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Théorie des organisations

Séance 1 :

- Mintzberg : il a agrégé les approches différentes des organisations au cours de l’histoire

Exemple cas poterie 


Coordination par ajustement mutuelle entre Melle Bisque et Mme.Raku, discussion mutuelle, petite
entreprise
Croissance de son entreprise de poterie – mène à l’embauche de 5 nouvelles assistantes
Nouvelle dynamique, moins de place, problème de coordination (casse, étape de production mal
réalisée)

On peut voir que l’ajustement avec 7 membres rends la communication complexe, 21 relations
différentes dans cette activité récente

== Donc répartition de rôle, Président, Responsable PUIS restructuration avec chaque personne un
secteur d’activité distinct, ligne de production relativement autonome et indépendant

== Etendre avec des activités connexes

Le but est d’augmenter la performance

Exigences fondamentales et contradictoires :

1) Division du travail entre les différentes tâches à accomplir (mais le problème c’est de diviser les
gens, les tâches, voir si tt le monde suit)
2) Coordination de ces tâches pour l’accomplissement du travail par l’ensemble des acteurs

Les organisations se constituent pour des raisons d’ordre pratique

Par essence : l’intervention coordonnée d’acteurs multiples

- Des acteurs qui réalisent des activités différentes


- Des acteurs qui réalisent des activités complémentaires les unes aux autres
 Une activité collective conjointe et non une activité commune

La TO s’intéresse à tous les phénomènes relatifs au comportement des groupes sociaux constitués à des
fins d’action collective.

Organisation désigne à la fois :

 Action d’organiser : ce que font les individus quand ils s’organisent


 Ce qui résulte de cette action : l’entité qui est constituée

Premières organisations = on parle souvent du Moyen-Age, dans des congrégations religieuses par
exemple, des bureaucraties (standardiser méthodes de travail), des ateliers d’artisans
PUIS émergence de grandes manufactures, centaines d’ouvriers, nouvelles structures – Comment
assurer la coordination de tt ces ouvriers ? Question du contrôle

Ex : Jeremy Bentchman, propose le panoptique

Comprendre comment les organisations fonctionnent pour :

- Efficacité (atteinte des buts)


- Efficience (utilisation des ressources)
- Responsabilité (société, communauté, environnement)

Séance 2 : A la recherche d’une « one best way », Weber et


l’organisation bureaucratique

Mieux identifier et expliciter les droits et obligations de chacun. Comment délimiter le pouvoir
hiérarchique. Souvent sens péjoratif, structure d’une entreprise pour avoir de l’efficacité et de
l’efficience. Souvent un but désiré. Bureaucratie très présente, mode organisation commun.

Ré-humaniser les organisations, le management.

Domination selon Marx Weber, 3 sources :

1) Traditionnelle : logique divine, on se soumet à l’autorité de qql d’autre car c’est comme ça,
habitude, respecter cette autorité qu’on ne remet pas en cause, légitimité, croyance, coutume
2) Charismatique : projection, identification, séduction qu’exerce le leader, s’il y a identification les
personnes vont s’impliquer, être séduit par certains traits du leader, pas besoin de légitimation
externe, personne en tant que tel, se retrouve dans le champs religieux ou bien politique
(Charles de Gaulle, Hitler)
3) Légale-rationnelle (importante pour Weber) : Exercer un rôle car c’est la règle qui nous confère
ce rôle, cette autorité, plus efficace de se baser dans un mode organisation où il y a une
hiérarchie formelle, égalité juridique, division travail suit une logique rationnelle

La bureaucratie 

LE bon système pour Weber. Basé sur une rationalité qui détermine les droits et devoirs de chacun.
Pour lui, chacun accepte, intègre et partage ces principes.
Incarné dans des règles, des normes, procédures en vigueur dans l’organisation.
Pouvoir impersonnel, ce qui est important est la centralité de la règle qui permet la fin de l’arbitraire, du
népotisme.

Levier pour protéger les plus faibles grâce aux règles face aux caprices des plus puissants.

« L’idéal bureaucratique »

Les règles impersonnelles protègent des influences personnelles

1) Relations de travail = relations entre fonctions


2) Continuité de l’activité organisationnelle indépendante des personnes
3) Fonctions et leurs relations matérialisées par un organigramme
4) Obligations de chacun clairement définis

Voir diapo pour l’organisation bureaucratique

Film Brazil : standardisation des tâches, se matérialisent dans l’espace, pression forte exercée par le
supérieur, déshumanisé, rythme effréné pas viable sur le long terme, perte mission entreprise qui
rassemblé sur un but commun, focalisation sur la règle et non plus sur la mission, perte de sens, ton
monotone des costumes, chaque employé est interchangeable, uniforme, peur du supérieur, critique du
contrôle formel dans l’organisation, est ce que c’est vraiment efficace ?

Déshumanisation à travers un numéro, des couloirs sans fin, ambiance glauque, aménagement travail
efficace, centralisation pouvoir/décision/information dans les mains du directeur.

Philip Selznick  critique de la bureaucratie

Institutionnalisme = organisation n’est pas qu’un ensemble d’acteur, d’outils mais aussi des modes de
fonctionnement tacites. L’organisation est aussi un système institutionnel

Alvin W Gouldner 

Schéma taylorien dans l’entreprise minière. Directeur car compétence techniques nécessaire pour
rationaliser fonctionnement de l’organisation. Restructurer complétement une E sous cet idéal
bureaucratique est illusoire, chaque E à une bureaucratie différente (bureaucratie tacite – règle pas
appliquées / bureaucratie punitive – manager vont chercher par sanction la coercition à la règle).
Contraindre l’organisation par la règle alors que ce n’est pas forcément pertinent.

Bureaucratie représentative (qui marche) – règles marchent quand elles sont adoptées collectivement,
consultation préalable, dialogue

Michel Crozier  (le plus cité)

Cercle vicieux bureaucratique

- Les règles ne prévoient pas tout (c’est impossible de tout prévoir)


- Créent des zones d’incertitude/marges de manœuvre
- Ceux qui contrôlent ces zones ont le pouvoir
 Les autres demandent ou négocient plus de règles pour réduire l’incertitude, mais cela crée de
nouvelles zones d’incertitude

Organisation c’est comme une arène composée de pleins d’acteurs et groupes d’acteurs. Comprendre la
réalité de l’organisation

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