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La reproduction

Réalisée par:
Rbiai chakib
Encadre par:
Rabhi soukaina
Pr. Eloutassi noureddine Soullami imad
Draoui soukaina
PLAN
 Introduction
 La méiose
 La formation du zygote
 La reproduction sexuée chez les Thallophytes
 La reproduction sexuée chez les Cormophytes
 L’apomixie ou la reproduction asexuée
 La dissémination des graines
 Conclusion
Introduction

La reproduction est un moment fondamental de la vie des végétaux. Elle revêt un


grand nombre de modalités et l’on ne peut qu’être surpris par la grande diversité des
structures adoptées par les végétaux. Il est classique de séparer deux phénomènes distincts.
La multiplication végétative par fractionnement de l’individu ou émission de
cellules spécialisées. Dans les deux cas, il n’y a aucun brassage génétique au niveau
des chromosomes et les individus obtenus sont strictement identiques à ceux dont ils sont
issus.

La reproduction sexuée qui fait intervenir des cellules haploïdes. Elles sont obtenues
après une réduction du nombre et des remaniements des chromosomes dans la cellule au
cours de la méiose. Après fusion, ces cellules haploïdes donnent un zygote diploïde qui se
développera pour donner un nouvel individu.
LA MÉIOSE

Durant la méiose, le nombre de chromosomes est réduit de


moitié dans chaque cellule et une recombinaison allélique
modifie l’information génétique.

Le nombre de chromosomes sera cependant rétabli lors de


la fécondation qui conduit au zygote.

La méiose comprend deux phases successives:

 La division réductionnelle
 La division équationnelle
La division réductionnelle
Cette première division permet de répartir dans deux cellules-filles un exemplaire de
chaque chromosome présent dans la cellule initiale. Le nombre des chromosomes
est réduit de moitié et passe de 2n à n. Il est maintenant bien établi que cette division 1
se passe en quatre temps : Prophase, Métaphase, Anaphase et Télophase.
Prophase 1

les chromosomes doubles s'individualisent


et se condensent.

Les chromosomes homologues s'apparient


sur toute leur longueur, s'enchevêtrent et
forment des bivalents (ou tétrades) : ceux-ci
sont fixés au niveau des chiasmas. On
distingue alors n bivalents.

C'est au cours de cette prophase de


première division de méiose que se
réaliseront les brassages
intrachromosomiques ou « crossing-over »
La métaphase I :

la condensation des chromosomes est maximale, les bivalents se disposent de façon


aléatoire au niveau de la plaque équatoriale de la cellule. Les deux chromosomes de
chaque paire se font face, car les centromères sont disposés de part et d'autre de
cette plaque.
L'anaphase I :
c'est la séparation des chromosomes homologues de chaque paire (on parle de disjonction)
et leur migration vers un pôle de la cellule.
Il se constitue deux lots de n chromosomes à deux chromatides vers chacun des pôles de la
cellule. Il n'y a pas de division des centromères.
La télophase I :
c'est la formation de deux cellules haploïdes à n chromosomes doubles.
La division équationnelle

Elle produit à partir de chaque cellule à n chromosomes doubles, deux cellules à n


chromosomes simples.

Prophase II : elle est presque identique à la prophase I, mais les chromosomes


sont déjà sous forme condensée donc il n'y a pas cette mise en place que l'on
avait en prophase I.

Métaphase II : les chromosomes se placent sur la plaque équatoriale.


Anaphase II : c'est la disjonction des chromatides d'un même chromosome et
migration des chromosomes maintenant à 1 chromatide vers les pôles opposés de
la cellule.

Télophase II : séparation des cellules en 4 cellules de n chromosomes à 1


chromatide.
L'essentiel
• La méiose permet la production de gamètes haploïdes.

• La méiose est la succession de deux divisions cellulaires précédées d'une réplication.

• Dans son schéma général, elle produit quatre cellules haploïdes à partir d'une
cellule diploïde.

• La première division de la méiose est une phase réductionnelle, où le stock de


chromosomes et la quantité d'ADN sont divisés par deux.

• La deuxième division de la méiose est une phase équationnelle. Elle produit à partir
de chaque cellule de la première division à n chromosomes doubles, deux cellules à
n chromosomes simples.
LA FORMATION DU ZYGOTE
Dans l’ensemble du monde végétal, la chronologie et la formation du
zygote sont très variées. Chez les plantes à fleurs, le gamétophyte mâle
est le grain de pollen.

