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Automne 2018 /
Développer la compétence culturelle chez les enseignants : mission
impossible ?

par : Émilie Deschênes, Ph. D.


date : 26 septembre 2018

Tous les enseignants, et particulièrement les nouveaux, se doivent de


prioriser le développement de leurs compétences culturelles afin de mieux
répondre, et cela avec authenticité, aux attentes de la diversité représentée
par leurs élèves.

Cet article poursuit la réflexion amorcée au sujet de l’éducation au service de la


réconciliation, thème de l’édition du printemps 2018 de ce magazine. Il offre des pistes
fort pertinentes pour la formation des nouveaux enseignants.

Depuis quelques décennies, les théories en gestion de la diversité culturelle sont


devenues omniprésentes, et les pratiques, un passe-partout pour les organisations afin
de faire bonne figure socialement et politiquement, en plus d’apparaître comme « 
responsables » et éthiques. Cependant, certaines le font sans que l’individu qui crée
cette diversité, qui arrive avec son bagage intellectuel, social, professionnel, avec sa
personnalité, ses capacités et ses compétences, soit au centre des préoccupations et des
discussions.

L’organisation scolaire, soit l’un des pôles d’entrée principaux des individus d’origines
culturelles très diversifiés, veut offrir un enseignement adéquat à ses élèves ou étudiants
et doit, avec peu d’outils, composer quotidiennement avec les obstacles liés à cette
diversité. Comment entrer positivement en contact avec des jeunes, des adolescents ou
de jeunes adultes qui arrivent de loin? Comment adapter sa pédagogie? Comment tirer le
meilleur d’eux et s’assurer qu’ils s’accomplissent? Comment en faire un apprentissage
pour tous?

Ces préoccupations, peu banales, semblent pouvoir expliquer une partie de ce


phénomène récent en éducation : la recherche du développement des compétences
culturelles qui permettent de mieux composer avec différentes cultures dans la salle de
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classe.
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La diversité culturelle se construit et évolue en fonction de contextes politique, social,
économique, voire intellectuel. Les visions changent et des pratiques variées et
novatrices apparaissent. Certaines visent davantage l’adaptation de l’école et de la
classe, leur flexibilité et leur capacité de tirer le maximum chez des élèves qui ont un
potentiel complexe à définir, compte tenu de la difficulté communicationnelle.

La réalité, pourtant, présente des symptômes d’une maladie courante dans les écoles :
l’« incompétence culturelle ». Le savoir-faire requis semble apparemment peu
répandu.

Ainsi, en réponse aux questions offertes en titre, de nombreux obstacles au


développement de cette compétence chez les enseignants au Québec et au Canada et
plusieurs carences ou besoins à satisfaire se présentent. Cependant, ce n’est pas une
mission impossible! Ces obstacles sont visibles, identifiables, voire quantifiables :
absence de diversité culturelle dans les régions du Québec; concentration dans la grande
région de Montréal; carences dans certains programmes de formation initiale des
enseignants; l’offre « optionnelle » de cours en développement des compétences
culturelles dans les différents programmes en enseignement, en adaptation, en
orientation ou en gestion scolaires. Quand commencerait-on à détenir une ou des
compétences culturelles? Dans quelle mesure ces compétences seraient-elles
universelles? Comment peut-on acquérir des compétences culturelles? Quelles sont-
elles? Qu’est-ce que cela implique?

Selon les résultats d’une recherche postdoctorale en management interculturel1, des


années d’expérience auprès de diverses cultures et de rencontres avec des individus qui
possédaient visiblement ces compétences, je propose aujourd’hui certaines bases sur
lesquelles asseoir la définition de la compétence culturelle. Elle reposerait sur la capacité
des individus à s’adapter à la culture de l’autre tout en gardant l’équilibre avec la sienne.
Elle résiderait aussi dans la capacité de communiquer de façon à comprendre l’autre
grâce à différents langages (langue maternelle, langages verbal, gestuel ou autres),
permettant ainsi un climat adéquat et sécurisant pour les deux. L’anticipation des
comportements de l’autre devient ainsi possible et certainement désirée pour un climat
de classe qui favorise l’apprentissage.

« Ce qui vient de l’Autre doit être accepté comme étant tout aussi recevable, satisfaisant, efficace,
voire valable, que ce qui vient de soi, de sa propre culture, de sa famille, voire de ses gènes. »

Selon ces recherches2, la compétence culturelle devient alors la capacité d’un individu à
s’adapter à un autre individuIL VOUS RESTEd’ailleurs
qui vient 4/5 ARTICLES
ou àGRATUITS.
d’autres cultures étrangères et
variées, et ce, grâce à différentes aptitudes,
MON COMPTE capacités

REJOIGNEZ NOTREou connaissances. Cette
RÉSEAU
compétence serait souhaitable autant chez celui qui accueille un étranger dans son
environnement (l’accueil d’enfants autochtones dans sa classe) que chez celui qui se
retrouve dans un environnement qui propose un cadre et des références différents
(l’enseignante ou l’enseignant, par exemple, qui travaillent au sein d’une communauté
autochtone dans le nord du Québec ou dans le Grand Nord). L’encadré 1 propose
quelques exemples développés dans le cadre d’une recherche3 au sein de communautés
autochtones éloignées, dans laquelle un des objectifs visait la meilleure compréhension
des relations au travail entre Autochtones et Allochtones.

