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REPUBLIQUE DU SENEGAL
UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOI
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Année universitaire :
2022-2023
M2_UFR_SI_GC_UIDT 2022-2023 Projet Ouvrage-d’art
2
INTRODUCTION
Un ouvrage d’art est une construction de grande importance et de grande taille appartenant à
l'une au moins de ces catégories :
De tels ouvrages sont qualifiés « d’art » parce que leur conception et leur réalisation font in-
tervenir des connaissances où l’expérience joue un rôle aussi important que la théorie. Cet en-
semble de connaissances constitue d’ailleurs ce que l’on appelle l’art de l’ingénieur.
Au cours de notre projet, nous allons faire les études sur les entretoises, les précontraintes, les
ferraillages des hourdis par la méthode Pigeaud…
PARTIE A
𝑏0 = 0,65𝑚
𝐼 = 0,3159
𝜐 = 0,9
Les valeurs de 𝐼, 𝜐, 𝜐 ′ 𝑒𝑡 𝐴𝐶 ont été déterminé sur Autocad { ′
𝜐 = 0,9
𝐴𝐶 = 1,17
𝐻 = 1.8𝑚
{
𝑏0 = 0,65𝑚
𝑺𝟏 = 𝟏. 𝟏𝟕 𝒎𝟐
𝟑𝟐, 𝟓
𝑮( ) ⟹ 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒐𝒓𝒅𝒐𝒏𝒏é𝒆𝒔 𝒅𝒖 𝒄𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒈𝒓𝒂𝒗𝒊𝒕é.
𝟗𝟎
𝑅 𝑚𝑎𝑥 = 𝑔𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 ∗ Ω+
𝑌1 1 28.5
= → 𝑌1 = = 1.018
28.5 28 28
𝒀𝟏 = 𝟏. 𝟎𝟏𝟖
1.018 ∗ 28.50
𝑅 𝑚𝑎𝑥 = 240.02 ∗ = 3481.85
2
𝑹𝒎𝒂𝒙 = 𝟑𝟒𝟖𝟏. 𝟖𝟓 𝒌𝑵
𝑅 𝑚𝑖𝑛 = 𝑔𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 ∗ Ω−
1 −𝑌2 −0.5
= → 𝑌2 = = −0.018
28 0.5 28
𝒀𝟐 = −𝟎. 𝟎𝟏𝟖
𝟎, 𝟓 × 𝟎, 𝟎𝟏𝟖
Soit 𝛀− la section négative ∶ 𝑹𝒎𝒊𝒏 = 𝒈𝒕 × 𝛀− = −𝟐𝟒𝟎, 𝟎𝟐 ×
𝟐
⟹ 𝑹𝒎𝒊𝒏 = −𝟏, 𝟎𝟖𝟎 𝒌𝑵
Surcharges :
a. La ligne d’influence de la réaction d’appui :
𝑺𝑩𝒄 = 𝑩𝒄 × 𝒃𝒄
𝑪𝒍𝒂𝒔𝒔𝒆 𝟏
{ ⟹ 𝒃𝒄 = 𝟏, 𝟏
𝒏=𝟐
Dans le système 𝑩𝒄 nous faisons l’étude globale d’un camion type de poids 𝟑𝟎𝟎 𝒌𝑵. Ainsi
dans le sens longitudinal nous pouvons avoir 2 camions, de même que dans le sens transversal
ce qui fait un total de 𝟒 𝒄𝒂𝒎𝒊𝒐𝒏𝒔.
𝑩𝒄 = 𝟑𝟎𝟎 × 𝟒 = 𝟏𝟐𝟎𝟎 𝒌𝑵
𝑺𝑩𝒄 = 𝑩𝒄 × 𝒃𝒄 = 𝟏𝟐𝟎𝟎 × 𝟏, 𝟏 ⟹ 𝑺𝑩𝒄 = 𝟏𝟑𝟐𝟎 𝒌𝑵
𝑺𝑩𝒕 = 𝑩𝒕 × 𝒃𝒕
𝑪𝒍𝒂𝒔𝒔𝒆 𝟏 ⟹ 𝒃𝒕 = 𝟏
Avec le système 𝑩𝒕 nous avons un camion type de poids 𝟑𝟐𝟎 𝒌𝑵. Ainsi longitudinalement, un
seul tandem est disposé ; transversalement, si le pont comporte une seule voie, on disposera un
seul tandem. Si le pont comporte deux voies ou plus, le nombre maximal de tandems disposés
est de deux. Alors nous aurons :
𝑩𝒕 = 𝟑𝟐𝟎 × 𝟐 = 𝟔𝟒𝟎 𝒌𝑵
𝑺𝑩𝒕 = 𝑩𝒕 × 𝒃𝒕 = 𝟔𝟒𝟎 × 𝟏 ⟹ 𝑺𝑩𝒕 = 𝟔𝟒𝟎 𝒌𝑵
Le système 𝑩𝒓 fais l’étude locale d’une roue isolée de poids égal à 𝟏𝟎𝟎 𝒌𝑵.
𝑺𝑩𝒓 = 𝑩𝒓 ⟹ 𝑺𝑩𝒓 = 𝟏𝟎𝟎 𝒌𝑵
𝑹𝒎𝒂𝒙 = ∑ 𝑷𝒊 𝒚𝒊 × 𝒏 × 𝜹𝑩𝒄 × 𝒃𝒄
𝒚𝟏 𝟏 𝟐𝟖, 𝟓
= ⟹ 𝒚𝟏 = ⟹ 𝒚𝟏 = 𝟏, 𝟎𝟏𝟖 𝒎
𝟐𝟖, 𝟓 𝟐𝟖 𝟐𝟖
−𝒚𝟐 𝟏 𝟎, 𝟓
= ⟹ 𝒚𝟐 = − ⟹ 𝒚𝟐 = −𝟎, 𝟎𝟏𝟕𝟖 𝒎
𝟎, 𝟓 𝟐𝟖 𝟐𝟖
𝒚𝟑 𝟏 𝟐𝟕
= ⟹ 𝒚𝟑 = ⟹ 𝒚𝟑 = 𝟎, 𝟗𝟔𝟒 𝒎
𝟐𝟕 𝟐𝟖 𝟐𝟖
𝒚𝟒 𝟏 𝟐𝟐, 𝟓
= ⟹ 𝒚𝟒 = ⟹ 𝒚𝟒 = 𝟎, 𝟖𝟎𝟒 𝒎
𝟐𝟐, 𝟓 𝟐𝟖 𝟐𝟖
𝒚𝟓 𝟏 𝟏𝟖
= ⟹ 𝒚𝟓 = ⟹ 𝒚𝟓 = 𝟎, 𝟔𝟒𝟑 𝒎
𝟏𝟖 𝟐𝟖 𝟐𝟖
𝒚𝟔 𝟏 𝟏𝟔, 𝟓
= ⟹ 𝒚𝟔 = ⟹ 𝒚𝟔 = 𝟎, 𝟓𝟖𝟗 𝒎
𝟏𝟔, 𝟓 𝟐𝟖 𝟐𝟖
𝑹𝒎𝒂𝒙 = ∑ 𝑷𝒊 𝒚𝒊 × 𝒏 × 𝜹𝑩𝒕 × 𝒃𝒕
𝒚𝟏 𝟏 𝟐𝟖, 𝟓
= ⟹ 𝒚𝟏 = ⟹ 𝒚𝟏 = 𝟏, 𝟎𝟏𝟖 𝒎
𝟐𝟖, 𝟓 𝟐𝟖 𝟐𝟖
⟹ 𝑺𝑴𝒄𝟏𝟐𝟎 = 𝟏𝟏𝟎𝟎 𝒌𝑵
𝟎, 𝟒 𝟎, 𝟔
𝜹𝑴𝒄𝟏𝟐𝟎 = 𝟏 + +
𝟏 + 𝟎, 𝟐 × 𝟐𝟖 𝟏 + 𝟒 × 𝟔𝟕𝟐𝟎, 𝟓𝟔
𝟏𝟏𝟎𝟎
⟹ 𝜹𝑴𝒄𝟏𝟐𝟎 = 𝟏, 𝟎𝟖𝟒
𝒚𝟏 𝟏 𝟐𝟖, 𝟓
= ⟹ 𝒚𝟏 = ⟹ 𝒚𝟏 = 𝟏, 𝟎𝟏𝟖 𝒎
𝟐𝟖, 𝟓 𝟐𝟖 𝟐𝟖
−𝒚𝟐 𝟏 𝟎, 𝟓
= ⟹ 𝒚𝟐 = − ⟹ 𝒚𝟐 = −𝟎, 𝟎𝟏𝟖 𝒎
𝟎, 𝟓 𝟐𝟖 𝟐𝟖
𝒚𝟗 𝟏 𝟐𝟐, 𝟒
= ⟹ 𝒚𝟗 = ⟹ 𝒚𝟗 = 𝟎, 𝟖 𝒎
𝟐𝟐, 𝟒 𝟐𝟖 𝟐𝟖
𝟏𝟏𝟎𝟎 (𝟏, 𝟎𝟏𝟖 + 𝟎, 𝟖) × 𝟔, 𝟏
Soit 𝛀+ la section positive ∶ 𝑹𝒎𝒂𝒙 = 𝒒𝑴𝒄𝟏𝟐𝟎 × 𝛀+ = ×
𝟔, 𝟏 𝟐
⟹ 𝑹𝒎𝒂𝒙 = 𝟗𝟗𝟗, 𝟗 𝒌𝑵
𝟏𝟏𝟎𝟎 𝟎, 𝟓 × (−𝟎, 𝟎𝟏𝟖)
Soit 𝛀− la section négative ∶ 𝑹𝒎𝒊𝒏 = 𝒒𝑴𝒄𝟏𝟐𝟎 × 𝛀− = ×
𝟎, 𝟓 𝟐
⟹ 𝑹𝒎𝒊𝒏 = −𝟗, 𝟗 𝒌𝑵
Freinage dû au système 𝑩𝒄
Parmi les camions disposés sur le pont, un seul est supposé freiner en développant une force
égale à son poids.
𝑭𝒓 (𝑩𝒄 ) = 𝟑𝟎𝟎 𝒌𝑵
⟹ 𝑭𝒓 (𝑩𝒄 ) = 𝟑𝟎𝟎 𝒌𝑵
𝑭𝒓 (𝑨(𝒍))
𝑭𝒓 = 𝒎𝒂𝒙 {
𝑭𝒓 (𝑩𝒄 )
⟹ 𝑭𝒓 = 𝟑𝟎𝟎 𝒌𝑵
On suppose maintenant que le pont a été fait avec une courbure de rayon 250
m et un dévers de 8 % :
La force centrifuge maximale développée dans le tablier :
La force centrifuge est produite uniquement par le système 𝑩𝒄 , et ceux dans les tabliers qui
représentent des courbes en plan. Tous les camions 𝑩𝒄 sont susceptibles de produire la force
centrifuge.
