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Nombre de résultats répertoriés : 20 - 08/01/2024

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES


/ DIRECTION GÉNÉRALE DE LA PRÉVENTION DES RISQUES / SERVICE DES RISQUES
TECHNOLOGIQUES / BARPI

Résultats de la recherche "réservoir semi-enterré" sur


la base de données ARIA - État au 08/01/2024

La base de données ARIA, exploitée par le ministère de la transition écologique et de la


cohésion des territoires, recense essentiellement les événements accidentels qui ont, ou qui
auraient pu porter atteinte à la santé ou la sécurité publique, l'agriculture, la nature et
l'environnement. Pour l'essentiel, ces événements résultent de l'activité d'usines, ateliers,
dépôts, chantiers, élevages,... classés au titre de la législation relative aux Installations
Classées, ainsi que du transport de matières dangereuses. Le recensement et l'analyse de
ces accidents et incidents, français ou étrangers sont organisés depuis 1992. Ce
recensement qui dépend largement des sources d'informations publiques et privées, n'est
pas exhaustif et ne constitue qu'une sélection de cas illustratifs.

Les informations (résumés d'accidents et données associées, extraits de publications)


contenues dans le présent export sont la propriété du BARPI. Aucune modification ou
incorporation dans d'autres supports ne peut être réalisée sans accord préalable du BARPI.
Toute utilisation commerciale est interdite.

Malgré tout le soin apporté à la réalisation de nos publications, il est possible que quelques
inexactitudes persistent dans les éléments présentés. Merci au lecteur de bien vouloir
signaler toute anomalie éventuelle avec mention des sources d'information à l'adresse
suivante : barpi@developpement-durable.gouv.fr

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Liste de(s) critère(s) pour la recherche "réservoir semi-enterré":

Contient : semi enterré

Accident
Explosion dans un stockage d'artifices de divertissement
N° 49462 - 04/10/2016 - FRANCE - 34 - ARGELLIERS .
R90.02 - Activités de soutien au spectacle vivant
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/49462/

A 9h45, une explosion se produit dans une entreprise de stockage d'artifices de


divertissement. Alerté par le bruit, un riverain prévient l'exploitant. L'explosion concerne
un dépôt de stockage semi-enterré. Les pompiers éteignent les fumerolles et arrosent les
arbres voisins brûlés.

Au moment de l'accident, le bâtiment contient 1 217 kg de matière active d'artifices de la


division de risque 1.3 et 227 kg de matière active d'artifices de la division de risque 1.4,
soit un total de 1 444 kg de matière active. Le bâtiment et la totalité des artifices qu'il
contenait sont détruits. La toiture en béton s'effondre. Il n'y a pas de formation de cratère.
Les effets de l'explosion sont canalisés dans l'axe de la rampe d'accès au portail d'entrée
du bâtiment.

A la suite d'un fort épisode orageux, 3 semaines avant l'accident, le dépôt de stockage
d'artifices a été inondé. Or, certains des artifices de divertissement présents contiennent
du magnésium sous forme de poudre, substance incompatible avec l'eau. Selon l'exploitant,
cette incompatibilité aurait entraîné un échauffement de la matière et une initiation des
bombes d'artifices contenant du magnésium. L'initiation se serait transmise à l'ensemble
des articles présents dans le dépôt et la totalité des produits pyrotechniques auraient
fonctionné sous l'effet du confinement généré par le bâtiment semi-enterré.

La conception du bâtiment (construction en béton banché de 25 cm recouverte de terre sur


les côtés et le toit, portail d'entrée en fer équipé d'une serrure de sûreté) a ainsi pu jouer
un rôle aggravant dans l'accident en renforçant le confinement des artifices. Par ailleurs, la
conception du bâtiment enterré n'était pas adaptée pour faire face à l'inondation : la grille
d'évacuation des eaux pluviales vers un puisard situé sous le bâtiment n'a pas permis
d'évacuer les importantes quantités d'eau ruisselant depuis la rampe d'accès en plan
incliné. Le bâtiment était préexistant : il avait été racheté et reconverti en dépôt de
stockage au moment de l'acquisition du site par l'exploitant.

Les activités de l'entreprise sont interrompues. L'exploitant envisage :

de construire un dépôt en surface, afin de faciliter l'écoulement des eaux pluviales et


limiter le risque inondation, et doté d'un toit en bardage léger.
de mettre en place une procédure d'identification et de traitement des artifices soumis
à une inondation. Ces produits mouillés seront isolés puis détruits dans les 15 jours.

L'inspection des installations classées constate que le site était en non-conformité


réglementaire. Les quantités stockées placent l'installation sous le régime de
l'enregistrement et non de la déclaration. Un arrêté de mise en demeure et de mesures
d'urgence est pris. La reprise de l'activité est subordonnée à la mise en conformité
administrative, à la remise en état du bâtiment et à la mise en place des dispositifs de
prévention et de protection nécessaires pour éviter le renouvellement d'un accident.

