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Présentation
du secteur
marocain des
assurances
Sous la direction de :
Mr.khalid BENANI DAKHAMA
Réalisée par :
1
Mlle.Fatima Zahra BENABADJI
Sommaire
Introduction
Généralités sur les assurances
BRANCHES D’ASSURANCES
Section 3 : La réassurance
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Introduction
L’assurance est une institution récente dont les prémices remontent à l’antiquité.
En effet, de tout le temps l’homme a cherché à se prémunir contre l’insécurité. C’est ainsi
qu’une ébauche de l’assurance mous est donnée avec le « prêt à la grosse » (sous entendu
la grosse aventure) qui est un contrat de prêt maritime présentant une notion de
spéculation. C’est avec la disparition du caractère spéculatif de cette opération pendant le
moyen âge (sous l’action de l’église avec le Pape Grégoire IX) qu’est née l’assurance
maritime et une place de choix lui est par la suite réservée en Europe, et particulièrement
en Angleterre avec la naissance de Lloyd de Londres.
Quant à l’assurance terrestre elle date du XVII ème siècle. C’est en Angleterre
qu’elle fit son apparition pour la première fois à la suite du grand incendie qui a détruit
des quartiers entiers de Londres en 1666. La naissance de l’assurance incendie à Londres
fit tâche d’huile en Europe.
L’accroissement des risques de tous genres incite les pouvoirs publics, parfois
sous la pression des juges, à rendre certaines formes d’assurances obligatoires, c’est le cas
notamment des assurances de responsabilité civile imposées d’abord en matière d’accident
de travail et étendues en suite aux accidents de la circulation et à d’autres formes
d’assurances.
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b. L’assurance au Maroc
Cette délégation prouve que l’assurance était considérée par le Sultan comme
immorale au même titre que les boissons alcoolisées et les jeux du hasard. En tant qu’Emir
des croyants il ne devait pas s’immiscer dans ces affaires. Cette délégation ne disparaîtra
qu’après l’interdépendance par le dahir du 15 Février 1950.
Les premières sociétés qui s’installèrent au Maroc sont toutes étrangères. Elles
exerçaient au Maroc soit sous forme de petites agences soit sous forme de délégation. Par la
suite prirent naissance au Maroc des sociétés de droit marocain mais où le capital était
majorité entre les mais de personnes étrangères. La première société marocaine qui prit
naissance avec la participation de capitaux marocains fût la Royale Marocaine d’Assurances
née en 1950.
C’est après l’interdépendance que l’assurance au Maroc connaîtra une très grande
évolution tant au niveau de la réglementation et du contrôle qu’au niveau de l’organisation du
marché.
Dominé par les sociétés étrangères (prés de 230 en 1956), le marché marocain avec l
encouragement des pouvoirs publics va connaître une grande transformation après
l’indépendance.
L’élimination des ces sociétés sera réalisée grâce au minimum du chiffre d’affaires
qui sera fixé à 1M de dirhams en 1965 à 4M en 1970. Ces mesures eurent pour résultat
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immédiat de faire disparaître du marché toutes les petites sociétés. En 1970 le nombre des
sociétés tomba à 54 sociétés.
- celles des cadres d’abord facilités par la création d’une école d’assurance à
Casablanca, et le départ massif des étrangers.
- Celle du capital ensuite qui fût entamés dés l’indépendance (à souligner la
création en 1960 de deux sociétés nationales avec la participation de l’Etat par
l’intermédiaire de la Caisse de Dépôt et de Gestion = la compagnie nord-africaine et
Intercontinentale d’assurances et la Société Centrale de Réassurance. Actuellement
cette marocanisation est totale conformément au dahir du 2 Mars 1973 qui l’a rendue
obligatoire au niveau de certaines activités dont l’assurance (au niveau des
intermédiaires comme au niveau des entreprises).
Cette socialisation a été renforcée par la création (par dahir du 4 octobre 1977)d’un
régime collectif d’allocation de retraite ayant pour objet d’assurer au titre du risque vieillesse
et du risque d’invalidité décès des prestations au profit du personnel contractuel de droit
commun, temporaire journalier et occasionnel de l’Etait ou de collectivités publiques, au
personnel des Offices des Etablissements publics et sociétés concessionnaires, ainsi que tout
organisme ou société bénéficiant des concours financier de l’Etat ou des collectivités
publiques.
En sus du régime général obligataire ainsi créé, il a été institué un régime facultatif,
particulier qui peut bénéficier à toute personne justifiant de son affiliation au régime général
ou à tout autre régime de base jugé insuffisant (ce régime n’est pas entré en application à ce
jour).
