Bac Reservoir HC-2024-01-09 100251

Nombre de résultats répertoriés : 51 - 09/01/2024
MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

/ DIRECTION GÉNÉRALE DE LA PRÉVENTION DES RISQUES / SERVICE DES RISQUES
TECHNOLOGIQUES / BARPI
Résultats de la recherche "bac/ réservoir HC" sur la

base de données ARIA - État au 09/01/2024
La base de données ARIA, exploitée par le ministère de la transition écologique et de la

cohésion des territoires, recense essentiellement les événements accidentels qui ont, ou qui
auraient pu porter atteinte à la santé ou la sécurité publique, l'agriculture, la nature et
l'environnement. Pour l'essentiel, ces événements résultent de l'activité d'usines, ateliers,
dépôts, chantiers, élevages,... classés au titre de la législation relative aux Installations
Classées, ainsi que du transport de matières dangereuses. Le recensement et l'analyse de
ces accidents et incidents, français ou étrangers sont organisés depuis 1992. Ce
recensement qui dépend largement des sources d'informations publiques et privées, n'est
pas exhaustif et ne constitue qu'une sélection de cas illustratifs.
Les informations (résumés d'accidents et données associées, extraits de publications)

contenues dans le présent export sont la propriété du BARPI. Aucune modification ou
incorporation dans d'autres supports ne peut être réalisée sans accord préalable du BARPI.
Toute utilisation commerciale est interdite.
Malgré tout le soin apporté à la réalisation de nos publications, il est possible que quelques
inexactitudes persistent dans les éléments présentés. Merci au lecteur de bien vouloir
signaler toute anomalie éventuelle avec mention des sources d'information à l'adresse
suivante : barpi@developpement-durable.gouv.fr
MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES - DGPR / SRT / BARPI

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Liste de(s) critère(s) pour la recherche "bac/ réservoir HC":
Accident
Inflammation lors du chargement d'un camion-citerne dans une raffinerie
N° 54151 - 16/05/2019 - FRANCE - 76 - OUDALLE .
C19.20 - Raffinage du pétrole
https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/54151/
Peu avant 13 h dans une raffinerie, alors que le chargement d'un camion-citerne est
terminé (coupe JET hydrogéné) et que le bras de chargement est en train d'être retiré, une
inflammation se produit au niveau du dôme de la citerne. Le chauffeur appuie sur le bouton
d'arrêt d'urgence pour déclencher la sirène d'alerte. Il ferme le dôme du camion ce qui
éteint spontanément le départ de feu. L'exploitant active son plan d'opération interne (POI)
et positionne le camion sur le poste de chargement voisin. Les secours du site refroidissent
l'équipement. Le POI est levé à 13h42. Les installations sont relancées.
Le chauffeur choqué est pris en charge par l'infirmerie du site. Des pertes de production
sont engendrées suite au déclassement de 10 420 kg de produits contenus dans les cuves
du camion-citerne.
L'exploitant réalise des prélèvements sur toutes les cuves de la citerne du camion, le bras
de chargement, le filtre, le refoulement de la pompe et le bac. Il est détecté la présence
d'isohexane (solvant inflammable en présence d'une source d'ignition) dans le refoulement
de la pompe, laissant penser à une pollution de la ligne d'expédition du bac par la boucle
interne reliant les 80 bacs de produits finis vers les différents modes d'expédition. Cette
boucle interne est divisée en 14 tronçons. Les bacs sont isolés entre eux par un double
vannage tout comme les tronçons de la boucle interne entre eux. De l'isohexane est
également détecté dans le haut et bas de la cuve de la citerne du camion. Hors, la citerne
avait été préalablement nettoyée le jour de son chargement et son dernier chargement ne
comportait pas d'isohexane. Une pollution de la ligne d'expédition est suspectée être à
l'origine de l'accident. Lors de l'incident, la pince de terre du camion était fixée sur la
poignée de manoeuvre du garde-corps amovible d'accès au camion au lieu d'être
positionnée sur le plot de mise à terre, ce qui aurait pu engendrer une source d'ignition par
électricité statique. La continuité de la terre a été vérifiée sur tout l'îlot et les produits
chargés sont non conducteurs et non additivés.
A la suite de l'accident, l'exploitant engage un diagnostic d'étanchéité et de position des

vannes d'isolement du bac et du tronçon utilisé de la boucle interne. Des frictions
mécaniques ralentissant fortement la manoeuvre des vannes d'isolement sont relevées et
jugées susceptibles de provoquer un blocage des vannes. L'exploitant remet en état les
vannes et installe une purge entre celles-ci. Il organise une maintenance préventive
annuelle sur ces vannes. En parallèle, il étudie les conséquences de l'agitation du bac et du
passage des produits dans le filtre sur la génération d'électricité statique et analyse la
bonne continuité électrique des circuits et des installations de chargement.
Accident
Fuite de gaz sur un ballon dans une raffinerie
N° 55230 - 28/10/2019 - FRANCE - 13 - MARTIGUES .
Lors d'une ronde, un opérateur détecte une fuite de gaz (hydrocarbures légers / hydrogène

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sulfuré / vapeur d'eau) sur un ballon d'une chaudière. L'inspection visuelle met en évidence
une forte dégradation par corrosion interne sur la virole du ballon sous piquage
d'alimentation en eau. L'équipement est arrêté pour inspection. Une inspection visuelle et
des mesures d'épaisseurs sont réalisées. Le ballon est déposé pour être réparé en atelier.
Le plan d'inspection du ballon est modifié pour prendre en compte la cinétique de
dégradation sur cette zone de l'équipement vieux de 4 ans.
Accident
Pollution au cours d'une livraison de carburant dans une station-service
N° 53359 - 26/02/2019 - FRANCE - 28 - ILLIERS-COMBRAY .
G47.30 - Commerce de détail de carburants en magasin spécialisé
Vers 9 h, dans une station-service, du carburant en cours de livraison s'écoule dans la fosse
de la cuve de stockage. Des travaux de modernisation sont en cours dans la station. Le
livreur cesse sa livraison. Le carburant se répand dans le sable de cuvelage de la fosse de
la cuve et de la tranchée adjacente. Un périmètre de sécurité de 100 m est mis en place.
Une personne est évacuée. Les 60 t de sable et de terre impactées sont évacuées vers un
centre de traitement. Une société spécialisée surveille le chantier de dépollution.
L'évènement génère un coût de 320 000 EUR pour l'exploitant. Les quantités déversées
sont estimées à 7 500 l de gazole et 4 500 l d'essence.
Le sous-traitant en charge des travaux de modernisation de la station-service a missionné

un autre sous-traitant pour les travaux de modification des conduites. Celui-ci a modifié la
tuyauterie amenant le carburant aux cuves sans supprimer les anciennes bouches de
dépotage. Aucun bouchon hermétique n'a été positionné sur ces anciennes bouches. Cette
situation n'est pas connue de l'exploitant. Le sous-traitant responsable du chantier, réalisé
par son propre sous-traitant, est absent depuis deux jours du chantier. Aucune information
sur la situation n'est transmise à l'exploitant de la station qui a programmé une livraison de
carburant. Lors de cette livraison, le livreur réalise le dépotage en suivant les procédures
et consignes habituelles et notamment en utilisant les bouches de dépotage nouvellement
déconnectées.
Accident
Incendie suivi de 3 explosions dans une raffinerie
N° 53851 - 21/06/2019 - ETATS-UNIS - 00 - PHILADELPHIE .
C19 - Cokéfaction et raffinage
Vers 4 h, dans une raffinerie, un important rejet est détecté au niveau d'une tuyauterie de
l'unité d'alkylation véhiculant des fluides inflammables et de l'acide fluorhydrique (HF). Un
important nuage de vapeur se forme, puis s'enflamme 2 minutes après. Les opérateurs
transfèrent l'HF contenu dans les lignes de procédés, des réacteurs et une colonne vers un
réservoir tampon. Entre 13 minutes et 20 minutes plus tard, 3 explosions se produisent.
Les secours confinent les riverains. La route principale à proximité est coupée à la
circulation. 5 salariés sont légèrement blessés. L'agence américaine de l'environnement
dispose des détecteurs atmosphériques supplémentaires à ceux de l'exploitant autour de la
raffinerie. Les premiers jours suivant l'accident, il n'est pas détecté de substances
préoccupantes pour la santé humaine. L'incendie est éteint le lendemain vers 8h30.