ENCADRÉ 1 5 : SOMMAIRE DES PRINCIPALES APTITUDES, CAPACITÉS OU


CONNAISSANCES REQUISES AFIN DE FACILITER L’ADAPTATION D’UNE PERSONNE À
UNE AUTRE PERSONNE OU À UN GROUPE DE PERSONNES D’UNE AUTRE CULTURE

APTITUDES, CONNAISSANCES OU CAPACITÉS REQUISES POUR BIEN DÉVELOPPER SA OU SES


COMPÉTENCES CULTURELLES

Des connaissances sur l’autre : ses valeurs, ses pratiques liées à la culture et celles
liées à sa spiritualité, ses habitudes, ses territoires, l’histoire de sa généalogie et des
familles de la communauté, etc.
Une capacité d’adaptation à l’inconnu.
Une humilité culturelle : à l’inverse de certains aspects de l’ethnocentrisme — la
capacité à se critiquer dans ses pratiques culturelles, voire religieuses et sociales, et
à s’admettre imparfaits. L’aveu de ses faiblesses face à soi-même semble pouvoir
aider à mieux recevoir les besoins de l’autre et à être moins critique envers ses
demandes.
Un esprit ouvert et une grande flexibilité sont demandés à la personne qui se
retrouve dans une nouvelle culture (ici autochtone du Nord canadien). Cette
flexibilité est avant tout psychologique afin de se préparer à faire face aux chocs
culturels, inévitables ou encore aux déséquilibres émotionnels, etc. Aussi,
l’acceptation d’effectuer de longs déplacements et de subir une météo extrême et
très variable est essentielle.
La capacité de négocier avec l’informel : dans plusieurs cultures des Premières
Nations, beaucoup d’informations se transmettent oralement, non formellement,
et beaucoup de décisions sont prises de cette manière. La patience est de mise afin
d’accéder à des cercles informels de « décideurs ».
La gestion de ses émotions et la reconnaissance des émotions de l’autre (la
sensibilité).
La capacité à se mettre en position d’écoute des besoins de l’autre.
L’écoute de l’autre, de son histoire de vie et de sa culture.
L’authenticité. IL VOUS RESTE 4/5 ARTICLES GRATUITS.
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L’empathie : la capacité sincère de s’identifier à autrui dans ce qu’il ressent, sans
avoir besoin de tout comprendre ou sans avoir vécu son émotion (la souffrance, la
joie, la peine, etc.).
La tolérance et la patience.
L’entretien, dans la communauté et au-delà, d’un vaste réseau de relations (écoles,
gouvernements, conseils, hôpitaux).
La reconnaissance et l’acceptation des différences de l’autre.

Pour développer la compétence culturelle, le contact avec l’autre est nécessaire.


L’apprentissage par la lecture, malgré les bénéfices qui peuvent en être retirés sur le plan
théorique, ne correspond peut-être pas aux critères d’enseignement de la compétence
culturelle. Les cultures seraient trop « fluides », avec des critères changeants,
puisqu’évoluant très rapidement, dans un monde où ces cultures s’effritent et dans
lequel la singularité culturelle devient plus rare et la singularité individuelle et sociale,
quasi une norme. Dans le cas des cultures autochtones, ce commentaire s’avère
particulièrement pertinent, en raison notamment du caractère très évolutif et
changeant des caractéristiques des individus et des communautés dans le temps;
perpétuelle transformation, d’où proviendrait, en partie, leur instabilité. Nous avons
demandé à ces individus — autochtones — de vivre et d’intégrer en quelques dizaines
d’années ce qui nous a pris plus d’un centenaire à acquérir par apprentissages lents et
par étapes (périodes agricole, industrielle et postindustrielle, organisation en société
complexe, bouleversement technologique, mondialisation, etc.). L’intégration de ces
changements pour des communautés qui ont vécu en isolation pendant que le monde
tournait à une plus grande vitesse est exigeante et complexe. Par ailleurs, cette
intégration pourrait rendre perplexes des individus qui rechercheraient leur identité
dans un passé « oublié » ou « enseveli » par d’autres (les colonisateurs, notamment) et
un présent encore inabordable, puisque comportant des éléments difficiles à intégrer ou
à « conscientiser » par la majorité.