Accident
Erreur de dépotage dans une usine de matériel de blanchisserie
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N° 52189 - 03/09/2018 - FRANCE - 78 - TRAPPES .


S96.01 - Blanchisserie-teinturerie
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/52189/

Vers 11h40, un livreur déverse 300 l d'acide formique dans une cuve semi-enterrée
contenant 3 000 l de soude dans une usine spécialisée dans les produits pour
blanchisseries. La cuve atteint 50 °C. Le bâtiment est évacué, les énergies sont coupées et
les pompiers appelés. Aucun dégagement de vapeur n'est constaté. La cuve est refroidie.
L'activité reprend vers 13h30. Une société spécialisée vidange et nettoie la cuve de soude
impactée vers 17 h.

Un coffret de dépotage muni d'un cadenas est associé


à chaque cuve semi-enterrée. Après dépotage de la Le mélange de soude et
soude dans la cuve correspondante, le salarié du site d'acide formique aboutit à
qui accompagne le livreur referme le coffret sans une réaction exothermique
qui génère du formiate de
remettre le cadenas. Il ouvre ensuite le coffret sodium (sel) et de l'eau.
correspondant à la cuve d'acide formique. Le livreur,
distrait par un autre livreur, s'absente de l'aire de
dépotage. Lorsqu'il revient, il connecte son flexible
sans vérifier la cuve de réception et dépote l'acide
formique sans attendre l'autorisation du salarié de l'usine. Vers 11h50, le salarié constate
que le niveau de la cuve d'acide formique ne bouge pas et se rend compte que le livreur n'a
pas raccordé sa citerne sur la bonne tête de dépotage.

L'installation utilise également de l'acide chlorhydrique. Une telle erreur avec cet acide
aurait conduit à un dégagement toxique de chlore.

Prévenue le lendemain, l'inspection des installations classées (IIC) constate que l'accident
est dû au manque de formation du personnel et au non-respect du protocole de sécurité
définissant les étapes à respecter lors d'un dépotage. Elle constate également une dérive
de la prise en compte des règles concernant l'utilisation et le stockage des produits
chimiques sur le site.

L'exploitant doit, sous un mois :

former son personnel au risque chimique ;


mettre en place des rétentions adaptées sous les cuves des produits susceptibles de
provoquer une pollution en cas de fuite ;
réparer la cuve de traitement des eaux qui fuit le jour de l'inspection.

L'exploitant doit, sous 4 mois, mettre à niveau les affichages et étiquetages concernant le
stockage des produits chimiques et remettre en état le local acide formique. En effet, ce
local, mal ventilé, dégage une forte odeur et de nombreux éléments dans celui-ci sont
corrodés. Aucune vérification de la cuve n'est réalisée, ni du bon état de fonctionnement de
la détection en rétention, ni du report d'information sur le tableau d'alarme. L'exploitant :

vérifie par l'extérieur les parois de la cuve ;


met en oeuvre une procédure pour vérifier périodiquement les parois de la cuve et la
traçabilité associée ;
présente une étude technico-économique concernant la bonne ventilation du local en
indiquant les actions envisagées et l'échéancier associé.

Le risque de mélanges incompatibles lors du dépotage n'ayant pas été pris en compte dans
l'étude de dangers, l'exploitant la met à jour sous 6 mois en intégrant un scénario de
mélange d'acide chlorhydrique dans la soude lors du dépotage de produits chimiques.

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Accident avec fiche détaillée


Rejet de kérosène
N° 31227 - 30/12/2005 - FRANCE - 974 - SAINTE-MARIE .
G46.71 - Commerce de gros de combustibles et de produits annexes
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/fiche_detaillee/31227/