𝑹 = 𝟐𝟓𝟎 ≤ 𝟒𝟎𝟎 𝒎
𝑹 + 𝟏𝟓𝟎
𝑭𝒄 = 𝑩𝒄 × 𝒃𝒄 × 𝜹𝑩𝒄 × × 𝑵𝒄
𝟔𝑹 + 𝟑𝟓𝟎
Avec ∶
𝐹𝐶 = 393,06𝑘𝑁
On a : {𝐹𝑡 = 394,316𝑘𝑁
𝐹𝑣 = 31,445𝑘𝑁
𝑭𝒕 = √𝑭𝟐𝑪 + 𝑭𝟐𝑽
𝑭𝒕 = 𝟑𝟗𝟒, 𝟑𝟏𝟔𝒌𝑵
On remarque d’autant plus que la pente (dévers) est petite la valeur de la force centrifuge
tend vers la force tangentielle.
• La force centrifuge correspondant au chargement d’une voie ne peut pas dépasser celle
qui est développée par les camions de 300kN.
𝑽𝟐𝒓𝒆𝒇
𝑹𝒎𝒊𝒏 =
𝟐𝟓
𝑹𝒅𝒊𝒔𝒑𝒐𝒏𝒊𝒃𝒍𝒆 = 𝟐𝟓𝟎𝒄𝒎
• On sait que si un véhicule quittant un alignement droit (rayon infini) pour aborder un
virage (rayon infini, géométrie, pente en sens unique) a tendance à continuer la 1ére
direction du fait de la force d’inertie (centrifuge). Pour vaincre cette force centrifuge
𝐹𝐶 = 393,06𝑘𝑁 on soulève la chaussée de l’extérieur vers l’intérieur : ce qu’on
appelle dévers.
𝑽𝟐𝒓𝒆𝒇 (𝟏𝟎𝟎)𝟐
𝑹𝒎𝒊𝒏 = = = 𝟒𝟎𝟎
𝟐𝟓 𝟐𝟓
𝑹𝒎𝒊𝒏 = 𝟒𝟎𝟎𝒎
𝑽𝟐𝒓𝒆𝒇
𝑒= − 𝑓𝑡
127𝑅
(𝟏𝟎𝟎)𝟐
𝑒= − 0,13 = 18,49
127 ∗ 250
𝒆 = 𝟏𝟖, 𝟒𝟗%
(𝟏𝟎𝟎)𝟐
𝑒= − 0,13 = 6,68
127 ∗ 400
𝒆 = 𝟔, 𝟔𝟖%
On a des problèmes de sécurité. Pour éviter ce problème on met des ralentisseurs avec un
panneau.
(120)2
𝑅𝑚𝑖𝑛 = = 576
25
(120)2
𝑒= = 0,19 > 𝑒𝑚𝑎𝑥
127 ∗ 576
(120)2
{ 𝑑𝑖𝑠𝑝 127 ∗ 250 = 0,45 > 𝑒 > 𝑒𝑚𝑎𝑥
𝑒 =
Sur les ponts où la chaussée est en courbe, tous les camions du système Bc disposés sur la
chaussée sont susceptibles de développer des efforts centrifuges, horizontaux, normaux à l´axe
de la chaussée et appliqués à sa surface.
En désignant par R (en mètres) le rayon du tracé de l´axe de la chaussée sur le pont, il y a lieu
d´adopter, pour la force centrifuge développée par un essieu ; une fraction de son poids égale à
• Les efforts tant horizontaux que verticaux, développés par la force centrifuge sont
frappés de majoration pour effets dynamiques ;
• Les effets des forces centrifuges ne sont pas cumulés avec ceux des efforts de freinage.
Les effets des forces centrifuges ainsi évaluées sont à cumuler avec les effets résultant du poids
soit de la surcharge Bc, soit de la surcharge A, dans les conditions suivantes :
• Dans le cas où on applique uniquement le système Bc, les camions sont placés de
manière à produire l´effet le plus défavorable sur l´élément en cause.
Dans le cas contraire, avant de cumuler leurs effets, on évalue séparément, les effets des forces
centrifuges dues au système Bc et ceux dus au poids de la charge A, chacun de ces deux
systèmes étant pris en considération avec ses règles propres avec cependant les réserves qui
suivent :
• Le poids total de la charge A ne doit pas être inférieur à celui du système Bc ayant servi
au calcul des forces centrifuges ;
• Le nombre de voies chargées avec le système A, doit être au moins égal au nombre de
files de camions Bc considérées.
PARTIE B
28
𝑙𝑦 = − 0.5 = 13.5
2
𝑙𝑥 2.15
𝜌= = = 0.159 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑥 𝑎𝑏𝑎𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑜𝑢𝑔𝑖𝑛 𝜌 = 0.2
𝑙𝑦 13.5
𝒈𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 = 𝟔. 𝟗𝟒𝒌𝑵/𝒎²
La charge de l’hourdis
𝑀𝑦 = 𝐺ℎ (𝑀2 + 𝛾 𝑀1)
𝑙𝑥 2.15
𝜌= = = 0.159 ≈ 0.2 → 𝑴𝟏 = 𝟎. 𝟎𝟐𝟒𝟓
𝑙𝑦 13.5
1 1
= = 5 → 𝑴𝟐 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟑
𝜌 2
𝑴𝒙 = 𝟓. 𝟎𝟓𝟓𝟖𝒌𝑵. 𝒎
𝑴𝒚 = 𝟏. 𝟓𝟗𝟏𝒌𝑵. 𝒎
𝑙𝑥 2.15
𝜌= = = 0.159 ≈ 0.2
𝑙𝑦 13.5
< 0.4 𝑜𝑛 𝑎 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒 𝑢𝑛𝑖𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡é𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑥
Donc la dalle est considérée portante dans une seule direction vis-à-vis des charges
uniformément réparties et portante dans les deux sens vis-à-vis les charges concentrées. Le
hourdis est calculé sous l’effet des :
Charges permanentes (Poids propre du hourdis et des éléments reposant sur lui)
Pour les charges roulantes, les charges se diffusent avec un angle variant selon le type de
matériaux. Tel que :
• Béton armé 45 °
• REVETEMENT 37°
𝑉 = Vo + 2tang(37°)hr + h
𝑉 = Vo + 0.335
𝟎, 𝟒 𝟎, 𝟔
𝜹=𝟏+ +
𝟏 + 𝟎, 𝟐𝑳 𝟏 + 𝟒 × 𝑮
𝑺
𝑳𝒑 𝟐𝟖 𝒎
Avec 𝑳 = 𝒊𝒏𝒇 { 𝑳 ⟹ 𝑳 = 𝒊𝒏𝒇 {𝒎𝒂𝒙 𝟖 𝒎 ⟹ 𝑳 = 𝟖, 𝟒 𝒎
𝒎𝒂𝒙 { 𝒓 {
𝟖, 𝟒 𝒎
𝑳𝑩
⟹ 𝑺𝑩𝒕 = 𝟔𝟒𝟎 𝒌𝑵
0,4 0,6
𝛿𝐵𝑡 = 1 + +
1 + 0,2 × 28 1 + 4 × 781,368
640
⟹ 𝜹𝑩𝒕 = 𝟏, 𝟐𝟓𝟏
𝝁 = 𝒂 + 𝒉 + 𝟏, 𝟓𝒉𝒓 < 𝟏
{
𝒗 = 𝒃 + 𝒉 + 𝟏, 𝟓𝒉𝒓 < 𝟏, 𝟑𝟓
𝜇 = 𝑎 + ℎ + 1,5ℎ𝑟 = 0,25 + 0,2 + 1,5 × 0,09 = 0,935 < 1
Effet 1 :
𝜇1 1,935
= = 0,9
𝐿𝑥 𝐿𝑥 2,15
𝜌= = 0,2 𝑣1 1,935
𝐿𝑦
= = 0,143
{𝐿𝑦 13,5
Les moments unitaires 𝑴𝟏 et 𝑴𝟐 peuvent être déterminés avec les résultats des abaques de Mougin
sous forme de tableau.
0,10 ⟶ 0,098
0,143 ⟶ 𝑀1
0,15 ⟶ 0,092
𝑀1 − 0,098 0,143 − 0,1
=
0,092 − 0,098 0,15 − 0,1
⟹ 𝑴𝟏 = 𝟎, 𝟎𝟗𝟐𝟖
0,10 ⟶ 0,050
0,143 ⟶ 𝑀2
0,20 ⟶ 0,022
𝜇2 1,935
= = 0,9
𝐿𝑥 𝐿𝑥 2,15
𝜌= = 0,2
𝐿𝑦 𝑣2 0,765
= = 0,057
{𝐿𝑦 13,5
Les moments unitaires 𝑴𝟏 et 𝑴𝟐 peuvent être déterminés avec les résultats des abaques de Bougin
sous forme de tableau.
0,05 ⟶ 0,115
0,056 ⟶ 𝑀1
0,10 ⟶ 0,096
𝑀1 − 0,115 0,056 − 0,05
=
0,096 − 0,115 0,1 − 0,05
⟹ 𝑴𝟏 = 𝟎, 𝟏𝟏𝟐𝟕
0,05 ⟶ 0,075
0,056 ⟶ 𝑀2
0,10 ⟶ 0,096
𝑀2 − 0,075 0,056 − 0,05
=
0,096 − 0,075 0,1 − 0,05
⟹ 𝑴𝟐 = 𝟎, 𝟎𝟕𝟐
80 × 𝛿𝐵𝑡 × 𝑏𝑡 80 × 1,251 × 1
𝑞= =
𝜇×𝑣 0,935 × 0,585
𝜇3 0,065
𝐿𝑥
= 2,15 = 0,0302
𝐿𝑥
𝜌= = 0,2 { 𝑣3 0,585
𝐿𝑦
= = 0,0433
𝐿𝑦 13,5
Les moments unitaires 𝑴𝟏 et 𝑴𝟐 peuvent être déterminés avec les résultats des abaques de Bougin
sous forme de tableau.
0,01 ⟶ 0,35
0,043 ⟶ 𝑀1
0,05 ⟶ 0,27
𝑀1 − 0,35 0,043 − 0,01
=
0,27 − 0,35 0,05 − 0,01
⟹ 𝑴𝟏 = 𝟎, 𝟑𝟒𝟒
0,10 ⟶ 0,23
0,043 ⟶ 𝑀2
0,05 ⟶ 0,115
𝑀2 − 0,23 0,043 − 0,1
=
0,115 − 0,23 0,05 − 0,1
⟹ 𝑴𝟐 = 𝟎, 𝟏𝟑𝟓
𝑻𝟑 = 𝟗, 𝟕𝟑𝟎 𝒌𝑵/𝒎𝒍
⟹ { 𝒖𝟑
𝑻𝒗 = 𝟑, 𝟗𝟔𝟒 𝒌𝑵/𝒎𝒍
Effet 4 :
Ici nous aurons les mêmes résultats que ceux obtenus avec l’effet 3.
