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EXPOSER DE DROIT

DE : HIND LAKHCHAF
I. DROIT PENAL :

1. la différence entre une contravention,un


délit et un crime :
Les infractions sont regroupées dans 3 grande catégories distinctes, de
la moins à la plus importante : contravention, délit, et crime. Selon leur
importance elles induisent un montant d’amende, une peine de prison et
une juridiction différente :

Les contraventions sont les infractions les moins graves. On compte, par
exemple, parmi les infractions : le tapage nocturne, le stationnement
irrégulier, la diffamation, les menaces, les injures, les violences légères
ou les dégradations légères. On ne risque pas de prison pour une
contravention.En revanche, on risque de payer une amende. On risque
aussi des peines complémentaires, comme des peines privatives ou
restrictives de droit (comme le retrait du permis), des peines de
sanction-réparation (indemnisation par exemple) ou l’obligation de suivre
un stage de sensibilisation. Il existe cinq classes de contraventions. La
première classe correspond aux contraventions les moins graves, la
cinquième correspond aux plus graves. Le délai de prescription pour les
contraventions, c’est-à-dire le délai après lequel elle ne sera pas punie,
est d‘un an. Le tribunal compétent pour les contraventions est le tribunal
de police.
Les délits sont des infractions graves. On compte, par exemple, parmi
les délits : le vol, l’escroquerie, l’arnaque, la non-assistance à personne
en danger, le harcèlement moral, les discriminations, les attouchements
sexuels, l’abus de biens sociaux, la fraude fiscale, etc. On encourt une
peine de prison pour un délit. La peine de prison pour un délit est
appelée « emprisonnement ».Cette peine peut aller de deux mois à dix
ans.L’amende pour un délit est de 3750€ au moins. On encourt des
peines complémentaires, comme l’obligation de suivre un stage de
citoyenneté, d’effectuer un travail d’intérêt général, ou de subir des
contraintes diverses. Le délai de prescription pour les délits est de six
ans. Mais il y a des exceptions. Par exemple, la prescription pour un délit
de proxénétisme est de dix ans après la majorité de la victime. Le
tribunal compétent pour les délits est le tribunal correctionnel.

Les crimes sont les infractions les plus graves. On compte, par exemple,
parmi les crimes : le meurtre, l’assassinat, le viol, le vol avec une arme
(article 311-8 du Code pénal), l’émission de fausse monnaie, la trahison
contre l’État, le complot ou l’espionnage, etc. On encourt une peine de
prison pour un crime. La peine de prison pour un crime est appelée «
réclusion criminelle ». Cette peine peut aller de quinze ans à la
perpétuité. L’amende pour un crime est de 3750€ au moins. On encourt
des peines complémentaires, comme la soumission à des contraintes
diverses. Le délai de prescription pour les crimes est de vingt ans. Mais
il y a des exceptions. Par exemple, le délai de prescription sur les crimes
sexuels sur mineurs est de trente ans. Le tribunal compétent pour les
crime est la Cour d’Assises. Elle est composée de trois magistrats
professionnels et d’un jury populaire

Les tribunaux compétents et délais de prescription :

Ces trois types d’infraction sont jugés devant des juridictions différentes.
La contravention n’étant pas une infraction très grave est jugée devant
un tribunal de police. Il est composé d’un juge unique accompagné d’un
greffier. La défense est représentée par un procureur de la République
ou simplement par un commissaire de police. Aussi, le délai de poursuite
de cette infraction est de 12 mois. C’est le tribunal correctionnel qui est
habilité à juger les faits de délits. Il comprend 3 juges qualifiés, le
procureur de la République et un greffier. Le délai de prescription dans
ce cas est de 72 mois. Quant aux crimes, ils sont élucidés par une cour
d’assises. C’est une juridiction composée de 3 juges professionnels, du
président ou du conseiller à la cour d’appel et de deux assesseurs. Le
délai de poursuite d’une personne reconnu pour un crime est de 20 ans.
2.Le rôle du ministère public :
Le ministère public est défini comme le corps de magistrats chargé de
requérir l’application de la loi et de veiller aux intérêts de la société.