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III. Rôles morale, social, et économique :
1° créatrice de sécurité
3° créatrice de capitaux
En tant que facteur d’accumulation des primes et des réserves, l’assurance constitue
une forme perfectionnée d’épargne. Elle est créatrice de crédit, en facilitant celui de l’assuré,
en renforçant les garanties qu’il peut offrir à ses créanciers, l’assurance égalise les situations,
elle permet à l’assuré de maintenir son rang social et d’améliorer sa vie sociale en
développant la force corporelle de l’homme et rendant plus agréable et plus utile l’usage de
ses biens. L’assurance par l’intermédiaire des ses placements soutient également le crédit
public.
Sur le plan moral, tout d’abord elle assure la protection sociale de la famille en cas
du décès du chef de famille, elle assurera la destinée de la famille en lui versant un capital.
Elle renforce du point de vue social la solidarité entre les hommes du fait que nul ne
peut s’assurer lui-même et là on retrouve la devise mutualiste selon laquelle : « Tous pour un
et un pour tous », c’est un facteur de paix sociale.
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IV. le droit des assurances et les autres branches de droit :
Il existe en effet des risques purement juridiquement dont le droit en est lui-même la
cause : par exemple, l’assurance responsabilité. Ainsi donc le droit des assurances est public
et privé en même temps.
Le droit privé fixe les rapports des particuliers et des assurances à l’occasion de la
conclusion d’un contrat d’assurances, mais les contrats types ou standards dont la formule est
imposée par le législateur prennent de plus en plus d’importance surtout dans les assurances
obligatoires.
Le droit public organise les rapports de l’Etat avec les assureurs : contrôle des
entreprises d’assurances formes impératives du droit social…. C’est d’ailleurs à ce niveau
qu’on parle de règles juridiques immédiatement applicables qui échappent par conséquent aux
modes de règlements instruits par le droit international privé.
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Première partie
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Introduction :
Principes de l’assurance :
Les victimes sont dédommagées grâce aux contributions versées par la collectivité
des cotisants.
L’assureur doit donc être capable de prévoir les charges qu’il aura à supporter du fait
des risques qu’il couvre lorsqu’il établit ses polices d’assurance. Ces évaluations sont
effectuées grâce au calcul de probabilités réalisé par un actuaire.
La loi des grands nombres permet, en effet, d’établir les lois de survenance des
risques, ce qui permet, en fonction de la probabilité de leur survenance et de leur fréquence,
de déterminer le montant des polices d’assurance, auquel s’ajoute les frais de gestion de
l’assureur. La valeur de l’indemnisation varie selon la fréquence des sinistres et la valeur
assurée.
L’assurance occupe une place très importante dans l’économie moderne : son
mécanisme contribue à accroître le niveau de protection de l’ensemble des individus, et sa
généralisation a été rendu obligatoire en de très nombreux domaines. L’obligation d’assurer
son habitation ou son automobile n’en constitue que des exemples parmi d’autres.
Définition :
L’assurance est une opération par laquelle une partie, « l’assuré », se fait promettre
moyennant une rémunération (la prime) pour lui ou pour un tiers, en cas de réalisation d’un
risque, une prestation pour une autre partie.« L’assureur », qui prend la charge de l’ensemble
des risques et les compense conformément aux lois de la statistique.
L’assurance est donc une opération organisée, comportant des éléments et des règles
techniques, qui met en présence au moins deux personnes.
L’assuré ou le souscripteur.
L’assureur.
Trois éléments doivent obligatoirement se trouver réunis tant sur le plan technique
que sur le plan juridique pour constituer une opération d’assurance.
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Le risque : il est défini comme étant l’événement dommageable contre l’arrivée
duquel on cherche à se prémunir. Le mot risque peut signifier :
L’objet assuré.
L’événement assuré.
La prime est la contribution que verse l’assuré en échange de la garantie qui lui
est accordée. Elle est régie par le principe de proportionnalité par rapport au risque
qui n est qu’une application de la théorie de la cause des contrats.
Techniquement on distingue la prime pure appelée aussi nette ou théorique qui est le
prix de revient représentant la valeur du risque , de la prime brute appelée aussi chargée ou
commerciale qui est majorée d’un chargement destiné à couvrir les frais généraux.
La prestation est soit déterminée à l’avance par la police c’est le cas dans les
assurances de personnes ou le capital ou la rente est fixée à l’avance, soit évaluée après le
sinistre en fonction du préjudice subi, mais dans la limite de la somme assurée.
Les assurances de dommage se définissent comme étant une assurance contre les
conséquences d’un événement fortuit pouvant causer un préjudice au patrimoine de l’assuré.
Elles sont fondées sur le principe indemnitaire selon lequel l’assureur n’est tenu de réparer
que le préjudice subi. Cette indemnisation s’opère sur la base d’une déclaration de sinistre, et
prend effet à partir d’un certain montant que l’on appelle la franchise.
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Cette indemnisation est dominée par deux principes :
1- le principe indemnitaire ;
2- le principe d’un intérêt assurable.