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L'unité d'alkylation est détruite. Une entreprise spécialisée est sollicitée durant 20 jours
pour neutraliser l'HF restant dans l'unité. L'exploitant estime à :
307 t d'hydrocarbures relarguées durant l'événement dont 278 t ayant brûlées ;

2,5 t d'HF relarguées durant l'événement dont 1 t auraient été contenues sur le site
via l'aspersion d'eau et 1,5 t à l'atmosphère.
La troisième explosion, occasionnée par la rupture d'un réservoir soumis au jet enflammé
de la fuite contenant du butylène, du butane et de l'isobutane, engendre des effets missiles
dont certains sont retrouvés (distance par rapport à la localisation initiale du récipient) :
un fragment de 17 t à 640 m (hors raffinerie), dans la rivière voisine ;

2 fragments, l'un de 10,5 t à 245 m et l'autre de 7 t à 550 m, dans l'enceinte de la
raffinerie.
La fuite, élément initiateur de l'accident, a été engendrée par la rupture d'un coude de
tuyauterie au niveau de la section de dépropanisation. Une expertise métallurgique est
réalisée. Le coude présente une corrosion plus avancée que le reste de la tuyauterie. La
réglementation n'impose pas des contrôles sur tout le linéaire de la tuyauterie. Des
contrôles d'épaisseur étaient régulièrement réalisés sur la tuyauterie et ne montraient pas
de situations préoccupantes, mais aucun n'était réalisé sur ce coude. L'acier le constituant
présentait des concentrations en nickel et cuivre bien supérieures aux autres sections de la
tuyauterie et à la norme préconisée. Ces concentrations sont déterminantes dans la
cinétique de corrosion de l'acier en contact avec de l'HF.
Le montant des dégâts matériels internes, enlèvement des débris et coûts de réhabilitation
sont évalués à environ 636 MEUR (basé sur les indices de valeur à décembre 2019).
L'exploitant annonce la fermeture complète de la raffinerie 1 mois après l'accident. Elle
employait 1 000 personnes sans compter les sous-traitants et prestataires de service. Créée
il y a 150 ans, sa production représentait 27 % des capacités de traitement du pétrole brut
sur la côte est américaine.
Accident
Incendie dans un dépôt de liquides inflammables d'un site pétrochimique
N° 53336 - 17/03/2019 - ETATS-UNIS - 00 - LA PORTE .
Vers 10h, un feu se déclare à proximité d'un réservoir de naphta dans un dépôt de liquides
inflammables situé sur un terminal pétrochimique comprenant 242 réservoirs aériens.
L'incendie se propage à 10 autres réservoirs contenant des huiles de base, essence,
toluène, naphta, xylène et 2 réservoirs vides. L'exploitant vidange certains réservoirs pour
limiter l'alimentation du sinistre. L'incendie est confiné à une zone contenant 15 réservoirs
et est maîtrisé au bout de 3 jours durant lesquels un important panache de fumées
noirâtres s'étend à plus de 60 km à l'ouest. La gestion post accidentelle s'organise via un
commandement unifié à l'échelle fédérale.
Un suivi de la qualité de l'air autour du site est assuré via 60 points de mesures portatifs,
ainsi qu'un bus permettant l'échantillonnage et l'analyse en continu (TAGA : Trace
Atmospheric Gas Analyser) et un avion de photométrie spectrale (ASPECT). Le niveau de
risque est considéré comme très faible pour la population générale, et faible pour les
populations sensibles (enfants, personnes âgées, femmes enceintes...). Les autorités
invitent la population à rester confinée et aux personnes ayant des difficultés

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respiratoires ou souffrant d'irritations (yeux, nez, gorge), de toux, nausées ou de vertiges à
consulter un médecin. La route bordant le site ainsi que la voie fluviale navigable sont
fermées. Les écoles à proximité sont fermées et rouvrent le surlendemain du début de
l'incendie.
Des dizaines de millions de litres d'hydrocarbures mêlés aux eaux et mousses d'extinction
se sont écoulés dans le « Houston Ship Channel » et le Bayou. Deux zones naturelles
sensibles sont présentes dans la zone impliquée. 1 mois après l'accident, il n'est plus relevé
de benzène dans l'air en concentration supérieure au seuil d'alerte. Les sources de
production d'eau potable n'ont pas été impactées par l'accident. L'exploitant est poursuivi
par le Harris County et l'Etat du Texas pour violation du Texas Clean Air Act et du Texas
Solid Waste Disposal Act. Les habitants ou travailleurs de la zone peuvent déposer plainte
pour demander le remboursement des sommes déboursées pour des soins médicaux ou
pour compenser les pertes de salaires liées aux mesures de confinement
Au vu des données disponibles dans le contrôle commande et notamment des fluctuations

de pression, un défaut serait survenu sur la pompe de recirculation du naphta dans le
réservoir, occasionnant une fuite. Aucun détecteur gaz/feu n'était présent dans la zone.
Aucune alarme en salle des commandes ne s'est déclenchée du fait de la baisse de pression
de la pompe de recirculation et du niveau du réservoir. Très tôt après le constat du départ
de feu, plus aucune information sur le réservoir et la pompe de recirculation n'était
disponible en salle des commandes. D'origine, aucun moyen automatique d'isolement du
circuit de recirculation n'était conçu. Les vannes n'étaient manoeuvrables manuellement
qu'à proximité du bac.
Accident
Fuite de gaz enflammée sur le compresseur d'une raffinerie
N° 59706 - 21/09/2022 - FRANCE - 76 - GONFREVILLE-L'ORCHER .
Vers 10h30, un feu se déclare au niveau d'un compresseur d'hydrogène de l'unité de

reformage d'une raffinerie. L'arrêt d'urgence de l'unité est déclenché. Conformément aux
procédures de sécurité, l'unité est décomprimée à la torche de sécurité. L'exploitant
déclenche son POI pendant 1 h. Un périmètre de sécurité est mis en place. Le circuit de
refoulement du compresseur est isolé, tandis que celui à l'aspiration ne l'est que
partiellement du fait d'un blocage sur un point dur de graisse. Les opérateurs ferment la
vanne manuelle à l'aspiration, par retrait du surplus de graisse qui y avait été appliquée.
L'exploitant injecte de l'azote dans le circuit à l'aspiration permettant ainsi de substituer
l'hydrogène pour stopper l'inflammation de la fuite. Le réseau de mesure de détection gaz
mis en place par l'exploitant ne révèle pas d'atmosphère explosive à proximité de
l'équipement.
La fuite du mélange huile/hydrogène est évaluée à 500 kg.
Peu avant l'événement, lors de travaux planifiés, un déclenchement intempestif du tableau

électrique basse tension 400 V provoque une perte d'alimentation électrique sur l'unité de
reformage. Le déclenchement est dû à la présence d'un cavalier, permettant la réalisation
d'un pontage, qui avait été laissé en position "essai". La pompe d'huile d'étanchéité du
compresseur s'est alors arrêtée. Une autre pompe assurant le même rôle, à entraînement
par turbine, n'a pas pris le relais, car ses conditions de démarrage n'étaient pas prévues
dans le cas d'une perte d'alimentation électrique. Le niveau très bas d'huile a entraîné
l'arrêt du compresseur. De l'hydrogène a migré à travers la garniture dans l'huile