𝜇3 0,065
= = 0,0302
𝐿𝑥 𝐿𝑥 2,15
𝜌= = 0,2 𝑣3 0,585
𝐿𝑦
= = 0,0433
{ 𝐿𝑦 13,5
Les moments unitaires 𝑴𝟏 et 𝑴𝟐 peuvent être déterminés avec les résultats des abaques de Bougin
sous forme de tableau.
0,01 ⟶ 0,35
0,043 ⟶ 𝑀1
0,05 ⟶ 0,27
𝑀1 − 0,35 0,043 − 0,01
=
0,27 − 0,35 0,05 − 0,01
⟹ 𝑴𝟏 = 𝟎, 𝟑𝟒𝟒
Effet réel :
Etant donné que tous les effets ont été calculés, nous allons chercher l’effet réel.
𝑴𝒙 = 𝑴𝟏𝒙 − (𝑴𝟐𝒙 + 𝑴𝟑𝒙 + 𝑴𝟒𝒙 )
𝑴𝑮𝒚 = 𝟏, 𝟓𝟗𝟏𝒌𝑵. 𝒎
✓ Moment dû à la charge Bt
𝑴𝑩𝒕
𝒙 = 𝟐𝟗, 𝟏𝟖𝟐𝒌𝑵. 𝒎
𝑴𝑩𝒕
𝒚 = 𝟏𝟎, 𝟐𝟑𝟓𝒌𝑵. 𝒎
Selon BAEL
Suivant (𝑥𝑥)
On avait 𝜌 = 0,159 < 0,4 (𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒 𝑢𝑛𝑖𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑥)
ℎ = 20𝑐𝑚
On dimensionne la dalle comme une poutre rectangulaire de section {
𝑏 = 100𝑐𝑚
• Hauteur utile d
𝑑 = 0,9ℎ = 0,9 ∗ 0,2 = 0,18
𝑑 = 0,18𝑚
On prendra :
Ciment 𝐶 30/37
𝒇𝒄𝒌 𝟑𝟎
𝒇𝒄𝒌 = 𝟑𝟎 𝑴𝑷𝒂 ⟹ 𝒇𝒄𝒅 = = = 𝟐𝟎 𝑴𝑷𝒂
𝟏, 𝟓 𝟏, 𝟓
Armatures de type 𝑩𝟓𝟎𝟎𝑩 ⟹ 𝒇𝒚𝒌 = 𝟓𝟎𝟎 𝑴𝑷𝒂 ⟹ 𝒇𝒚𝒅 = 𝟒𝟑𝟒, 𝟕𝟖 𝑴𝑷𝒂
⟹ 𝜸 ≃ 𝟏, 𝟑𝟓
𝜸 = 𝟏, 𝟑𝟓
𝒅′ 𝒂𝒑𝒓é𝒔 𝒍𝒆 𝒕𝒂𝒃𝒍𝒆𝒂𝒖 𝒐𝒏 𝒂 ∶ { ⟹ 𝝁𝒍𝒊𝒎 = 𝟎, 𝟐𝟑𝟑𝟎
𝜽 = 𝟎, 𝟖𝟓
𝝁𝑬𝒅 = 𝟎, 𝟎𝟔𝟐𝟏 > 𝝁𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆 alors l’hourdis intermédiaire est simplement armée
𝛼𝜇 = 1,25(1 − √1 − 2𝜇𝐸𝑑 )
𝛼𝜇 = 0,0802
1 − 𝛼𝜇
𝜀𝑠1 = 𝜀𝑐 ∗ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜀𝑐 = 3,5.10−3 𝑐𝑎𝑟 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑎𝑢 𝑝𝑖𝑣𝑜𝑡 𝐵
𝛼𝜇
1 − 0,0802
𝜀𝑠1 = 3,5.10−3 ∗ = 0,04014
0,0802
𝜀𝑠1 = 0,04014
𝑓𝑦𝑑
𝜀𝑦𝑑 =
𝐸𝑠
𝑓𝑦𝑑 500
𝜀𝑦𝑑 = = = 𝟐, 𝟏𝟕. 𝟏𝟎−𝟑
𝐸𝑠 1,15 × 2. 105
• La contrainte de l’acier :
❖ Le bras de levier :
𝜆 = 0,8 car fck < 50 MPa
𝜆
𝑍𝑐 = 𝑑 [1 − 𝛼𝜇 ] 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜆 = 0,8 𝑐𝑎𝑟 𝑓𝑐𝑘 ≤ 500𝑀𝑃𝑎
2
𝑍𝑐 = 0,714𝑚 = 714𝑚𝑚
40,2465. 106
𝐴𝑠1 = = 496,430
174 ∗ 465,93
𝐴𝑠𝑥 = 496,430𝑚𝑚2
𝑓𝑦𝑘 500
𝑏𝑡 = 1𝑚 𝑒𝑡 𝑑 = 0,18𝑚 𝑒𝑡 𝜎𝑠 = = = 434,78𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑠 1,15
0,26𝑓𝑐𝑡𝑚
∗ 𝑏𝑡 ∗ 𝑑
𝐴𝑠/𝑚𝑖𝑛 = 𝑚𝑎𝑥 { 𝑓𝑦𝑘
0,0013 ∗ 𝑏𝑡 ∗ 𝑑
3,12𝑐𝑚2
𝐴𝑠/𝑚𝑖𝑛 = 𝑚𝑎𝑥 { ⟹ 𝐴𝑠/𝑚𝑖𝑛 = 3,12𝑐𝑚2
2,34𝑐𝑚2
• Suivant (𝑦𝑦)
• Calcul du moment réduit𝜇𝐸𝑑
𝑀𝐸𝑑,𝑦 1393. 10−5
𝜇𝐸𝑑𝑦 = = = 0,0215 < 0,0556
𝑏. 𝑑2 . 𝑓𝑐𝑑 1 × (0,18)2 × 20
⟹ 𝝁𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆 = 𝟎, 𝟐𝟑𝟏𝟗 > 𝝁𝑬𝒅𝒚 = 𝟎, 𝟎𝟐𝟏𝟓 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒑𝒊𝒗𝒐𝒕 𝑨 alors pas d’armatures comprimées
𝜸 = 𝟏, 𝟑𝟓
𝒅′ 𝒂𝒑𝒓é𝒔 𝒍𝒆 𝒕𝒂𝒃𝒍𝒆𝒂𝒖 𝒐𝒏 𝒂 ∶ {
𝜽 = 𝟎, 𝟖𝟓
𝑀𝐸𝑑(𝑦)
𝐴𝑠(𝑦) =
𝑍𝜎𝑠
𝑓𝑦𝑘 500
𝜎𝑠 = = = 434,78𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑠 1,15
𝛼 = 1,25(1 − √1 − 2𝜇𝐸𝑑 )
𝛼 = 0,0272
𝑍𝑐 = 0,1780𝑚 = 178𝑚𝑚
13,93
𝐴𝑠(𝑦) = = 179,99
178 ∗ 434,78
𝐴𝑠(𝑦) = 179,99𝑚𝑚2 = 1,80𝑐𝑚2
𝑼 > 𝑽 𝑨𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒐𝒏 𝒂 ∶
𝑷
𝑻𝒙 = 𝟑𝑼
𝟖𝟎
𝑻𝒙 = = 𝟐𝟖, 𝟓𝟐𝒌𝑵/𝒎𝒍
𝟑 ∗ 𝟎. 𝟗𝟑𝟓
• Au milieu de U dans le sens yy
𝑷
𝑻𝒙 =
𝟐𝑼 + 𝑽
𝟖𝟎
𝑻𝒙 = = 𝟑𝟐, 𝟓𝟗𝒌𝑵/𝒎𝒍
𝟐 ∗ 𝟎. 𝟗𝟑𝟓 + 𝟎, 𝟓𝟖𝟓
Etant donné que tous les effets ont été calculés, nous allons chercher l’effet réel.
𝑻𝒙 = 𝑻𝟏𝒙 − (𝑻𝟐𝒙 + 𝑻𝟑𝒙 + 𝑻𝟒𝒙 )
𝑻𝑩𝒕
𝒙 = 𝟓𝟏, 𝟖𝟗𝟖𝟔 𝒌𝑵/𝒎
𝑻𝑩𝒕
𝒚 = 𝟔𝟖, 𝟖𝟔𝟑𝟔𝒌𝑵. 𝒎
𝑄𝑢
ℎ𝑑 ≥ ℎ′ 𝑑 =
𝑓
0,045 ∗ 𝑢 ∗ 𝛾𝑐28
𝐵
Avec :
𝑢 = 3,04𝑚
𝑄𝑢 = 𝛾𝑄𝐵𝑡 ∗ 𝛿𝐵𝑡 ∗ 𝑃
𝛿𝐵𝑡 = 1,251
𝑃 = 80𝑘𝑁
𝑓𝑐28 = 30𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑄𝐵𝑡 = 1,6
{ 𝛾𝐵 = 1,5
160,128
ℎ′ 𝑑 = = 0,0585
0,045 ∗ 3,04 ∗ 2. 104
• Suivant xx
0,12172
𝜁𝑢(𝑥) = = 0,6090
1 ∗ 0,2
𝜁𝑢(𝑥) = 0,6090𝑀𝑃𝑎
0,07 ∗ 30
= 1,4𝑀𝑃𝑎
1,5
𝑓𝑐28
𝜁𝑢(𝑥) < 0,07 ⟹ 0,609𝑀𝑃𝑎 < 1,4𝑀𝑃𝑎 ⟹ 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
𝛾𝐵
• Suivant yy
0,154523
𝜁𝑢(𝑥) = = 0,77201
1 ∗ 0,2
𝜁𝑢(𝑥) = 0,77201𝑀𝑃𝑎
0,07 ∗ 30
= 1,4𝑀𝑃𝑎
1,5
𝑓𝑐28
𝜁𝑢(𝑥) < 0,07 ⟹ 0,77201𝑀𝑃𝑎 < 1,4𝑀𝑃𝑎 ⟹ 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
𝛾𝐵
ℎ𝑑 20
• Diamètre maximale 𝜙𝑑 = = 10 = 2
10
𝜙𝑑 = 2𝑐𝑚 = 20𝑚𝑚
6𝑚𝑚 ≤ 𝜙𝑑 ≤ 25𝑚𝑚
2ℎ𝑑 2 ∗ 20 40
𝑠𝑡 = 𝑖𝑛𝑓 { = 𝑖𝑛𝑓 { = 𝑖𝑛𝑓 { ⟹ 𝑠𝑡 = 25𝑐𝑚
25𝑐𝑚 25 25
Notons que les aciers armant à la flexion dans la région centrale cde la dalle sont prolongés
jusqu’au appuis dans leur totalité puisque le hourdis est soumis à des charges concentrés
mobiles.