A la suite d'un transfert de kérosène Jet A1 entre le dépôt d'hydrocarbures d'un aéroport
(A) et un dépôt mitoyen (B) le 29/12, les 2 vannes de liaison entre les rampes de
déchargement et les réservoirs n'ont pas été refermées. Le dépotage de camions-citernes
le lendemain conduit au surremplissage de l'un des bacs semi-enterrés du dépôt voisin et
son débordement par les évents ; 32 664 l d'hydrocarbure s'écoulent sur le dôme du bac
enterré. Une partie s'infiltre dans le sol en dehors de la cuvette, une autre se répand sur le
parking mitoyen dans la zone B. Ce parking est raccordé à un séparateur d'hydrocarbures
très rapidement saturé (capacité 600 l) et le carburéacteur rejoint le réseau d'eaux
pluviales. Les exploitants des 2 dépôts obturent rapidement (entre 8h40 et 9h15) le réseau
d'eaux pluviales avec du sable et d'autres dispositifs oléophiles. Toutefois après avoir
constaté la présence de kérosène dans le réseau des eaux pluviales, un opérateur du dépôt
B rince à haut débit le réseau provoquant vers 9h30 un entraînement de sable et de
kérosène vers la mer. Un forage AEP sur le terrain du site B à 100 ou 150 m du réservoir
qui a débordé sera arrêté le matin même de l'accident ; la zone alimentée par ce puits sera
provisoirement interconnectée sur un autre réseau. La zone supposée impactée est bâchée
sur la presque totalité de sa surface, 1 000 l de kérosène seront pompés dans un regard du
bac accidenté et dans le séparateur d'hydrocarbures du dépôt B. Plusieurs dispositions
sont prises à la suite de l'accident : excavation et traitement des terres polluées dans une
filière adaptée, implantation d'un piézomètre entre le réservoir concerné et le puits de
captage, prélèvements réguliers sur les piézomètres du dépôt A et nettoyage du réseau des
eaux pluviales.

Trois causes principales sont à l'origine de cette fuite de kérosène : erreurs humaines dans
la manipulation des vannes (moins de vigilance pour les opérations fréquentes, succession
d'opérateurs différents, confiance "aveugle" en la vérification d'un collègue), position des
vannes de liaison entre les rampes de déchargement et les réservoirs non vérifiée et
dysfonctionnement du capteur de niveau haut du réservoir concerné connu mais non
réparé. L'administration constate les faits.

Accident
Incendie dans une installation de tri, transit, regroupement de déchets non
dangereux
N° 59866 - 29/10/2022 - FRANCE - 71 - TORCY .
E38.21 - Traitement et élimination des déchets non dangereux
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/59866/

Vers 0h40, la détection incendie se déclenche lors de l'apparition de flammes dans un tas
de 30 t de déchets à trier avec bois et 120 t de déchets non valorisables à l'air libre à
l'arrière d'un centre de tri sur la plateforme de stockage et transit de déchets non
dangereux. L'entreprise externe chargée de la télésurveillance contacte le responsable
d'exploitation. Arrivés vers 1h40, les pompiers protègent un engin de chantier et un
bâtiment pour éviter que l'incendie ne se propage. Ils circonscrivent l'incendie, vers 7 h,
avec 5 lances dont un canon. Les déchets sont étalés avec une chargeuse et une tractopelle
à grappin, puis noyés pour éviter toute reprise. La fraction valorisable des déchets
incendiés (bois) continue de se consumer pendant 2 jours. Les pompiers reviennent à
plusieurs reprises pour recouvrir de mousse ces déchets.
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Les eaux d'extinction sont confinées dans les cuves enterrées du site. Après analyses, elles
sont envoyées pour traitement en station d'épuration. Le stock des déchets incendiés est
isolé sur la plateforme dans des semi-remorque à fond mouvant alternatif jusqu'à son
évacuation vers un centre de traitement agréé. La zone d'enrobés sous le stock de déchets
incendiés est endommagée et doit être reprise.

La présence de rebuts ou équipements explosifs (fusée détresse, feux d'artifices, bombes


aérosols, batterie lithium...) dans la composition des déchets reçus pourrait être à l'origine
du départ de feu.

Plusieurs points ont permis de contenir l'incendie :

présence de murs en blocs délimitant le stock des déchets non dangereux sans
propagation sur les zones/activités à proximité ;
maintien d'un volume de déchets stockés limité (< 600 m³).

À la suite de l'incendie, l'exploitant :

réduit le délai entre l'alarme incendie et la levée de doute (50 min lors de
l'événement) avec une possible mise en place de caméras vidéos sur les stocks ;
maintient des contrôles visuels sur le stock de déchets.

Accident
Explosion d'un gazoduc transportant du propène.
N° 45565 - 31/07/2014 - TAIWAN - 00 - KAOHSIUNG .
C20.14 - Fabrication d'autres produits chimiques organiques de base
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/45565/

Une fuite est détectée vers 20h45 sur un gazoduc de propylène (DN 100) enterré en centre
ville et utilisé pour l'industrie pétrochimique. Ne connaissant pas la nature du gaz, les
pompiers arrosent la canalisation avec de l'eau, ce qui dissémine le gaz. Vers minuit,
plusieurs explosions se produisent sur une surface de 3 km² provoquant des incendies et
l'éventrement de la chaussée au-dessus du gazoduc. Des flammes de la hauteur d'un
immeuble de 20 étages sont visibles. Plus de 1 400 secouristes interviennent et évacuent 1
100 habitants. L'alimentation en gaz naturel est coupée chez 23 000 clients, de même que
les alimentations en eau et électricité. Les secours éteignent les incendies le lendemain
matin.