La reconnaissance des différences majeures entre les groupes culturels qui se


rencontrent constituerait un des premiers pas vers l’acquisition de la compétence
culturelle. Il s’agit, malgré le fardeau d’un biais culturel inévitable, d’éliminer de
l’esprit les informations non avérées, stéréotypées ou autres, afin d’éviter qu’elles
affectent la capacité de jugement.

Moins cette reconnaissance progresse, moins les probabilités d’obtenir des résultats à
long terme sont envisageables, c’est-à-dire des relations harmonieuses ou des
interactions positives répétées dans le temps qui mènent ultimement à une bonne
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collaboration entre les intervenants.
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Cet apprentissage des différences observées avec l’autre favoriserait la compréhension
plus profonde, plus essentielle, de l’autre. L’appréciation de ces différences et le début
d’un processus d’acceptation des caractéristiques de l’autre constitueraient l’un des
éléments fondateurs de la compétence culturelle4. On doit être conscient de cette petite
voix qui s’exprime très discrètement dans l’esprit et qui suggère subtilement que l’autre
a tort. Par ailleurs, nos mœurs, habitudes ou façons de vivre ou de travailler seront
habituellement perçues comme étant nécessairement les bonnes, les meilleures, et ce,
sans hésitation, presque inconsciemment. En effet, elles proviennent de notre « soi »
intime, profond et certainement fondamental et elles sont pratiquées depuis toujours.
Ce sentiment légitime et sûrement bien documenté par des collègues psychologues est
plus fort que soi; toutefois, ce qui vient de l’autre doit être accepté comme étant tout
aussi recevable, satisfaisant, efficace, voire valable, que ce qui vient de soi, de sa propre
culture, de sa famille, voire de ses gènes. Le conflit personnel qui en résulte doit être
géré. Le processus de reconnaissance et d’acceptation de ce phénomène demande du
courage et, pour certaines personnes, il ne commencera ou ne se terminera jamais.

Pour terminer, je partage un outil pratique (voir encadré 2) qui peut servir lors de la
mise en relation ou la communication professionnelle, personnelle ou avec un
représentant d’une autre culture. L’outil a été créé pour un contexte particulier et pour
un groupe très hétérogène en matière de cultures. Dans ce cadre, les notes dépassent la
compétence culturelle de l’enseignant envers son groupe d’élèves qui proviennent de
différentes cultures. D’une part, il s’adresse à l’enseignant ou à tout autre spécialiste,
dont le gestionnaire scolaire, afin de les accompagner dans l’établissement de relations
saines et véritables avec leurs collègues d’une autre culture. D’autre part, il vise ces
mêmes fonctions, mais dans le contexte où la personne vit hors de son milieu habituel,
dans une école loin de son vécu et de sa culture, afin, notamment, de l’aider à s’intégrer.

ENCADRÉ 2 : QUELQUES EXEMPLES, EXPLIQUÉS SOMMAIREMENT, DE


COMPORTEMENTS, D’ATTITUDES OU D’ACTIONS QUI PEUVENT FAIRE UNE
DIFFÉRENCE6

EN PRENANT PAR EXEMPLE LE CONTEXTE D’UNE ENSEIGNANTE OU D’UN ENSEIGNANT QUI


ŒUVRE AU SEIN D’UNE COMMUNAUTÉ AUTOCHTONE DU QUÉBEC, IL EST PRÉFÉRABLE DE…

1. … chercher à comprendre le contexte global de la vie de l’autre : ne pas se focaliser


