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Cours 9 – Le règlement international des différends en matière de biens culturels

1. Les procédures judiciaires (A) et l’entraide judiciaire internationale (B)


2. L’arbitrage international
3. La médiation et la conciliation
4. La négociation
5. La spécificité des litiges entre Etats
6. Les solutions de fond envisageables

1.RESOLUTION JUDICIAIRE :

L’importance de la résolution des litiges par la voie judiciaire :


- Le 3e pouvoir de nos systèmes démocratiques
- Impartialité
- Indépendance
- Le pouvoir d’exécution/efficacité des décisions judiciaires -> impacte directe
- En matiére pénale : le cas Schultz c. Antiquités égyptiennes, ou un merchande était condamne
parce que il avait participe dans un expoliation. / le cas Medici c. Suisse, pris avec une gallerie
qui preovenu d’une collection clandestine.
Difficultés :
- Les questions de preuve, difficile a établir. Apres le temps detruit la preuve, parce que les
litiges judiciaires dure long.
- La détermination du droit applicable
- L’application du droit (public) étranger
- Le principe de non-rétroactivité – principe centrale, qui fait que la solution trouve dans le texte
ne admis pas de résoudre le cas avant d’entre en vigueur la nouvelle convention/ loi. Par
exemple la Convention d’Unesco de 1970 qui était revolutioner mais qui pouvait pas changer
- Solutions «noir ou blanc». Un tribunal va appliquer la loi et donner la raison a un pparte
seulement
Exemples :
 Portrait d’Adrianus de Franz Hals – qui avait était spolie dans la 2e guerre mondiale. Dure 11
ans pour la restitution par les procédures judiciaires en France. Lenteur de la justice et dans les
matières pénales il y a des autres priorités.
 Piece d’or indienne ancienne : 9 ans de procédure pour établir définitivement le droit de gage
de la banque.
 L’affaire du tableau de maitre volé dans un château francais. Etait un domain dans lequel avait
un vol en 1994 du tableau et acquisition a Geneve en novembre 1994.
o Droit. Entraide judiciaire pénale accordée, art. 74a EIMP, par décision du TF de 1997:
res3tu3on aux autorités françaises en vue de la remise au propriétaire dépossédé.
L’acquéreur en Suisse n’arrive pas à prouver sa bonne foi, car il ne s’est intéressé ni à
l’authen3cité, ni à la provenance du tableau, ni à la régularité de l’importa3on
o Obiter dictum : le TF constate l’existence d’un ordre public international en vigueur
ou en formation en matiere de biens culturels

2. ARBITRAGE

Définition : juge que est elue par des parties. Les arbitraires sont des expertes dans le domaines.
Domaines classiques : Commerce international, investisment, construction internationale. Devenue
l#ordre presque ordinaire.

2 approches différentes : 1. Avec un contrat au debut, clause arbitral classique. 2. Après :Les parties
n’avaient règlent pas l’application de l#arbitrage mais après un conflit ils sont obliges de mettre
l’affaire dans les arbitres – compromis arbitrale.

Réglementation :
- en suisse art. 7 et 176 LDIP, règles communes établies par les chambres de commerce suisse :
swiss rules of international Arbitration.
- International : Convention de New York de 1958 pour la reconnaissance et l’exécution des
sentences arbitrales étrangères – sentences arbitrales presque comme les sentences judiciares.
- Matière de biens culturels : art. 8.2 Convention d’Unidroit 1995

Exemples pour arbitrage international :


Pas fréquentes, si on regarde les contrats on voit que les conditions de vent font peu appelées a
l’arbitrage. Elle préfère l’élection de litige judicaire. Plutôt les revendications par une partie, qui ne
pas lie par un contrat.
 L’affaire Altmann c. Klimt : seuls cas concernant la restitution. Bien spolie au Autriche, qui
après la guerre est revendique par la nièce de propriétaire dans l’eppoque qui habite dans Etats
Unies. Arbitre sont en faveur de la restitution de l’œuvre a la Heritiere de Altmann.

3. MEDIATION et CONCILIACION

Definition Mediation : judiciare/ quasi judiciaire. Appelle a un tiere, le tiere ne pas le pouvoir de
prendre une cesicsion, mais seulement de approche les partes pour se mettre en accord, il leurs aide.
Souvent utiliser.

Définition Conciliation : tous les litiges doivent faire objection d’un Conciliation obligatoire. Un juge
officialment, le but est d’eviter le litige. Un juge conciliateur, c’est un organe, plus formelle que la
médiation. Le conciliateur a plus de pouvoir que le médiateur.

Règlements
- Règlement intérieur pour la médiation et la conciliation du Comité intergouvernemental de
l’UNESCOde 2010: pour permettre que des conciliateurs et mediatuers sont elués.
- Règlement de médiation ICOM-OMPI en matière d’art et de biens culturels de 2011
Exemples :
Le Globe terrestre et céleste, Prince-Abbé Bernhard Müller, 16 e siècle. Litige entre Zürich et St.
Gallen, de un manuscrit et une globe. Cette affair fait objet dun mediation, qui decide comme solution
faire une replique et que la grand somme des manuscrit reste la proprieté de Zürich.

4. NÉGOCIATION

Définition : pas nécessairement appelle au tieres. C#est un accord entres les parties.

Exemples :
 Le Metropolitan Museum de New York et Italie (2006) : Le cratére d’Euphronois 5e siècle.
Les parties avaient négocier la restitution a lItalie.
 La Bergére de Pissaro entre LUniversité de Oklahoma et Mme Meyer  : était spolies, transite
par la suisse (petite procedure dans la suisse mais pas de restitution), puis un collectioneur le
donne a luniversité de Oklahoma. Accord : expose en France, après en EU pour un temps.
Negotiation entre les parties qui arrive a une solution. Mais Mme Meyer a decide que elle ne
veule pas permettre la restitution a EU. Elle explique aux tribunales françaises, qu’elle avait
signe le premiere accord forcement.