1- le principe indemnitaire :
2- l’intérêt :
Tout intérêt direct ou indirect à la non réalisation du risque peut faire l’objet d’une
assurance. Cet intérêt s’exprime en un besoin de ne pas avoir à subir une perte patrimoniale,
tout ce qui a un intérêt économique et appréciable en argent, même la perte d’un profit espéré
peut être assuré, ainsi on s’assure contre la perte d’un loyer, contre les insuffisances de recette
d’une exposition…
C’est la première forme d’assurance qui a vu le jour. Elles couvrent une grande
variété de risques tels que l’incendie, le vol, le dégât des eaux, le bris de machine, ou encore
les pertes de marchandises transportées par voie de mer.
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3ème personne : le tiers victime ou bénéficiaire de contrat bien qu’elle ne soit pas partie au
contrat. A ce titre il bénéficie d’une action contre l’assureur.
Les assurances de personnes ont pour objet la personne de l’assuré et comportent des
prestations indépendantes du dommage pouvant résulter de la réalisation du risque
couvert. Elles comprennent les assurances vie, les assurances contre les accidents
corporels et les maladies.
Contrairement au risque couvert par les assurances de biens, le risque couvert par les
assurances de personnes se produit inévitablement ; seule la date de réalisation (dans le cas
d’un décès) reste inconnue. La possibilité de sa survenance à chaque âge de la vie peut être
déterminée grâce aux lois de probabilité, ce qui permet ainsi aux actuaires de calculer le
montant des primes devant être demandées chaque année aux souscripteurs.
Ces dernières n’ont aucun caractère indemnitaire et les sommes assurées sont fixées
par la police. Ce principe joue pour toutes les catégories d’assurances de personnes, même en
ce qui concerne les assurances accidents toutefois en ce qui concerne l’assurance maladie, la
garantie des frais médicaux et pharmaceutiques à rembourser à l’assuré est soumise au
principe indemnitaire.
1. l’Etat :
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Dans un but de protection des assurés, l’Etat contrôle les activités d’assurance et de
réassurance. L’organisme chargé de cette fonction au Maroc est la direction des assurances et
de la prévoyance sociale (Ministère des Finances).
Ce sont les preneurs de risque qui encaissent les primes et paient les sinistres. Au
Maroc, on distingue 5 formes de sociétés d’assurances :
Ce sont des sociétés à but lucratif et qui se caractérisent par la recherche de bénéfice
au profit de leurs assurés et par la rémunération des administrateurs, fondateurs et
intermédiaires. Elles doivent avoir un capital minimum l’également exigé. Elles sont dirigées
par un conseil d’administration.
Elles peuvent pratiquer toutes les branches d’assurance, n’ont pas de limitation
territoriale au Maroc et travaillent avec les intermédiaires (agents généraux et courtiers).
Les mutuelles :
Les parts salariales sont quant à elles, versées à une compagnie d’assurances afin de
constituer le volet capitalisation.
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La combinaison de ces deux ressources permet le service d’une rente viagère à l’âge
de la retraite du salarié.
Ce sont des sociétés spécialisées, ayant pour seule vocation l’assistance des
personnes en cas de blessures, maladies graves, décès et des véhicules en cas de panne, de vol
ou d’accident.
Ces sociétés ne peuvent garantir leurs membres que contre les risques exclusivement
agricoles.
Ainsi, il y a des experts auto (les plus nombreux), incendie, transport, objet d’art,
médecins experts pour les dommages corporels, etc.
Quand un expert est nommé par un juge, on dit qu’il est expertise judiciaire.
Les actuaires s’occupent aussi des statistiques dont ils tirent des conclusions pour
l’élaboration des tarifs toutes branches.
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14. Les Risk Managers
Ce sont des personnes qui, dans les grandes entreprises, sont chargées de la gestion
des risques, fonction qui englobe évidement la gestion du dossier assurance. Au niveau des
entreprises, on trouvera toutefois le plus souvent un « chargé d’assurance ».
L’agent général d’assurance est une personne physique mandataire d’une seule
société d’assurance qu’il représente dans une région déterminée en vertu d’un traité de
nomination.
L’agent général n’est pas un commerçant. Il exerce une profession libérale et est
rémunéré par des commissions. Le portefeuille de l’agent général appartient à sa société
mandante à qui il doit l’exclusivité de sa production sauf pour les risques qu’elle ne pratique
pas ou qu’elle refuse.
Les coutiers :
Il est rémunéré par des commissions de courtage qui varient selon les branches. La
profession du courtier est réglementée par les conditions de capacités professionnelles
prescrites par la réglementation en vigueur.
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Les intermédiaires ne peuvent exercer leurs activités qu’une fois qu’ils auront
obtenus l’agrément du Ministre des Finances. Cet agrément ne s’obtient que si le demandeur
satisfait aux conditions :
de moralité ;
de solvabilité : pour cela, il doit justifier de la constitution d’un dépôt ou d’une caution ou
de la souscription d’un contrat d’assurances garantissant sa responsabilité professionnelle.
