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LSVT10

THÈME : Stabilité et variabilité des génomes et évolution Niveau : TERMINALE S

TP CARACTÉRISATION DU CYCLE BIOLOGIQUE D'UN HAPLOÏDE


SORDARIA (champignon ascomycète)

 EXTRAIT DU BO:
Méiose et fécondation participent à la stabilité des espèces.
Chez les organismes présentant une reproduction sexuée, une phase diploïde et une phase haploïde alternent.
La méiose assure le passage de la phase diploïde à la phase haploïde. La fécondation rétablit la diploïdie.
La méiose suit une phase de réplication de l'ADN et se compose de 2 divisions cellulaires successives qui conduisent à la
présence d'un lot haploïde de chromosomes par cellule fille.

 CADRE PÉDAGOGIQUE :
On cherche à caractériser le cycle biologique d'un organisme haploïde afin de le comparer à celui d'un organisme diploïde
et montrer la place et le rôle des 2 mécanismes fondamentaux de la reproduction sexuée: méiose et fécondation.

 Objectifs de connaissances:
Sordaria est un organisme haploïde.
Deux mécanismes fondamentaux de la reproduction sexuée assurent le maintien du nombre de chromosome d'une
génération à la suivante:
 la fécondation qui réunit 2 lots haploïdes de chromosomes
 la méiose qui assure la réduction chromatique
Trois divisions successives sont nécessaires pour produire à partir de la cellule œuf diploïde 8 spores haploïdes.

 Coin laboratoire:
 boite de culture de Sordaria: on utilisera soit les boites avec fructifications issues du croisement de 2 souches
provenant de spores de même couleur soit de couleur différentes. Ce n'est pas la diversité des asques qui nous intéresse
ici mais le cycle de développement : Réf. 08131 - 08132
 Microscopes Réf. 03624, lames Réf. 03437 et lamelles Réf. 03436
 Pince lancéolée Réf. 00665, pince fine Réf. 00650
 Eau distillée Réf. 372980
 Papier filtre Réf. 07240
Le document joint présente le cycle de développement d’une espèce de champignon ascomycète appelée Sordaria.
On se propose de réaliser des observations microscopiques de SORDARIA et de construire et caractériser son cycle.

Utiliser les données du texte du document pour compléter le schéma


 annoter le schéma
 préciser la formule chromosomique des noyaux des cellules notées a, b, c et d
 situer la méiose et la fécondation
 faire apparaître la partie haplophasique et la partie diplophasique du cycle en utilisant deux couleurs différentes.
 compléter le cycle en schématisant l'évolution de la cellule œuf jusqu'à l'obtention de l'asque mûr à 8 spores. Donner
des noms à ces divisions

© PIERRON Cycle d’un Haploïde LSVT10

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 MANIPULATION:
Réaliser des préparations microscopiques

 Monter entre lame et lamelle un fragment de mycélium : gratter légèrement à l'aide de la pince lancéolée le feutrage
blanchâtre qui tapisse le fond de la boite et déposer quelques fragments sur une lame
 Monter entre lame et lamelle deux périthèces sur une autre lame: prélever à l'aide de la pince fine les sphères localisées
à la rencontre entre les 2 souches appelées périthèces
 Pour observer les asques dans les périthèces il faut les faire sortir en appuyant légèrement sur la lamelle
 Faire la mise au point
 Appeler le professeur pour l'évaluation de chacune de ces préparations.

Quels sont les principaux points communs et les principales différences entre ce cycle et celui d’un mammifère ?

DOCUMENT:
Cycle de vie de Sordaria, un champignon ascomycète:
Dans certaines conditions, les cellules haploïdes de deux filaments mycéliens issus de la germination de deux spores
distinctes peuvent fusionner deux à deux et être à l'origine de structures appelées périthèces. Après fusion des cytoplasmes
(= caryocinèse) les deux noyaux haploïdes non fusionnées forment des cellules à n + n chromosomes. Dans un deuxième
temps la fusion des noyaux (= caryogamie) produit une cellule œuf à 2n chromosomes. La fécondation est totalement
réalisée. La cellule œuf subit immédiatement la méiose. Les quatre cellules issues de la méiose (n chromosomes) subissent
chacune une mitose supplémentaire. Ces divisions successives conduisent à huit cellules haploïdes entourées d'une paroi
épaisses: ce sont les huit ascospores contenues dans un asque. Chaque ascospore après libération et germination sera à
l'origine d'un nouveau mycélium haploïde.

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