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Les limites de la bureaucratie 

 Le modèle de Weber rationnel et sécurisant suppose un environnement stable, ce qui n’est


pas le cas aujourd’hui.

Lorsqu’en 1927, Elton Mayo et son équipe de chercheurs s’intéressent au fonctionnement des
ateliers dans l’entreprise Western Electric à la demande de ses dirigeants, ils découvrent que le
taylorisme rencontre des limites sérieuses de fonctionnement en raison de sa lourdeur
bureaucratique. La motivation des salariés est souvent réduite à sa plus simple expression car les
individus dans cette organisation du travail ne reçoivent pas la reconnaissance sociale nécessaire. Les
instructions dispensées par les supérieurs hiérarchiques sont souvent mal, voire pas du tout,
comprises. La sollicitation intellectuelle des salariés étant inexistante, l’implication dans les tâches
effectuées est souvent absente et réduit du même coup la productivité du travail.

 Son formalisme peut être source de dysfonctionnements (lourdeur, rigidités, lenteur quand
la taille augmente).

Michel Crozier, en réutilisant les principes de la rationalité limitée (« La rationalité limitée »)


développée par Herbert Simon, va mettre en avant le caractère particulièrement contreproductif du
modèle d’organisation bureaucratique. Les comportements routiniers conduisent à des difficultés de
communication entre les différents niveaux hiérarchiques. Les publics en rapport avec ces
organisations sont incapables d’en saisir la logique de fonctionnement et se perdent souvent dans
des rouages et des procédures inutilement complexes qui ne servent qu’à maintenir le pouvoir des
acteurs. La mauvaise circulation de l’information conduit à occulter les problèmes et les paramètres

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