De capacité professionnelle : il doit justifier soit de la possession d’un diplôme délivré par
une école d’assurances reconnue par le Ministère des Finances, soit d’avoir effectuer un stage
au siège d’une entreprise d’assurances, d’une agence ou d’un cabinet de courtage
d’assurances.
Le droit pour le courtier de céder son portefeuille à tout moment en totalité ou en partie.
La justification d’une carte professionnelle renouvelable tous les cinq ans , ce qui
permettra au Ministère des Finances de tenir à jour la liste des intermédiaires aux fins de
publication au Bulletin Officiel.
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Des sanctions disciplinaires : avertissement, blâme, retrait d’agrément temporaire ou
définitif.
Ces sanctions s’appliquent aux intermédiaires qui violent les normes de bon fonctionnement
de leur entreprise et de moralité professionnelle.
Des sanctions pénales applicables à toutes les actions frauduleuses de droit commun ainsi
qu’à des délits spécifiques à l’industrie des assurances tels que la délivrance de notes de
couverture au nom personnel de l’agent ou du courtier d’assurances, l’utilisation de faux
imprimés de propositions de police, d’avenants,…
I- Le cadre juridique :
Dés que les activités d’assurances se sont développées, il est apparu indispensable de
fixer les règles juridiques régissant les rapports assureur/assuré, les obligations des parties, le
contrôle des sociétés d’assurances, les éléments devant obligatoirement figurer dans le
contrat, etc.
-protéger l’assurer ;
-consacrer des règles techniques que la pratique avait permis de dégager ;
-protéger les tiers victimes d’un dommage.
La réglementation en la matière relevait auparavant du droit commun.
C’est après l’indépendance que l’assurance au Maroc connaîtra une grande évolution,
tant au niveau de la réglementation et du contrôle qu’au niveau de l’organisation du secteur.
Les principaux textes ayant marqué cette évolution :
Arrêté du Directeur des Finances de 20 mars 1942 relatifs aux polices d’assurances
terrestres,
Arrêté viziriel du 6 septembre 1941(modifié du dahir du 20 octobre 1969) relatif à
l’assurance obligatoire des véhicules à moteur,
Dahir du 9 octobre 1977 relatif à la présentation des opérations d’assurances, de
réassurance et/ou de capitalisation et, à l’exercice de la profession d’intermédiaire
d’assurance.
Tous ces textes ont connu de nombreuses modifications, et ils ont été regroupé en un
livre appelé « le code des assurances » voté en Novembre 2002 et qui dote l’industrie de
l’assurance d’un dispositif réglementaire qui répond globalement aux standards
internationaux. Le code confirme l’obligation pour les risques situés au maroc d’être assurés
par des contrats souscrits et gérées par des entreprises d’assurances agréées au maroc. Il
règlement aussi la bancassurance et a donné aux banques et aux postes marocaines
l’autorisation de commercialiser les assurances de personnes, d’assistance et de crédit.
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Définition :
Le contrat d’assurance se définit comme étant une convention par laquelle une
personne, l’assureur, s’engage en contre partie de paiement d’une rémunération, appelée
prime ou cotisation, à verser une indemnité déterminée, soit à la personne, l’assuré, qui a
souscrit le contrat ou police soit aux tiers désignés par elle, sans le cas ou un événement, futur
et éventuel, qualifié risque, se réaliserait.
Des dispositions générales : imprimées et communes à tous les assurés pour un types de
contrat, elles décrivent les garanties et indiquent les conditions de validité du contrat. Les
descriptions des garanties sont parfois regroupées sous le titre « conventions spéciales ».
Les dispositions particulières prévalent toujours sur les dispositions générales. Par
exemple, elles peuvent modifier un ou plusieurs articles des dispositions générales à la
demande de l’assuré ou de l’assureur.
A. La formation du contrat :
Pour que cette proposition produise effet, il est nécessaire qu’elle soit précise et
complète, c'est-à-dire que tous les éléments d’une véritable pollicitation doivent s’y trouver,
de sorte qu’il suffira à l’assureur de donner une réponse affirmative pour que l’accord soit
réalisé et le contrat parfait.
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L’acceptation de l’assureur peut, en attendant l’envoi de la police ou d’une lettre,
résulter d’une note de couverture signée de l’assureur seul et qui peut, selon ses termes, valoir
acceptation soit à un titre provisoire, soit à un titre définitif en attendant l’établissement de la
police.
Cette annulation est soit automatique, elle devient effective à l’expiration du délai
fixé, soit facultative lorsqu’elle est notifiée par l’assureur au souscripteur.
Par ailleurs en cas de perte des documents l’assuré ne pourra pas faire la preuve qu’il
a bien renvoyé le ou les exemplaires signés même s’il le fait par lettre recommandée.
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Notamment lorsque l’annulation est automatique, le souscripteur est délibérement
exposé au triple risque d’ignorer le délai exact dans lequel il doit renvoyer les documents
signés, d’être en état de non assurance à son insu et de ne pouvoir faire la preuve qu’il a
rempli ses obligations.