Déposé sur le stigmate d’une fleur, il émet un tube pollinique qui


s’enfonce dans les tissus du pistil pour s’approcher du gamétophyte
femelle.
Ce tube contient deux noyaux dont un seul fécondera l’oosphère (le
gamète femelle). Le zygote constitue un nouvel individu diploïde tandis
que l’autre noyau donne un tissu de réserve. Cette modalité, très
schématiquement résumée et qui sera reprise et détaillée
ultérieurement.
La reproduction sexuée

• C’est un phénomène qui consiste à la rencontre de 2 cellules spéciales


de signes différents (gamètes formés dans des gamétocystes:
spermatocytes ou oocystes)
• Et aboutit à la formation d’un œuf ou zygote il Ya toujours une
fécondation
Alternance morphologique de génération

• Définition: une génération commence au moment de la germination


d’un zygote ou d’une spore ,c’est donc un organisme issue par
mitoses de la germination d’une cellule reproductive.

On distingue 3 types de cycle:


Cycle monogénétique une seul génération
Cycle digénétique 2 génération
Cycle trigénétique 3 génération
Alternances cytologique de phase

-Le cycle monogénétique + haploïde


Haplophasique.
-Le cycle monogénétique +diploide
diplophasique
-cycle haplodiplophasique
Les algues
On ne peux pas donner d’image typique des algues :
• des unicellulaire et des pluricellulaires …
• de quelques micromètres à plusieurs mètres
• Photosynthétique, leurs habitats sont variés mais leur cycle
de reproduction nécessite absolument de l’eau
• On peut les simplifier on 4 groupes: les algues rouges, bleues
, brunes et les algues vertes,

Chlamydomonas Caulerpa
Spirogyre
Diversité des modes de fécondation
• Fécondation :union de deux gamètes haploïdes
un zygote diploïde

Fécondation mettant en présence


Isogamie deux gamètes morphologiquement et
physiologiquement identiques.
Ex :Chlamydomonas

Anisogamie Fécondation mettant en présence


deux gamètes morphologiquement
et/ou physiologiquement différents.
Ex :Ulva
lactuca
1 gamète petit, mobile, produit en grand nombre 1 gros,
Oogamie immobile ,chargé en réserve

Formation d’un pont cytogamique ( ou


Cystogamie pont de conjugaison) entre 2 filaments:
gamètes jamais libérés hors du thalle.
• Les gamète femelle reste dans le
gamétophyte, émet un poil : le
trichogyne
Trichogamie • le gamète mâle sans flagelle
(spermatie) se colle sur le
trichogyne.

EX :Les
Rodhophytes
Gamète femelle reste dans
gamétophyte,
Aplanogamie gamète mâle sans flagelle =
spermatie. pas de chimiotactisme:
fécondation au hasard.
Il existe une papille sur gamète
EX: Porphyrale femelle pour faciliter la fécondation
Reproduction sexuée: Cycle monogénétique

• Cycle monogénétique haplophasique


Monogénétique l’exemple de la spirogyre Algue Verte
(Chlorophycée)
Spirogyra Cycle monogénétique
haplophasique Cystogamie
Gamétophyte(n)

Cystogamie

Méiose

Zygote =
sporophyte(2
n)
Cycle monogénétique diplophasique

• Monogénétique l’exemple Fucus


vesiculatus Algue brune (Chromophyte)
Cycle digénétique haplodiplophasique

Digénétique l’exemple Ulva lactuca


Algue verte (Chlorophyte)
2 générations isomorphes
Cycle trigénétique

trigénétiquel’exemple de Antithamnion plumula


Algue rouge (Rhodophyte)
Les champignons
• Constituent un ensemble extrêmement populeux . Leur structure est
cellulaire ou filamenteuse .ils ont un mode de vie original: pas de
photosynthèse comme chez les plantes et pas d’ingestion suivie de la
digestion comme chez les animaux. Les champignons ne possèdent pas de

pigments photosynthétique par hétérotrophie, beaucoup sont parasites .


