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UNIVERSITE MOHAMMED V
ECOLE MOHAMMADIA
D’INGENIEURS
REALISE PAR :
LEMCIRDI Aymane
EL KACHOUANI Amine
KASSIMI ALAOUI Mehdi
MORCHID Anass
EL BAROUDI Chadi
1. Situation problème :
On envisage d’assurer la stabilité d’un déblai de 6m de hauteur, par un mur de soutènement
poids. Les coupes du mur et du sol sont représentées dans la figure suivante :
La couche du sable fin baigne dans une nappe alimentée par la couche du sable grossier très
perméable. Dans les conditions hydrauliques les plus défavorables pour la stabilité du mur, un
écoulement dont les équipotentielles extrêmes sont BB’ et EE’ s’établit entre l’amont et l’aval
du mur. L’étude du réseau d’écoulement a montré que les pertes de charge hydraulique entre B
et C et entre C et D sont respectivement égales à 25% et 55% de la perte de charge totale.
Avec :
𝐙𝐌 = Cote du point M par rapport à un plan horizontal de référence ;
𝐮𝐌
= Charge de pression interstitielle en M ;
𝛄𝐰
Pression en C :
𝐮𝐁 𝐮𝐂
∆𝐡𝐁𝐂 = 𝐡𝐁 − 𝐡𝐂 = 𝐙𝐁 + − 𝐙𝐂 − = 𝟏𝐦
𝛄𝐰 𝛄𝐰
𝐮𝐂
𝟗+𝟎−𝟑− = 𝟏𝐦
𝛄𝐰
𝐮𝐂 = 𝟓𝟎𝐊𝐏𝐚
Pression en D
𝐮𝐂 𝐮𝐃
∆𝐡𝐂𝐃 = 𝐡𝐂 − 𝐡𝐃 = 𝐙𝐂 + − 𝐙𝐃 − = 𝟐, 𝟐𝐦
𝛄𝐰 𝛄𝐰
𝐮𝐃
𝟑+𝟓−𝟑− = 𝟐. 𝟐𝐦
𝛄𝐰
𝐮𝐃 = 𝟐𝟖𝐊𝐏𝐚
Soit une variation linéaire de la pression interstitielle entre B-C, C-D et D-E.
✓ Entre B et C
𝑢𝑐 . 𝐵𝐶
Fw = = 150 𝐾𝑁/𝑚
2
✓ Entre C et D
(𝑢𝑐 + 𝑢𝐷 ) . 𝐶𝐷
Fw = = 93.6 𝐾𝑁/𝑚
2
✓ Entre D et E
𝑢𝐷 . 𝐷𝐸
Fw = = 28 𝐾𝑁/𝑚
2
Le gradient hydraulique désigne la perte de charge par unité de longueur (sans unité et dans
le sens de l’écoulement). Il est donné par le rapport de la perte de charge sur la longueur
traversée :
∆H
i=
∆L
Pour notre problème, on a les valeurs suivantes :
∆HBC ∆HCD ∆HDE
iBC = = 0,167 iCD = = 0,917 iDE = = 0,4
BC CD DE
➢ Entre A et B (𝟎 ≤ 𝒛 ≤ 𝟐𝒎) :
On a :
𝛾1 = 𝛾 = 20 𝑘𝑁/𝑚ᶟ ;
𝜑 ′ = 30° ; 𝛔′ 𝐚 (𝐳) = 𝐊 𝐚𝟏 . 𝛄𝟏 . 𝐳 = 𝟔, 𝟔𝟔 𝐳
𝜋 𝜑′
𝐾𝑎1 = 𝑡𝑎𝑛2 (4 − ) = 0,333 ;
2
Intensité :
𝟏𝟑, 𝟑𝟑 × 𝟐 (𝟏𝟎, 𝟖𝟒 + 𝟑𝟑, 𝟎𝟕) × 𝟔
𝑭𝒂 = + = 𝟏𝟒𝟓. 𝟎𝟔 𝒌𝑵/𝒎
𝟐 𝟐
Le point d’application :
L’intensité
𝟓𝟗. 𝟎𝟒 × 𝟐
𝑭𝒑 = = 𝟓𝟗. 𝟎𝟒 𝒌𝑵/𝒎
𝟐
Le point d’application
𝟐
𝒛𝒑 = = 𝟎, 𝟔𝟕𝒎
𝟑
Avec :
✓ C=0
✓ B=2.4m
1,6×6
✓ 𝑁 = 𝑊𝑚𝑢𝑟 = 25 (0,8 × 6 + + 2,4 × 2) = 360 KN/m
2
∑ 𝑀𝑡𝑠 /𝐷 (𝑠𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠)
𝐹𝑟 = >2
∑ 𝑀𝑡𝑠 /𝐷 (𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠)
𝐌𝐭𝐬 /𝐃 (𝐬𝐭𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬):
𝐌𝐭𝐬 /𝐃 (𝐦𝐨𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬) :
Tant que le renversement n’est pas vérifié, alors, il n’y aura plus de contact entre la base du
mur et le sol, il sera donc inutile de vérifier la stabilité du mur vis-à-vis du poinçonnement.