Le ministère public est une partie principale en droit pénal : il est


présent devant le tribunal correctionnel, devant une cour d’assises, le
tribunal de police, la cour d’appel

Il a pour rôle de défendre les intérêts de la collectivité. En ce sens, lors


d’un procès pénal, il propose une peine aux magistrats du siège.

Les procureurs près la Cour de cassation, Cour d’appel et la Cour des


comptes sont les procureurs généraux. Ce sont les supérieurs
hiérarchiques des procureurs de la République qui œuvrent auprès des
tribunaux judiciaires.

Les procureurs généraux et les procureurs de la République sont sous la


hiérarchie du ministre de la Justice.

II. DROIT COMMERCIAL :


1. champs d application :
Le droit commercial ne répond pas aux nor mes du droit commun
en ce sens qu’il implique des notions propres, une procédure
par ticulière, des acteurs spécifiés, etc. On dit du droit
commercial qu’il est un droit d’exception.

Par ailleurs, son champ d’application est différent de celui du


droit civil. En effet, en droit commercial il est possible de faire
recours soit aux juridictions publiques soit aux juridictions
civiles.

Aussi, le code spécifiquement appliqué aux relations entre les


commerçants est le code de commerce. Cependant, on peut lui
adjoindre dans cer tains cas des dispositions générales du Code
civil.
2. les thèmes traites par de code de commerce :
Thème 1: E-commerce et publicité :

Les deux notions ici sont très liées puisque l'on imagine mal le
commerce détaché de la publicité. Il s'agira ici de définir les deux
notions en mettant en avant leurs caractéristiques communes. Chaque
site propose en effet une stratégie marketing qui lui est propre, en lien
avec son domaine d'activité et la cible qu'il veut séduire.

Comment la publicité peut-elle améliorer le développement d'un site


commercial ?
Pourquoi est-elle primordiale pour permettre à une boutique en ligne de
se démarquer des autres sites ?

Dans un mémoire professionnel, le candidat peut donner des exemples


précis de ce que la stratégie marketing en ligne apporte à son entreprise,
et dans quelle mesure elle est bénéfique pour se démarquer de la
concurrence.
Le candidat pourra également aborder le sujet des réseaux sociaux et
leur importance dans cette stratégie, ainsi que l'interaction entre
l'entreprise et les consommateurs, qui sont également des futurs clients.

Thème 2 : Le comportement d'achat du consommateur en


ligne : Ici, nous avons également deux notions à éclaircir, avec le
concept de comportement d'achat d'un côté et celui d'achat en ligne de
l'autre.

Une problématique possible pourrait être de savoir en quoi le


comportement des consommateurs est important pour définir une
stratégie marketing par exemple ou pour générer un chiffre d'affaires et
plus globalement des résultats plus importants.
Ce type de mémoire peut tout aussi bien s'effectuer dans le cadre d'un
master de recherche traditionnel comme dans un ensemble plus
professionnel.

Dans chaque cas, il s'agira de proposer des exemples pertinents


d'entreprises pour étoffer son propos, exemples qui pourront être
assortis d'anecdotes plus concrètes pour les candidats au master pro.

Thème 3 : Fidélisation de la clientèle et e -commerce :

Les deux thèmes abordés ici sont fidélisation et commerce électronique.

Comment fidéliser ses clients en sachant qu'il n'y a pas de contacts


physiques entre le consommateur et le distributeur ?
Il faudra expliquer dans les détails cette notion de fidélisation avec tout
ce qu'elle comporte en sachant que cette notion de fidélité tend peu à
peu à disparaître sauf peut-être dans le secteur très particulier du luxe,
où les clients sont plus fidèles à une marque.

Il faudra également mettre en avant, par le biais d'exemples précis,


comment une entreprise peut s'y prendre pour fidéliser les clients, quels
sont les moyens mis en oeuvre, et en quoi le fait qu'il s'agisse de
commerce en ligne peut rendre cette opération plus difficile ou au
contraire plus aisée selon le cas.

Thème 4 : Commerce électronique et réseaux sociaux :


Il s'agit ici de mettre en avant le lien entre commerce électronique et les
réseaux sociaux. Il est en effet important de décrire les réseaux sociaux
et leur objectif pour les entreprises, nouvelles sur le marché comme plus
anciennes.
En quoi les réseaux sociaux peuvent-ils être un tremplin pour les
boutiques en ligne ?