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d'étanchéité, provoquant une montée en pression du circuit d'huile. Une perte de
confinement d'huile et d'hydrogène, au niveau du servomoteur des vannes réglant la
vapeur d'admission à la turbine, s'est produite puis rapidement enflammée.
Accident
Incendie dans un dépôt pétrolier à la suite d'un impact de foudre
N° 59453 - 05/08/2022 - CUBA - 00 - MATANZAS .
Un soir, un feu se déclare sur l'un des huit bacs de stockage d'hydrocarbures du plus grand
centre de stockage de pétrole brut de Cuba, stratégique pour alimenter les centrales
électriques du pays. Le lendemain matin, l'incendie se propage à un deuxième bac.
Plusieurs explosions se produisent et des bacs s'éventrent. D'importantes fumées noires se
dégagent. Le surlendemain, un 3e puis un 4e bac sont atteints par les flammes. Les secours
évacuent 1 900 personnes dans le voisinage. Les autorités recommandent le port du
masque à la population. Deux pompiers décèdent et 14 autres sont retrouvés morts à la fin
du sinistre. 132 personnes sont blessées. Le réservoir d'où est parti l'incendie contenait
26 000 m³ de pétrole brut (50 % de sa capacité). Les 3 autres bacs touchés étaient à leur
pleine contenance (52 000 m³ chacun). Les pompiers, aidés par des renforts mexicains et
vénézuéliens (acheminement d'avions et de mousse spécifique pour les feux
d'hydrocarbures), viennent à bout de l'incendie au bout de 5 jours. Ils
refroidissent également 4 autres bacs situés à 150 m du brasier.
Une défaillance du dispositif paratonnerre du premier bac, n'ayant pas permis de résister à
la puissance de la décharge électrique de la foudre, serait à l'origine de l'incendie sur le
bac d'hydrocarbures.
Accident
Fuite d'essence lors du chargement d'une barge depuis un site de solvants
hydrocarbonés
N° 58696 - 23/02/2022 - FRANCE - 76 - OUDALLE .
Vers 6h10, en fin de chargement d'une cuve d'une barge fluviale depuis une usine
pétrochimique dédiée à la production de fluides industriels de haute qualité, des
hydrocarbures débordent de la cuve dans le canal entre l'appontement et la barge. Alors
que le chargement est en cours, une alarme sonore et un éclat lumineux par gyrophare se
déclenchent à bord de la barge. Le personnel de l'appontement prévient le naviguant qui se
rend à bord de la barge et constate le débordement par le dôme de la cuve. Le naviguant
ferme la vanne d'entrée de la cuve et demande l'arrêt de la pompe au personnel de
l'appontement. L'exploitant ne déclenche pas son POI, mais gréé une cellule de crise à
6h55. L'équipe d'intervention interne met en place un barrage flottant pour contenir
l'épandage. La flaque de produit est ensuite raclée avec un boudin et pompée. L'exploitant
effectue des prélèvements en amont et en aval, ainsi que des mesures d'explosivité qui se
révèlent négatives. Malgré les barrages, des irisations sont visibles en dehors de ceux-ci.
1 000 l d'hydrocarbures débordent de la cuve, dont 300 l dans le canal sur une surface de
70 m. 95 % des irisations sont pompées.

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Chaque cuve de la barge est équipée d'une mesure continue de niveau par radar et de
3 alarmes indépendantes de niveau (flotteurs) réglées à 75 %, 90 % et 97,5 %. Chaque
alarme, non modifiable, déclenche un signal sonore et lumineux. Seule l'alarme à 97,5 %
déclenche l'arrêt du chargement à terre. Un dispositif permet de shunter ce
déclenchement. Lors de l'événement, si les 3 alarmes se sont bien déclenchées, l'atteinte
du niveau à 97.5 % n'a pas entraîné la fermeture automatique du chargement à terre. Le
dispositif d'arrêt automatique du chargement sur détection du niveau très haut (à 97,5 %)
avait été inhibé lors d'une opération précédente. L'existence de cette inhibition n'était pas
portée à l'attention de l'opérateur à bord, par un report lumineux sur le pont de la barge,
par exemple. La technologie employée, tube de tranquillisation percé en son sommet, est
remise en cause. Une lisse, faisant office de rétention, est présente sur la barge. Après
remplissage de 3 cuves, une assiette négative de 70 cm était présente, permettant aux
hydrocarbures de passer par-dessus la lisse. De plus, lorsque les opérateurs ont tenté de
mettre en route la tonne à vide de la barge, alimentée par le groupe électrogène du
pousseur, un dysfonctionnement est apparu. Les polarités entre le groupe et la tonne
étaient inversées.
Accident
Fuite au niveau d'un réservoir de pétrole brut dans une raffinerie
N° 55455 - 25/12/2019 - FRANCE - 44 - DONGES .
Entre 16 h et 17 h dans une raffinerie, du produit est découvert dans la cuvette d'un bac à
toit flottant contenant 3 pétroles bruts différents.
Un débit important de brut s'écoule au niveau de la purge des eaux de pluie

potentiellement contenues sur le toit. Une rupture du flexible de cette purge est
suspectée. La vanne de purge de la cuvette vers le réseau des eaux potentiellement polluée
qui était fermée est condamnée pour éviter toute manoeuvre accidentelle. La vanne de
purge de toit est fermée, stoppant l'écoulement de produit vers la cuvette.
Des analyses de concentration d'H2S, de COV et d'explosivité sont réalisées démontrant

l'absence de risque. Une partie s'est écoulée directement dans la cuvette et une autre a
débordé du regard des eaux du toit vers celui des eaux huileuses. La vanne entre la cuvette
et le réseau d'eaux huileuses était ouverte, permettant à une partie du brut de s'écouler
vers la zone de décantation. Le volume de produit perdu dans la cuvette est estimé à
250 m³, dont 50 m³ vers la zone de décantation. La cuvette est ensuite vidée vers le réseau
d'eaux huileuses. L'exploitant engage des travaux de terrassement pour retirer le produit
du sol. Un plan de surveillance de la qualité des eaux de surface et des eaux souterraines
est mis en oeuvre et permet de valider l'absence de transfert de produit vers les eaux.
Une inspection visuelle depuis la passerelle de toit est réalisée le lendemain de l'incident.
Elle révèle la présence de 200 m³ de pétrole sur le toit et une inclinaison significative de
celui-ci vers le sud. Une expertise est menée :
l'évacuation des eaux pluviales du toit est partiellement bouchée par

une accumulation de déchets sur le toit. Le bouchage est asymétrique et
l'accumulation plus prononcée côté sud ;
lors de la remontée du toit flottant, le côté sud, alourdi par une quantité d'eau plus
importante dans les secteurs, a augmenté la charge et réduit la portance ;
le niveau de produit a dépassé le haut du drain de secours et a envahi le toit. Ce drain
de secours n'est requis que sur les toits flottants double ponts, alors que celui-ci est
simple pont ;