sur un comportement qui déplaît ou qui a déplu, sur un trait de personnalité qui a
agacé, etc.
2. … poser des questionsILaux personnes
VOUS RESTE 4/5autour de soi,
ARTICLES ne pas hésiter à demander
GRATUITS.
comment se fait les choses dans leur communauté.
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3. … ne pas oublier les détails. La mémoire collective est forte chez plusieurs membres
des Premières Nations. Se souvenir des petites choses qui vont faire en sorte que
l’autre reconnaîtra son intérêt et son souci pour lui.
4. … prendre le temps de développer une authentique conscience, en premier lieu, de
la dimension humaine (« affective ») de la relation, avant de passer à autre chose;
… et se préoccuper de la personne devant soi avant de se questionner sur ses
compétences ou sur celles qu’elle n’a pas.
5. … parler de soi avant de parler de ses réalisations professionnelles ou de ses
diplômes et oublier le contexte — nord-américain — connu. Au fil des jours,
travailler et discuter de ce que l’on aime ou de son adaptation dans la communauté
est préférable. Les membres de ces communautés observent et reconnaissent la
valeur des gens.
6. … être humble. Depuis la colonisation, plusieurs Allochtones sont arrivées au sein
de communautés en imposant leur façon de vivre comme la seule et l’unique façon,
en discriminant les savoirs des Premiers Peuples et en les contraignant à une
nouvelle religion alors non significative pour eux. Ainsi, se placer en position de
recevoir et d’écouter les messages, plutôt qu’en position d’impressionner par ce
qui vient d’ailleurs ou d’imposer ses façons de faire les choses est préférable.
7. … éviter de se placer en position de pouvoir, peu importe le poste et les fonctions.
La direction d’école, le conseiller pédagogique, l’enseignante ou la concierge,
personne n’a d’ascendant sur personne (ce dernier propos est nuancé dans le
rapport de recherche d’où proviennent les données). Pour la plupart des membres
des Premières Nations, les gens sont simplement des guides dans le cadre de leurs
fonctions, complémentaires aux siennes. Puis, les décisions viennent en consensus
(ce comportement peut être implicite ou invisible pour l’étranger).
8. … admettre ses erreurs et les rectifier. Pas de place pour l’orgueil.
9. … admettre son ignorance. Pas de place pour… l’orgueil!
10. … éviter de juger une situation ou un comportement. Il vous manque probablement
de l’information qui permet de comprendre entièrement la situation ou le
comportement. De plus, juger implique d’analyser la situation à partir de ses
propres référents, de ses schèmes de pensée, de ses biais culturels, voire de ses
stéréotypes. Parfois, même dix années ne sont pas suffisantes pour comprendre les
raisons qui poussent les membres de l’autre culture à agir comme ils le font.
11. … être discret, garder pour soi ce qu’on vous confie les parents, les élèves, les
autres membres du personnel… Une école est « par définition » un lieu où les
potins et cancans abondent! De plus, l’environnement de plusieurs communautés
est empreint de tabous et de non-dits. En partageant de l’information par
inadvertance, la personne prend position (qu’est-ce qui est dit? À qui est-ce dit?
Pourquoi est-ce dit?).IL VOUS RESTE 4/5 ARTICLES GRATUITS.
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En conclusion, toutes les pratiques, applications de principes ou idées ici proposées afin
de développer ses compétences culturelles semblent partager un point commun :
l’authenticité. En effet, il apparait judicieux et salutaire d’être soi-même et d’agir de
manière cohérente avec ses valeurs et ses choix, comme avec ses décisions
professionnelles.

Bon bain culturel!

Photo : Gracieuseté de l’auteure émilie Deschênes

Première publication dans Éducation Canada, septembre 2018

1 Deschênes, É. (inédit). L’insertion socioprofessionnelle des Autochtones sur le marché


de l’emploi au nord du 49e parallèle : une réalité mal comprise. Rapport de recherche de
postdoctorat en management interculturel. HEC Montréal.

2 Ces recherches comprennent une recherche postdoctorale (voir note 1) auprès


d’Autochtones canadiens et une autre plus récente (et inédite). Cette dernière porte sur
des Autochtones du Mali qui considèrent à nouveau la formation professionnelle ou
technique, mais pour qui la « distance » culturelle entre eux (provenant de régions
éloignées, ne parlant que leurs langues natales, etc.) et leurs enseignants peut sembler
trop grande pour commencer ou poursuivre un programme. La difficulté de vivre avec
l’incompréhension des messages, de même que l’image de soi que cette difficulté
impose à l’individu (incapacité ou incompétence personnelle, notamment, mais pas
exclusivement), sont trop peu supportables pour ce faire. En effet, ces enseignants
auront probablement suivi une formation postcoloniale héritée du système français, qui
privilégie fortement l’enseignement magistral, et, en fin de compte, qui n’auront que
peu favorisé l’interaction avec chacun de ces individus.

3 Idem, notes 1.

4 Idem, note 1. IL VOUS RESTE 4/5 ARTICLES GRATUITS.


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5 Les aptitudes, capacités ou connaissances qui facilitent l’adaptation de l’individu
peuvent être différentes d’un lieu à l’autre, d’un contexte à l’autre. Dans cet exemple, la
recherche concerne les perceptions de 70 personnes qui travaillent dans une
organisation où deux cultures dominent (des Autochtones et des Allochtones, deux
groupes très homogènes). Lorsqu’elles se rencontrent, les personnes des deux cultures
n’ont d’autres choix que de développer des compétences culturelles reconnues si elles
veulent survivre dans l’organisation (en matière d’opérations et de gestion) (voir note 1
pour la référence).

6 Ces exemples sont tirés de données qui proviennent d’un rapport de recherche en
management interculturel : Deschênes, É. (inédit). L’insertion socioprofessionnelle des
Autochtones sur le marché de l’emploi local. Rapport de recherche de postdoctorat en
management interculturel. HEC Montréal.

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Émilie Dr. Émilie Deschênes


Deschênes Professeure, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)

Émilie Deschênes, Ph. D., est professeure à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue


(UQAT).

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