Prendre l'exemple d'entreprises qui se sont servies des réseaux sociaux


pour asseoir leur domination, par le biais par exemple du marketing
d'influence, qui est le type de marketing qui fonctionne le mieux ces
dernières années.

Thème 5 : E-commerce et sécurisation des moyens de


paiement :
Il s'agit d'un critère important, car la plupart des consommateurs
peuvent être frileux à l'idée de dépenser de trop grosses sommes sur le
net. Le paiement par carte bancaire est donc parfois un problème,
d'autant plus que les fraudes sont de plus en plus nombreuses.
Comment faire en sorte que les clients aient confiance lorsqu'ils
commandent un produit sur Internet ?
Quels sont les moyens mis en oeuvre par les boutiques en ligne pour
sécuriser au maximum les achats de leur clientèle ?

Il s'agira ici de définir les moyens de sécurité présents, que ce soit au


sein de l'entreprise dans laquelle le stage est effectué ou bien d'une
manière plus générale et théorique.

Thème 6 : E-commerce et luxe :

Deux notions en place, le commerce électronique et le luxe.

Comment le luxe s'est-il adapté à cette nouvelle tendance et pourquoi


les grandes maisons étaient-elles quelque peu réticentes au départ à
proposer leurs produits sur le net ?
Il s'agira ici de mettre en avant l'importance qu'a pris le e-commerce
dans la société de consommation et comment il est devenu peu à peu
indispensable aux modes de vie des Français et des consommateurs
d'une manière générale.

Il faudra ainsi mettre en avant les caractéristiques du luxe et expliquer


pourquoi celui-ci n'était pas forcément compatible avec la vente en ligne.
Prendre l'exemple de plusieurs grandes maisons.
Parler également de l'avantage du e-commerce et des consommateurs
des générations Y et Z qui ne peuvent littéralement pas vivre sans
Internet et qui comparent tout et achètent tout ou parceque, luxe y
compris, sur la Toile.

3.Les tribunaux de commerce :


Les tribunaux de commerce sont des juridictions spécialisées,
compétentes pour connaître, en première instance, les affaires
commerciale et même celles qui comportent un objet civil. Ces
tribunaux ont été créés par le Dahir n° 1-97-65 du 4 chaoual 1417 (12
FéVRIER 1997) portant promulgation de la loi n° 53-95 instituant des
juridictions de commerce, suite à de nombreuses réformes législatives
qui ont visé ces dernières années le monde des affaires et de commerce
au Maroc.

Actuellement, le Royaume compte huit tribunaux de commerce,


respectivement dans les villes suivantes : Rabat, Casablanca, Fès,
Marrakech, Tanger, Agadir, Meknès et Oujda.

1.L’organisation des tribunaux de commerce:


Un tribunal de commerce comprend :

•Un président, des vice-présidents et des magistrats ;


•Un ministère public composé du procureur du Roi et de un ou plusieurs
substituts ;
•Un greffe et un secrétariat du ministère public.
A la tête du tribunal de commerce est placé un président investi de
nombreuses attributions. Outre que celles dévolues au président du
tribunal de première instance par le code de procédure civile, la loi
confie au président du tribunal de commerce une compétence générale
en matière de référé. Il peut dans les limites de la compétence du
tribunal, ordonner en référé toutes les mesures conservatoires ou une
remise en état pour prévenir un dommage imminent ou pour faire cesser
un trouble manifestement illicite en présence d’une contestation
sérieuse. Et même en l’absence d’une contestation sérieuse le président
peut toujours en matière de référé, prescrire toute les mesures qu’il
estime nécessaire.

Le président du tribunal de commerce est compétant également pour


connaitre des injonctions de paiement fondées sur les effets de
commerce ou des actes authentiques en application des dispositions du
Chapitre III du titre IV du code de procédure civile. Dans ce cas et par
dérogation aux dispositions de l’Article 161 et 162 du code de procédure
civile, ni le délai d’appel, ni l’exercice de l’appel ne suspendent
l’exécution de l’injonction du président. Seule la cour d’Appel
Commerciale peut en décider autrement. Toutefois cette compétence du
président du tribunal de commerce obéit à trois conditions :

-Le débiteur doit avoir un domicile connu au Maroc ;

-Le paiement doit concerner une somme d’argent supérieure à 9000


Dirhams;

-La dette doit être établie par un effet de commerce ou un acte


authentique.