5. LA SPÉCIFICITÉ DES LITIGES ENTRE ÉTATS

1)Procédures judiciaires internationales


- Cambodge c. Thailande : Temple de Preah Vihear

2) L’arbitrage international entre Etat


- arbitrage créée par un Traité international : arbitrage de l’Alabama a Genève – Entre les EU et RU

3) Médiation et conciliation :
- les conventions de l’UNESCO de 2001 (art.25) et 2005
- Le mécanisme du Comité intergouvernemental de l’UNESCO
- les « bons offices » un Etat va faire office de médiateur et va essayer de résoudre un litige

4) Négociations diplomatiques : entre les Etats.


- Exemple : le Dieu Gou, sculpture du dieu de la guerre au Dahomey, région dans l’Afrique. Prise par
la France lors des guerres coloniales et du sac d’Abomey. La restitution demandée de longue date par
le Bénin. Mais se trouve toujours au Louvre.

6. LES SOLUTIONS ENVISAGEABLES SUR LE FOND

1. Restitution pure et simple :


L’affaire de la tete maorie en France.
- Délibération du Conseil municipal de Rouen décidant de la restitution (19.10.2007)
- Mais: Arrêt du Tribunal administratif de Rouen (27.12.2007), confirmé en appel (24.7.2008):
procédure de déclassement non respectée.
- Puis: Loi specifique du 18 mai 2010 – inalienablité de ca tete on ne la pourrait restitue.

2. La restitution conditionnelle
L’affaire des restes humains du Tasmanian Aboriginal Center au British Museum of Natural History
(2007):
- Restitution des restes humains
- Conservation des prélèvements ADN en vue de recherches scientifiques ultérieures

3. Les prêts à long terme


 L’affaire des sculptures Nok et Sokoto entre la France et le Nigeria (2002):
- Reconnaissance de la propriété du Nigeria. (Sortie illicitement du Nigeria)
- Négociation : Octroi d’un prêt d’une durée de 25 ans, renouvelable dans les lieux d’exposition
permanente du Musée du Quai Branly en France.
 La médiation Zürich- Saint Gall :
- Reconnaissance de la propriété du Canton de Zurich.
- Octroi d’un prêt à long terme (38 ans), renouvelable, au Canton de Saint-Gall

4. Les donations
 Fresques de Casenove
- procédure perdue en France par les propriétaires de l’église (1984-1988)
- Prêt par la Ville de Genève (Musée d’Art et d’histoire) à l’Etat français (1997)
- Transformation unilatérale par la Ville de Genève du prêt en donation (2003)
 L’affaire de l’œil d’Amenhotep III
- constitution par des archéologues de la statue d’Amenhotep III à Kom el-Haean en Egypte.
- L’œil manquant est localisé au Musée des An3quités de Bâle (prêté par un collec3onneur)
- L’œil est donné au Musée bâlois et à l’Egypte (dona3ons «simultanées» octobre 2008)
 Le tableau de Max Lieberman de l’Ambassade suisse a Berlin
- Les faits: Le tableau est acheté à titre privé en 1947 par l’Ambassadeur suisse de l’époque. Il
meurt accidentellement l’année suivante. Tout le monde «oublie» le tableau qui est même
inscrit à l’inventaire des biens de l’Ambassade.
- Le droit: Pas de spoliation établie (malgré les persécutions dont Liebermann et sa famille ont
fait l’objet).Qui est le propriétaire du tableau (les héritiers de l’Ambassadeur de l’époque? La
Confédération? ) Litige devant les tribunaux bernois (mesures provisionnelles).
- L’éthique: La Confédération souhaite-t-elle conserver ce tableau?
- La résolution: Prêt temporaire puis donation le 14 avril 2019 à la Villa Liebermann am
Wannsee (musée privé dans la résidence de Liebermann) à Berlin.

5. Régime de propriété particulière


 L’affaire du Paysage aux cheminées de Degas:-
- Spoliation par les nazis- Acquisition par un collectionneur aux USA
- Le collectionneur donne la moitié du tableau au Musée de Chicago- L’autre moitié revient aux
descendants de la famille spoliée qui peuvent la vendre au Musée (1998).

6. L’exécution des répliques


 Médiation zürich – Saint Gall
- Zurich garde l’original du Globe terrestre et céleste-Zurich confectionne à ses frais une copie
exacte du Globe à remettre à Saint Gall-Coût: CHF 860’000 = 730’000 US$; plus de 7000
heures de travail

7. La reconnaissance formelle de l’importance pour l’identité culturelle

« Zurich reconnaît l’importance identitaire que revêtent pour Saint Gall et la région du lac de
Constance les témoignages locaux d’art calligraphique, pictural et du livre (...)
Saint Gall reconnaît que les Sangallensia ont contribué, pendant leur séjour de presque trois siècle à
Zurich, à donner une importance culturelle significative à la bibliothèque centrale (...)»
(Art. 2 de l’Accord entre les Cantons de Saint Gall et Zurich)

8. Les accords de collaboration culturelles


Les restitutions moyennant coopération culturelle à long terme négociées en 2006/2007 par la
République d’Italie avec les musées nord-américains (Metropolitan Museum of Art, Boston Museum
of Fine Arts, Gecy Trust)

9. Autres – imagination des juristes


- la vente de l’œuvre par les deux parties en litige à un tiers (par exemple au musée du lieu
d’origine du peintre)
- deux institutions liées chacune aux deux parties en litige reçoivent successivement l’œuvre en
prêt

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