Les champignons sont aussi capables de réaliser la reproduction
sexuée. Tous les types de cycles biologiques existent chez les
champignons :
• Cycle monogénétique haplophasique (certains phycomycètes et
zygomycètes, ex. Mucor mucedo)
• Cycle digénétique (tous les groupes sauf les ascomycètes, ex.
Coprinus comatus)
• Cycle trigénétique à deux sporophytes (chez les ascomycètes et
certains basidiomycètes)

Mucor Coprinus
mucedo comatus
Les mycophytes
Cycle monogénétique haplophasique du Mucor
Les mycophytes
Cycle digénétique d'un
basidiomycète
Les mycophytes
Cycle trigénétique d'un
ascomycète
LA REPRODUCTION
SEXUÉE CHEZ LES
CORMOPHYTES
CORMOPHYTES

Un cormophyte est une plante dont l'appareil végétatif est un cormus (du
latin cormusptéridophyte Bryophyte
signifiant tige, issu du grec kormos signifiant tronc), c'est-à-dire composé de trois
organes, racine, tige et feuilles, par opposition au thalle des Thallophytes.
01 02

ANGIOSPERMES
04 03
Gymnospermes
La reproduction chez
les Bryophytes
Bryophyte

hépatiques mousses

sphaignes
Bryophyte

Polytric

Le Polytric (Polytrichum formosum) est une espèce de


bryophyte (mousse). Elle pousse généralement en colonie
dense en milieu humide formant un tapis continu vert.
L’appareil végétatif est formé de rhizome et de tige portant
des feuilles. C’est un gamétophyte (n). L’espèce est dioïque ;
ainsi les individus mâle et femelle sont distincts
Appareil reproducteur

Lors de la maturité sexuelle, les gamétophytes mâle et femelle portent respectivement les organes
reproducteurs mâles et femelles.

L’organe reproducteur mâle :comporte plusieurs


anthéridies qui, à maturité, libèrent les gamètes mâles
.biflagellés (Anthérozoïdes)

L’organe reproducteur femelle :est constitué de


plusieurs archégones dont chacun porte un gamète
.femelle (oosphère)
Formation des anthéridies et des archégones

L’anthéridie provient d’une cellule mère (n) qui subit


plusieurs mitoses qui aboutissent à une anthéridie mature qui
libère des gamètes mâles biflagellés.

De même l’archégone provient d’une cellule mère haploïde.


Après plusieurs mitoses il se forme un archégone au fond
duquel se trouve une oosphère.
La fécondation

Les gamètes mâles libérés à maturité par l’anthéridie se déplacent dans l’eau grâce à leurs flagelles, pour
rejoindre les archégones. La fécondation aboutit à la formation d’une cellule œuf ou zygote (2n).
Les Bryophytes sont des plantes terrestres mais elles ont gardé la fécondation aquatique.

Le cycle d’une mousse (le polytric)

A partir du zygote une succession de mitose aboutissent à la


formation d’un embryon qui se développe sur le
gamétophyte femelle. L’embryon croît et donne un
sporophyte diploïde (2n). Ainsi on remarque que le
sporophyte chez le polytric parasite le gamétophyte femelle
Cycle de reproduction

Le cycle d’une mousse (le polytric)

cycle est donc digénétique haplodiplophasique

La maturité du sporophyte se manifeste par la libération de spores


haploïdes par un sporocyste. Au niveau du jeune sporocyste une
cellule mère diploïde subit une méiose qui donne quatre cellules
haploïdes qui après plusieurs mitoses aboutissent à la formation des
spores (n) les spores sont les éléments de dissémination.
La germination des spores donne à travers des mitoses des
gamétophytes mâles ou femelles.
La reproduction Sexée
chez une Ptéridophyte
Ptéridophyte

Les ptéridophytes sont des plantes vasculaires


(présentant xylème et phloème) ne produisant ni fleurs
ni graines. Ce sont donc des cryptogames vasculaires.
C'est un groupe végétal important, plus de 10000
espèces. Ce sont des végétaux qui possèdent de
véritables tissus conducteurs.

Le Polypode commun (Polypodium vulgare L.) est une


fougère de la famille des Polypodiacées. Elles s’étalent au
printemps et meurent à l’automne en prenant une teinte
brun-foncé. En effet, son rhizome a été utilisé à des fins
médicinales, mais aussi gastronomiques.
Appareil reproducteur

 Les sporanges
-Les sporanges se différencient au niveau des feuilles du sporophyte. Ils sont regroupés en sores à la face
inférieure des feuilles chez les fougères
-Les sores sont protégés par une lame très mince, Lorsque l'enveloppe du sporange est constituée :

 de plusieurs assises de cellules (enveloppe épaisse) on parle


de sporanges eusporangiés

 constituée que d'une seule couche de cellule (enveloppe mince)


on parle alors de sporange leptosporangiés.
Fécondation et Cycle de reproduction

Au niveau de chaque sporange, une cellule mère diploïde subit


une méiose suivie de plusieurs mitoses qui aboutissent à la
formation de plusieurs cellules haploïdes. Ce sont les spores. Les
spores sont libérées après éclatement du sporange suite à sa
maturation

Au contact d’un substrat humide, les spores germent


et donne après une succession de mitoses un
haploïde (n). minuscule prothalle foliacé organisme
pluricellulaire
Fécondation et Cycle de reproduction

Le prothalle est un gamétophyte à la fois ♂ et ♀ car il porte les


organes qui produisent les gamètes mâles, les anthéridies, et les
organes qui produisent les gamètes femelles, les archégones.