(𝑁 − 𝑈). 𝑡𝑔𝛿
𝐹𝑔 = >2
𝐹𝑎𝐻 − 𝐹𝑝𝐻
✓ C=0
2𝐵
𝐵 ×6
✓ 𝑁 = 𝑊𝑚𝑢𝑟 = 25 ( 3 × 6 + 3
+ 𝐵 × 2) = 150.B KN/m
2
B > 5.35 m
𝐌𝐭𝐬 /𝐃 (𝐬𝐭𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬):
2𝐵 2𝐵
𝐵 5𝐵 ×6 ∗2 𝐵
Poids du mur : M ts /D (mur) = 25 ( 3 × 6 × + 3
× 3
+ 𝐵 × 2 × 2)
6 2 3
- 𝑊1 = 275 𝑘𝑁/𝑚 ;
- 𝑊2 = 275 𝑘𝑁/𝑚 ;
- 𝑊3 = 275 𝑘𝑁/𝑚 ;
- 𝑈𝐶𝐷 = 214,5 𝑘𝑁/𝑚 ;
- 𝑈𝐷𝐸 = 28 𝑘𝑁/𝑚 ;
- 𝑈𝐵𝐶 = 150 𝑘𝑁/𝑚 ;
- 𝐹𝑎 = 145.06 𝑘𝑁/𝑚;
- 𝐹𝑝 = 59.04 𝑘𝑁/𝑚;
𝒆 = 𝟎, 𝟒𝟖𝟒𝒎
𝛅 = 𝟏𝟖. 𝟖𝟏°
′
𝟎, 𝟓𝑩′ 𝜸′ 𝑵𝜸 𝒊𝜸 + 𝑫𝜸′ [𝑵𝒒 𝒊𝒒 − 𝟏]
𝒒𝒂𝒅𝒎 = 𝜸 𝑫+
𝟑
Avec :
- 𝐵′ = 𝐵 − 2𝑒 = 4.532 𝑚 ;
- 𝛾′ = 12 𝑘𝑁/𝑚3 ;
- 𝑁𝛾 = 41,10 𝑒𝑡 𝑁𝑞 = 33,30 (𝐶𝑎𝑟 ∶ 𝜑 = 35°) ;
- 𝑖𝛾 = 0,214 𝑒𝑡 𝑖𝑞 = 0,625 (𝐶𝑎𝑟 ∶ 𝛿 = 18.81°) ;
- 𝐷 = 2𝑚 ;
𝑵 𝟖𝟐𝟓 − 𝟐𝟏𝟒. 𝟓
𝒒𝒓é𝒇 = =
𝑩′ 𝟒. 𝟓𝟑𝟐
Nous avons ainsi vu qu’avec la largeur pré-dimensionnée, l’ouvrage était vulnérable aux trois
états d’instabilité externe à savoir le glissement, le renversement et le poinçonnement. Ce n’est
donc qu’après avoir augmenté la largeur que l’ouvrage est devenu stable.
Mais les dimensions du mur poids restent sont importantes ce qui rend cette variante non
économique.
Et donc on opte pour un mur cantilever.
1. Présentation :
2. Prédimensionnement du mur :
Pression en C :
𝐮𝐁 𝐮𝐂
∆𝐡𝐁𝐂 = 𝐡𝐁 − 𝐡𝐂 = 𝐙𝐁 + − 𝐙𝐂 − = 𝟏𝐦
𝛄𝐰 𝛄𝐰
𝐮𝐂
𝟏𝟏 + 𝟎 − 𝟑 − = 𝟏. 𝟓 𝐦
𝛄𝐰
𝐮𝐂 = 𝟔𝟓 𝐊𝐏𝐚
Pression en D
𝐮𝐂 𝐮𝐃
∆𝐡𝐂𝐃 = 𝐡𝐂 − 𝐡𝐃 = 𝐙𝐂 + − 𝐙𝐃 − = 𝟐, 𝟐𝐦
𝛄𝐰 𝛄𝐰
𝐮𝐃
𝟑 + 𝟔. 𝟓 − 𝟑 − = 𝟑. 𝟑 𝐦
𝛄𝐰
𝐮𝐃 = 𝟑𝟐 𝐊𝐏𝐚
Soit une variation linéaire de la pression interstitielle entre B-C, C-D et D-E.
