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Virgile, Géorgiques_
1.« [. . .]sensible comme moi aux misères des campagnards qui ne savent pas leur
route » (I, v. 22-56, p. 40).
3. « Le Père des dieux lui-même a voulu rendre la culture des champs difficile, et
c’est lui qui le premier a fait un art de remuer la terre, en aiguisant par les soucis
les cœurs des mortels et en ne souffrant pas que son empire s’engourdît dans une
triste indolence. » (Chant I,v. 123-156, p.45.)
4. << Tous les obstacles furent vaincus par un travail acharné et par le besoin
pressant en de dures circonstances. >> (Chant I, v. 123-156, p. 46-47.)
5. « Oui, même aux jours de fête, il est des travaux auxquels les lois divines et
humaines permettent de se livrer. » (Chant I, V. 255-28 8, p. 54.)
9. << Que les allées soient toutes de dimensions égales, non pour que leur
perspective repose seulement l’esprit, mais parce qu’autrement la terre ne fournira
pas à tous les ceps une somme égale de forces, et que les rameaux ne pourront
s’étendre dans l’air libre. >> (Chant II,v. 279-312, p. 90.)
11. << Ô trop fortunés s’i1s connaissaient leurs biens, les cultivateurs ? Eux qui,
loin des discordes armées, voient la très juste terre leur verser de son sol une
nourriture facile.» (Chant II,v. 446 -479, p. 99.)
12. « Mais ce cheval même, lorsque appesanti par la maladie ou déjà ralenti par les
ans, il a des défaillances, enferme-le au logis et sois indulgent à une vieillesse qui
ne le déshonore pas. » (Chant III,v. 89-121, p. 116.)
13. « Ceux que tu veux former aux soins et aux besoins de la campagne, entraîne-
les quand ils sont encore de petits veaux, et engage-t oi dans la voie du dressage,
tandis que leur humeur est docile encore et leur âge facile à plier. >>(Chant III,v.
154-186, p. 120.)
14. « Oui, toute la race sur terre et des hommes et des bêtes, ainsi que la race
marine, les troupeaux, les oiseaux peints de mille couleurs, se ruent à ces furies et
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à ce feu : l’amour est le même pour tous. >> (Chant III, V. 220-254, p. 124.)
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Thèmes : universalité, épreuve, fraternité et sensibilité du vivant , amour.
>- Thèmes : travail intellectuel, travail manuel, combat, épreuve, courage, trans -
figuration, glorification du travail.
16. << Mais voici que, fumant sous la dure charrue, le taureau s’affaisse et vomit à
plein gosier un sang mêlé d’écume, ct pousse de suprêmes gémissements. Le
laboureur s’en va, tout triste, dételer l’autre bœuf affligé de la mort de son frère et
laisse sa charrue enfoncée au milieu du sillon.» (Chant 111, v. 515-550, p. 139.)
l7 << Poursuivant mon œuvre, je vais chanter le miel aérien, présent céleste : tourne
encore tes regards, Mécène, de ce côté. J etbfïrirai en de petits objets un spectacle
admirable >> (Chant IV, p. 145.)
18. << Seules, elles élèvent leur progéniture en commun, possèdent des demeures
indivises dans leur cité, et passent leur vie sous de puissantes lois; seules, elles
connaissent une patrie et des pénates fixes ; et, prévoyant la venue de l’hiver, elles
s’adonnent l’été au travail et mettent en commun les trésors amassés. » (Chant IV,
V. 154-184, p. 153-154.)
19. << [...]elles se brisent les ailes contre des pierres dures, et vont jusqu’à rendre
1’âme sous leur fardeau, tant elles aiment les fleurs et sont glorieuses de produire
leur miel. Toutes se reposent de leurs travaux en même temps, tout es reprennent
leur travail en même temps. >> (Chant IV, v. 154-184, p. 155.)
Thèmes : poésie rustique, chant des paysans et du poèt e, nature comme source
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d’inspiration, otium (Terme venant du latin, désignant une forme d'oisiveté, d'inaction
caractéristique du loisir, du temps libre, et qui induit l'idée de la solitude, de la retraite).
3. << Il y a deux facteurs, dans cet esclavage : la vitesse et les ordres. >> (<< Trois
lettres à Albertine Thévenon >>, p. 60.)
4. << On ne vous demande que des pièces, on ne vous donne que des sous. >> (<<
Un appel aux ouvriers de Rosières >>, p. 206.)
5. « Pour les malheureux, leur infériorité sociale est infiniment plus lourde à porter
du fait qu’ils la trouvent présentée partout comme quelque chose qui va de soi. >>
(<< Lettres à Victor Bernard >>, p. 214.)
6. « l’oppression, à partir d’un certain degré d’intensité, engendre non une tendance
à la révolte, mais une tendance presque irrésistible à la plus complète soumission. »
(<< Lettres à Victor Bernard >>, p. 223.)
7. « Ce qui abaisse l’intelligence dégrade tout l’homme. >> (<< Lettres à Victor
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8. << À mon avis le travail doit tendre, dans toute la mesure des possibilités
matérielles, à constituer une éducation. >> (<< Lettres à Victor Bernard >>, p.237.)
10. << Dans les conditions de vie accablantes qui pèsent sur tous, les gens ne
demandent pas la lucidité, ils demandent un opium quelconque, et cela, plus ou
moins, dans tous les milieux sociaux. >> (<< Deux lettres à Jacques Lafitte >>, p.