L’anthéridie libère les gamètes


mâles qui sont des cellules flagellé
mobiles dans l’eau. Les gamètes
mâles rejoignent le canal de
l’archégone. Au fond de ce dernier
un gamète mâle féconde un
gamète femelle (oosphère)
Fécondation et Cycle de reproduction

Des fécondations résultent des zygotes qui


donnent par mitoses des embryons qui
reforment de nouveaux polypodes
(sporophytes). Au début de leur
développement, les embryons parasitent le
gamétophyte qui s'épuise et meurt
quand l'embryon a formé une première
feuille et une première racine, devenant
ainsi autonome.

Le cycle de cette fougère est caractérisé par


deux générations bien distinctes, il est donc
haplo-diplobiontique, digénétique avec
dominance de la phase sporophytique.
La reproduction sexée
chez les
Gymnospermes
Appareil reproducteur

Les Gymnospermes signifiant ( semence nue ) sont des plantes faisant partie des Spermaphytes (plantes à
graines). A la différence des angiospermes la graine n’est pas enfermée dans un fruit.

Les cônes mâles sont composés d’écailles fertiles


regroupées autour d‘un axe. A la face inférieure de
chaque écaille, deux sacs polliniques renferment les
grains de pollen. Des bractées sont situées à la base
du cône mâle

Les cônes femelles sont également composés


d’écailles fertiles regroupés autour d’un axe. Elles ont
à leur face supérieure deux ovules nus et à leur face
inférieure une bractée
Appareil reproducteur

Au Niveau des microsporanges les cellules mères (2n)


subissent la méiose qui donne des cellules haploïdes (n) ;
sorte de « spores ». Chaque cellule haploïde subit une mitose
pour donner un grain de pollen constitué de deux cellules une
cellule végétative et une cellule gamétogène.
Le grain de pollen porte deux ballonnets qui facilite la
dissémination par le vent.

cône femelle est constitué de plusieurs écailles. Chaque écaille


porte sur sa face supérieure deux ovules On parle d’écaille
ovulifère qui peut être considérée comme un carpelle. Ainsi le
cône tout entier est une fleur femelle monosexuée Le cône
femelle a besoin d’environ 4 ans pour devenir mature.
Appareil reproducteur

la fécondation
cône femelle
cônes mâles Le pollen pénètre dans l'ovule par une
ouverture appelée micropyle et germe,
produisant un tube pollinique qui se
développe dans le tissu de l'ovule.
Le tube pollinique atteint un gamétophyte
grains de pollen Écaille ovulifère femelle et libère alors deux gamètes mâles
dans un œuf. L'un de ces spermatozoïdes
fécondera l'œuf, et l'autre dégénérera.
Le noyau de l'œuf fécondé va se diviser et
former un gros embryon,
qui deviendra un nouvel individu.

grains
fécondation
La reproduction asexuée
Définition
. La multiplication asexuée ou végétative est une forme de
reproduction dans laquelle racine, tige ou feuille, sont susceptibles
de redonner naissance à une plante entière. La reproduction asexuée
reproduit à l'identique une nouvelle plante.
Grands types de multiplication végétative

• Le bouturage est un mode de


multiplication végétative de
certaines plantes consistant à
donner naissance à un nouvel
individu (individu enfant du plant
mère) à partir d'un organe ou
d'un fragment d'organe isolé.
C'est un clonage : la bouture est
génétiquement identique à la
plante mère. Le bouturage peut
être naturel ou artificiellement
provoqué (par les jardiniers
Auto-bouturage de
amateurs ou en pépinière). Kalanchoe pinnata
(Lamarck) Persoon.
• Marcottage
naturel:Dans ce cas
une tige se
courbe( se couche)
et entre en contact
avec le sol. Après
enracinement, on a
isolement et
formation d’un
nouvel individu
identique à la plante
mère.
Multiplication par organes spécialisés