Les magistrats du siège: Chargés de trancher sur les procès qui leur
sont soumis, les magistrats du tribunal de commerce peuvent être
chargés de fonctions qui revêtent une très grande importance dans le
domaine commercial.

En France, l’originalité du tribunal de commerce réside dans le fait qu’il


est composé par des juges non professionnels, qui ne sont pas des
magistrats de carrières, mais des commerçants appelés "juges
consulaires", élus par les commerçants eux-mêmes pour une durée
déterminée.

Les magistrats du parquet (ministère-public): Il s’agit du procureur du


Roi et de son ou ses substituts. Le parquet prés du tribunal de
commerce n’ayant pas le droit d’exercer l’action publique, certains ont
estimé que son rôle était sans importance. Mais un fort courant soutient
que le parquet a un rôle qu’il ne faut pas sous-estimer du moment que le
code de commerce et la loi instituant les juridictions de commerce, en
partant de la nécessité de promouvoir le développement par
l’encouragement des investissements nationaux et étrangers, ont
reconnu au ministère public d’importantes attributions en matière de
prévention et de traitement des difficultés de l’entreprise, où il a le droit
de demander l’ouverture de cette procédure. Il peut aussi, selon l’Article
620 du code de commerce, lorsque l’intérêt général ou l’intérêt des
créanciers l’exige, demander au tribunal la continuation de l’activité de
l’entreprise soumise à la liquidation judiciaire. Etant partie dans les
procédures relatives aux difficultés de l’entreprise, le parquet peut
exercer les voies de recours contre les jugements et arrêts rendus en
cette matière.

Comme dans toutes les juridictions où existe un parquet dans les


tribunaux de commerce, il y a un greffe et un secrétariat du parquet :

-Le greffe: en sus de ses attributions traditionnelles, le greffe dans ces


juridictions a des attributions spécifiques, notamment en matière de
registre du commerce et des difficultés de l’entreprise.

-Le secrétariat du parquet: Il assiste celui-ci dans l’accomplissement de


ses fonctions

Fonctionnement du Tribunal de commerce :

Le tribunal de commerce fonctionne selon le principe de la collégialité.


En effet, aux termes de l’Article 4 de la Loi 53-95: « sauf dispositions
contraires de la loi, les audiences des tribunaux de commerce et des
cours d’appel de commerce sont tenues et leurs jugements rendus par 3
magistrats, dont un président, assisté d’un greffier ».

Le tribunal de commerce peut être divisé en chambres suivant la nature


des affaires dont il est saisi, étant précisé que chaque chambre peut
instruire les affaires soumises au tribunal et y statuer. C’est l’assemblée
générale qui fixe le nombre des chambres selon la nature des affaires et
leur composition, elle détermine également les jours et heures des
audiences, et décide de la répartition des affaires entres chambres.
L’assemblée générale comprend l’ensemble des magistrats du tribunal et
du secrétaire greffier (composition semblable à celle de l’assemblée
générale des tribunaux de première instance). Elle se réunie au moins
une fois par an, dans les premiers 15 jours du mois de Décembre et à
tout moment, chaque fois que le président du tribunal l’estime opportun.

La compétence du tribunal de commerce :

Compétence en raison de la matière :

Le tribunal de commerce est une juridiction judiciaire du premier de


degré, compétente pour connaître :

•Des actions relatives aux contrats commerciaux ;


•Des actions entre commerçants à l’occasion de leurs activités
commerciales ;
•Des actions relatives aux effets de commerce ;
•Des différends entre associés d’une société commerciale ;
•Des différends à raison de fonds de commerce ;
Le tribunal de commerce est compétent pour connaître en premier et
dernier ressort, des demandes dont le principal n’excède pas la valeur
de neuf mille dirhams (9000 Dh), et des demandes en premier ressort,
de toutes demandes d’une valeur supérieure à ce montant.
Le tribunal de commerce et également compétent pour connaître de
l’ensemble des litiges commerciaux et même ceux qui comportent un
objet civil. C’est ainsi que le commerçant et le non-commerçant peuvent
toujours, par voie de compromis, attribuer compétence aux tribunaux de
commerce pour connaître des litiges pouvant les opposer à l’occasion de
l’exercice de l’une des activités du commerçant.
N.B :

Les parties pourront convenir de soumettre leurs différends à la


procédure d’arbitrage et de médiation, conformément aux dispositions
des Articles 306 et 327 du code de procédure civile.

