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Mardi 26 mai 2020

Séance 02 : Lecture analytique

Support :, « Le lac de Bienne » extrait des Rêveries d’un promeneur solitaire, Jean-Jacques Rousseau, page
243 du manuel

a- Quel est le narrateur de cet extrait ? Que raconte-t-il dans cet extrait ?

Le narrateur est un narrateur interne : « Je compte ces deux mois… » (lignes 25-26). Il s’agit de Jean-
Jacques Rousseau qui évoque le souvenir d’un séjour de deux mois sur une des deux îles du lac de Bienne.
Il ne s'agit pas d'un roman, d'une histoire inventée dans laquelle le personnage serait le narrateur. Jean-
Jacques Rousseau est un auteur qui raconte SES souvenirs.

b- Relevez le champ lexical de l’ouïe lignes 10 à 16 ?

Le narrateur évoque le « silence » ligne 11 entrecoupé par la manifestation de la nature : le « cri des aigles »,
« le ramage » ligne 12, « le roulement des torrents » ligne 13.

c- Le narrateur semble faire un parallèle entre l’absence de l’Homme et l’omniprésence de la nature.


Relevez ces éléments.

Le silence provient de l’absence des hommes. Les bruits de la nature sont donc perceptibles.
On observe moins « de culture de champs et de On observe la verdure naturelle, les prairies, la
vignes, moins de villes et de maisons ». grande diversité des paysages.
On observe l’absence de grandes routes Les rochers et bois bordent l’eau empêchant la
présence des voitures de voyageurs.
Les voyageurs et promeneurs sont rares. Seuls les contemplatifs solitaires, que l’on image
sensibles au silence et à la nature, peuvent apprécier
cette île.

d- Que ressent le narrateur lorsqu’il se remémore son séjour sur l’île  ?

Le souvenir de ce séjour est source de bonheur et de félicité : « je compte ces deux mois pour le temps le
plus heureux de ma vie » lignes 25-26. On devine la nostalgie lorsqu’il évoque un départ qu’il n’a pas
souhaité : « On ne m’a laissé passer guère plus de deux mois dans cette ile » (lignes 21-22). Il semble aspirer
depuis à un retour vers la nature à laquelle il prête des traits féminins à travers une personnification ligne 3
« elles ne sont pas moins riantes ».

e- Relevez tous les éléments qui l’ont ravi.

Jean-Jacques Rousseau admire la diversité des types de paysage avec une accumulation lignes 19- 20 : « des
champs, des vignes, des bois, des vergers, de gras pâturages … ». La notion de temps semble disparaitre au
contact de la nature (gradation lignes 23-24 : « deux ans, deux siècles et toute l’éternité »).

f- A quoi pourriez-vous comparer ce paysage tel qu’il est décrit par Rousseau ? Justifiez.

Ce paysage décrit par Rousseau fait penser à un paradis terrestre, à un jardin d’Eden, luxuriant, « dont le
bord des eaux entretient la fraicheur » (l. 21).

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