Rhizomes :servent aussi à la


multiplication végétative. Au
cours de leur croissance
horizontale, les rhizomes
forment des racines adventives
et des bourgeons qui se
développent en tiges
feuillées(nouveaux individus)
EX: plantes à rhizomes
(Roseau).
• Stolons: rameaux ou
tiges à croissance
horizontale à entre-
nœuds étirés et
feuilles réduites en
écailles. A une
certaine distance de la
plante mère, le stolon
s’enracine et le
bourgeon se
développe en un
nouvel individu qui se
sépare et à son tour va
former d’autres
individus. Exemple: le
fraisier
Tubercules:
organes de
réserves
servant aussi à
la
dissémination
de la plante.
• Bulbes et Bulbilles
sont de petits tubercules
issus de bourgeons axillaires
qui ayant accumulé des
réserves peuvent assurer la
multiplication végétative en
se détachant de la plante Bulbilles de Ficaria
mère.
verna subsp.
Les caïeux (ou cayeux
bulbilifera
sont de jeunes petits
bulbes produit par un
autre bulbe.

Bulbe aérien d' Ornithogalum longibracteatum, Liliaceae,


produisant des bulbilles ou caïeux sous sa tunique
• Rejets: Certaines plantes
émettent de jeunes plantes
sur les côtés appelés « rejets»,
« surgeons » ou « drageons»
elles se développent à partir
de racines.
• Les plantes de la famille des
Broméliacées, par exemple,
émettent des rejets lors de la
floraison, car elles meurent
après celle-ci.
• Exemple: framboisier, peuplier
Les propagules: sont
de petits amas
arrondis de cellules
produits dans des
corbeilles à
propagules et qui se
détachant donnent
naissance à d’autres
individus, ces
organes se
rencontrent chez les
Bryophytes

Thalle et corbeilles à propagules de Lunularia


cruciata, Lunulariaceae, Marchantiale,
Hepaticae = hépatique, Bryophyte.
• Hormogonies
Chez certaines algues un fragment du thalle peut se détacher
et redonner un individu entier. Ce fragment colonisateur
est appelé hormogonie.
apomixie
• La reproduction apomictique désigne la
production de graines par des fleurs sans
qu'il y ait eut fécondation. La plante
produit donc des graines portant le même
patrimoine génétique qu'elle même.
• Les pissenlits sont des plantes produisant
beaucoup de graines par apomixie. Les
avantages d'une telle technique de
reproduction sont, par rapport aux autres
techniques de reproduction asexuée, la
grande capacité de dispersion de l'espèce
et la possibilité de dormance de la graine,
permettant d'attendre les conditions
favorables au développement de la
plante, et en particulier de surmonter la
Exemple de plante apomictique: le
mauvaise saison. pissenlit Taraxacum sp., Asteraceae,
Asterales, Angiospermes,
Spermatophytes
Utilisation par l'Homme

• Dans l’agriculture, l’homme a recours aux


techniques de marcottage, bouturage, greffage,
pour multiplier les espèces intéressantes et
productives tels les arbres fruitiers(pommier,…)
La technique de greffe
• Une autre technique pour
multiplier une variété de
plante de façon végétative
est bien connue des
arboriculteurs: c'est
la greffe. Greffer une plante
consiste à joindre deux
parties de plantes différentes
de telle manière qu'elles
s'unissent et continuent à
croître comme une seule
plante: le greffon continuera
sa croissance sur
le sujet ou porte-greffe.
• On peut ainsi greffer
un rameau coupé de
néflier Mespilus
germanica sur un tronc
bien enraciné
d'aubépine: la sève
brute
d'aubépine Crataegus
monogyna alimentera
le néflier qui se
développe. En
pratiquant deux greffes
sur un même tronc, il
est même possible de
créer des pommiers
aux fruits de deux
couleurs différentes!
conclusion
• La reproduction chez les végétaux prend de nombreuses
formes qu’il est possible de regrouper en reproduction sexuée
et asexuée.
• La reproduction sexuée est caractérisée par une alternance de
générations: la phase haploïde et la phase diploïde.
• La reproduction asexuée des plantes est possible soit par
production ou fragmentation d’organes(bulbes ,tubercules,
rhizomes…)soit par apomixie, soit par production de spores
comme chez les thallophytes.
Référence
• Jean-Claude leberche, biologie végétale,

• https://fr.wikipedia.org/wiki/Multiplication_v%C3%
A9g%C3%A9tative
• http://www.afblum.be/bioafb/reprasex/reprasex.ht
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