Le bilan est de 30 morts dont 4 pompiers et de 309 blessés dont 22 pompiers. La chaussée
est éventrée sur plusieurs kilomètres.

La presse met en cause le gazoduc installé dans les années 90, et en particulier l'absence
de maintenance et d'information disponible sur cette canalisation. Le manque de formation
des secours sur ce type de fuite est également souligné.

Accident
Rejets de lixiviat et méthane dans un centre de méthanisation
N° 53713 - 29/11/2018 - FRANCE - 42 - SURY-LE-COMTAL .
E38.21 - Traitement et élimination des déchets non dangereux
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/53713/

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Dans un centre de méthanisation, des fuites de lixiviats sont constatées au niveau des 4
silos semi-enterrés destinés au processus de digestion d'effluents d'élevage et de déchets
verts. Les parois bétonnées des 4 silos présentent des fissures. Des flaques sont présentes
au sol. Par endroits, des dépôts d'oxydes de soufre sont observés, signalant la possibilité de
formation d'une atmosphère toxique et corrosive (sulfure d'hydrogène). Des bulles de gaz,
observées dans les flaques de lixiviats, indiquent qu'il y a des fuites de biogaz et risque de
formation d'une atmosphère explosive.

En raison des risques en présence, le procédé de méthanisation est mis à l'arrêt :


l'aspersion de la biomasse est arrêtée et cette dernière est égouttée.

Le biogaz restant dans les silos est brûlé, soit dans la chaudière de cogénération, soit dans
la torchère. L'accès aux installations est interdit pour toute personne autre que l'exploitant.
Un périmètre de sécurité est mis en place et l'accès à un logement (celui du fils de
l'exploitant) situé à 40 m est interdit.

Suite au constat de fuites de lixiviats et de biogaz en juillet 2015, des réparations avaient
été entreprises par le constructeur des silos. Ces injections de résines dans les fissures se
sont avérées insuffisantes et de nouvelles fissures sont apparues. Selon un expert, les
fissures sont dues au retrait du béton lié à des défauts de conception (absence de chaînage,
insuffisance des armatures, absence de cuvelage avec membrane d'étanchéité).

De nouveaux travaux sont prévus : injection de résines, renforcement du ferraillage du


béton, application d'un système d'étanchéité résistant aux liquides et aux gaz et
notamment au soufre, aux fluctuations de température et de pH.

Les conséquences économiques sont importantes pour l'exploitant. Du fait de l'arrêt de la


cogénération, il y a arrêt du chauffage de l'atelier et du logement voisin, pertes
d'exploitation liées à la vente d'électricité. A ceci s'ajoute la perte des matières organiques
entrantes et la perte d'un contrat de rachat d'engrais (digestat). Faute de financements
disponibles, l'installation a été définitivement fermée.

Accident
Fuite de fioul lourd dans une verrerie
N° 49390 - 09/03/2017 - FRANCE - 16 - CHATEAUBERNARD .
C23.13 - Fabrication de verre creux
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/49390/

Dans une verrerie, une pollution aux hydrocarbures est constatée vers 16 h dans un bassin
d'orage. Ce dernier est aussitôt confiné en arrêtant les pompes l'alimentant. Après
inspection, les employés détectent, le lendemain, une fuite de fioul lourd sur une
canalisation calorifugée et semi-enterrée en acier reliant un réservoir à un four de fusion.
La fuite est colmatée à l'aide d'une pinoche. La pression dans la tuyauterie est réduite de 2
à 0,7 bar car le four de fusion ne peut être arrêté (contrainte de maintien en température
pour ne pas l'endommager). Le fioul est pompé en surface du bassin d'orage. Dans l'attente
de son nettoyage et du traitement des eaux qu'il contient, les eaux pluviales du site sont
envoyées vers la station d'épuration de la commune.

Impact sur l'environnement


Le 17/03, une irisation est constatée en surface de la CHARENTE en sortie d'un déversoir.
Les pompiers installent un barrage flottant. Le pompage des puits captants situés en aval
est stoppé. Des prélèvements d'eau sont réalisés pour analyse. Les réseaux d'eaux pluviales
du site sont vérifiés afin d'éviter tout risque de lessivage. Le risque de pollution des sols et

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des eaux fait l'objet d'un examen particulier au travers d'un protocole de surveillance.

Vétusté d'une tuyauterie d'hydrocarbures


D'après l'exploitant, la fuite sur la canalisation serait due à sa vétusté. Aucun contrôle
particulier n'était a priori réalisé sur celle-ci. L'inspection des installations classées
demande un examen complet de la tuyauterie et du réservoir d'hydrocarbures. Le
changement à neuf de l'ouvrage par un tronçon aérien plus facilement contrôlable est
envisagé.