Le contrat prend effet dés sa formation à moins d’une clause contraire. La clause
contraire est indispensable lorsque la formation du contrat est subordonnée à
l’accomplissement de formalités. Dans ce cas il est utile de prévoir un moment de prise
d’effet distinct du moment de la formation.
3- Fixation mixte lorsque les deux méthodes précédentes sont combinées en prévoyant
que le contrat ne pourra prendre effet qu’à la plus récente des deux dates prévues c'est-
à-dire la date ferme et l’accomplissement d’une formalité.
4- Fixation supplétive consiste à prévoir que le contrat prendra effet à une date ferme, s’il
en précisé une aux conditions particulières ou si cette condition n’est pas rempli, après
la réalisation d’une formalité.
C. la durée du contrat :
La mention indiquant la durée doit donc obligatoirement figurer au moins une fois
dans la police soit aux conditions générales soit aux conditions particulières.
- La durée déterminée peut être diverse elle peut être d’une heure comme de cent ans. Elle
peut être même illimitée mais seulement lorsque les statuts de la société d’assurance prévoit la
durée illimitée de celle-ci.
- la durée indéterminée (mais déterminée) peut se présenter sous des formes très diverses ce
peut être l’assurance pour la durée d’un voyage, pour durée d’une manifestation comme une
exposition, elle peut même être celle de la société c'est-à-dire que le contrat d’assurance est
conclu pour la durée de la société.
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Fixation de la durée du contrat par tacite reconduction :
La clause dite tacite de reconduction est celle qui stipule qu’à l’expiration normale de la durée
de contrat celui-ci sera reconduit pour une nouvelle période mais dans la limite d’un an
maximum, elle-même renouvelable à moins que l’une des parties ne notifie dans un certain
délai à l’autre son intention de renoncer à la reconduction. Celle-ci est dite tacite parce qu’elle
ne joue que dans le silence des parties.
D. la police d’assurance :
La police est l’écrit qui matérialise le contrat d’assurance et constitue la preuve des
engagements réciproques de l’assureur et du souscripteur. Elle est le lien juridique qui oblige
l’assureur à garantir le risque, et l’assuré à payer la prime (cotisation).
La police comprend tout d’abord des clauses communes à tous les contrats d’une
même catégorie d’assurance passés par l’entreprise appelées conditions générales et des
conditions particulières qui manuscrites permettent d’individualiser le contrat.
Les conditions générales : risques couverts, risques exclus, obligations des deux parties,
déclaration des sinistres et règlement, prescription et compétence en cas de litige.
Les conditions particulières : nom et domicile des parties, nature des risques assurés, effet,
durée, expiration, échéance, montant de la garantie, montant de la prime.
E. l’avenant :
Il fait corps avec la police. Et il est soumis aux mêmes règles que la police et les clauses de
nullité ou déchéance doivent également être également écrite en caractères très apparents.
Contrat aléatoire :
L’assuré contracte une assurance pour se protéger contre le risque, par conséquent la
réalisation du risque objet de la garantie prévue par le contrat, est la conséquence du hasard et
non celle de la volonté de l’assuré. Parfois, le risque est certain et le caractère d’incertitude
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n’affecte que la date de l’événement comme en matière d’assurance vie : la mort est certaine,
mais le moment du décès est incertain. La réalisation du risque peut dépendre de la volonté de
l’assuré comme dans le cas du suicide.
Contrat synallagmatique :
Dans la déclaration des sinistres, la police d’assurance peut être annulée si l’assuré
n’a pas avisé son assureur.
Contrat d’adhésion :
Toutefois, ce caractère d’adhésion s’estompe de plus en plus pour les gros risques,
qui nécessitent le versement de primes très élevées. Ces risques sont souvent placés par des
courtiers qui discutent avec les entreprises d’assurances les clauses garantissant à leurs clients
la meilleure couverture.
Dans tous les contrats juridiques, la bonne foi se présume. Toutefois en matière
d’assurance la bonne foi revêt une importance capitale étant donné que l’assureur établit le
contrat et évalue la prime sur la base des déclarations du souscripteur.
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En cas de mauvaise foi dans la déclaration, l’assuré est sanctionné par la nullité du
contrat.
Deuxième partie
BRANCHES D’ASSURANCES
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Section 1 : Assurance sur la vie
Définition :
L’assurance sur la vie est un contrat par lequel, en échange d’une prime, l’assureur
s’engage à verser au souscripteur ou aux tiers par lui désignés, une somme déterminé (capital
ou rente) en cas de mort de la personne assurée ou sa survie à une époque déterminée.
En matière d’assurance vie, le risque n’est pas le décès qui est un événement certain,
mais la date à laquelle il se produira.
- la Grande Branche
- les assurances Populaires
- les assurances Groupes,
- les assurances Complémentaires.
I- la Grande Branche :
Ces assurances sont basées soit sur la survie soit sur le décès soit encore sur ces deux
éventualités qu’on appelle assurances mixtes.