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lors de la descente du toit, les béquilles intermédiaires se sont retrouvées en
surcharge avec la hauteur de produit et l'axe a fendu le tube d'une béquille.
L'exploitant s'engage à :
contrôler le volume de la rétention étant donné que des terres ont été retirées puis
d'autres mises dans la cuvette ;
obturer les drains de secours de l'ensemble de ses bacs à toit flottant simple pont ;
relever le niveau d'exploitation minimum et l'alarme associée à 3 m afin de prévenir la
pose des béquilles sur le fond du bac ;
planifier un nettoyage préventif tous les 6 mois sur les bacs à toit flottant simple pont
afin d'éviter l'accumulation d'eau sur le toit ;
disposer les sondes d'hydrocarbures liquides 2 cm en dessous du flotteur afin de
permettre une
détection plus rapide d'un déversement dans une cuvette.
Accident
Fuites de gaz de pétrole liquéfié dans une station-service
N° 53658 - 17/05/2019 - FRANCE - 73 - SAINT-ALBAN-LEYSSE .
Vers 20h15, une fuite de GPLc est détectée au niveau d'une cuve de stockage dans une
station-service. Les secours mettent en place un périmètre de sécurité et évacuent 15
personnes de l'immeuble voisin pendant 2 h. Les pompiers colmatent la fuite avant de
repartir vers 23 h. Deux semaines plus tard, une deuxième fuite survient en pied de cuve
alors que l'installation est toujours en arrêt. L'exploitant est alerté vers 11 h de cette
nouvelle fuite. Il ferme deux vannes situées au niveau de la cuve de 5 000 l pour arrêter la
fuite. 250 l de GPLc sont relâchés. Les pompiers évacuent un immeuble d'habitation voisin
le temps de vérifier l'arrêt effectif de la fuite. Ils repartent vers 14 h.
L'installation était nouvelle et pas encore mise en service. La première fuite est survenue
au niveau du distributeur. Le sous-traitant en charge de l'installation de la cuve GPLc
diagnostique, 3 jours après l'incident, que le gaz s'est échappé d'une vanne servant à la
métrologie. Sur un distributeur neuf, en sortie d'usine, cette vanne doit être fermée et
plombée. Or sur ce distributeur, au moment de l'incident, la vanne était en position
ouverte, uniquement munie d'un bouchon plastique. Sous la pression du gaz, le bouchon
plastique a cédé occasionnant la fuite de produit. La deuxième fuite provient d'un défaut
d'étanchéité au niveau du joint de l'axe de la pompe située au pied de la cuve de GPLc. Le
fournisseur a livré une pompe défectueuse.
Un contrôle complet d'étanchéité est réalisé avant la mise en service de l'installation.
Accident
Fuite d'éthylène dans une raffinerie
N° 57717 - 03/08/2021 - FRANCE - 76 - GONFREVILLE-L'ORCHER .
A 9h13, lors d'une opération de maintenance de remplacement d'une soupape sur un site
pétrochimique, une fuite d'éthylène survient. Cette soupape est une soupape d'expansion
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thermique servant à protéger la tuyauterie en aval des 2 pompes d'expédition d'éthylène.
Le débit dans la tuyauterie est réglé à son minimum, l'une des pompes est fermée et l'autre
réglée en petite vitesse. La vanne située sur le piquage en amont de la soupape est fermée.
Les intervenants procèdent à un début de desserrage de la boulonnerie de la bride, côté
admission, en amont de la soupape (en aval de la vanne). Une légère fuite alimentée est
constatée, la bride est alors immédiatement refermée. La vanne d'admission est de
nouveau manipulée par l'opérateur qui souhaitait réaliser une fermeture complète. Il est
alors procédé à un deuxième début de desserrage sur 4 boulons de la bride. Dans la
mesure où aucune fuite n'est constatée, le desserrage est poursuivi par la dépose de
2 tiges. Soudain, une fuite d'éthylène liquide se produit, formant par vaporisation un nuage
gazeux, rendant impossible l'action de resserrage. Le réseau de détection gaz génère des
alarmes au poste central incendie (PCI), en salle de contrôle (SDC) et en local à proximité
des installations. L'exploitant déclenche son plan d'opération interne (POI) à 9h17. Les
pompiers du site, sur place à 9h20, mettent en place des rideaux d'eau, à l'aide de lances
monitor situées à proximité des installations, pour contenir le nuage de gaz. La zone est
évacuée et des barrages à l'intérieur du site sont disposés. En SDC, la pompe de soutirage
est arrêtée, faisant ainsi rapidement baisser la pression dans la tuyauterie et permettant
aux intervenants de resserrer la bride et stopper la fuite à 9h41. L'absence d'éthylène,
après resserrage, est vérifiée par contrôle par explosimètre portatif. Deux balises
portatives sont positionnées à proximité de la bride. Le POI est levé à 10 h.
L'un des intervenants de la société sous-traitante est brûlé par le froid de l'éthylène à
l'avant-bras. Il est pris en charge par le service médical du site et retourne à son poste
l'après-midi. La fuite d'éthylène est évaluée à 40 kg en 4 minutes.
Le délai de 4 minutes a été occasionné du fait que l'analyse de risque (ADR) n'a pas
identifié en mesure compensatoire l'arrêt immédiat de la pompe en cas de besoin (pompe
maintenue en service pour alimentation en secours si arrêt du vapocraqueur). De plus, l'un
des opérateurs non muni d'ARI a dû en emprunter un car celui normalement disposé dans
sa voiture n'était pas présent.
L'exploitant revoit ses ADR pour l'isolement des équipements sans purge possible. La
vanne située sur le piquage en amont de la soupape présentant une inétanchéité à la
manoeuvre est remplacée.
Accident
Feu sur le toit d'un bac dans une raffinerie
N° 55771 - 25/05/2020 - FRANCE - 13 - FOS-SUR-MER .
Vers 20h20, des agents de sécurité d'une raffinerie découvrent de la fumée sur le toit d'un
bac vide en cours de travaux. Le POI est déclenché à 20h39. Les secours internes mettent
en place un tapis de mousse et 53 personnes sont rappelées sur site pour gérer
l'événement. L'exploitant ne fait appel ni aux pompiers ni aux autres industriels de la zone,
avec lesquels une aide mutuelle est contractualisée. L'extinction définitive est constatée
par caméra thermique vers 21h20. Une surveillance est mise en place pour la nuit.
Le bac de 78 000 m³ d'hydrocarbures bruts, à toit flottant, avait été vidé et dégazé pour
travaux de maintenance. Le toit était posé sur les béquilles, les joints et un revêtement de
type résine sur le toit avaient été retirés. Des déchets pouvant contenir des résidus
d'hydrocarbures et/ou des matériaux pyrophoriques auraient été laissés sur le toit.
Au cours de l'événement, les consignes prévues par le POI en termes de communications

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externes vers les pompiers et les autorités n'ont pas été mises en oeuvre. La mise à jour
récente de son logiciel d'alerte a perturbé l'envoi d'informations. L'exploitant réalise des
rappels auprès de son personnel.
Accident
Fuite d'essence d'un bac dans une raffinerie
N° 60079 - 19/12/2022 - FRANCE - 44 - DONGES .
Vers 17 h, lors du chargement d'un navire dans une raffinerie, une fuite avec un débit de
50 m³/h se produit au niveau d'un agitateur d'un bac de stockage contenant 30 000 m³
d'essence (capacité du bac : 60 000 m³). L'exploitant déclenche son POI. L'essence qui fuit
est contenue dans la sous-cuvette de rétention du bac. Un tapis de mousse est mis en place
et confirmé efficace peu après 20 h. L'objectif de ce tapis est de maîtriser le risque
d'incendie et de limiter les émissions de COV. Des odeurs sont perceptibles dans la ville. La
cellule d'appui aux situations d'urgence (CASU) est sollicitée pour modéliser les
dispersions atmosphériques. La préfecture recommande de limiter ses déplacements à
l'extérieur dans le bourg, ainsi que les activités de plein air, indiquant vouloir éviter toute
gêne olfactive. La vidange du bac vers des navires se poursuit et une intervention le
lendemain à 7h25 permet de limiter la fuite à un filet résiduel, puis, 2 jours plus tard, la
vidange finale du bac supprime ce filet résiduel dans la matinée. Le tapis de mousse est
entretenu jusqu'à la vidange finale de la sous-cuvette 7 jours plus tard à 5h30.
Différents moyens de mesure et de prélèvements (détecteurs portables PID, canisters et

mini stations, puis analyseurs automatiques de BTEX et COV totaux et tubes à diffusion
passive) sont mis en oeuvre par Air Pays de la Loire et les pompiers. Les mesures réalisées
les 2 premiers jours de la fuite révèlent une influence des émissions de COV par la sous-
cuvette de rétention sur les concentrations en COV mesurés dans l'air. Une étude d'impact
sanitaire, utilisant notamment les concentrations enregistrées lors de l'événement, est
menée.
Accident
Déformation d'un bac dans une raffinerie
N° 60073 - 12/12/2022 - FRANCE - 69 - FEYZIN .
Un bac contenant 1 944 m³ de produit pétrolier lourd issu de la distillation sous vide
présente des déformations dans une raffinerie. Les premières déformations sont apparues
après que ce produit lourd a été coulé sans réchauffage (procédure normale). Une fois
l'aiguille de vapeur située à l'intérieur du bac immergée dans le produit, la vapeur de
réchauffage est envoyée à 20 bar dans l'aiguille. L'exploitant décide de vidanger le bac et
injecte un produit plus léger pour fluidifier le produit lourd et visqueux, afin d'amorcer la
pompe de vidange. De nouvelles déformations se produisent sur le bac. L'opération est
stoppée. L'exploitant attend que la température passe au-dessous de 100 °C durant 3 à
4 jours pour reprendre la vidange, sans risque de vaporisation d'eau qui serait encore
présente dans le bac. Les épingles de réchauffage à la vapeur sont isolées et aucune trace
d'hydrocarbures n'est identifiée aux purges en retour de ces épingles. Les évents du bac
sont régulièrement nettoyés et contrôlés. La vidange du bac se termine 7 jours plus tard.
Le produit résiduel de fond ne peut être pompé. Le bac ne peut pas être remis en