✓ Entre B et C
𝑢𝑐 . 𝐵𝐶
Fw = = 260 𝐾𝑁/𝑚
2
✓ Entre C et D
(𝑢𝑐 + 𝑢𝐷 ) . 𝐶𝐷
Fw = = 249.775 𝐾𝑁/𝑚
2
✓ Entre D et E
𝑢𝐷 . 𝐷𝐸
Fw = = 32 𝐾𝑁/𝑚
2
32 KN/m
32 KN/m
65 KN/m
249.775 KN/m
Le gradient hydraulique désigne la perte de charge par unité de longueur (sans unité et dans
le sens de l’écoulement). Il est donné par le rapport de la perte de charge sur la longueur
traversée :
∆H
i=
∆L
→ 𝐊 𝐚𝟏 = 𝟎, 𝟐𝟗𝟕
Due au poids :
On a : Fγ = 0,5 × K a2 × γ2 ′ × BC²
Avec :
𝑠𝑖𝑛²(𝜂 − 𝜑2 )
𝐾𝑎2 = 2
sin(𝜑2 + 𝛿2 ) sin(𝜑2 − 𝛽)
sin (𝜂 + 𝛿2 ) × [1 + √ ]
sin(𝜂 + 𝛿2 ) sin(𝜂 − 𝛽)
➔ 𝐊 𝐚𝟐 = 𝟎, 𝟐𝟒𝟏
Donc : 𝑭𝜸 = 𝟎, 𝟓 × 𝟎, 𝟐𝟒𝟏 × 𝟏𝟐 × 𝟖𝟐
Due à la surcharge :
On a : Fq = K aq × q × BC
𝐾
Avec : 𝑎2
K aq = cos(𝜆−𝛽) Où : 𝜆 = 0° → 𝐊 𝐚𝐪 = 𝟎, 𝟐𝟒𝟏
Due à l’écoulement :
Point d’application :
On a :
𝑩𝑪 𝑩𝑪
(𝐅𝐞 + 𝐅𝛄 ) × 𝟑 + 𝐅𝐪 × 𝟐
𝒛𝒂 = = 𝟑. 𝟑𝟓𝟗 𝒎
𝐅𝐞 + 𝐅𝛄 + 𝐅𝐪
(De de la base BC)
Due au poids :
On a : Fγ = 0,5 × K pγ × γ2 ′ × DE²
Avec :
𝑠𝑖𝑛²(𝜂 + 𝜑2 )
𝐾𝑝𝛾 = 2
sin(𝜑2 − 𝛿2 ) sin(𝜑2 + 𝛽)
sin (𝜂 + 𝛿2 ) × [1 − √ ]
sin(𝜂 + 𝛿2 ) sin(𝜂 − 𝛽)
➔ K pγ = 0,809
➢ Entre A et B (𝟎 ≤ 𝒛 ≤ 𝟐𝒎) :
𝑭𝒑 = 𝟏. 𝟑𝟒𝟔 𝒌𝑵/𝒎
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Les valeurs des forces de poussée et de butée de terres données par les méthodes de
COULOMB et de CULMANN sont comme suit :
𝐹𝑔 = 1,31 <2
Le critère n’est pas vérifié
(On doit ajouter un effort de traction supérieur à 52 KN pour qu’elle soit vérifiée)
∑ 𝑀𝑡𝑠 /𝐷 (𝑠𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠)
𝐹𝑟 = >2
∑ 𝑀𝑡𝑠 /𝐷 (𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠)
𝑭𝒓 = 𝟐. 𝟓𝟒 > 𝟐
Pour que le critère de poinçonnement soit vérifié, il faut satisfaire la condition suivante :
𝒒𝒓é𝒇 < 𝒒𝒂𝒅𝒎
𝛅 = 𝟐𝟗. 𝟎𝟏°
′
𝟎, 𝟓𝑩′ 𝜸′ 𝑵𝜸 𝒊𝜸 + 𝑫𝜸′ [𝑵𝒒 𝒊𝒒 − 𝟏]
𝒒𝒂𝒅𝒎 = 𝜸 𝑫+
𝟑
Avec :
- 𝐵′ = 𝐵 − 2𝑒 = 2.79 𝑚 ;
- 𝛾′ = 12 𝑘𝑁/𝑚3 ;
- 𝑁𝛾 = 49.4 𝑒𝑡 𝑁𝑞 = 37.75 (𝐶𝑎𝑟 ∶ 𝜑 = 36°) ;
- 𝑖𝛾 = 0,0377 𝑒𝑡 𝑖𝑞 = 0,4592 (𝐶𝑎𝑟 ∶ 𝛿 = 29.01°) ;
- 𝐷 = 2𝑚 ;
𝑵 𝟕𝟓𝟎. 𝟒𝟖
𝒒𝒓é𝒇 = =
𝑩′ 𝟐. 𝟕𝟑
Vu que le glissement ainsi que le poinçonnement ne sont pas vérifiés, nous devons changer les
