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On va maintenant parler des conséquences de l’accident.

Pour commencer, il vous ai présenté une


l’échelle européenne des accidents industriels. En effet cette échelle a été officialisé en février 1994
par le Comité des Autorités Compétentes des États membres pour l’application de la directive
SEVESO (datant de 1982). Cette échelle repose elle-même sur 18 paramètres bien distincts et permet
de caractériser la gravité des accidents industriels européens, avec un indice 0 pour une gravité nulle
et un indice 6 pour un accident avec de gave conséquences.

Si on commence par étudier par étudier cette échelle par les conséquences environnementales, on
observe que l’indice est de 0, soit sans gravité pour l’environnement. En effet, Alain Carignon,
ministre de l’environnement de l’époque s’est rendu sur le site peu après l’accident et déclara « il y a
aucun risque de toxicité et de pollution du fleuve ». Le Rhône est donc épargné. Si on s’intéresse au
sol, des litres d’hydrocarbures ont été déversés pendant l’accident, qui ont pu pénétrer à l’intérieur
des sols. La nappe phréatique alluviale du Rhône pourrait donc être pollué, ce qui à entrainer
surveillance régulière de cette dernière jusqu’en 2001. En analysant cette eau, on s’ai rendu compte
que l’eau n’était pas polluée et qu’elle pouvait être utilisée. Pour preuve, la nappe phréatique
alluviale du Rhône est aujourd’hui par plusieurs grandes villes comme Nîmes ou encore Lyon, qui est
la ville qui puise le plus dans cette nappe. Enfin l’incident est également une source de pollution. Il
est vrai qu’un incendie va participer à une forte pollution de l’air. Ce jour-là, le vent était quasi nul, ce
qui a entrainé la montée du panache de fumée, ce sont des émissions vers l’atmosphère. Ces
émissions atmosphériques sont essentiellement constituées de poussières sous forme d'imbrûlés de
dioxyde de soufre, de composés plombés et de vapeurs et produits de décomposition des bases
utilisées pour la fabrication des additifs. La quantité de poussière émises dans l’atmosphère était
assez important, mais malgré cela, très peu de polluant sont retrouvés dans l’atmosphère au-dessus
de l’agglomération lyonnaise. Ce qui amène 2 hypothèses, soit que l’accident n’a vraiment aucun
impact sur l’environnement, soit que les polluants étaient bien présents dans l’atmosphère mais pas
dans la zone de surveillance de l’agglomération lyonnaise.

Si on regarde maintenant les conséquences économiques, on sait qu’un incendie est ravageur, il
détruit tout sur son passage. Des bacs présents dans la cuvette n°1 et 3 ont été détruits ou
énormément endommagée ce qui a empêché leur remise en état. Si on regarde le plan les bacs n°6,
12, 14, 55, 56, 57, 58, 59, 59. 1, 20 et 22 sont totalement détruits tandis que le bac n°7 a le toit et la
robe déformé mais non déchiré ou encore le bac n°11 à sa robe déformée et son toit déchiré pour les
prendre en exemple. Ce sont des dégâts matériels, qui ont un coût : on estime les coûts pour
l’entreprise de 135MF uniquement pour la perte des bacs permettant de stockés des produits
chimiques. Ces pertes permettent de définir un indice de 4 sur 6 sur l’échelle européenne des
accidents industriels.

Maintenant, parlons des conséquences humaines et sociales. En effet, le bilan de la catastrophe


s’élève à 2 morts et 16 blessés dont 5 graves, qui ont été brulés à 40%. Les 2 morts sont 2 opérateurs
présent sur le site, proche du point flash (départ de l’incendie) qui se sont retrouvés assez
rapidement piégé par les flammes, ils n’ont donc pas pu s’en sortir. Les blessés concernent
également également des opérateurs présents sur le site mais également des pompiers.

Concernant la firme Shell, le 21 décembre 2000, cette dernière est tenue responsable de l’accident et
dois verser 1,4MF aux parties civiles en dédommagement. Le directeur du site est lui condamné à 15
prisons ainsi que d’une amende de 30 000 francs. En 1995, le site est démantelé, Shell doit donc
quitter le site, mais un arrêté préfectoral datant du 5décembre 1995 oblige Shell de remettre le site
en ordre, de le nettoyer avant de le quitter. Aujourd’hui le site est utilisé comme centre de gestion
des containers.

Comme vous avez pu le voir sur l’échelle que nous avons présentée, il y a un 4 ème indice, qui
représente les matières dangereuses relâchés avec un indice 4, assez important. En effet, après avoir
fait l’état des lieux des bacs après l’accident, on estime que 1 900 t de fioul domestique et gasoil (2
200m3), 1 200 t d'essence et supercarburant (1 500 m3) et 600 t d'additifs pour carburant ont été
déversés ou brulés.

Avec cette catastrophe, il a fallu tirer les enseignements pour éviter qu’une nouvelle catastrophe de
ce type ne se produise.

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