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exploitation sans engager au préalable son nettoyage puis la réparation de la virole
supérieure, du toit fixe et d'éléments de charpente le supportant. L'échéance de remise en
service du bac est évaluée à plusieurs mois, en fonction du diagnostic réalisé.
Initialement, ce bac contenait un niveau bas de Vacuum Gas Oil (VGO) à la suite de l'arrêt
des unités 3 mois plus tôt. Le bac a alors été affecté en résidu sous-vide (RSV), produit plus
lourd que le VGO. Il est nécessaire de réguler la température de stockage à une valeur plus
élevée. Ainsi, la température du bac a été montée de la température ambiante (8 °C), lors
de l'assèchement du bac, jusqu'à 145 °C, température à laquelle est apparue la première
déformation, alors que le bac n'était plus alimenté depuis la veille. La seconde déformation
est apparue lors de la 1ère tentative de vidange, initiée par mise en ligne d'une pompe
amorcée avec du VGO.
L'apport de 70 m³ de VGO dans le bac a généré un brassage et une vaporisation d'eau

résiduelle du fait de la mise en contact d'une couche de produit RSV chaud avec la couche
d'eau en fond de bac. Une quantité d'eau libre de l'ordre de 150 l (soit 2 mm d'épaisseur
pour ce diamètre de bac), piégée sous le produit visqueux, est suffisante pour générer la
surpression avec les effets observés.
Accident
Incendie mortel dans une raffinerie
N° 59873 - 20/09/2022 - ETATS-UNIS - 00 - OREGON .
Vers 18h45, une fuite survient au niveau d'un réservoir de gaz d'alimentation de différents
fours dans une raffinerie. L'incendie est éteint en 4 h. Deux employés décèdent.
D'importants dégâts matériels sont visibles. Les vannes et les tuyauteries associées à ce
four font l'objet d'investigations de la part du bureau d'enquête américain.
Accident
Fuite de pétrole brut dans une raffinerie
N° 58058 - 06/10/2021 - ETATS-UNIS - 00 - TEXAS CITY .
Une fuite de pétrole brut se produit sur un des bacs de stockage d'une raffinerie. Le
personnel met en oeuvre des mesures pour contrôler la source du rejet et mener les
actions de nettoyage et de réparations. Par précaution, les routes sont fermées à la
circulation. L'ensemble de la capacité du bac a fui, contenu par les rétentions en terre du
site. Un tapis de mousse est réalisé pour contenir les vapeurs. Des mesures
atmosphériques sont réalisées et ne révèlent pas de danger pour la population.
La fuite dure 36 h. La capacité du bac pourrait être de 400 000 barils soit 60 000 m³
d'hydrocarbures.
Une défaillance d'un joint au niveau de la bride d'une vanne est à l'origine de la fuite.
Accident
Fuite de GPL dans une station-service
N° 56497 - 16/12/2020 - FRANCE - 69 - BRON .
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Vers 12h20, une odeur de gaz est détectée au niveau d'une cuve de stockage enterrée de
GPL de 10 000 l dans une station-service. La fuite est localisée sur une tuyauterie en sortie
de cuve. Les secours mettent en place un périmètre de sécurité et évacuent 6 personnes.
Les accès au boulevard périphérique à proximité sont bloqués. L'électricité est coupée
dans le secteur pour 18 clients. Les pompiers installent des rideaux d'eau en prévention
pour éviter tout risque d'incendie ou d'explosion. Ils posent un bouchon de glace avant de
dépoter le réservoir. Ce dépotage se fait en 2 temps avec une société spécialisée : une
phase liquide à l'aide d'un poids lourd puis une phase gazeuse avec un torchage jusqu'à
19h20. La station-service rouvre dans la soirée.
Accident
Ecoulement de fioul dans un fossé à l'intérieur d'une raffinerie
N° 56676 - 19/12/2019 - FRANCE - 44 - DONGES .
Vers 1 h, lors d'une ronde, un opérateur d'une raffinerie alerte sur la présence importante
d'un produit visqueux dans le fossé du réseau des eaux potentiellement polluées. Il identifie
cet écoulement comme provenant du débordement de la fosse de rétention d'une pompe
utile au transfert du produit de bacs de stockage vers une mélangeuse pour produire du
fioul lourd. Après avoir constaté que la purge de la pompe est ouverte, il la ferme, mettant
fin à l'écoulement dans la rétention.
Des boudins absorbants sont disposés en perpendiculaire du fossé des eaux pluviales afin
de capter le produit surnageant. Un pompage par camion hydrocureur de la fosse de
rétention et du bassin est réalisé durant les 10 jours qui suivent. Le produit étant trop
visqueux, un fluxant est ajouté. Le surnageant dans le fossé n'a pu être pompé en raison de
sa viscosité. Une récupération de la phase concentrée par curage des terres est également
réalisée. Les travaux de terrassement démarrent une fois la zone asséchée et le
confinement lié à la crise sanitaire terminé. Les zones accessibles avec un engin de
terrassement sont raclées en surface et un prélèvement de fond de fouille pour analyse est
réalisé. Une surveillance est mise en place afin d'éviter une éventuelle montée du niveau
de produit vers le canal à la suite des précipitations.
La quantité de produit perdue est estimée entre 30 et 40 m³. En prenant en compte le

volume de produit épandu, la durée de la fuite est estimée à moins de 12 h. Du fait de la
présence d'eau dans le fossé, le produit est resté en surface et n'a pas été contenu dans le
fossé mais s'est répandu.
L'exploitant émet l'hypothèse qu'un bouchon de produit, solide à température ambiante,

figé au niveau de la vanne de purge s'est réchauffé et donc liquéfié au cours du mélange
effectué la veille. Une fois ce bouchon dissous, le produit s'est écoulé par la vanne de purge
de la pompe restée ouverte, qui elle n'est pas utilisée pour le mélange. L'origine et la date
de l'ouverture de la vanne de purge, antérieure à l'opération de mélange, n'est pas
déterminée. L'exploitant indique qu'il est possible qu'une confusion ait pu se produire avec
la vanne de vidange de l'égouttoir de la prise d'échantillon proche, qui doit, elle, rester
ouverte. Ces tuyauteries sont sous calorifuges. La fosse n'est pas équipée de
retransmission de niveau et/ou d'alarme en salle de contrôle.

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L'exploitant étudie la mise en place d'un système de détection de produit dans la fosse de
rétention. Un traitement complémentaire de certaines zones polluées et des analyses de sol
sont réalisés. Une surveillance des fossés encadrant la zone a permis de valider que le
produit n'a pas migré vers le canal.
Accident
Fuite de benzène dans une raffinerie
N° 56588 - 08/11/2020 - FRANCE - 13 - MARTIGUES .
Un dimanche, à 5h13, une alarme apparaît consécutive à la détection de composés

organiques volatils (COV détectés à 1,2 ppm pour un seuil d'alarme à 1 ppm) dans une salle
du laboratoire d'une raffinerie. Une personne du laboratoire appelle les pompiers du site
pour se plaindre d'odeurs. A leur arrivée, les pompiers constatent que le détecteur est
monté à 5 ppm et évacuent les 2 personnes du laboratoire. À l'extérieur du laboratoire,
60 ppm de COV et 0,6 ppm de benzène sont détectés. 20 ppm de benzène sont relevées à
proximité de 2 bacs d'essence. Le laboratoire est ventilé et il n'est plus relevé de benzène
dans les locaux. Les systèmes de ventilation des bâtiments alentours sont positionnés en
recyclage d'air. En début d'après-midi, de nouvelles odeurs sont perçues. La présence
d'eau et de benzène est constatée sur le toit flottant d'un des bacs. De fortes pluies sont
survenues pendant le week-end. L'exploitant pompe 35 m³ de produits dans la fosse de
récupération de la purge du toit et réalise un tapis de mousse dans la fosse. Le lendemain
matin, de fortes odeurs sont de nouveau ressenties et la présence de produit est de
nouveau constatée sur le toit. L'exploitant confine certaines salles de contrôle, évacue
certains locaux et ferme l'accès à la raffinerie. Il pompe 80 m³ d'un mélange essence/eaux
de pluies dont 20 m³ de benzène. Un tapis de mousse est réalisé sur le toit du bac. Les
relevés olfactifs et prélèvements de benzène s'avèrent négatifs jusqu'au lendemain.
Des analyses d'urine pour la surveillance biologique de l'exposition au benzène sont

réalisés auprès du personnel incommodé ou susceptible de l'avoir été. 57 % des
128 analyses révèlent une exposition possible et 8 % une exposition avérée. 10 tubes à
diffusion disposés autour du site n'ont pas détecté de benzène.
Le bac était en cours de mise à disposition pour maintenance. Le trou d'homme du toit de
bac avait été desserré et les béquilles remontées en position travaux. La vanne du drain de
toit est fermée en prévision de l'orage (vulnérabilité du drain de ce bac pas encore
modernisé et risque de migration en cas de fuite vers la station d'épuration du site). Des
procédures encadrent ces actions. L'eau de pluie accumulée (67 m³) a enfoncé le toit et fait
remonter de l'essence par le trou d'homme desserré. L'exploitant n'explique pas la
remontée d'essence le lendemain et émet plusieurs hypothèses :
présence d'une flaque non détectée la veille à la suite du pompage, la reconnaissance

s'étant faite de nuit sous ARI ;
drain qui fuit (une expertise est menée durant les travaux d'entretien du bac) ;
toit bloqué mais aucun mouvement dans le bac n'a été enregistré.
L'exploitant prévoit d'améliorer la planification des travaux de mise à disposition en ne

mettant les béquilles du toit en position haute qu'avant les travaux afin de ne pas rester
dans cette situation intermédiaire au-delà de quelques heures.
Accident