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A- les assurances en cas de décès :
L’assurance en cas de décès est une assurance contractée par une personne sur sa
propre vie, dans laquelle il est stipulé que l’assureur paiera la somme assurée si elle vient à
mourir, ou si elle mourut dans un certain délai. La condition nécessaire et suffisante de cette
assurance est que l’assuré ait consenti à l’opération. Cette assurance est nulle si elle est
contractée sur la tête d’un enfant de moins de 12 ans, d’un interdit, d’un aliéné. Le contrat est
révoqué par le meurtre ou la tentative de meurtre sur l’assuré par le bénéficiaire.
C’est celle qui pour un minimum de prime assure un max de capital au bénéficiaire,
l’assureur est tenu de payer la somme stipulée à quelque époque que le décès survienne, mais
l’assuré lui-même ne touchera rien des primes versées.
La vie entière peut comporter, soit le paiement d’une prime unique soit le versement
de primes viagères ou temporaires, les primes sont dues pendant un nombre d’années
déterminé par le contrat, à conditions que l’assuré ne soit pas décédé pendant ce délai.
Les primes viagères sont relativement moins élevées que les primes temporaires,
mais en cas de longévité de l’assuré, leur montant cumulé peut dépasser le montant du capital
assuré. Dans un contrat à primes temporaires, le souscripteur connaît par contre, dés la
conclusion du contrat le montant maximal des sommes qu’il pourra être amené à verser.
L’assurance vie entière est utilisée, d’une manière générale, pour faire face aux
dépenses prévisibles qui seront entraînées pour la famille par le décès de l’assuré.
2- l’assurance temporaire :
Le contrat peut être souscrit moyennant le versement d’une prime unique ou, ce qui
est le cas le plus fréquent, des primes annuelles cessant d’être dues au décès de l’assuré ou à
l’expiration du contrat. Si l’assuré survit à cette date, les primes sont acquises à l’assureur
sauf dans le cas d’une contre-assurance.
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L’assurance temporaire est une combinaison garantissant le risque de décès à l’état
pur. Elle n’est assortie d’aucune opération d’épargne et présente l’inconvénient de laisser
l’assuré survivant à l’échéance sans aucune garantie, à un âge avancé où il sera dans
l’obligation de payer une prime plus lourde s’il veut reprendre une nouvelle assurance et où il
risquera de se voir refuser celle-ci en raison d’une aggravation médicale de son risque.
Elle reste néanmoins une formule très employée car elle se ressent beaucoup des
effets défavorables d’une crise monétaire que les autres combinaisons ; d’autre part elle
généralement utilisée par les personnes momentanément exposées à des risques spéciaux :
voyages, risques professionnels et souvent imposée par les prêteurs d’argent craignant de voir
leur créance devenir irrécouvrable par suite du décès de leur débiteur.
3- l’assurance de survie :
L’assureur s’engage à verser au jour du décès de l’assuré, soit un capital, soit une
rente à un bénéficiaire désigné à condition que ce dernier soit en vie.
Les primes sont dues pendant toute la vie de l’assuré ou jusqu’à la mort du
bénéficiaire si celui-ci décède avant l’assuré. Dans ce dernier cas, elles restent acquises à
l’assureur qui est libéré de tout engagement.
Dans les assurances en cas de vie, ce n est plus le risque de décès qui est garanti mais
au contraire le risque de survie à une date déterminée, c'est-à-dire la longévité.
L’assureur s’engage en effet à verser les sommes prévues au contrat dans le cas où
l’assuré est vivant à une date déterminée.
1. le capital différé.
2. l’assurance de rente.
Aucun examen médical n’est évidemment exigé pour la souscription de tels contrats.
1. le capital différé :
En vertu de laquelle le capital est payable au terme du contrat si l’assuré est vivant à
cette date.
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La souscription peut se faire contre le versement d’une prime unique ou moyennant
les paiements de primes annuelles dues pendant une durée égale ou inférieur à la durée du
contrat. Les primes périodiques cessent d’être payées au décès de l’assuré survenant avant
l’échéance mais dans ce cas l’assureur est libéré de toute obligation.
Le capital différé est le type même du contrat d’épargne. Il permet à une personne
ayant certaines disponibilités de se constituer un capital qui la mettra à l’abri du besoin
lorsqu’elle cessera toute activité.
2. l’assurance de rente :
L’assureur s’engage à verser une rente sous condition de survie de l’assuré. Cette
rente peut être immédiate ou différée, temporaire ou viagère.
La rente est différée lorsqu’en échange d’une prime unique ou de primes périodiques,
l’assureur s’engage, après l’expiration d’un délai déterminé et si l’assuré est vivant à cette
date, à verser une rente temporaire ou viagère.
La rente peut être stipulée sur une seule tête ou sur deux têtes ; elle contient dans ce
dernier cas, une clause de réversibilité totale ou partielle aux termes de laquelle au décès du
prémourant la rente continuera d’être versée en tout ou en partie au survivant.