Les armatures en chapeau sur appuis intermédiaires doivent avoir une longueur à partir des
appuis b au moins égale au 1/5 de la portée de la dalle si l’appui n’est pas de rive et au 1/4 de
la portée de la dalle pour appui intermédiaire voisin d’un appui de rive.
5 8𝑀𝐺 𝑙 2 8𝑀𝐺𝑚𝑎𝑥 𝑙 2
𝐹𝑙é𝑐ℎ𝑒 ∶ 𝑓 = ∗ ≃
384 𝐸𝐼 10𝐸𝐼
8𝑀𝐺𝑚𝑎𝑥 𝑙 2
𝑓=
10𝐸𝐼
• Vu qu’on a une dalle unidirectionnelle alors on vérifie la flèche vers la plus petite
portée.
𝑀𝐺𝑚𝑎𝑥 𝑙 2
𝑓= ∗
10𝐸𝐼 10
𝑏ℎ3 1 ∗ (0,2)3
𝐼= = = 6,67. 10−4 𝑚4
12 12
𝐿𝑥 2,15
𝑓𝑚𝑎𝑥 = = = 8,6. 10−4
250 250
• Suivant yy
• Flexion totale
𝐿𝑦 13,5
𝑓𝑚𝑎𝑥 = = = 0,054
250 250
𝑓𝑚𝑎𝑥 = 0,054𝑚
𝑓(𝑦) = 1,903. 10−3 𝑚 < 𝑓𝑚𝑎𝑥 = 0,054𝑚 𝑙𝑎 𝑓𝑙é𝑐ℎ𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑦
PARTIE C
a. Les poutres
𝐿𝑝
𝑏′ − 𝑏
≤ 𝑖𝑛𝑓 { 10 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑑0 = 𝑏 = 0,65
2 𝑑 − 𝑑0
2
AN :
28
𝑏′ − 𝑏 = 2,8
≤ 𝑖𝑛𝑓 { 10
2 2,8 − 0,65
= 1,075
2
Nous avons:
𝑏′ − 𝑏
= 1,075 ⟺ 𝑏 ′ = 2 ∗ (1,075) + 𝑏
2
𝑏 ′ = 2 ∗ (1,075) + 0,65 = 2,8
• Rigidité flexionnelle
𝐸𝐼𝑝 𝐸 ∗ 0,6965
𝜌𝑝 = = = 0,24875𝐸
𝑏1 2,8
𝜌𝑝 = 0,24875𝐸
2
𝑡
𝑏𝑉 3 𝑉𝑖
𝐼𝑝 = ∑ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜓𝑖 = 3 + 1,8
𝜓𝑖 𝑏𝑖
𝑖=1
0,2
𝜓1 = 3 + 1,8 ∗ = 3,129
2,8
𝐼𝑝𝑡 = 0,1426𝑚4
𝐺𝐼𝑝𝑡 𝐸
𝛾𝑝 = 𝑜𝑟 𝐺 =
𝑏1 2,4
𝐸 0,1424
𝛾𝑝 = ∗ = 0,02122024𝐸
2,4 2,8
𝛾𝑝 = 0,02122024𝐸
b) Entretoise
𝑏∗3
𝑏′ − 𝑏
≤ 𝑖𝑛𝑓 { 10 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑏 = 2,8: 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑎𝑥𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝐿𝑝 = 14𝑚
2 𝐿𝑝 − 𝑏0
2
2,8 ∗ 3
𝑏′ − 𝑏 = 0,84
≤ 𝑖𝑛𝑓 { 10
2 14 − 0,5
= 6,75
2
𝑏′ − 𝑏
≤ 0,84 ⟹ 𝑏 ′ ≤ 2 ∗ (0,84) + 𝑏0
2
0,2
𝜓1 = 3 + 1,8 ∗ = 3,171
2,1
𝜓1 = 3,171
0,5
𝜓2 = 3 + 1,8 ∗ = 4,125
0,8
𝜓2 = 4,125
2
𝑏𝑉 3 𝑉𝑖
𝐼𝐸 𝑡 = ∑ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜓𝑖 = 3 + 1,8
𝜓𝑖 𝑏𝑖
𝑖=1
2
𝑡 𝑏𝑉 3 21(0,2)3 0,8(0,65)3
𝐼𝐸 = ∑ = + = 0,02954
𝜓𝑖 3,171 4,125
𝑖=1
𝐼𝐸 𝑡 = 0,02954
𝐼𝐸 𝑡 = 0,02954𝑚4
𝐺𝐼𝐸 𝑡 𝐸
𝛾𝐸 = 𝑜𝑟 𝐺 =
𝐿1 2,4
𝐸 0,02954
𝛾𝐸 = ∗ = 0,00091739𝐸
2,4 14
𝛾𝐸 = 0,00091739𝐸
𝑏 4 𝜌
𝜃= ∗√ 𝑃
𝐿 𝜌 𝐸
11,2
𝑏= = 5,6
2
𝑏 = 5,6𝑚
5,6 4 0,24875𝐸
𝜃= ∗√ = 0,524
28 0,00529𝐸
𝜃 = 0,524
1.d. Paramètres torsion 𝛼
Y= 3b/4 -0,937 -0,55 -0,15 -0,289 1,796 1,401 2,093 2,835 3,559
y=0
𝜽 = 𝟎, 𝟓𝟐𝟒 ⟹ 𝑲𝟎
y=0 -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
y=b/4 0,658 0,741 0,842 0,962 1,087 1,174 1,75 1,535 1,091
Y= 3b/4 0,424 0,505 0,606 0,741 0,918 1,135 1,38 1,614 1,794
y=0
Y= 3b/4 -0,169 0,045 0,276 0,544 0,865 1,251 1,691 2,146 2,564
y=0
𝑙2
(𝑀0 ) = 𝑔𝑡 ∗
8
(28)2
(𝑀0 ) = 240,02 ∗ = 23521,96
8
(𝑀0 ) = 23521,96𝑘𝑁. 𝑚
• Le moment moyen fléchissant (𝑀𝑥𝑚 )
On calcule le moment fléchissant sur chaque poutre avec 𝑛 = 4 qui représente le nombre de
poutre
𝑀0 23521,96
𝑀𝑥𝑚 = = = 5880,49
4 4
𝑀𝑥𝑚 = 5880,49𝑘𝑁. 𝑚
Nous avons une charge uniformément répartie
11,1721
𝑀𝑥 = 5880,49 ∗ = 5865,841
11,2
𝑴𝒙 = 𝟓𝟖𝟔𝟓, 𝟖𝟒𝟏𝒌𝑵. 𝒎
Figure chargement
• Système 𝑩𝑪
Figure chargement
On peut utiliser le théorème de Barré pour 2 files de camion (soient 4 camions) on a :
14,878125
𝑀0 = 𝑃 (1,25𝐿 + − 13,125) 𝛿𝑏𝑐 ∗ 𝑏𝑐 ∗ 𝑛
𝐿
𝑛=2
Avec {𝛿𝑏𝑐 = 1,088
𝑏𝑐 = 1,1
14,878125
𝑀0 = 2 ∗ 120 (1,25 ∗ 28 + − 13,125) 1,088 ∗ 1,1 = 6435,824
28
𝑀0 = 6435,824𝑘𝑁. 𝑚
• Calcul du moment moyen 𝑀𝑥𝑚
𝑀0 6435,824
𝑀𝑥𝑚 = = = 1608,956
𝑛 4
𝑀𝑥𝑚 = 1608,956𝑘𝑁. 𝑚
• Calcul du moment fléchissant 𝑀𝑥𝑚
∑ 𝑃𝑖 𝐾𝛼𝑖
𝑀𝑥 = 𝑀𝑥𝑚 ∗
∑ 𝑃𝑖
Les portions des charges sur la poutre variant de 𝑖 = 1 à 𝑖 = 4
• Position 01 :
SK1+ SK2
Kα = ∑
LK1+ LK2
Kα=1,22045
𝑀𝑥 = 1715,31 ∗ 1,22045 = 2093,450𝑘𝑁. 𝑚
𝑴𝒙 = 𝟐𝟎𝟗𝟑, 𝟒𝟓𝟎𝒌𝑵. 𝒎
ENTRETOISE
1. Dimensionnement de l’entretoise Béton Armée sous l’effet de verinage :
Les entretoises sont les éléments en béton armé considérées comme poutres disposée
perpendiculaire aux poutres principales. Elles sont placées transversalement par rapport à
la portée du pont.
• Calcul des sollicitations en service
On va considérer l’entretoise comme une poutre encastrée aux deux cotés afin de pouvoir
calculer le moment sur appui.
• Sollicitations en service :
On va considérer l’entretoise comme une poutre encastrée aux deux cotés afin de pouvoir
calculer le moment sur appui.