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Explosion dans une usine de biodiesel

N° 59110 - 26/05/2022 - ESPAGNE - 00 - CALAHORRA .
Dans l'après-midi, un réservoir explose dans une usine de biodiesel, affectant 3 autres
réservoirs. Deux employés décèdent et l'usine est évacuée. L'explosion déclenche un
incendie et d'importantes colonnes de fumée noire. Les pompiers mettent en oeuvre la
protection de deux réservoirs proches contenant du méthanol et de méthylate. Un
périmètre de sécurité de 1 km est mis en place. 250 enfants en sortie scolaire dans la
région, ainsi que la zone industrielle, sont évacués. Une personne est transférée à l'hôpital
et 20 autres sont traitées dans les environs de l'usine en raison de l'inhalation de fumée et
d'états d'anxiété. Les pompiers interviennent pendant plus de 12 h.
Accident
Fuite de gaz GPL dans une station-service
N° 55920 - 17/08/2020 - FRANCE - 82 - MOISSAC .
Vers 16h10, une fuite de gaz se produit au niveau de l'évent d'une cuve de 9 000 l
contenant 7 000 l de GPL dans une station-service. Un périmètre de sécurité de 100 m est
mis en place. Les clients et employés, 150 personnes, sont confinées dans le magasin. La
route départementale est fermée à la circulation. La fuite est obturée. Vers 21 h, la fuite
est réparée et la soupape changée.
Le lendemain vers 18 h, une nouvelle fuite au niveau de la soupape est constatée,

provoquant une nouvelle intervention et une recherche des causes allant au-delà d'une
éventuelle défaillance de soupape. Un dysfonctionnement du relais électrique du raccroché
pistolet provoquant le fonctionnement en continu de la pompe de distribution GPL est
identifié. Le produit ainsi mis en circulation subit un réchauffement progressif ce qui
provoque une montée en pression du réservoir jusqu'à atteinte de la pression d'ouverture
de la soupape. Ces dysfonctionnements électriques concernent également d'autres parties
de la distribution carburant et auraient été générés par un orage.
Accident
Fuite de styrène dans un site pétrochimique
N° 53806 - 21/05/2019 - COREE DU SUD - 00 - NC .
Une fuite de styrène (très inflammable à plus de 65 °C et nocif par inhalation) se produit
sur un réservoir en extérieur sur un site pétrochimique. La fuite est visible sur plusieurs
dizaines de mètres de haut. Lors d'une tentative de stabilisation du réservoir par injection
de mousse de refroidissement, 15 h plus tard, une deuxième fuite se produit. Les pompiers
interviennent au moyen de lances à eau. L'usine est mise à l'arrêt.
A la suite de vertiges et de vomissements, 327 salariés du site sont soignés.. Plus de 650