C- l’assurance mixte :
Contrat par le quel l’assureur s’engage à payer le capital stipulé à une époque
déterminée soit que l’assuré est vivant à cette date soit qu’il prédécède, les primes cessent
d’être dues en ce cas à partir du décès, et le capital est versé au bénéficiaire.
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Cette combinaison s’analyse donc en la juxtaposition d’une assurance de capital
différé souscrite conjointement avec la même échéance.
La mixte peut être souscrite à prime unique ou à primes annuelles payées pendant
une durée limitée ou pendant la durée de contrat. Les primes périodiques cessent bien entendu
d’être dues au décès de l’assuré.
Enfin la mixte peut être assortie d’une clause dite de double effet selon laquelle
l’assureur s’engage, après avoir réglé le capital au décès de l’assuré avant l’échéance, à verser
une seconde fois un capital égal si le conjoint survivant décède à son tour avant cette même
échéance, en laissant des enfants mineurs issus du mariage des époux décédés.
2. l’assurance combinée :
Contrat par lequel l’assureur s’engage à payer aux ayants droit au décès de l’assuré,
la capital stipulé si le décès survient dans le délai fixé par la police. Dans le cas où l’assuré
survient à cette date, 3 situations peuvent se présenter :
rester assuré sans verser dans l’avenir aucune prime pour le même capital
payable aux ayants droit et recevoir en contre partie une rente viagère dont les arrérages
égaux au montant de la prime annuelle seront payable par semestre.
ou rester assuré pour le même capital payable aux ayants droit à l’époque du
décès sans continuer à payer les primes et recevoir immédiatement un capital fixé
d’avance dans la police.
ou encore résilier l’assurance en cas de décès et recevoir un autre capital fixé
d’avance dans la police et supérieur au capital assuré.
3. la terme fixe :
L’assurance à terme fixe est le contrat dans lequel l’assureur s’engage à régler le
capital à l’échéance, que l’assuré soit ou non vivant à cette date.
Le capital sera payable dans tous les cas à la date prévue, mais les primes cesseront
d’être dues au décès de l’assuré ; le risque porte non sur la date d’exigibilité du capital, mais
sur le montant des primes qui seront versées, une terme fixe ne saurait donc être souscrite en
prime unique car ce ne serait plus une opération d’assurance.
La terme fixe peut être utilisée pour faciliter l’établissement d’un enfant à sa majorité
ou régler à terme, tout en laissant au souscripteur la faculté de recevoir le capital s’il est
vivant à l’échéance.
4. la dotale :
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L’assurance dotale est une combinaison dans laquelle l’assureur s’engage moyennant
le paiement de primes dues jusqu’au décès de l’assuré avant l’échéance, à verser un capital à
une personne désignée au contrat, si celle-ci est vivante à l’échéance. Si la personne désignée
décède avant cette date, les primes restent acquises à l’assureur.
- un assuré dont le décès avant l’échéance supprime, comme en terme fixe, l’exigibilité
des primes.
- Une personne dont l’existence à l’échéance est une condition d’exigibilité du capital.
Comme son nom l’indique, cette forme permet à un père de famille de constituer une dot à un
enfant à sa majorité.
Elle a pour objet d’assurer des prestations en cas d’invalidité ou de décès accidentel.
1- En cas d’invalidité :
En cas d’invalidité totale, la plupart des contrats prévoient pour l’assuré le choix
entre :
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rarement couvert en raison des difficultés s’élévant à propos de la constatation des sinistres
dans un tel domaine et de la tendence des assurés à gonfler les petits sinistres.
L’assureur régle un capital ègal à celui du capital du contrat vie dans la cas où le
risque survient dans un certain délai après l’accident six mois en général et lorsqu’l est établi
une relation étroite de cause à effet entre le décès et l’accident matériellement constaté.
1- Périodicité de la prime :
Le montant maximal qu’il est possible de grantir sur une même tête en un ou
plusieurs contrats est fixé par voie réglementaire.
3- Délai de carence :
La conclusion d’une assurance populaire pourrait être réalisée sur le seul vu d’un
questionnaire médical succint, mais qu’en contrepartie, l’assureur avait la possibilité de
n’accorder sa garantie qu’à lexpiration d’un délai de carence.
Elles intéressent soit des entreprises non assujettis à la sécurité sociale soit encore
des entreprise assujettis au regime de sécurité sociale et dans ce cas, elles sont souscrites en
tant qu’assurances complémentaires.
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Les risques garantis par ces assurances comprennent généralement une assurance en
cas de vie et une assurance en cas de décès .ces deux assurances étant complétées par une
assurance maladie et une assurance accidents corporels.
L’assurance contre les accidents corporels est un contrat par lequel en échange d’une
prime, l’assureur s’engage en cas où durant la période garantie un accident corporel atteindrait
l’assuré, à lui verser principalement (ou en cas de mort à verser a un bénéficiaire désigné) une
somme déterminée et accessoirement à rembourser tout ou partie des frais médicaux et
pharmaceutiques engagés par suite du dit accident.