• Sollicitations sous charges permanentes :
a) Poids propre de l’entretoise :
𝑴𝒕 = 𝟕. 𝟒𝟏𝟕 𝒌𝑵. 𝒎
e) Moment sur appuis
𝑙 2 2.15 2
3 − (𝐿 ) 3 − ( 2.8 )
𝑀𝑎 = −𝑃 ∗ 𝐿 ∗ 𝑙 ∗ ; 𝑀𝑎 = −10 ∗ 2.8 ∗ 2.15 ∗ = −6.046
24 24
𝑴𝒂 = −𝟔. 𝟎𝟒𝟔 𝒌𝑵. 𝒎
f) Effort tranchant :
𝑇𝑚𝑎𝑥 = 𝑅 = 10.75𝑘𝑁
𝑻𝒎𝒂𝒙 = 𝟏𝟎. 𝟕𝟓 𝒌𝑵
• Poids de l’hourdis et de la chaussée :
a) Charge P
𝑙 2.15
𝑃 = 𝑔 ∗ (0.7 ∗ ) ; 𝑃 = 7.68 ∗ (0.7 ∗ ) = 13.632
2 2
𝑴𝒕 = 𝟔. 𝟑 𝒌𝑵. 𝒎
e) Moment sur appuis
𝑙 2 2.15 2
3 − (𝐿 ) 3 − ( 2.8 )
𝑀𝑎 = −𝑃 ∗ 𝐿 ∗ 𝑙 ∗ ; 𝑀𝑎 = −13.632 ∗ 2.8 ∗ 2.15 ∗ = −8.24
24 24
𝑴𝒂 = −𝟖. 𝟐𝟒 𝒌𝑵. 𝒎
f) Effort tranchant :
𝑇𝑚𝑎𝑥 = 𝑅 = 14.654𝑘𝑁
𝑻𝒎𝒂𝒙 = 𝟏𝟒. 𝟔𝟓𝟒 𝒌𝑵
𝑴𝒕 = 𝟏𝟓𝟐. 𝟎𝟒𝒌𝑵. 𝒎
d) Moment sur appuis
1.15 ∗ (2.8 − 1.15) 1.15 ∗ 1.65
𝑀𝑎 = −𝑏𝑐 ∗ 𝛿 ∗ 𝑅 ∗ ; 𝑀𝑎 = −1.1 ∗ 1.252 ∗ 120 ∗
2.8 2.8
= −111.996
𝑴𝒂 = −𝟏𝟏𝟏. 𝟗𝟗𝟔 𝒌𝑵. 𝒎
e) Effort Tranchant :
𝑇𝑚𝑎𝑥 = 𝑏𝑐 ∗ 𝛿 ∗ 𝑅 = 1.1 ∗ 1.252 ∗ 120 = 165.2 𝑘𝑁
𝑻𝒎𝒂𝒙 = 𝟏𝟔𝟓. 𝟐 𝒌𝑵
2) Système Bt :
𝑴𝒕 = 𝟏𝟑𝟑. 𝟓𝟏𝟕𝒌𝑵. 𝒎
d) Moment sur appuis
0.9 ∗ (2.8 − 0.9) 1.15 ∗ 1.9
𝑀𝑎 = −𝑏𝑐 ∗ 𝛿 ∗ 𝑅 ∗ ; 𝑀𝑎 = −1 ∗ 1.252 ∗ 120 ∗ = −113.25
2.8 2.8
𝑴𝒂 = −𝟏𝟏𝟑. 𝟐𝟓 𝒌𝑵. 𝒎
e) Effort Tranchant :
𝑇𝑚𝑎𝑥 = 𝑏𝑐 ∗ 𝛿 ∗ 𝑅 = 1 ∗ 1.159 ∗ 160 = 185.44 𝑘𝑁
𝑻𝒎𝒂𝒙 = 𝟏𝟖𝟓. 𝟒𝟒 𝒌𝑵
110
La charge de la chenille = = 55𝑡 = 550𝑘𝑁
2
2.15
La charge est repartie sur un rectangle de largeur 1m et de longueur L = 0.7 +
2
= 1.775𝑚
a) Densité linéaire de la charge :
550 ∗ 1.65
q= = 148.8
6.1
𝐪 = 𝟏𝟒𝟖. 𝟖 𝐤𝐍/𝐦𝐥
𝑴𝒕 = 𝟕𝟒. 𝟏𝟗𝟖𝒌𝑵. 𝒎
e) Moment sur appuis
1 2 1 2
3−(
) 3−( )
𝑀𝑎 = −𝛿 ∗ 𝑞𝐿 ∗ 1 ∗ 2.8 ; 𝑀𝑎 = −1.084 ∗ 148.8 ∗ 2.8 ∗ 1 ∗ 2.8
24 24
= −54.0544
𝑴𝒂 = −𝟓𝟒. 𝟎𝟓𝟒𝟒 𝒌𝑵. 𝒎
f) Effort Tranchant :
𝑇𝑚𝑎𝑥 = 𝛿 ∗ 𝑅 = 1.084 ∗ 74.4 = 80.650𝑘𝑁
𝑻𝒎𝒂𝒙 = 𝟖𝟎. 𝟔𝟓𝟎 𝒌𝑵
Tableau récapitulatif
• Combinaison (ELU) :
→ 𝑀𝐸𝐿𝑈 = 1.35 ∗ 𝑀𝐺 + 1.605 ∗ 𝑀𝐵𝑐 = 1.35 ∗ (7.417 + 6.3) + 1.605 ∗ 152.04 = 262.54
𝑴𝑬𝑳𝑼 = 𝟐𝟔𝟐. 𝟓𝟒 𝒌𝑵. 𝒎
𝑇𝐵𝑐
1.605 max {
𝑇𝐸𝐿𝑈 = 1.35 ∗ 𝑇𝐺 + max { 𝑇𝐵𝑡 ; 𝑇𝐵𝑡 > 𝑇𝐵𝑐 ; 1.605 ∗ 𝑇𝐵𝑇 > 1.35 ∗ 𝑀𝑐 120
1.35 ∗ 𝑀𝑐 120
→ 𝑇𝐸𝐿𝑈 = 1.35 ∗ 𝑇𝐺 + 1.605 ∗ 𝑇𝐵𝑡 = 1.35 ∗ (10.75 + 14.654) + 1.605 ∗ 185.44 = 331.93
𝑻𝑬𝑳𝑼 = 𝟑𝟑𝟏. 𝟗𝟑 𝒌𝑵
𝑀𝑎𝐸𝐿𝑈 = 1.35 ∗ 𝑇𝐺
𝑀𝑎𝐵𝑐
1.605 max {
+ max { 𝑀𝑎𝐵𝑡 ; 𝑀𝑎𝐵𝑡 > 𝑀𝑎𝐵𝑐 ; 1.605 ∗ 𝑀𝑎𝐵𝑇 > 1.35 ∗ 𝑀𝑐 120
1.35 ∗ 𝑀𝑐 120
• Combinaison (ELS) :
𝑀𝐵𝑐
1.2 ∗ max {
𝑀𝐸𝐿𝑆 = 𝑀𝐺 + max { 𝑀𝐵𝑡 ; 𝑀𝐵𝑐 > 𝑀𝐵𝑡 ; 1.2 ∗ 𝑀𝐵𝑐 > 𝑀𝑐 120
𝑀𝑐 120
ELU ELS
Mt (kN.m) 262,54 196,165
Ma (kN.m) -201,05 -150,19
T (kN) 331,93 247,93
Vérin
On suppose que :
• Les vérins sont des appuis simples ;
• Il n’y a pas de surcharge lors du soulèvement du tablier.
28
𝐹𝑟𝑖𝑣𝑒 = (23.632 + 22.5 + 29.5 + 2) ∗ = 1087 𝑘𝑁
2
𝑭𝒓𝒊𝒗𝒆 = 𝟏𝟎𝟖𝟕𝒌𝑵
28
Poutre d’intermédiaire : 𝐹𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟 = (𝑞 + 𝑞𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 ∗ 2) ∗ 2
28
𝐹𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟 = (23.632 + 29.5 ∗ 2) ∗ = 1150𝑘𝑁
2
𝑭𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓 = 𝟏𝟏𝟓𝟎𝒌𝑵
La détermination des sollicitations est fait sur RDM6 :
• Moment fléchissant
• Effort tranchant :
Tableau récapitulatif :
2. Ferraillage de l’entretoise:
• Armatures Longitudinale :
Hypothéses de Calcul :
Classe béton : C30/37 ; Classe d’exposition : XD1 ; Classe structural : S6 ; armature Fe500 ;
classe ductilité B
Méthode de calcul : Eurocode
• Travée de rive :(on a une poutre en « T ») :
• Travée intermédiaire :
Armatures Inférieur (due au vérinage)
➢ 𝑀𝑒𝑑𝐸𝐿𝑈 = 180.8 𝑘𝑁. 𝑚
ℎ𝑓
𝑀𝑇𝑈 = 𝑏𝑒𝑓𝑓 ∗ ℎ𝑓 ∗ 𝑓𝑐𝑢 ∗ (𝑑 − ) = 1 ∗ 0.2 ∗ 20.103 ∗ (0.95 − 0.05) = 3400
2
Calculons:
• L’inclinaison du bielles :
𝑓𝑐𝑘 30
𝜈1 = 0.6 ∗ (1 − ) = 0.6 ∗ (1 − ) = 0.528
250 250
𝑉𝐸𝑑 1.603
𝜈0 = = = 0.319
𝑏𝑤 ∗ 𝑧 ∗ 𝜈1 ∗ 𝑓𝑐𝑑 0.5 ∗ 0.95 ∗ 0.528 ∗ 20
1 + √1 − 4 ∗ 0.319 ∗ (0.319 − 0)
𝐶𝑜𝑡𝑔𝜃 = = 2.77 > 2.5 → 𝐶𝑜𝑡𝑔𝜃 = 2.5 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝜃
2 ∗ 0.319
= 21.8°
• Vérification de la compression des bielles
𝑐𝑜𝑡𝑔 𝜃+𝑐𝑜𝑡𝑔𝛼
𝑉𝑅𝑑,𝑚𝑎𝑥 = 𝑏𝑤 ∗ 𝑧 ∗ 𝜈1 ∗ 𝑓𝑐𝑑 ∗ 1+𝑐𝑜𝑡𝑔²𝜃
𝑧 = 0.95
𝑓𝑐𝑘 30
{ 𝜈1 = 0.6 ∗ (1 − ) = 0.6 ∗ (1 − ) = 0.528
250 250
𝜃 = 21.8° 𝑒𝑡 𝛼 = 90°
2.5
𝑉𝑅𝑑,𝑚𝑎𝑥 = 0.5 ∗ 0.95 ∗ 0.528 ∗ 20 ∗ = 1.73𝑀𝑝𝑎 = 1730𝑘𝑁
1 + 2.52
𝑉𝑅𝑑,𝑚𝑎𝑥 = 1730𝑘𝑁 > 𝑉𝐸𝑑 = 1603.8𝑘𝑁 𝑂𝐾
𝐴𝑠𝑤 1
𝐴𝑠𝑤 = 8 ∗ 0.5 = 4 𝑐𝑚2 𝑜𝑟 = → 𝑆0 = 𝐴𝑠𝑤 ∗ 5.795 → 𝑆0 = 23.18 𝑐𝑚
𝑆 5.795
𝑹𝒆𝒕𝒆𝒏𝒐𝒏𝒔 ∶ 𝟑 𝒄𝒂𝒅𝒓𝒆 + 𝒆𝒕 𝒖𝒏 é𝒕𝒓𝒊𝒆𝒓 𝜱 𝑯𝑨𝟖 𝒐𝒏 𝒂 𝑺𝟎 = 𝟐𝟑. 𝟏𝟖 𝒄𝒎
𝑨𝒔𝒘 = 𝟒 𝒄𝒎𝟐 = 𝟖𝑯𝑨𝟖
PRECONTRAINTE
Figure 9: la poutre
𝝈𝒑𝒎𝒂𝒙 = 𝟏𝟒𝟏𝟔𝑴𝑷𝒂
0,77𝑓𝑝𝑘
𝜎𝑝𝑚0 = 𝑚𝑖𝑛 {
0,87𝑓𝑝,0.1𝑘
𝝈𝒑𝒎𝟎 = 𝟏𝟑𝟔𝟑𝑴𝑷𝒂
Déterminons les valeurs limites des contraintes réelles et fictives (sous XS1) et les valeurs
des moments fléchissant réels et fictifs aux ELS
Classe d’exposition XS1 ; 𝑓𝑐𝑘 = 35𝑀𝑃𝑎 ;
2⁄
𝑓𝑐𝑡𝑚 = 0,3𝑓𝑐𝑘 3 Car 𝑓𝑐𝑘 = 35𝑀𝑃𝑎 < 50𝑀𝑃𝑎 ;
𝒇𝒄𝒕𝒎 = 𝟑, 𝟐𝟏 𝑴𝑷𝒂