Le tribunal de commerce n’est pas compétent pour connaître des


affaires relatives aux accidents de la circulation, même si ces litiges ce
rapportent aux activités commerciales et intéressent les commerçants.

Un commerçant peut convenir avec le non commerçant d’attribuer la


compétence au tribunal de commerce pour connaître des litiges pouvant
les opposer à l’occasion de l’exercice de l’une des activités du
commerçant.

Par dérogation aux dispositions de l’Article 17 du code de procédure


civile, le tribunal de commerce doit statuer sur l’exception
d’incompétence en raison de la matière dont il est saisi par jugement
séparé dans un délai de huit (8) jours.

De la compétence territoriale :

La compétence territoriale appartient au tribunal du domicile réel ou élu


défenseur:

•Lorsque ce dernier n’a pas de domicile au Maroc, mais y dispose d’une


résidence, la compétence appartient au tribunal de cette résidence ;

•Lorsque le défendeur n’a ni domicile, ni résidence au Maroc, il pourra


être traduit devant le tribunal du domicile ou de la résidence du
demandeur ou de l’un d’eux s’ils sont plusieurs ;

•S’il y a plusieurs défenseurs, le demandeur peut saisir, à son choix, le


tribunal du domicile ou de la résidence de l’un d’eux.
Par dérogation aux dispositions de l’Article 28 du code de procédure
civile, les actions sont portées :
•En matière de sociétés, devant le tribunal de commerce du lieu du
siège social de la société ou de la succursale ;
•En matière de difficultés de l’entreprise, devant le tribunal de
commerce du lieu du principal établissement du commerçant ou du
siège social de la société ;
•En matière de mesures conservatoires, devant le tribunal de
commerce dans le ressort territorial duquel se trouve l’objet desdites
mesures.
Les parties peuvent dans tous les cas convenir par écrit de désigner le
tribunal de commerce compétent.

4.La procédure devant les tribunaux de commerce :

La procédure applicable devant les tribunaux de commerce est


conforme au schéma classique de quatre phases : la saisine, les
convocations aux instances, les jugements ou ordonnances et enfin
l’exécution.

Pour ce qui concerne la saisine, le tribunal de commerce est saisi par


requête écrite et signée par un avocat inscrit au tableau de l’un des
barreaux au Maroc. Les requêtes sont enregistrées sur un registre
destiné à cet effet. Le greffier délivre au demandeur un récépissé
portant le nom du demandeur, la date du dépôt de la requête, son
numéro au registre et le nombre et la nature des pièces jointes. Une
copie dudit récépissé est déposée par le greffier dans le dossier. Le
président du tribunal désigne dès l’enregistrement de la requête un juge
rapporteur auquel il transmet le dossier dans un délai de 24 heures et ce
dernier convoque les parties à l’audience la plus proche dont il aura
fixée la date.

La convocation à l’audience est transmise soit par un huissier de justice,


soit par décision du tribunal de transmettre la convocation par les voies
prévues aux articles 37, 38 et 39 du code de procédure civile à savoir :
par des agents du greffe, par la poste, par lettre recommandée avec
accusé de réception, par voie administrative ou par voie diplomatique si
le destinataire réside dans un pays étranger.

Lorsque l’affaire n’est pas en état, par exemple : si l’une des parties
n’était pas présente le jour de l’audience. Dans ce cas, le tribunal de
commerce peut la reporter à une prochaine audience ou la renvoyer au
juge rapporteur qui est tenu de porter l’affaire de nouveau en audience
dans un délai fixé par lui-même et n’excédant pas trois mois.

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