261.)
l1. << Qu’est-ce qu’on est ? Une unité dans les effectifs du travail. On ne compte
pas. À peine si on existe. >> (<< La vie et la grève des ouvrières métallos >>, p. 272.)
12. << Se soumettre par force, c’est dur ; laisser croire qu’on veut bien se
soumettre, c’est trop. » (<< La vie et la grève des ouvrières métallos >>, p. 281.)
13. « C’est là le véritable problème, le problème le plus grave qui se pose à la classe
ouvrière : trouver une méthode d’organisation du travail qui soit acceptable à la fois
pour la production, pour le travail et pour la consommation. » (<< La rationalisation
>>, p. 308.)
14. << Les travailleurs ne doivent donc pas avoir confiance dans les savants, les
intellectuels ou les techniciens pour régler ce qui est pour eux d’une importance
vitale. >> (<< La rationalisation >>, p. 326.)
travail.
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15. «Combien on aimerait pouvoir déposer son âme, en entrant, avec sa carte de
pointage, et la reprendre intacte à la sortie ! >> (<< Expérience de la vie d’usine >>,
p. 335.)
16. << Les choses jouent le rôle des hommes, les hommes jouent le rôle des choses ;
c’est la racine du mal. » (<< Expérience de la vie d’usine >>, p. 336.)
17 << L’univers où vivent les travailleurs refuse la finalité. Il est impossible qu’il y
pénètre des fins . » (<< Condition première d’un travail non servile >>, p. 422.)
18. « Une seule chose rend supportable la monotonie, c’est une lumière d’éternité ;
c’est la beauté. >> (<< Condition première d’un travail non servile», p. 423.)
19. << La condition des travailleurs est celle où la faim de finalité qui constitue l’être
même de tout homme ne peut pas être rassasiée, sinon par Dieu >> (<< Condition
première d’un travail non servile >>, p. 424.)
20. << Il ne suffit pas de vouloir leur éviter des souffrances, il faudrait vouloir leur
joie. >> (<< Condition première d’un travail non servile», p. 434.)
l.<< PASSEMAR :Je suis l’auteur de cette pièce dès le plus jeune âge se manifestait
mon don d’écrire à neuf ans j’avais composé une pièce en un acte qui s’appelle La
Révolte des légumes mais il fallait vivre alors ç’a été cette petite annonce jeune
licencié ès lettres présentant bien et ils m’ont embauché chez Ravoire et Dehaze
pour succéder à un chef de section au service facturation qui s’était suicidé sans
raison apparente >> (1°‘ mouvement, p. 16-17)
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l’écrivain, mort.
2. << Dehaze : Les Américains cherchent la bagarre eh bien ils l’auront >> (l°’
mouvement, p. 25.)
4. << OLIVIER : C’est simple vos hommes n’ont pas fait leur travail Dutôt
5. << AUSANGE (au téléphone (avec Olivier)) : (…) une condition que nous mettons à
la souscription de ce prêt c’est la remise des pouvoirs à Benoît qui nous paraît être
plus méchant que vous or il nous faut un méchant bonhomme qui aime mordre >>
(3° mouvement, p. 103.)
7. « Benoît : Dans moins de cinq ans Margerie la bonne vieille affaire paternelle
vaudra dix à quinze fois ce qu’elle vaut aujourd’hui» (4° mouvement, p. 124.)
10. << Jenny : Un immense réservoir érotique existe au fond de chacun il suffit
d’ouvrir la vanne >> (4° mouvement, p. 146.)
11. << PASSEMAR : Monsieur la frénésie d’arriver au sommet à tout prix j’avoue
qu’elle n’est pas dans mon tempérament par contre à l’âge où j’arrive et avec les
responsabilités familiales qui sont les miennes >> (4° mouvement, p. 149.)
12. << LUBIN : Sur le plan du travail je pète le feu la faute n’est pas la mienne si les
ventes baissent vous le savez >> (4e mouvement, p. 160.)
13. << Jack : [...] il est agréable de chier et Ravoire et Dehaze peut rendre ça encore
plus agréable » (4° mouvement, p. 185.)
14. << Cohen : Je vous dirai que je suis plus heureux maintenant le travail est plus
intéressant » (5e mouvement, p. 188.)
15. << DUTÔT : J’ose à peine vous dire que nous tournons autour de trois cents
pour cent de l’objectif
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GRANGIER : J’ai cru être très prudent en programmant une production cent pour
cent au-dessus de vos estimations d’expéditions
GRANGIER: l’usine travaille en deux équipes j’ai arrêté la production bulle- corde >>
(5° mouvement, pp. 198-199.)
16. << PASSEMAR : On dit que le taux de mortalité des gens à partir du moment où
on les met à la retraite grimpe d’une façon vertigineuse >> (5° mouvement, p. 208.)
17. << LUBIN : [...] si monsieur Dehaze était là pour voir comment on mène à
l’abattoir ses anciens représentants parce que le bâtard s’est entouré d’une bande
de fumiers qui tueraient leur propre mère si ça pouvait servir leur carrière » (5°
mouvement, p. 218.)
18. << LUBIN :(…)je suis né vendeur il me faut la route le contact avec la clientèle le
goût de la victoire chaque fois que j’enlève une commande je leur ai dit Ravoire et
Dehaze c’est toute ma vie mais s’il n’y a plus Ravoire et Dehaze il y en aura une
autre >> (5° mouvement, p. 219.)