où le patient la


demandant soit jugé comme en toute possession de ses moyens. Je
considère que les pathologies psychiatres devraient être traitées afin
d’aider les patients plutôt que de leur accorder la mort.

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