Accident
Fuite sur un oléoduc
N° 38921 - 06/09/2010 - FRANCE - 40 - TARNOS .
H52.10 - Entreposage et stockage
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/38921/

Dans un dépôt pétrolier du port de Bayonne, au niveau d'un poste de chargement de


navires, une fuite d'hydrocarbures se produit vers 14h15 sur la partie aérienne d'une
canalisation semi-enterrée (DN 400). Du pétrole brut se déverse et atteint l'ADOUR du fait
de la marée montante. Une partie du polluant est récupérée dans un bac de rétention. Des
émanations sont signalées jusque dans la ville proche.

L'exploitant vidange la canalisation par pompage, colmate la fuite à l'aide de mastic et


épand de la craie à la surface de l'eau. Les pompiers établissent une protection incendie de
la zone, mettent en place un réseau de mesure d'explosimétrie, installent 2 barrages sur
l'eau, en parallèle du quai, et récupèrent une partie des hydrocarbures dans une citerne à
l'aide d'une écrémeuse.

Le volume du mélange "eau-hydrocarbures" récupéré est estimée entre 1 et 2 m³. Une


corrosion sur la canalisation serait à l'origine de la fuite.

Accident
déversement accidentel d'hydrocarbures
N° 35373 - 21/10/2008 - FRANCE - 88 - URIMENIL .
C13.94 - Fabrication de ficelles, cordes et filets
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/35373/

Dans une entreprise de fabrication de ficelle, une société extérieure livre 13 000 l de fioul.
Lorsque la citerne quitte les lieux, l'exploitant constate le suremplissage et le débordement
de la cuve de stockage semi-enterrée située dans une cave ; 300 l de fioul polluent les
terres autour de la cuve ainsi que la rivière passant sous l'usine. Les services se secours
sont avertis ; 4 barrages antipollution sont mis en place sur la rivière et le fioul présent à
l'intérieur du bâtiment est pompé.

La commande de fioul était supérieure au volume libre dans la cuve. Cette erreur de
commande est probablement due à la mauvaise lecture de la jauge de niveau de la cuve. La
conception de la cuve ne permettait pas de se prémunir des conséquences de cette erreur :
celle-ci n'était pas munie d'un dispositif limiteur de remplissage, ni de rétention propre
(cuve semi-enterrée). Par ailleurs, le camion de livraison n'est pas à proximité de la cuve,
empêchant tout contrôle visuel pour le chauffeur. L'exploitant n'a pas surveillé l'opération
de dépotage.

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A la suite de cet incident, un périmètre de sécurité de 50 m est établi, les terres souillées
sont enlevées et les réseaux d'évacuation sont confinés. La suppression de la cuve est
prévue ; en attendant, une présence humaine est rendue obligatoire par l'exploitant à
chaque remplissage.

Accident
Feu d'armoires électriques
N° 28927 - 11/01/2005 - FRANCE - 86 - INGRANDES .
C24.51 - Fonderie de fonte
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/28927/

Un feu se déclare à 18 h dans l'une des 4 armoires électriques d'alimentation des 3 fours
de fusion d'une fonderie de fonte. Ces matériels sont installés dans un local semi-enterré
de 450 m² situé sous la plateforme d'accès aux fours. Le déclenchement manuel de
l'extinction automatique au CO2 (3 bouteilles par armoire) depuis l'escalier d'accès au
local, 20 mn après le début du sinistre, ne permet pas d'éteindre l'incendie ; les secours
sont alors alertés. Les 60 pompiers mobilisés ne peuvent accéder au foyer en raison des
importantes fumées qui s'enflamment dans les escaliers d'accès. Dans l'attente de renforts
en émulseurs en provenance des départements limitrophes, les 70 t de fonte des 2 fours en
fonctionnement sont vidangées ; 50 t sont collectées dans des lingotières, les 20 t restantes
sont stockées dans des excavations creusées dans le sol à la sortie de l'atelier de
production. Le transfert de fonte est achevé à minuit. Les pompiers noient alors la moitié
du local avec de la mousse le volume d'émulseur disponible sur le site étant suffisant. Le
feu est éteint en 45 min.

Les dommages matériels sont importants : alimentation électrique des fours endommagée,
plateforme d'accès aux fours fissurée... ; 480 employés pourraient être au chômage
technique pendant 1 à 2 mois.