❖ Les valeurs limites des contraintes réels et fictives (Chapitre 05 page 23 page et 106))
nous sommes en XS
• Sous combinaisons quasi-permanentes
𝝈
̅ 𝟏 = 𝟎 𝑴𝑷𝒂
̅1
𝜎
alors = 0 𝑀𝑃𝑎
𝑟𝑠𝑢𝑝
𝝈
̅𝟏
= 𝟎 𝑴𝑷𝒂
𝒓𝒔𝒖𝒑
𝝈
̅ ′𝟏 = 𝟏𝟓, 𝟕𝟓 𝑴𝑷𝒂
̅1
𝜎′ 15,75
= = 14,32 𝑀𝑃𝑎
𝑟𝑠𝑢𝑝 1,1
̅𝟏
𝝈′
= 𝟏𝟒, 𝟑𝟐 𝑴𝑷𝒂
𝒓𝒔𝒖𝒑
̅̅̅̅𝟐 = 𝟎𝑴𝑷𝒂
𝝈′
𝜎̅2 = 0,6 × 35 = 21
𝝈
̅ 𝟐 = 𝟐𝟏 𝑴𝑷𝒂
̅2
𝜎 21
= 0,9 = 23,33 𝑀𝑃𝑎
𝑟𝑖𝑛𝑓
𝝈
̅𝟐
= 𝟐𝟑, 𝟑𝟑 𝑴𝑷𝒂
𝒓𝒊𝒏𝒇
Fils adhérents
𝜎̅2 =0,6fck (limitation de compression en fibre supérieur)
réels
𝜎̅2′ = -1,5𝑓𝑐𝑡𝑚 (limitation de traction en fibre inférieur)
𝜎̅2 = 0,6 × 35 = 21
𝝈
̅ 𝟐 = 𝟐𝟏 𝑴𝑷𝒂
̅2
𝜎 21
= 0,9 = 23,33 𝑀𝑃𝑎
𝑟𝑖𝑛𝑓
𝝈
̅𝟐
= 𝟐𝟑, 𝟑𝟑 𝑴𝑷𝒂
𝒓𝒊𝒏𝒇
̅ 2 = −1,5 × 𝑓𝑐𝑡𝑚
𝜎′
̅̅̅
𝜎′2 −4,815
= = −5,35 𝑀𝑃𝑎
𝑟𝑖𝑛𝑓 0,9
̅𝟐
𝝈′
= −𝟓, 𝟑𝟓 𝑴𝑷𝒂
𝒓𝒊𝒏𝒇
0 MPa ̅𝟐
𝝈
̅𝟏
𝝈
Mcar
21 MPa
Mfq
Mqp
-4,815
MPa MPA 15,75 MPa
MPA
̅ ′𝟐
𝝈 ̅ ′𝟏
𝝈
0 MPa
̅𝟐
𝝈
̅𝟏
𝝈
Mcar
23,33MPa
Mfq
Mqp
-5,350 14,318
MPa MPA MPa MPA
̅ ′𝟐
𝝈 ̅ ′𝟏
𝝈
Figure 11: diagramme des contraintes fictives
• Système 𝐵𝑐
𝑀𝑏𝑐 = 0,25 ∗ 𝑃 ∗ 𝐿𝑐
𝑀𝑏𝑐 = 77,1936𝑘𝑁. 𝑚
• Superstructure
On sait qu’une charge uniforme de 450𝐾𝑔/𝑚2 est supportée par les trottoirs de tous les
ouvrages, ainsi 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 = 4,50𝑘𝑁/𝑚𝑙
𝑞𝑠𝑡 = 5,85𝑘𝑁/𝑚
𝑄𝑡𝑟𝑜𝑡𝑡𝑜𝑖𝑟 = 1,2358𝑘𝑁. 𝑚
Etanchiété = 3,2𝑘𝑁/𝑚
Etanchiété = 12,32𝑘𝑁/𝑚
𝑀𝑠𝑢𝑝𝑒𝑟𝑠𝑡𝑟𝑢𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒 = 1520,96𝑘𝑁. 𝑚
• Poutre
𝑃 ∗ 𝑙 2 29,25 ∗ (28)2
𝑀𝑃 = = = 2866,5
8 8
𝑀𝑃 = 2866,5𝑘𝑁. 𝑚
• Moment hourdis
𝑃 ∗ 𝑙 2 10,75 ∗ (28)2
𝑀ℎ𝑜𝑢𝑟𝑑𝑖𝑠 = = = 1053,5
8 8
𝑀ℎ𝑜𝑢𝑟𝑑𝑖𝑠 = 1053,5𝑘𝑁. 𝑚
• Systéme 𝑀𝐶120
𝑃 = 180,328𝑘𝑁/𝑚𝑙
𝑀𝐶120 = 7437,6004𝑘𝑁. 𝑚
Table 1: Récapitulatif
• Caractéristique du béton
𝑓𝑐28 = 35𝑀𝑃𝑎
𝑓𝑡28 = 2,7𝑀𝑃𝑎
Formule
𝑗
𝑓𝐶𝑗 = 𝑓
4,76 + 0,83 𝑗 𝐶28
Table 2 : Récapitulatif
Aciers actifs :
On utilise des cables de base de toron T15S dont les caracteristiques sont les suivants :
𝝈𝟎 = 𝟏𝟒𝟏𝟔 𝑴𝑷𝒂
Calcul de l’enrobage :
Calcul de l’enrobage :
L’excentricite : En section mediane, la section la plus sollicitee, les cables sont regroupes en
bas a un excentrement maximum, alors on suppose que la section est critique
Table 3: Récapitulatif
Phase A b C d E
Date 𝑡𝑎 𝑡𝑏 𝑡𝑐 𝑡𝑑 𝑡𝑒
Opérations Coulage du Mise en Coulage Mise en Superstructure
béton des tension des du béton tension de +
potres+amorc cables de la de la 2em Surcharge
es 1er famille l’hourdis famille d’exploitation
+
Complé
ment
entretoise
Précontrainte 𝑃0 = 1,1𝑃𝑖 1,1𝑃1 𝑃1
𝑃𝑖 = 1,2𝑃1 (50%Δ𝜎𝑑𝑖𝑓𝑓 ) (toutes les
(Perte 𝑓𝑐𝑗 = 30𝑀𝑃𝑎 pertes)
Instantanée) 𝑓𝑐𝑗 = 35𝑀𝑃𝑎
𝑓𝑐𝑗 = 25𝑀𝑃𝑎 𝑃0 = 1,1𝑃𝑖 𝑃1
- - - 𝑃𝑖 = 1,2𝑃2
≤ ̅̅̅̅
𝜎𝑡𝑠 = −3,6𝑀𝑃𝑎
𝑃 ≤ 6,974 𝑀𝑃𝑎
{ 1
𝑃1 ≤ 6,197 𝑀𝑃𝑎
Les contraintes devront satisfaire les conditions des contraintes admissibles ainsi nous avons :
A cette etape, on suppose que la moitie des pertes differees a eu lieu, l’effort de precontrainte
qui régne dans les cables vaut alors 1,1 × 𝑃1 .
≤ ̅̅̅̅
𝜎𝑡𝑠 = −2,4𝑀𝑃𝑎
𝑃1 ≥ −4,782 𝑀𝑃𝑎
{ 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑃1 ≥ 2,737
𝑃1 ≥ 2,737 𝑀𝑃𝑎
Conclusion :
Alors :
3305,084 6257,062
≤ 𝑛1 ≤
150 150
22,03 ≤ 𝑛1 ≤ 41,71
La precontrainte est :
1416
𝑃1 = 4 × 7 × 150. 10−6 ×
1,1 × 1,2
𝑃1 = 4,505 𝑀𝑃𝑎
𝑃2 ≥ −15,1265 𝑀𝑃𝑎
{ 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑃2 ≥ 1,890
𝑃2 ≥ 2,390 𝑀𝑃𝑎
𝑃0 = 𝑃1 × 1,1 × 1,2
2,98
𝐴𝑃1 ≥ ⟹ 𝐴𝑃1 ≥ 2104,519
1416
2104,519
𝑛1 ≥ ≥ 14,03
150
𝑛1 ≥ 14
1416
𝑃2 = 2 × 7 × 150. 10−6 ×
1,1 × 1,2
𝑃2 = 2,253 𝑀𝑃𝑎
Representation :
• Armature de traction :
Comme la contrainte limite à la fibre inférieure n’est pas respectée et la hauteur de de traction
est supérieure ou égal à 5𝑐𝑚, on ajoute une section d’acier longitudinalement As dans la zone
tendue en appliquant la relation suivante :
𝐵𝑡 𝑁𝐵𝑡 𝑓𝑡𝑗
𝐴𝑆 ≥ + × 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐵𝑡 = 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑏𝑒𝑡𝑜𝑛 𝑡𝑒𝑛𝑑𝑢
1000 𝑓𝑒 6𝐵𝑡
3𝑐𝑚2
𝑆= ∗ 8𝑚 = 24
𝑚
𝑆 = 24𝑐𝑚²
• Moment Ultime
𝑀𝑢 = 19,245𝑀𝑁. 𝑚
0,85𝑓𝑐28 𝜃=1
𝜎𝑏𝑢 =
̅̅̅̅̅ 𝑎𝑣𝑒𝑐 {
𝜃 ∗ 𝛾𝑏 𝛾𝑏 = 1,5
0,85 ∗ 35
𝜎𝑏𝑢 =
̅̅̅̅̅ = 19,83
1 ∗ 1,5
𝜎𝑏𝑐𝑢 = 19,83𝑀𝑃𝑎
̅̅̅̅̅̅
𝑏 = 2,15
𝑏 = 0,65
𝜎𝑏𝑐𝑢 avec { 0
𝐹𝑡𝑒 = (𝑏 − 𝑏0 ) ∗ ℎ0 ∗ ̅̅̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐𝑢 = 19,83
̅̅̅̅̅̅
ℎ0 = 0,2
𝐹𝑡𝑒 = (𝑏 − 𝑏0 ) ∗ ℎ0 ∗ ̅̅̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐𝑢 = (2,15 − 0,65) ∗ 0,2 ∗ 19,83 = 5,949
ℎ0
𝑀𝑡𝑒 = 𝐹𝑡𝑒 ∗ 𝑍𝑡𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑍𝑡𝑒 = ℎ − 𝑑 ′ − 𝑒𝑡 𝑑 ′ = 0,1ℎ
2
0,2
𝑀𝑡𝑒 = 5,549 ∗ 1,8 − 0,1 ∗ 1,8 − = 9,042
2
𝑀𝑡𝑒 = 9,042𝑀𝑁. 𝑚
Nous avons 𝑀𝑡𝑒 < 𝑀𝑢 la poutre est calculée comme une poutre en té.
