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Résistence Et Engagement
Résistence Et Engagement
Abstract
This study focusses on the role of employee commitment in the context of organizational change. Despite the
undeniable empirical and conceptual efforts made over the past ten years, the study of the role of employee
commitment in the context of organizational change has been overlooked. In order to better understand the
effects of organizational change on employee commitment, this paper built a model that aggregates the
previous models of Coetsee (1999) and Conner and Patterson (1982). The usefulness of this approach involves
the introduction of the mechanism of individual assessment of the object to which the transformation. In the
case of a positive assessment, employee engagement acts as a lever and whatever it is based on the calculation
or affect. An unfavorable assessment diminishes the level of engagement with the consequence of emergence
of resistance, generating counterproductive behaviors (eg, low performance, voluntary withdrawal, deviance).
The study concludes by introducing the possible role of high-engagement practices. With a view to
maintaining the level of employee commitment, the conceptual framework of social exchange suggests to
implement the change in an organizational context in which premises change are valorized.
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1. Introduction
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donnant leur point de vue avec pour objectif d’apporter leur contribution
à son redressement. Pour Hirschman, la loyauté correspond à une forme
particulière d’attachement par laquelle l’individu renonce pour un temps
aux alternatives extérieures de son organisation en échange d’une
amélioration attendue du contexte professionnel. Par extension, en
permettant de surmonter les difficultés liées à la transformation de
l’organisation, la loyauté des individus peut retarder leur décision de faire
défection. Quelle que soit la base d’attachement, affective, continue ou
normative, l’engagement des salariés permet clairement de soutenir le
changement et de contenir tout effet néfaste susceptible de compromettre
l’issue de son implantation.
Le rejet du changement découle d’une évaluation négative. Dans
ce cas, qu’il soit lié à l’incompréhension des objectifs poursuivis ou une
perception négative de ses enjeux, le contexte de transition
organisationnelle engendre des résistances d’intensité variable dont la
forme est soit passive (ralentissement des cadences de travail, intention
de retrait), active (actes réels de retrait) ou agressive (erreurs délibérées
dans le travail, actes de sabotage, violence envers les collègues). Même si
selon certains auteurs, il est possible d’établir un profil psychologique
des personnes susceptibles de commettre des actes violents (p.ex. :
Baron, Neuman, & Geddes, 1999) ou contreproductifs (p.ex. : Furnham
& Taylor, 2004), la manière dont l’individu va résister dépend en grande
partie de son interprétation de l’évolution du contexte organisationnel. En
somme, au niveau individuel la résistance au changement est un choix de
type discrétionnaire. Ainsi, comme le montre la littérature, pendant que
certains salariés manifestent leur rejet du changement organisationnel par
le retrait réel, d’autres se limitent au registre de l’intentionnalité tandis
que d’autres encore choisissent la déviance comme modalité de réponse
(p.ex. : Courcy, Savoie, & Brunet, 2004 ; Hirigoyen, 2003 ; Iverson &
Pullman, 2000 ; Neuman & Baron, 1998). Bien que se rapportant à des
formes spécifiques de résistance, la plupart des symptômes
comportementaux évoqués précédemment sont liés à l’engagement
organisationnel. Depuis de nombreuses années, les recherches empiriques
fournissent régulièrement des données qui montrent qu’un niveau
d’engagement affectif élevé envers l’organisation diminue l’intention de
retrait (Jaros, 1997), décroît la probabilité qu’un salarié s’absente
volontairement (Blau & Boal, 1987), démissionne réellement de son
emploi (Griffeth, Hom & Gaertner, 2000) et commette des actes violents
(Courcy & Savoie, 2004). Une fois de plus le rôle de l’engagement des
salariés est essentiel. Quel que soit son objet (restructuration,
réorganisation, etc.), le changement poursuit un objectif d’efficacité.
Selon leur nature, les manifestations symptomatiques de la résistance au
changement génèrent des coûts directs et indirects qui peuvent perturber
considérablement le processus d’implantation de l’objet du changement
et, à terme, avoir un impact négatif sur l’efficacité recherchée. Le retrait,
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