Selon les premières constatations, l'incendie aurait été initié par le 'claquage' de l'un des
144 condensateurs à huile équipant chaque armoire électrique. Pour assurer leur
protection incendie chacune d'elles est munie en partie haute de 2 capteurs optiques et de
2 détecteurs ioniques couplés. Le jour du sinistre, la détection optique a fonctionné car
l'alarme a été reportée près des fours, mais la détection ionique n'ayant pas confirmé,
l'extinction automatique n'a pas été activée. L'explosion du condensateur a sans doute
endommagé les détecteurs ioniques empêchant toute confirmation du départ de feu.
L'extinction a ainsi été retardée de 20 min, le temps de prendre connaissance de l'incident
et de déclencher manuellement l'extinction CO2, sans savoir toutefois si la commande du
dispositif était encore opérationnelle. L'exploitant diligente des expertises et doit fournir à
l'inspection des installations classées un rapport sur les causes de l'accident et les
dispositions prévues pour qu'un tel événement ne se renouvelle pas.

Accident
Epandage de lisier porcin dans le milieu naturel
N° 41295 - 06/10/2011 - FRANCE - 68 - BERRWILLER .
A01.46 - Élevage de porcins
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/41295/

Un éleveur porcin souhaite déstocker le lisier contenu dans une fosse circulaire semi-
enterrée pour l'épandre avec une tonne à lisier. Le destockage est réalisé par écoulement
gravitaire dans une préfosse enterrée de 50 m³. L'écoulement est commandé par une vanne
guillotine installée sur une conduite enterrée. Cette vanne casse vers 10h30, la préfosse se
remplit puis 150 m³ de lisier débordent sur un chemin de terre et dans la raie de labour

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d'une parcelle voisine sur 95 m. L'odeur de lisier n'est perceptible qu'à moins de 10 m du
lieu d'écoulement. L'agriculteur évacue le lisier avec sa tonne pour l'épandre sur ses
parcelles.

La services vétérinaires départementaux (DDCSPP) se rendent sur place l'après-midi.


L'inspection demande à l'exploitant de réparer la vanne défectueuse et d'étudier la mise en
place d'une vanne supplémentaire au niveau de la préfosse. Ces recommandations
concernent également l'autre fosse à lisier de l'exploitation.

Accident
Incendie dans une station-service durant le dépotage d'un véhicule-citerne.
N° 39977 - 10/03/2011 - TURQUIE - 00 - HALKAPINAR .
G47.30 - Commerce de détail de carburants en magasin spécialisé
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/39977/

Un feu se déclare à 14h40 dans une station-service au cours du dépotage d'un semi-
remorque de carburant dans les cuves enterrées de l'établissement (électricité statique ?).
Le conducteur du camion-citerne utilise en vain un extincteur puis, redoutant une
catastrophe, évacue l'attelage routier qui entraîne derrière lui une nappe d'hydrocarbures
enflammés. Le chauffeur arrête le poids lourd 1 km plus loin sur une aire isolée où les
secours maîtrisent le sinistre. Une soixantaine de pompiers sera mobilisée pour éteindre
l'incendie de la station-service. Le bilan de l'accident fait état de 6 personnes légèrement
blessées et quelques voitures détruites.

Accident
Fuite de pétrole brut sur une canalisation de raffinerie
N° 39803 - 05/06/2010 - FRANCE - 77 - GRANDPUITS-BAILLY-CARROIS .
C19.20 - Raffinage du pétrole
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/39803/

Dans une raffinerie, un opérateur effectuant une ronde détecte vers 16 h une fuite de
pétrole brut au niveau d'une tuyauterie en nappe reliée à un bac de stockage de brut .
L'exploitant met en place un platinage à 2 m de la zone fuyarde et appelle une entreprise
extérieure pour pomper le pétrole brut relâché dans les sols sur une surface de 200 m². Il
évalue la durée de la fuite à 2 h, la ronde du matin n'ayant rien détecté, et le volume
relâché à 200 m³. Les terres polluées sont excavées manuellement puis envoyées pour
élimination dans un centre de traitement agréé, alors que 15 m³ de pétrole brut ont pu être
pompés le jour de l'accident.

Une corrosion externe sur un coude de la tuyauterie venant de la soupape de


déchargement de pression d'un bac de brut est à l'origine de cette fuite. La fuite a été
alimentée par la pression hydrostatique du brut contenu dans le bac. Le coude se trouve
semi-enterré dans un sol sablonneux en raison de l'érosion d'un talus proche. Les nappes
aériennes des canalisations de la raffinerie n'ont pas été entretenues depuis de
nombreuses années pour réduire les coûts, conduisant à l'enfouissement partielle de
certains tronçons par affaissement progressif des sols. L'humidité du sol a
vraisemblablement accéléré le phénomène de corrosion externe du coude fuyard.
L'exploitant avait mis en place un plan de rénovation des nappes de canalisations depuis 3
ans (désensablement et vérification visuelle), mais il n'était pas terminé au niveau de la
tuyauterie accidentée. Celle-ci n'était pas sous protection cathodique. L'inspection des IC
demande à l'exploitant de terminer dans les plus brefs délais l'inspection des nappes
aériennes ayant subit un affaissement de sol et de remplacer celles qui présenteraient un
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risque de fuite.