dimensions de notre mur. Nous allons donc augmenter la largeur de la semelle B en agissant sur
la largeur du patin c’. Avec le fichier Excel, on trouve :
On prend B= 6,6m
• Pour le glissement :
Fg= 1,83 < 2
Le critère n’est pas vérifié
• Pour le renversement :
Fr= 3,43 >2
Le critère est vérifié
Donc le problème de poinçonnement est réglé. Toutefois, le glissement reste non vérifié
Solution N°1 :
Si on veut assurer la stabilité du mur au glissement en jouant sur la largeur, on doit avoir une
largeur B=7,4 m qui donne un Fg=2,07. Cependant cette largeur nécessiterait une plus grande
quantité de béton. Pour cela nous avons opté pour l’ajout des bèches à la base de la semelle de
notre mur de soutènement pour remédier au problème de glissement
𝐶. 𝐵 + (𝑁 − 𝑈). 𝑡𝑔𝛿
𝐹𝑔 =
(𝐹𝑎𝐻 − 𝐹𝑝𝐻 ). 𝑐𝑜𝑠𝛼
On doit donc introduire l’effet de la bèche sur le mur comme suit :
cosa 0,987
sina 0,163
Fg 1,46
h Fg
0,8 1,46
2 1,74
3 1,94
4 2,08
➔ Pour que le glissement soit vérifié on aura besoin d’une bèche de hauteur 4 m ce qui n’est
pas économique. La solution la plus optimale est la réalisation d’un tirant ancré dans le sol
soumis à une force horizontale FH pour diminuer l’effet de la poussée.
FH=168,02KN
Vérification du renversement :
Dans le cas où le renversement ne sera pas vérifié, il faut prévoir d’autres câbles dont le bras de
levier sera déterminé de telle sorte que la stabilité au renversement soit assurée.
Dans notre cas :
Moment/D Moment/O
Tirant Distance/D (m) Distance/O (m)
(kN.m/m) (kN.m/m)
168,022679 3 504,0680383 3 504,068038
On obtient : Fr = 2,93
Vérification du poinçonnement :
𝛅 = 𝟏𝟖. 𝟐𝟖°
′
𝟎, 𝟓𝑩′ 𝜸′ 𝑵𝜸 𝒊𝜸 + 𝑫𝜸′ [𝑵𝒒 𝒊𝒒 − 𝟏]
𝒒𝒂𝒅𝒎 = 𝜸 𝑫+
𝟑
Avec :
- 𝐵′ = 𝐵 − 2𝑒 = 2.84 𝑚 ;
- 𝛾′ = 12 𝑘𝑁/𝑚3 ;
- 𝑁𝛾 = 49.4 𝑒𝑡 𝑁𝑞 = 37.75 (𝐶𝑎𝑟 ∶ 𝜑 = 36°) ;
- 𝑖𝛾 = 0,2424 𝑒𝑡 𝑖𝑞 = 0,6351 (𝐶𝑎𝑟 ∶ 𝛿 = 29.01°) ;
- 𝐷 = 2𝑚 ;
𝑵 𝟕𝟓𝟎. 𝟒𝟖
𝒒𝒓é𝒇 = =
𝑩′ 𝟐. 𝟕𝟑
Conclusion :
Dans notre cas, on gardera les dimensions initiales du mur et on le renforce par
des tirants d’ancrage qui doivent résister à un effort de traction de 133,44 kN/m.