2- l’assurance maladie:
C’est un contrat par lequel l’assureur en échange d’une prime promet au cas où
l’assuré sera durant la période garantie atteint dans sa personne par une maladie ou même un
accident, d’une part lui verser certaines sommes spécialement durant son incapacité et d’autre
part, de lui rembourser tout ou partie des frais médicaux et pharmaceutiques nécessités par la
réalisation du risque.
I- détermination de la garantie :
D’après l’article 120 du code des assurances « toute personne physique ou morale
dont la responsabilité civile peut être engagée en raison des dommages corporels où matériels
causés à des tiers par un véhicule terrestre à moteur non lié à une voie ferréeoù par ses
remorques où semi-remorques, doit être couverte par une assurance contractée auprès une
entreprise d’assurances et de réassurance ».
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- le propriétaire du véhicule : c’est le titulaire de la carte grise dont la responsabilité
reste garantie, même s’il n’est pas le souscripteur ;
- toute personne ayant la garde ou la conduite du véhicule avec l’autorisation du
souscripteur et du propriétaire.
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- Sont exclus de la garantie : les dommages causées intentionnellement par le
souscripteur du contrat ou le propriétaire du véhicule assuré, ainsi que toute personne
ayant avec l’autorisation de l’un ou de l’autre la garde ou la conduite du véhicule
assuré, mais dont ni l un ni l’autre ne serait civilement responsable.
- Lorsque le conducteur n’a pas au moment du sinistre, l’âge requis ou ne posède pas les
certificats en état de validité exigés par la réglementation en vigeur, sauf en cas de vol,
de violence ou d’utilisation du véhicule à l’insu de l’assuré. C ‘est également le cas
pour le conducteur non porteur de la plaque spéciale ou de la carte délivrée par la
société dont le numéro est indiqué aux conditions particulières de la police.
- Dommages résultant de faits de guerres étrangères ou civiles, des engins de guerre, des
attentats individuels, des émeutes ou des mouvements populaires.
Sont exclus de la garantie les dommages occasionnés par des véhicules assurés sans
désignation de marque, forme, puissance fiscale et numéro d’immatriculation.
- Lorsque le transport n’est pas effectué dans les conditions réglementaires de sécurité.
- Lorsqu’un véhicule à 2 roues transporte plus d’un seul passager en sus du conducteur
même si le passager en excédent est un enfant.
- Lorsqu’un véhicule assuré est utilisé pour le transport à titre onéreux, si le contrat
n’est pas souscrit pourl’assurance d’un vehicule déclaré pour une telle utilisation.
Section 3 : La réassurance
I -la réassurance :
1- Définition et utilité :
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- La réassurance est cette forme d’assurance par laquelle un assureur (le Réassureur)
se charge, moyennant une rémunération (la prime) d’une part ou la totalité de l’engagement
assumé par un autre assureur (la compagnie cédante) s’obligeant à faire pour la Cédante ce
que cette dernière s’oblige à faire pour l’assuré, cette obligation du Réassureur étant soumise
aux dispositions spéciales du contrat. C’est une autre forme de la division des risques.
L’importance primordiale de la réassurance pour la Compagnie Cédante provient du
fait qu’elle constitue un des moyens essentiels de soutien à la Cédante. Non seulement à ses
débuts, mais encore plus tard par le transfert au Réassureur d’une partie des risques qu’elle a
pris en charge afin d’obtenir une meilleure homogéneité des risques dont elle à la gestion.
c. L’allegement de la trésorerie :
Qui permet à l’Assureur «de limiter ses besoins en argent liquide et par suite,
d’augmenter, en cours d’exercice ses placements, d’où une nouvelle source de profits du fait
des intérêts plus élévés qu’il peut obtenir de ces placements ».
Le Réassureur accepte de s’engager sur une partie des capitaux assurés moyennant
une prime correspondante, proportionnelle à celle émise par l’assureur pour permettre à ce
dernier de faire face à ses frais d’acquisition et de gestion. Le division du risque entre la
Cédante et le Réassureur se fait sur la base de la somme assurée.
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- le Réassureur s’engage à prendre en charge la fraction de chaque sinistre qui excéde ce
que la Cédante a accepté de conserver pour son propre compte, et ce , en contre partie
d’une prime forfaitaire ou d’un pourcentage de prime déterminée de commun accord entre
la Cédante et le Réassureur. Ce genre de couverture s’appelle « l’Exess of loss » ou
« l’excédent de sinistre ».
Les charges sont constituées par les sommes que le réassureur est tenu de rembourser
à l’assureur, en raison de la cession par celui ci des primes de réassurance. Ces charges sont
d’une façon générale :
A. Le commission de réassurance.
B. La participation bénéficiare.
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BIBLIOGRAPHIE
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