𝑏−𝑏0
On calcule 𝑀𝑑 = [( ) ∗ 𝑀𝑡𝑒 ]
𝑏
2,15 − 0,65
𝑀𝑑 = [( ) ∗ 9,042] = 6,308
2,15
𝑀𝑑 = 6,308𝑀𝑁. 𝑚
𝑀𝑢 −𝑀𝑑
On calcule : 𝜇 =
𝑏∗𝑑 2 𝑓𝑏𝑐
𝑀𝑢 −𝑀𝑑 19,245−6,308
𝜇= = = 0,111
𝑏∗𝑑 2 𝑓𝑏𝑐 2,15∗(0,9∗1,8)2 ∗19,83
𝜇 = 0,111
𝑥
Donc 𝜉 = 𝑑 = 1,25 ∗ (1 − √(1 − 2𝜇)) = 0,147
𝑥
𝜉= = 0,147𝑚
𝑑
𝑥
= 0,147 ⟹ 𝑥 = 0,147 ∗ 𝑑 = 0,147 ∗ 1,62 = 0,238
𝑑
𝑥 = 0,238𝑚
Donc l’axe neutre est situé à x=0,238m de la fibre supérieure. Ainsi, la résultante de
compression du béton devient :
𝐹𝑏 = 8,117𝑀𝑁
1−𝜉
On utilise la formule Δ𝜀3 = 3,5 ∗ 𝜉
1 − 0,147
Δ𝜀3 = 3,5 ∗ = 20,31‰ > 10‰ alors on fixz
0,147
Δ𝜀3 = 10‰
• Allongement 𝜀1 du à la précontrainte
𝑃1 − 𝑃2 4,505 + 2,253
𝜎1 = = = 1072,698
𝐴𝑃 42 ∗ 150. 10−6
𝜎1 = 1072,698𝑀𝑃𝑎
0,9∗𝑓𝑃𝑒𝑔 0,9∗1573
On a : 𝜎1 < = = 1231, 𝑂43
𝛾𝑃 1,15
0,9 ∗ 𝑓𝑃𝑒𝑔
= 1231, 𝑂43𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑃
0,9 ∗ 𝑓𝑃𝑒𝑔
𝜎1 = 1072,698𝑀𝑃𝑎 < = 1231, 𝑂43𝑀𝑃𝑎 ⟹ 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
𝛾𝑃
𝜎1 1072,698
𝜀1 = = = 0,0056458
𝐸𝑃 190000
𝜀1 = 0,0056458 = 5,6455‰
Δ𝜎2 = 18,215𝑀𝑃𝑎
0,9 ∗ 𝑓𝑃𝑒𝑔
𝜎2 = 1090,913𝑀𝑃𝑎 < = 1231, 𝑂43𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑃
𝜀2 = 0,005741 = 5,741‰
𝜀3 = 𝜀2 + Δ𝜀3 = 15,741‰
5
𝜎3 𝛾𝑃∗ 𝜎3
𝜀3 = + 100 ∗ ( − 0,9)
𝐸𝑃 𝑓𝑃𝑒𝑔
𝜎3 = 1439,405𝑀𝑃𝑎
Finalement, la section d’acier de précontrainte est suffisante, il n’est donc pas nécessaire de
prévoir des armatures passives.
• Relevage cable
En section médiane, section la plus sollicitée, les câbles sont regroupés dans le talon à un
excentrement maximum. La précontrainte se révèle surabondante, voire nuisible, au fur et à
mesure qu'on se rapproche de l'appui, Le relevage progressif des câbles de la première famille
de câbles sert donc à ne pas créer de contraintes excessives en fibre inférieure tout en apportant
une bonne réduction d'effort tranchant.
𝑇̅ ∗𝑆
Il est donné par la formule 𝜏̅ = 𝑏𝑛∗𝐼
𝐼 0,3159
S : moment statique de la section 𝑆 = 𝜈 = = 0,351𝑚3
0,9
0,071
bn : épaisseur nette gaine 𝑏𝑛 = 0,4 − = 0,36𝑚
2
̅̅̅ 𝜎̅𝑡
𝜏 2 = ∗ (𝜎̅𝑐 − 𝜎𝑐𝐺 ) ∗ (𝜎̅𝑡 + 𝜎̅𝑐𝐺 + 𝜎𝑡𝐺 ) + 𝜎𝑐𝐺 ∗ 𝜎𝑡𝐺
𝜎̅𝑐
𝑃 4,505
𝜎𝑡𝐺 = = = 3,85𝑀𝑃𝑎
𝐵 1,17
̅̅̅ 1,134
𝜏2 = ∗ (14,7 − 3,85 − 0) ∗ (1,134 + 0 + 3,85) + 0 ∗ 3,85 = 4,171608
14,7
̅̅̅
𝜏 2 = 4,171608 ⟹ 𝜏̅ = √4,171608 = 2,042
𝜏̅ = 2,042𝑀𝑃𝑎
𝑇̅ ∗ 𝑆 𝜏̅ ∗ 𝑏𝑛 ∗ 𝐼
𝜏̅ = ⟹ 𝑇̅ =
𝑏𝑛 ∗ 𝐼 𝑆
𝑇̅ = 0,661𝑀𝑁
Le tracé des câbles est tel la condition suivante soit vérifiée dans toute section:
|𝑇 − ∑ 𝐹𝑖 ∗ 𝑠𝑖𝑛𝛼𝑖 | ≤ 𝑇̅
Les câbles sont relevés sur une distance donnée par :𝑑 = 2(|𝜈′| − |𝑒0 | − 𝑑′)𝑐𝑜𝑡𝛼
Telle que 𝑒0 est l’excentricité à l’about du câble moyen calculé par la formule suivante :
𝑒1(𝑥)+ 𝑒2(𝑥)
𝑒(𝑥) =
2
𝑒(0) = 0,64𝑚
𝑑 = 6,99𝑚
Les câbles de première famille sont généralement tous ancrés à l'about des poutres et de
préférence à espacement constant de façon à bien répartir l'effort de précontrainte et ainsi limiter
au mieux les effets de la diffusion.il faudrait pourtant respecter les grandeurs suivantes :
L'angle de sortie des câbles relevés est voisin de 20 degrés, ce qui permet d'une part de limiter
la longueur des encoches et d'autre part d'apporter une bonne réduction d'effort tranchant.
Habituellement, le câble le plus court sort au voisinage du quart de portée et le câble le plus
long est ancré assez près de l'about de sorte que l'ensemble du hourdis soit précontraint.
L’équation de la partie parabolique par rapport au centre de gravité de la section complète s’écrit
sous la forme : y(x) = ax²+bx+c dont les paramètres sont indiqués comme suit :
Cables a b C
1 0,00774 -0,2973 1,4840
2 0,0242 -0,9691 8,2024
• Vérification de la rupture vis-à-vis du cisaillement
La section la plus sollicitée vis-à-vis de l’effort tranchant est la section sur appuis. L’effort
tranchant maximal à l’ELU et à l’ELS est donné ci-après :
ELU ELS
Section A vide En charge A vide En charge
Tmax( MN) 0,7 2,03 0,6 1,50
• Vérification ELU
• A vide
𝑢
𝑇𝑟𝑒𝑑,𝑣 = −𝑇𝐺𝑢 + ∑ 𝑃𝑖 ∗ 𝑠𝑖𝑛𝛼𝑖
𝑢
4,51 2,25
𝑇𝑟𝑒𝑑,𝑣 = −0,7 + (0,0856 + 0,2063 + 0,3184 + 0,4186) + (0,342 + 0,342) = 1,23
4 2
𝑢
𝑇𝑟𝑒𝑑,𝑣 = 1,23𝑀𝑁
𝑢
𝑇𝑟𝑒𝑑,𝑣 = 𝑇𝐺𝑢 + 𝑇𝑞𝑢 ∑ 𝑃𝑖 ∗ 𝑠𝑖𝑛𝛼𝑖 = 10𝑀𝑁
𝑓𝑐28 35
Le taux de cisaillement admissible à l’ELU est : 𝜏̅ = 6
=
6
= 5,85
𝜏̅ = 5,85𝑀𝑃𝑎
𝑇̅ ∗𝑆