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personnes aux alentours du site pétrochimique sont également victimes des mêmes
symptômes. Les deux fuites ont générées un rejet à l'atmosphère de 110 t de styrène sur
les 170 t initialement présentes.
Les fuites seraient dues à une hausse de la pression dans le réservoir engendrée par une
élévation de la température interne du réservoir (100 °C contre les 50 à 60 °C habituels).
D'après la presse, une grève des employés sévit depuis un mois. Du personnel extérieur a
été embauché pour pallier les grévistes et n'aurait pas correctement été formé à
l'exploitation des unités
Accident
N° 59938 - 25/11/2022 - FRANCE - 29 - BREST .
Vers 10h30, une fuite de GPL se produit sur une citerne dans une station-service. Les
secours mettent en place un périmètre de sécurité, coupent la circulation sur la route
départementale à proximité et évacuent 20 personnes. Les pompiers tentent de mettre en
place un bouchon de glace sur une canalisation, mais cette tentative s'avère inefficace.
Vers 12h30, en vue des relevés négatifs et après contact avec le gestionnaire du réseau de
gaz et l'exploitant, les pompiers laissent l'installation sous la surveillance de l'exploitant.
Une intervention d'entretien est réalisée vers 14 h.
Accident
N° 59195 - 16/06/2022 - FRANCE - 44 - BOUGUENAIS .
Vers 22h20, une fuite de GPL se produit au niveau de la sortie de la pompe du groupe
motopompe située sous le réservoir de GPL de 12 m³ au sein d'une station-service. La cuve
est isolée par l'actionnement de l'arrêt d'urgence fermant une vanne. Les relevés à
l'explosimètre sont effectués par les pompiers donnent une valeur de 80 % de la LIE à
proximité. Un périmètre de sécurité de 50 m est établi et 6 conducteurs de poids lourd sont
évacués. La station est fermée. Le technicien d'astreinte réalise la mise en sécurité du site.
L'origine de la fuite est un joint fuyard en sortie de pompe du groupe motopompe.
Accident
Débordement de carburant lors d'un dépotage dans une station-service
N° 58983 - 09/05/2022 - FRANCE - 73 - ALBERTVILLE .
Vers 10 h, lors d'un dépotage dans une station-service, entre 400 à 500 l de carburant
déborde de la cuve. Le bouton d'arrêt d'urgence est actionné et les pompiers sont alertés.
Un tapis de mousse est mis en place par les secours dans la rétention et dans le séparateur
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hydrocarbure, l'exploitant installe de l'absorbant et les réseaux d'eaux usées ainsi que
l'installation sont vérifiés par des entreprises spécialisées. Un établissement recevant du
public à proximité est fermé. Le carburant est pompé
La cause probable de l'événement est la défaillance du clapet de sécurité de la cuve.
Accident
Fuite d'hydrocarbures dans une station-service
N° 58745 - 03/03/2022 - FRANCE - 71 - SAINT-ALBAIN .
Vers 17h15, une forte odeur d'hydrocarbures est ressentie dans les locaux administratifs
d'une station-service située sur une aire d'autoroute. Les mesures effectuées montrent une
teneur en HC dans l'atmosphère de 328 ppm. Après investigations, les pompiers
découvrent une fuite sur 2 pompes de distribution. Le carburant échappé est transporté
par une gaine technique jusqu'au local administratif de la station. Les 2 pompes sont
arrêtées. La teneur en HC redescend à 4 ppm. La station-service est rouverte au public.
Accident
Déversement de carburant dans une station-service
N° 57819 - 18/08/2021 - FRANCE - 28 - CHARTRES .
Dans une station-service, un camion touche une bordure et fissure son réservoir de
carburant. 250 à 300 l de gazole s'écoulent au sol sur 50 m. Les pompiers mettent en
sécurité la zone avec du sable. En parallèle, une entreprise extérieure pompe le produit et
nettoie la zone avec un hydrocureur et un nettoyeur à eau sous pression. Des mesures dans
l'air ambiant et des contrôles des réseaux sont effectués. En fin d'intervention, l'ensemble
de la zone est recouverte d'absorbant et de sable pour contenir le produit résiduel piégé à
la surface de l'enrobé.
Accident
N° 57679 - 29/07/2021 - FRANCE - 69 - DARDILLY .
Vers 8h15, une fuite de gaz se produit au niveau d'un raccord en fond de cuve de 10 000 l
contenant 7 000 l de GPL dans une station-service d'un centre commercial. Les secours
mettent en place un périmètre de sécurité de 150 m. La circulation est interrompue sur la
D306 et la sortie d'autoroute permettant l'accès au centre commercial est fermée. Les 140
salariés et une dizaine de clients sont confinés. Les pompiers établissent une lance en
protection sur le réservoir pour le refroidir et disperser les gaz qui s'échappent. Un
bouchon de glace est mis en place. La cuve est isolée par la fermeture d'une vanne en
amont de la fuite. Un transporteur, sous-traitant de la société de gaz, purge la canalisation
concernée, 50 l de gaz. L'intervention se termine à midi. Le périmètre de sécurité est levé à
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12h45. L'exploitant se charge de remettre en état son installation avant réouverture de la
station-service.
Après expertise, la fuite est localisée au niveau de l'axe du groupe de pompage situé sous
le réservoir. Ce groupe de pompage est remplacé le 02/08 et l'installation est remise en
service le 03/08.
Accident
N° 57649 - 22/07/2021 - FRANCE - 88 - EPINAL .
Vers 11 h, une fuite de gaz GPL est détectée au niveau d'une bride sur la citerne d'un poids
lourd contenant 35 000 l de GPL dans une station-service. Le conducteur isole
l'équipement. Un périmètre de sécurité est mis en place, entraînant l'évacuation de
plusieurs personnes et le confinement de 20 autres. La citerne est dépotée entre 12h30 et
12h50. Une fuite persiste au niveau de la bride d'une canalisation de retour liquide de la
citerne. Toutes les canalisations sont vidangées. Vers 17h50, la fuite est colmatée.
Accident
N° 57484 - 19/06/2021 - FRANCE - 56 - LORIENT .
Vers 10h45, une fuite de gaz de pétrole liquéfié (GPL) est détectée sur le réservoir d'un
véhicule venu faire le plein dans une station-service. Les secours mettent en place un
périmètre de sécurité et ferme la station. L'automobiliste signale que lors du retrait du
pistolet de gaz, la bille de sécurité qui obture le tuyau du réservoir est restée coincée, elle
s'est bloquée. Il a immédiatement replacé le pistolet au niveau du réservoir de la voiture
pour stopper la fuite. Les pompiers cherchent la solution pour désolidariser le véhicule de
la pompe. Le but de l'opération est de laisser le pistolet sur le réservoir, démonter le tuyau
qui le relie à la pompe, puis évacuer le véhicule. Des lances à eau sont établies en
protection pour créer un brouillard d'eau devant la source de chaleur éventuelle.
Accident
Fuite de gaz sur une citerne de GPL en station-service
N° 54081 - 24/07/2019 - FRANCE - 71 - LE CREUSOT .
Vers 20h30, un employé d'une station-service entend un bruit provenant d'une citerne
contenant 8 000 l de GPL. En s'approchant, il constate une forte odeur de gaz et un
écoulement liquide le long d'une plaque boulonnée à l'extrémité du réservoir. Les secours
mettent en place un périmètre de sécurité de 200 m et coupent la circulation sur la route
de Montcenis. Les pompiers arrosent la cuve pour la refroidir. Ils mettent en sécurité les
occupants des 3 habitations à proximité : 7 personnes sont évacuées et 4 confinées. La
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détection de gaz par un technicien des services du gaz ne donne rien, bien que l'odeur soit
très présente.
Deux hypothèses sont envisagées :
soit les fortes chaleurs ont provoqué une montée en pression dans le réservoir rempli
aux trois quarts et la soupape de sécurité s'est déclenchée ;
soit il existe une légère fuite qui s'est rebouchée toute seule par la formation de givre
lors du passage liquide / gaz.
Accident
Fuite sur une cuve de GPL dans une station-service
N° 61036 - 24/08/2023 - FRANCE - 46 - CAPDENAC .
Vers 13h30, une fuite de gaz se produit au niveau du trou d'homme d'une cuve de 5 000 l
de GPL lors de son remplissage dans une station-service. Les secours mettent en place un
périmètre de sécurité et ferment l'accès au centre commercial situé à proximité. Ce dernier
est évacué. À son arrivée, le technicien du gaz obstrue la fuite.
Accident
N° 61037 - 24/08/2023 - FRANCE - 42 - SAINT-NIZIER-SOUS-CHARLIEU .
Vers 17h30, une fuite est détectée sur une cuve de 11 000 l de GPL lors de son remplissage
dans une station-service. La société de livraison stoppe le remplissage. Les secours mettent
en place un périmètre de sécurité et ferment la station-service et l'accès au drive situé à
proximité. Les pompiers arrosent la cuve pour diminuer la température et ainsi stabiliser la
pression. Une société spécialisée, arrivée vers 20 h, transfère le contenu de la cuve dans
une autre avant de la nettoyer.
Accident
Fuite de GPL d'une cuve enterrée dans une station-service
N° 60936 - 22/07/2023 - FRANCE - 35 - SAINT-GILLES .
Vers 16h10, une fuite se produit sur une cuve souterraine de GPL dans une station-service
sur une aire de repos de la N12. Les secours mettent en place un périmètre de sécurité de
100 m autour de la cuve et évacuent 60 personnes dont 4 employés. La station-service est
fermée le temps de l'intervention et des réparations.
Un défaut du manomètre installé sur la cuve serait à l'origine de cette fuite. Le technicien
du gaz remplace le manomètre défectueux.

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Accident
Fuite de naphta dans la rétention d'un bac de stockage d'une raffinerie
N° 59171 - 14/06/2022 - FRANCE - 69 - FEYZIN .
Une fuite de naphta est identifiée par un détecteur d'hydrocarbures liquides situé dans la
rétention d'un bac de stockage à toit flottant au sein d'une raffinerie.
La fuite est contenue dans la rétention étanche dont les vannes sont en position fermée.
Equipé d'un appareil respiratoire isolant (ARI), un opérateur manipule la vanne de drain,
sans parvenir à la fermer complètement. L'exploitant déclenche son POI et gère la situation
avec ses équipes d'intervention. Un tapis de mousse est mis en place pour prévenir une
inflammation et limiter les émissions de composés organiques volatils (COV). Il n'est pas
constaté d'anomalie sur le toit du bac. Une entreprise de maintenance pose une platine sur
la tuyauterie de drain en pied de bac. Une entreprise de pompage récupère le naphta
dans la rétention et le transfert dans un autre bac.
2.5 t de naphta ont été déversées dans la rétention.
La dernière inspection visuelle du bac, réalisée la même année, n'avait pas révélé
d'anomalie. Les joints du drain articulé, qui relie le drainage des eaux pluviales du toit
jusqu'en pied de bac n'avaient pas été remplacés préventivement. Il est suspecté une perte
d'intégrité du drain au niveau de l'un, ou plusieurs, de ces joints.
Dans l'attente de la réfection du drain, une solution alternative de drainage des eaux
pluviales sur le toit du bac est mise en place.
Accident
Fuite de gaz dans une station-service
N° 56416 - 21/11/2020 - FRANCE - 79 - CHAURAY .
Peu avant 11h30, une fuite de gaz continue est détectée sur un véhicule hybride
appartenant aux pompiers dans une station-service. Située le long de la D611 qui longe la
zone commerciale, la station est fermée et évacuée.
Un dysfonctionnement du clapet anti-retour serait à l'origine de l'incident.
Accident
Explosion d'une station-service
N° 55904 - 10/08/2020 - RUSSIE - 00 - VOLGOGRAD .
Lors du remplissage d'un réservoir de stockage d'essence, un feu suivi d'une explosion se
déclare dans une station-service. Une importante fumée noire est visible. Les pompiers
interviennent pour éteindre l'incendie qui se propage sur 1 000 m². 13 personnes sont
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blessées. D'après la presse, l'événement est dû à une décharge d'électricité statique au
moment où du carburant était pompé d'un camion-citerne et envoyé vers un réservoir
enterré.
Accident
Fuite de gaz GPL dans une station-service
N° 55395 - 10/04/2020 - FRANCE - 88 - CONTREXEVILLE .
Vers 13h45, une fuite de gaz se produit sur le joint d'un groupe motopompe d'une cuve GPL
dans une station-service. Celle-ci est mise en sécurité. A 16 h, la cuve et la tuyauterie sont
condamnées. Le lendemain, l'équipement est remplacé. Le volume perdu est estimé à 1 l.
La fuite est due à la fatigue d'un joint de la motopompe.
Accident
Incendie et explosion dans un dépôt pétrolier
N° 54539 - 15/10/2019 - ETATS-UNIS - 00 - SAN FRANCISCO .
Vers 14 h, un feu se déclare dans un dépôt pétrolier et affectent 2 réservoirs. Une