Accident
Fuite de gaz enflammée suivie d'une explosion lors de travaux de terrassement
N° 32777 - 05/02/2007 - FRANCE - 45 - SAINT-JEAN-DE-LA-RUELLE .
D35.22 - Distribution de combustibles gazeux par conduites
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/32777/

Une entreprise de travaux publics qui effectue des travaux de terrassement avec une pelle
mécanique, accroche le branchement d'une chaufferie fonctionnant au gaz naturel,
provoquant une explosion puis un incendie. La canalisation a été arrachée au niveau de la
bride d'entrée du poste. La chaufferie, mitoyenne à un immeuble, est semi-enterrée. La
société avait fait une demande d'intention de commencement de travaux (DICT) auprès du
service du gaz et possédait un plan des réseaux. Un pompier déclare avoir vu les flammes
sortir de la gaine technique dans la chaufferie. Le gaz se serait vraisemblablement propagé
via le fourreau en PVC entourant le tuyau arraché et aurait diffusé à travers une fissure de
la gaine technique vers le local chaufferie. La chaufferie, utilisant des brûleurs
atmosphériques, est approvisionnée en air par une gaine qui descend au sol, la ventilation
supérieure étant constituée d'une cheminée de 2mx2m qui prend racine au niveau du
plafond plat. Le gaz s'est enflammé au contact d'un moteur électrique ou de la flamme d'un
brûleur. Six personnes dont 4 ouvriers travaillant sur le chantier sont légèrement blessées.

Accident
Chute d'une grue sur un bac de kérosène.
N° 32434 - 23/08/2006 - FRANCE - 76 - LE HAVRE .
H52.10 - Entreposage et stockage
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/32434/

Vers 9 h dans le cadre de travaux de rehaussement des parois de cuvettes de rétention et


pendant la manipulation d'une benne à béton, un patin de stabilisation de l'un des pieds de
la grue à bras télescopique glisse. Le flèche de la grue bascule et endommage un bac de
stockage de kérosène d'une capacité de 19 500 m³. Ce bac dispose d'un toit fixe avec écran
flottant, il est rempli d'hydrocarbure sur une hauteur de 4,8 m (hauteur totale : 15,4 m).
L'impact de la flèche est situé nettement au dessus du niveau de kérosène dans le bac. En
glissant le pied de la grue endommage également une canalisation semi-enterrée.
L'incident ne provoque ni fuite ni de départ de feu dans le dépôt pétrolier. La canalisation
endommagée est mise en eau et le point de contact entre la grue et la tôle du bac est
arrosé pour éviter toute étincelle pendant le relevage de cette dernière. Le tronçon de
canalisation endommagé sera remplacé et la grue repartira en atelier pour des
vérifications. Suite à l'incident, l'exploitant imposera l'emploi de grues disposant de patins
clavetés pour éviter tout glissement et vérifie les patins après la première manoeuvre de la
grue. Le recours à un plan de prévention quotidien pour cette opération délicate, plutôt
qu'annuel, aurait pu éviter cet incident.

Accident
Feu d'un dépôt de pneumatiques
N° 45396 - 21/06/2014 - FRANCE - 21 - MOLPHEY .
E38.32 - Récupération de déchets triés
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/45396/

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Un feu se déclare vers 20 h dans un dépôt non-autorisé de 150 000 pneumatiques sur 8
000 m². Le site de l'incendie, propriété privée louée par un commerce de détail
d'équipements automobiles, est exploité sans autorisation de l'inspection des installations
classées. Le locataire a fait l'objet au cours du mois d'une expulsion de ce site par décision
de justice. A la date de l'expulsion, le propriétaire du terrain estime que 100 000 à 200 000
pneus sont entreposés. Une colonne de fumée noire est visible à 10 km à la ronde. Les
secours établissent un périmètre de sécurité, interrompent la circulation et évacuent les
habitants de 3 maisons voisines. Les pompiers rencontrent des difficultés
d'approvisionnement en eau et doivent s'alimenter dans un étang à 1,5 km pour maîtriser
l'incendie vers 1h30. L'intervention se poursuit jusqu'au 28/06. Les secours constatent la
présence de 3 citernes semi-enterrées et de 1 citerne enterrée (héritage du service des
essences des armées qui possédait le terrain jusqu'en 1994) au niveau desquelles des
réactions permettent de penser qu'elles contenaient des liquides inflammables (torchères
sur les évents de 3 d'entre elles et boule de feu pour l'une).