Le taux de cisaillement est donné par : 𝜏̅ = 𝑏𝑛∗𝐼
• Vérification ELS
• A vide
𝑠
𝑇𝑟𝑒𝑑,𝑣 = −𝑇𝐺𝑠 + ∑ 𝑃𝑖 ∗ 𝑠𝑖𝑛𝛼𝑖
𝑆
4,505 2,253
𝑇𝑟𝑒𝑑,𝑣 = −0,52 + (0,0856 + 0,2063 + 0,3184 + 0,4186) + (0,342 + 0,342) = 1,33
4 2
𝑠
𝑇𝑟𝑒𝑑,𝑣 = 1,33𝑀𝑁
• En charge
𝑢
𝑇𝑟𝑒𝑑,𝑣 = 𝑇𝐺𝑠 + 𝑇𝑞𝑠 ∑ 𝑃𝑖 ∗ 𝑠𝑖𝑛𝛼𝑖 = 0,43𝑀𝑁
𝑓𝑐28 35
Le taux de cisaillement admissible à l’ELU est : 𝜏̅ = 6
= 6
= 5,85
𝜏̅ = 5,85𝑀𝑃𝑎
𝑇̅ ∗𝑆
Le taux de cisaillement est donné par : 𝜏̅ = 𝑏𝑛∗𝐼
̅̅̅ 2
𝜎 2 = 𝜎𝑥 ∗ 𝜎𝑡 + 0,4 ∗ 𝑓𝑡𝑗 ∗ (𝑓𝑡𝑗 + (𝜎𝑥 + 𝜎𝑡 ))
3
𝑃
Nous avons 𝜎𝑥 = 𝑆 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑆𝑛𝑒𝑡𝑡𝑒 = 𝑆𝑏𝑟𝑢𝑡𝑒 − 𝑆𝑔𝑎𝑖𝑛𝑒
𝑛𝑒𝑡𝑡𝑒
4,505 + 2,253
𝜎𝑥 = = 5,780
1,1691
𝜎𝑥 = 5,780𝑀𝑃𝑎 𝑒𝑡 𝜎𝑡 = 0
Ainsi 𝜎̅ = 2,50𝑀𝑃𝑎
𝑃
Nous avons 𝜎𝑥𝑢 = 𝑆 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑆𝑛𝑒𝑡𝑡𝑒 = 𝑆𝑏𝑟𝑢𝑡𝑒 − 𝑆𝑔𝑎𝑖𝑛𝑒
𝑛𝑒𝑡𝑡𝑒
4,505 + 2,253
𝜎𝑥𝑢 = = 5,780
1,1691
𝜏𝑢 = 2,49𝑀𝑃𝑎
1 2∗𝜏 1 2∗2,49
Donc 𝛽𝑢 = 2 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 ( 𝜎 𝑢) = 2 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 ( 5,780 ) = 22° < 30°
𝑥𝑢
2∗𝜏 2∗2,49
On prend 𝛽𝑢 = 30° d’où 𝜎𝑏 = 𝑠𝑖𝑛2𝛽𝑢 = sin 2∗30° = 5,750
𝑢
La section d’acier passif pour équilibrer l’effort tranchant (armatures passives perpendiculaires)
est telle que :
𝐴𝑡 𝑓𝑒 𝑓𝑡𝑗
∗ ≥ (𝜏𝑢 − ) ∗ 𝑡𝑎𝑛𝛽𝑢
𝑏𝑛 ∗ 𝑠𝑡 𝛾𝑠 3
Avec une section minimale, pour éviter une rupture fragile due à l’effort tranchant, telle par :
𝐴𝑡 𝑓𝑒
∗ 𝑠𝑖𝑛𝛼 ≥ 0,6𝑀𝑃𝑎
𝑏𝑛 ∗ 𝑠𝑡 𝛾𝑠
𝐴
Dou 𝑠𝑡𝑡 ≥ 𝑚𝑎𝑥(7,70 ; 5,03)𝑐𝑚2 /𝑚𝑙
• LES PERTES
Ap =150x 4x7=4200mm2
Pmax =5,9472MPa
𝐿 𝐿
∆𝑃𝜇 (𝑥 = ) = 𝑃𝑚𝑎𝑥 (1 − 𝑒 −𝜇(𝑘(2)+𝜃) ) = 5,9472(1 − 𝑒 −0,19(0,057+0,2) )
2
𝑳
∆𝑷𝝁 (𝒙 = ) = 𝟎, 𝟐𝟗𝟕𝟒 𝑴𝑵
𝟐
𝑔. 𝐸𝑃 . 𝐿 2 × 190000 × 28
𝑑=√ =√ = 10,42 𝑚
𝜎𝑝𝑚𝑎𝑥 . 𝜇(𝜃 + 𝑘𝐿) 1416 × 0,19(0,2 + 0,005 × 28)
𝐿
𝑑 = 10,42 𝑚 ≤ = 14 𝑚
2
𝑳
∆𝑷𝒔𝒍 (𝒙 = ) = 𝟎 𝑴𝑵
𝟐
𝑃𝑚0 𝑃𝑚0 . 𝑒0 𝑀𝑔
∆𝜎𝑐 (𝑡) = 𝜎𝑐 (𝑦 = 𝑒0 ) = 𝑟𝑠𝑢𝑝 ( + 𝑦) + 𝑦
𝐴𝑐 𝐼𝑐 𝐼𝑐
𝐿 4 − 1 6,09
∆𝑃𝑒𝑙 (𝑥 = ) = 4480,3 × 190000 × × × 10−6
2 2 × 4 33,76
𝑳
∆𝑷𝒆𝒍 (𝒙 = ) = 𝟎, 𝟎𝟓𝟒 𝑴𝑵
𝟐
𝐿 9,1𝜇
𝑡 0,75(1−𝜇)
∆𝑃𝑟 (𝑥 = ) = 𝐴𝑃 . ∆𝜎𝑝𝑟 = 𝐴𝑃 . [0,66. 𝜌1000 . 𝑒 .( ) ] . 𝜎𝑝𝑚0 . 10−5
2 1000
𝐿 9,1×0,77
5 0,75(1−0,77)
∆𝑃𝑟 (𝑥 = ) = 4200 × [0,66 × 0,025 × 𝑒 ×( ) ] × 1432,2. 10−11
2 1000
𝑳
∆𝑷𝒓 (𝒙 = ) = 𝟎, 𝟎𝟒𝟏 𝑴𝑵
𝟐
∆𝐏𝐢 = 𝟎, 𝟑𝟗𝟐𝟒 𝐌𝐍
εca (∞) = 2,5(fck − 10) ∙ 10−6 = 2,5(35 − 10) ∙ 10−6 = 62,5 ∙ 10−6
βas (t) = 1
𝑓𝑐𝑚
εcd,0 = 0,85 [(220 + 110 ∙ 𝛼𝑑𝑠1 ) ∙ 𝑒𝑥𝑝 (−𝛼𝑑𝑠2 ∙ )] ∙ 10−6 ∙ βRH
𝑓𝑐𝑚0
𝑅𝐻 3
βRH = 1,55 [1 − ( ) ] = 1,12
𝑅𝐻0
βRH = 1,12
εcd,0 = 0,000524
𝑘ℎ = 0,823
∆σps = [εca (t) + εcd (t)] ∙ Ep = (62,5 ∙ 10−6 + 0,000429) × 195 ∙ 103 = 95,842 𝑀𝑁
𝐸𝑝
𝜑(𝑡, 𝑡0 ) ∙ ∙𝜎 𝑓𝑙𝑢𝑎𝑔𝑒 𝑙𝑖𝑛𝑒𝑎𝑖𝑟𝑒
𝐸𝑐𝑚 𝑐,𝑄𝑝
∆𝜎𝑝𝑐 = 𝐸𝑝 ∙ 𝜀𝑐𝑐 (𝑡, 𝑡0 ) =
𝐸𝑝
𝜑𝑘 (𝑡, 𝑡0 ) ∙ ∙𝜎 𝑓𝑙𝑢𝑎𝑔𝑒 𝑛𝑜𝑛 − 𝑙𝑖𝑛𝑒𝑎𝑖𝑟𝑒
{ 𝐸𝑐𝑚 𝑐,𝑄𝑝
𝑃𝑚0 𝑃𝑚0 ∙ 𝑒0 𝑀𝑔 + 𝜓2 ∙ 𝑀𝑞
𝜎𝑐,𝑄𝑝 (𝑦 = 𝑒0 ) = 𝑟𝑠𝑢𝑝 ∙ ( + ∙ 𝑦) + = 3,963 𝑀𝑃𝑎
𝐴𝑛 𝐼𝑛 𝐴𝑛
𝜎𝑐,𝑄𝑝 (𝑦 = 𝑒0 ) = 3,963 𝑀𝑃𝑎 < 0,45 ∙ 𝑓𝑐𝑘 = 15,75 𝑀𝑃𝑎 𝑜𝑛 𝑎 𝑢𝑛 𝑓𝑙𝑢𝑎𝑔𝑒 𝑙𝑖𝑛𝑒𝑎𝑖𝑟𝑒
𝐸𝑝
∆𝜎𝑝𝑐 = 𝜑(𝑡, 𝑡0 ) ∙ ∙𝜎
𝐸𝑐𝑚 𝑐,𝑄𝑝
195
∆𝜎𝑝𝑐 = 1,817 ∙ ∙ 3,963 = 41,215 𝑀𝑁
34,08
𝜎𝑃 𝜎𝑃 (𝑃𝑔 + 𝑃𝑚0 + 𝜓2 . 𝑃𝑞 )
𝜇= × = 0,754 𝑀𝑁
𝑓𝑝𝑘 𝑓𝑝𝑘
𝑡 0,75(1−𝜇)
∆𝜎𝑝𝑟 = [0,66. 𝜌1000 . 𝑒 9,1𝜇 . ( ) ] . 𝜎𝑝𝑚0 . 10−5
1000
𝑡 0,75(1−𝜇)
∆𝜎𝑝𝑟 = [0,66. 𝜌1000 . 𝑒 9,1𝜇 . ( ) ] . 𝜎𝑝𝑚0 . 10−5
1000
9,1×0,754
5 0,75(1−0,754)
∆𝜎𝑝𝑟 = [0,66 × 0,025 × 𝑒 ×( ) ] × 1432,2. 10−11
1000
𝐸
𝜀𝑐𝑠 𝐸𝑃 + 0,8∆𝜎𝑝𝑟 + 𝐸 𝑃 𝜑(𝑡, 𝑡0 )𝜎𝑐,𝑄𝑃
𝑐𝑚
∆𝜎𝑝,𝑐+𝑠+𝑟 =
𝐸 𝐴 𝐴 2
1 + 𝐸 𝑃 . 𝐴𝑃 (1 + 𝐼 𝑃 𝑍𝑐𝑝 ) [1 + 0,8𝜑(𝑡, 𝑡0 )]
𝑐𝑚 𝑐 𝑐
𝐸
𝜀𝑐𝑠 𝐸𝑃 + 0,8∆𝜎𝑝𝑟 + 𝐸 𝑃 𝜑(𝑡, 𝑡0 )𝜎𝑐,𝑄𝑃
𝑐𝑚
∆𝑃𝑝,𝑐+𝑠+𝑟 = 𝐴𝑃 . ∆𝜎𝑝,𝑐+𝑠+𝑟 = 𝐴𝑃 .
𝐸 𝐴 𝐴 2
1 + 𝐸 𝑃 . 𝐴𝑃 (1 + 𝐼 𝑃 𝑍𝑐𝑝 ) [1 + 0,8𝜑(𝑡, 𝑡0 )]
𝑐𝑚 𝑐 𝑐
∆𝑷𝒑,𝒄+𝒔+𝒓 = 𝟎, 𝟕𝟔𝟏 𝑴𝑵
∆𝑷 = 𝟏, 𝟐𝟒𝟕 𝑴𝑵
Les valeurs suivantes nous ont permis de tracer les courbes de précontraintes
CONCLUSION
En somme, un pont est un ouvrage d'art qui permet de franchir un obstacle naturel ou
artificiel (dépression, cours d'eau, voie de communication, vallée, ravin, canyon).
Ce projet est le fruit d’une étude qui a duré presque un mois de travail, une étude qui nous a
permis d’améliorer nos connaissances théoriques dans le domaine des ouvrages d’art, ainsi que
nos capacités techniques au niveau de plusieurs domaines indispensables pour l’ingénieur de
structures, l’hydrologie, l’hydrodynamique, la géotechnique, la technique de la précontrainte…
Force est de reconnaitre qu’il est important de faire une étude des piles afin d’assurer une bonne
stabilité de l’ouvrage.