explosion occasionne l'envol du toit d'un des deux réservoirs. Une épaisse colonne de
fumée noire est visible sur plusieurs kilomètres. 12 000 personnes sont invitées à rester
confinées à leur domicile, en raison d'une possible dégradation de la qualité de l'air. Quatre
écoles sont fermées. Les sirènes d'urgence retentissent. Les pompiers interviennent avec
de l'eau et de la mousse. L'un d'entre eux est transporté à l'hôpital. Les deux réservoirs
contenaient 945 m³ d'éthanol.
Les autorités étudient la possible influence d'un tremblement de terre de magnitude 4,5
survenu dans la région 15 h avant le début de l'incendie puis suivi le jour même de
répliques dont une de magnitude 3,4.
Accident
N° 54461 - 03/10/2019 - FRANCE - 26 - SAINT-RAMBERT-D'ALBON .
Vers 19h10, une fuite de gaz est détectée sur une cuve de gaz de pétrole liquéfié de 20 m³
dans une station-service située sur une aire d'autoroute. Les employés ressentent une forte
odeur et alertent les pompiers. Un périmètre de sécurité de 100 m est mis en place et la
zone est évacuée. L'aire d'autoroute est fermée jusqu'au lendemain, 12 m³ de GPL sont
dépotés et torchés.
Un défaut sur le système de pilotage de la vanne de fond est à l'origine de la fuite.

- Page 20/ 24
Accident
Rejet de gaz de pétrole liquéfié dans une station-service
N° 54150 - 04/06/2019 - FRANCE - 76 - BOLLEVILLE .
Un rejet de GPL se produit par la soupape d'une cuve dans une station-service de l'A29.
L'accès à la station est fermé. Une société spécialisée vérifie les installations avant leur
remise en service. Un sur-remplissage de la cuve de GPL lors d'une livraison est à l'origine
de la fuite.
Accident
Recours à la torche de sécurité dans une raffinerie
N° 53358 - 27/03/2019 - FRANCE - 69 - FEYZIN .
Vers 17h30, un incident technique se produit sur le capteur de niveau haut du ballon
contenant les gaz craqués d'une raffinerie. La torche associée à l'unité de vapocraquage
est déclenchée par sécurité, entraînant des nuisances sonores et visuelles du fait
des flammes et fumées en nez de torche. Les unités pétrochimiques du site sont mises en
sécurité.
Accident
N° 52974 - 19/01/2019 - FRANCE - 73 - ALBERTVILLE .
A 9h30, une fuite est constatée sur une cuve GPL de la station-service d'un centre
commercial. Les secours mettent en place un périmètre de sécurité et regroupent une
vingtaine de personnes à l'abri dans la galerie commerciale.
Un technicien répare la vanne rotative défectueuse. Cette dernière aurait bougé à cause du
froid.
Accident
Double fuite sur une cuve de GPL dans une station-service
N° 52965 - 19/01/2019 - FRANCE - 80 - GLISY .
Vers 8h15, dans la station-service d'un hypermarché, une fuite de GPL se produit au niveau
de la jauge rotative d'une cuve aérienne de 11 750 l. La cuve est pleine suite à son
remplissage la veille. Les secours établissent un périmètre de sécurité de 300 m et
condamnent une partie du parking du centre commercial. Ils coupent l'arrivée en gaz. Un
technicien colmate la fuite en posant une pâte d'étanchéité sur la jauge. L'exploitant
- Page 21/ 24
prévoit le remplacement de l'organe de jauge après vidange de sa cuve.
La jauge rotative a été manipulée par le chauffeur livreur lors de la livraison la veille.
Vers 14 h, les pompiers sont de nouveau alertés pour une nouvelle fuite sur la jauge
rotative de la cuve de GPL. Celle-ci est obturée par resserrage d'un écrou. Un périmètre de
sécurité est mis en place. La cuve ne peut pas être dépotée le jour-même. Le directeur du
centre commercial met en place un périmètre de sécurité et une surveillance du réservoir
pour le week-end.
Accident
N° 52832 - 02/01/2019 - FRANCE - 88 - ANOULD .
Vers 13h20, une fuite de gaz GPL est détectée sur le groupe motopompe d'une citerne de
12 000 l contenant 6 000 l de gaz dans une station-service. Le responsable de la station
ferme les vannes. Une légère fuite persiste. Les secours évacuent 4 personnes. La D415 est
fermée. La station-service rouvre le lendemain matin.
Accident
Explosion et incendie dans une raffinerie
N° 57777 - 31/05/2019 - CAMEROUN - 00 - LIMBE .
Vers 23 h, une explosion et un feu se produisent près de l'unité de distillation d'une

raffinerie.
L'ensemble du site est arrêté pendant 12 mois. Le montant des dégâts matériels internes,
enlèvement des débris et coûts de réhabilitation est évalué à 514 MEUR (basé sur les
indices de valeur à décembre 2019).
Une explosion accidentelle d'un bac de pétrole au niveau du quai de chargement serait à
l'origine du sinistre.
Accident
Incendie dans un dépôt pétrolier
N° 59956 - 30/11/2022 - RUSSIE - 00 - NC .
Un feu se déclare dans un dépôt pétrolier. L'incendie touche une zone de 4 000 m².
Cet incendie survient en période de guerre.
Accident
Pollution d'un canal par une raffinerie
- Page 22/ 24
N° 58460 - 03/01/2022 - FRANCE - 13 - CHATEAUNEUF-LES-MARTIGUES .

Vers 14h30, une fuite d'hydrocarbures est détectée dans le canal adjacent d'une société
spécialisée dans le recyclage par raffinage de produits pétroliers. Les produits s'écoulent
via le collecteur d'eau pour se déverser dans le canal. Des barrages sont mis en place et
l'exploitant pompent les polluants. La pollution est visible sur 10 m². 1 à 2 m³
d'hydrocarbures se sont déversés.
La fuite serait liée à un dysfonctionnement de la purge d'un bac.
Accident
Incendie dans une installation pétrolière
N° 58072 - 11/10/2021 - LIBAN - 00 - GHAZIYEH .
Vers 8 h, une explosion suivie d'un incendie se produisent sur un bac contenant 250 000 l
d'essence dans une raffinerie. Un important panache de fumée se dégage. Les routes
d'accès sont coupées. Les pompiers refroidissent le réservoir et maîtrisent l'incendie
4 h plus tard avant qu'il n'atteigne d'autres bacs. L'explosion et l'incendie sont survenus
lors d'une opération de vidange par l'exploitant à la suite de la découverte de l'inclinaison
du toit du bac.
Accident
Fuite de gaz au niveau d'une soudure d'angle d'un piquage dans une usine
chimique
Lors d'une montée en pression pour une épreuve périodique sur un récipient sous-pression,
un goutte à goutte est détecté au niveau d'une soudure d'angle d'un piquage. La zone
endommagée est prélevée pour expertise.
La cause de la fuite est une fissuration par mécanisme d'endommagement progressif par
fatigue. L'exploitant effectue un contrôle de l'ensemble des piquages. Aucun autre défaut
n'est détecté.
Accident
Accident lors de travaux sur un bac d'une raffinerie
A 15h15, lors de travaux sur un bac d'une raffinerie, un intervenant est blessé à la main. La

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victime est prise en charge par les pompiers et aéroportée à l'hôpital.
Un feu sur ce même bac était survenu quelques semaines plus tôt (ARIA 55771).

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Bac Reservoir HC-2024-01-09 100251

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MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

Résultats de la recherche "bac/ réservoir HC" sur la

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La cause probable de l'événement est la défaillance du clapet de sécurité de la cuve.

Deux hypothèses sont envisagées :

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2.5 t de naphta ont été déversées dans la rétention.

Un dysfonctionnement du clapet anti-retour serait à l'origine de l'incident.

La fuite est due à la fatigue d'un joint de la motopompe.

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Un défaut sur le système de pilotage de la vanne de fond est à l'origine de la fuite.

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Cet incendie survient en période de guerre.

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La fuite serait liée à un dysfonctionnement de la purge d'un bac.

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