En l'absence de rétention, les eaux d'extinction s'infiltrent dans le sol. Dans l'attente de
l'évaluation des impacts sur l'environnement, la préfecture préconise d'éviter dans la zone
à proximité du sinistre : l'exposition aux fumées, la consommation de fruits et légumes, la
baignade, l'utilisation de l'eau des puits, le séjour des jeunes enfants, la pâture les
animaux.

La gendarmerie effectue une enquête.

Accident
Feu de caoutchouc sur parc de stockage
N° 29919 - 30/05/2005 - FRANCE - 62 - TILLOY-LES-MOFFLAINES .
C22.19 - Fabrication d'autres articles en caoutchouc
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/29919/

Dans une usine de fabrication de bandages de roues à partir de déchets de pneumatiques,


un feu se déclare vers 17 h sur un stock de 240 t de matière semi-ouvrée issue du broyage
de déchets de pneumatiques. Les pompiers installent 3 lances à eau et procèdent à la part
du feu à l'aide d'engins de déblai de l'établissement. La matière incendiée est transférée
dans un compartiment vide de l'aire de stockage pour y être refroidie. Les secours ont
utilisé 300 m³ d'eau. Ces eaux d'extinction ont rejoint le bassin de confinement du site de
450 m³, avant d'être traitées dans la station d'épuration de la ville voisine. L'opération de
déblai s'est poursuivie, les 240 t de matières rendues inutilisables ont été éliminées en
décharge de classe 2. Le feu est éteint vers 1h30 alors que le déblai est achevé. L'incendie
ne semble pas avoir eu de conséquence sur l'environnement. Il est vraisemblablement du à
un échauffement dans la masse du produit. En effet, le démarrage de la nouvelle unité de
broyage de déchets de pneumatiques a nécessité le stockage temporaire de ces 240 t dans
l'attente de l'installation d'un équipement complémentaire pour séparer le caoutchouc de
la partie métallique. Il est probable que la matière stockée n'a pas subi un cycle de
refroidissement suffisamment long, une activité thermique s'est alors développée au coeur
du tas. A la suite de cet incendie, l'exploitant décide d'accroître la surveillance des
matières stockées et de prévoir un temps de refroidissement plus long. Le réaménagement
du parc de stockage des matières et la mise en place d'un bassin de confinement ont
permis de limiter les conséquences de l'incendie. En effet, le parc de stockage des matières
est constitué de 11 cellules de 450 m² de surface unitaire. Les cellules sont séparées par
des merlons de terre de 5 m de large et de 3 m de haut. Le sol est recouvert d'asphalte et
permet la circulation des camions. L'évacuation des eaux pluviales s'effectue par un réseau
de conduites enterrées. La hauteur de stockage n'excède pas 2 m. Une des cellules a été

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excavée pour créer un bassin de confinement de 700 m³ par lequel transitent les eaux
pluviales du parc. Ce bassin est muni d'un obturateur sur la conduite d'évacuation au
réseau public empêchant ainsi tout rejet accidentel vers le milieu naturel. Le 23/06/2005,
un feu se déclare de nouveau dans la même entreprise (ARIA N°30099).

Accident
Pollution des eaux.
N° 28208 - 07/10/2004 - FRANCE - 61 - PUTANGES-LE-LAC .
000.00 - Particuliers
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/28208/

Une fuite de 300 l de fioul sur une citerne semi-enterrée de 3 000 l appartenant à un
particulier engendre une irisation de l'ORNE sur 150 m. Aucun captage d'eau potable n'est
atteint.

Accident
Fuite de fioul dans une raffinerie
N° 2902 - 14/10/1991 - FRANCE - 13 - BERRE-L'ETANG .
C19.20 - Raffinage du pétrole
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/2902/

Dans une raffinerie, une fuite de 30 m³ de fioul se produit à la suite de la défaillance d'une
vanne sur un réservoir de 80 m³ semi-enterré qui sert à l'alimentation d'un bras de
chargement de camion utilisé en self-service par différents distributeurs. Une partie du
fioul se déverse dans un séparateur-débourbeur et une partie dans le réseau d'eaux
pluviales et l'étang de VAÏNE. Des moyens de pompage sont mis en oeuvre ainsi qu'un
barrage flottant. Les vents favorables permettent d'accumuler et de piéger le fioul dans des
baies. Des bandes de tissus absorbants permettent de racler en surface les irisations. La
société envisage de supprimer ce self-service qui est peu rentable.

Accident
Fuite d'hydrocarbures.
N° 6761 - 29/03/1995 - FRANCE - 32 - AUCH .
G47.30 - Commerce de détail de carburants en magasin spécialisé
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/6761/

Une fuite de 12 000 l de fioul lourd se produit sur une cuve semi-enterrée. L'hydrocarbure
se déverse dans l'Arçon. Deux barrages flottants sont mis en place. La cuve est vidée par
une société privée puis réparée.

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