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Séance 1 :
Organisation des entreprises : identifier le type de structure d’un entreprise et
distinguer ses caractéristiques
« Pour moi, l’organisation se définit comme une action collective à la poursuite de la
réalisation d’une mission commune ; une bien drôle de façon de dire qu’un groupe
d’hommes s’est rassemblé, sous une bannière distinctive […] pour réaliser certains produits
ou services. » — Henry Mintzberg (1990, p. 14)
« Les organisations ne font généralement que deux choses d’importances : elles produisent
des biens et les vendent. » — Henri Mintzberg (1990, p. 142)
« Dans la langue chinoise, les caractères (les idéogrammes) qui servent à écrire le mot
“organisation” pourraient se traduire par “tisser” et “filer”. Dans ce sens, pour les Chinois,
une organisation est vue comme un grand réseau ouvert, tandis qu’un leader est considéré
comme un tisserand qui a la vue d’ensemble requise pour intégrer toutes les forces internes
et externes afin d’atteindre les objectifs organisationnels. Dans ce système, toutes les
variables et les forces sont interdépendantes et en interaction. Gérer une organisation, c’est
B1 Organisation et ressources humaines Séquence 1
« En fin de compte, la réussite d’une organisation dépend de la qualité des individus qu’elle
est capable de séduire et de retenir. » — Eric Ries (2018, p. 166)
« Les organisations efficaces sont des communautés composées d’êtres humains, pas des
regroupements de ressources humaines. » — Henry Mintzberg (2019, p. 54)
Ces opérateurs (hommes et/ou femmes) constituent ce que Mintzberg appelle le centre
opérationnel de l’organisation.
2 — Le sommet stratégique
Selon Mintzberg, il n’y a pas une organisation, même parmi les plus simples, qui ne
requiert au moins un manager à plein temps pour occuper, ce qu’il appelle, le sommet
stratégique.
C’est à partir du sommet stratégique qu’il est possible d’avoir une vue d’ensemble du
système.
3 — La ligne hiérarchique
Lorsque l’organisation grandit, elle a alors besoin de plus de managers — et dans ce cas
non seulement des managers pour superviser les opérateurs, mais aussi des managers
pour superviser les managers. Une ligne hiérarchique se trouve ainsi constituée, c’est-à-
dire une hiérarchie d’autorité entre le centre opérationnel et le sommet stratégique.
4 — La technostructure
Au fur et à mesure que l’organisation devient plus complexe, elle réclame encore un
nouveau groupe de spécialistes, que Mintzberg appelle les analystes. Eux aussi
remplissent des tâches administratives — planifier et contrôler le travail des autres —,
mais d’une nature différente, que recouvre souvent le vocable de « staff ». Ces analystes
forment ce que Mintzberg appelle la technostructure, cette dernière se situant en dehors
de la ligne d’autorité hiérarchique.
5 — Le support logistique
Selon Mintzberg, un grand nombre d’organisations ajoutent encore des unités de staff
d’un type différent, afin de fournir différents services internes qui peuvent aller d’une
cafétéria ou d’un service postal à un conseil juridique ou à un département de relations
publiques et, etc.
6 — L’idéologie
Selon Mintzberg, chaque organisation active est finalement composée d’une sixième
partie qu’il appelle idéologie (ce terme est l’équivalent du terme « culture » qui est très
populaire dans la littérature spécialisée).
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L’idéologie est représentée sous la forme d’un halo qui entoure le système entier.
Constat
Tous ces hommes et ces femmes qui travaillent à l’intérieur de l’organisation soit pour
prendre ses décisions soit pour mettre en œuvre ses actions — employés à plein temps
ou, dans quelques cas, volontaires — sont, selon Mintzberg des détenteurs
d’influence qui forment tous ensemble une coalition interne.
Chaque organisation possède une composition (les six parties de base) et une coalition
interne qui lui sont propres, ce qui, en conséquence, la rend unique.