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2016-2017
1. La généralisation abusive :
Exemple1 :
Exemple 2 :
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La généralisation abusive est considérée, comme le plus dangereux des
paralogismes. Il se caractérise par l’exagération, l’injustice, les préjugés, la
simplification abusive, la caricature.
« Une proposition peut être universelle (si elle s’applique à toutes les unités
d’une catégorie, comme : « tous les métaux sont des éléments ») ou elle peut
être particulière (si elle ne s’applique qu’à quelques unités d’une catégorie,
comme : « certains hommes sont indignes de confiance ») Lillian et Hugh
LIBER, citée dans Vrais ou Faux, page 91.
1. L’extrapolation abusive :
Exemple 1 : « si vous laissez un chameau mettre son nez sous la tente, il y
entrera bientôt » Maxime Populaire.
Exemple 2 : « si vous lui en donnez grand comme le doigt, il en prendra long
comme le bras ». Maxime populaire
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Exemple 3 : «si les Etats Unis essaient de coexister avec la Russie, le
communisme balayera toute la terre ».
Exemple 7: « Si vous ne faites pas ce qui, selon moi, doit être fait, ce sera
certainement le désastre ».
Il relève un ou trois points, il trace une courbe par ces points et l’étend à l’infini.
C’est dire qu’il faut rassembler assez de données précises pour justifier l’allure
de la courbe.
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3. « Le vous aussi »
Exemple 1 : une femme dit à son mari à propos d’une veste de sport qu’il vient
d’acheter.
« -Mon Dieu qu’elle couleur criarde ! Tu n’aurais pas pu choisir quelque chose
d’un peu moins voyant ?
-Mais toi aussi tu portes des toilettes tapageuses et par-dessus le marché elles ne
te vont pas du tout ! »
Exemple 3 : un accusé dans une affaire d’accident de la route qui dirait au
juge : « bien sûr, j’étais ivre lorsque je l’ai renversé, mais il était ivre, lui
aussi ! ».
4. Cause et effet (ou post hoc, ergo propter hoc = « à la suite de cela,
donc à cause de cela »)
Chantecler, le coq de la pièce de Rostand, se dit que c’est cocorico qui fait lever
le soleil parce qu’il avait remarqué que le soleil apparaissait dès qu’il chante.
5. La fausse analogie
Consiste à affirmer que telle situation est exactement la même que telle autre,
alors qu’elle n’a avec elle qu’une vague ressemblance. L’attitude qui sied c’est
d’examiner les ressemblances et les différences, d’éviter d’y mettre plus que les
faits autorisent, d’employer une analogie au lieu d’une preuve. L’analyse
correcte des ressemblances et des différences constitue l’outil primordial de la
connaissance. Mais l’amateur d’analogie systématique est enclin à ignorer les
différences et à exagérer les ressemblances, donc obscurcit au lieu d’éclairer.
Il consiste à affirmer qu’un argument est juste parce qu’il a été employé par un
homme qui fait autorité en la matière.
Les autorités sont de diverses sortes : les grands hommes, les grands livres, les
maximes, adages et proverbes anonymes, immortalisés dans le folklore, la
pratique de la référence sous forme de notes en bas de page et, depuis peu, des
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expressions tels que : « La science démontre que ! », « Les statistiques prouvent
que ! »
Exemple 1: « Il est dit dans la Bible… » Ou « Il est dit dans le Coran… »
« Le maître peut se tromper, pensez avec votre tête » (on pouvait lire cela
autrefois dans les classes des écoles britanniques).
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Il importe de ne pas tomber dans le fétichisme des chiffres, de se méfier des
chiffres globaux, donc de vérifier les réalités éventuelles qu’ils cachent.
1-Qui le dit ?
2-Comment le sait-t-il ?
3-Que manque-t-il ?
Et je pourrais ajouter à ces règles qu’aucun chiffre n’est plus exact que les
éléments qu’ils mesurent, quel que soit le nombre de ses décimales.
Il déforme une question en s’appuyant sur les préjugées des masses populaires :
comme son nom l’indique, c’est un paralogisme où il s’agit de faire triompher
son point de vue en faisant appel au peuple, à la foule, à la rue plutôt qu’à la
raison. Chaque société a ses crédos, ses mythes et ses croyances populaires qui
varient suivant les diverses couches sociales qui la composent et qui ne changent
que lentement avec le temps. Les croyances des agriculteurs ne sont pas tout à
fait les même que celles des habitants des villes.
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Deux hommes entrent dans une banque. L’un d’eux se dirige vers un guichet et
présente un chèque à l’encaissement.
Au lieu de partir des prémisses fondées sur des faits vérifiés pour aboutir à une
preuve sérieuse, il recourt à une hypothèse qu’il considère comme allant de soi
et ne pouvant être contesté. Il la présente en général par une phrase destinée à lui
donner précisément cette certitude dont elle est dépourvue, phrase dans le genre
de :
Chacun sait…
Indubitablement…
Il va sans dire…
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Toutes les personnes intelligentes s’accordent à reconnaitre…
Cette dernière phrase est particulièrement déloyale, car elle suppose que « vous
êtes imbécile si vous ne vous empressez pas de reconnaitre que… »
Il s’agit, par ces phrases de donner une apparence de solidité au point de départ
pour sortir « une vérité évidente par elle-même »
Nous n’avons pas le droit d’accepter les propositions qui seront « évidentes par
elles-mêmes » ou vrai « par définition » avant de les avoir rigoureusement
vérifiés. Elles peuvent sembler convaincantes parce qu’elles nous sont familières
mais précisément à cause de cela, nous ferions bien de les examiner à nouveau
avec un œil particulièrement critique.
Il consiste à vouloir faire entrer de force une question à aspects multiples ; dans
l’une ou l’autre de deux catégories opposées en négligeant toutes les nuances
intermédiaires.
Même s’il existe des questions, des situations, des problèmes divalents, il existe
bien d’autres qui comportent un processus, qui est polyvalent. Même entre le
blanc et le noir, s’étendent les innombrables nuances du gris. Vouloir raisonner
chaque fois en vrai ou faux, bon ou mauvais, juste ou injuste donne peut être la
satisfaction d’avoir sur le papier une solution bien claire et bien nette mais
n’aide pas à comprendre le monde dans lequel on vit. Cette attitude peut fausser
le raisonnement et brouiller l’entendement.
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déraisonnable de s’en tenir à une interprétation rigide, de cause à effet, qui ferait
retomber la faute exclusivement sur l’un des conjoints.
Pendant des siècles, les médecins firent une distinction très nette être le corps et
l’esprit. Aujourd’hui, la plus part d’entre eux acceptent l’idée de la médecine
psychosomatique, où le corps et l’esprit sont traités comme parties d’un tout qui
est l’homme total. On reconnait aujourd’hui qu’un directeur d’entreprise qui se
fait trop de soucis pour ses affaires (phénomène psychologique) peut contracter
de ce fait un ulcère à l’estomac (phénomène physique). A l’inverse, pour avoir
trop mangé de crème glace (phénomène physique), Jackie sera recalé à son
examen, d’histoire (phénomène psychologique) la guérison de certains cas de
maladies physiques par un traitement mental est un fait établi, mais la tentative
de guérir toutes les maladies physiques par ce moyen nous donnerait un nouvel
et triste exemple de raisonnement divalent.
--la disculpation par association, qui est le contraire des cas ci-dessus, mais
peut être tout aussi fallacieuse. L’accusé se défend en énumérant les noms de
personnes importantes et respectables qui sont ses amis. Or juger une personne
d’après celles qu’elle fréquente, peut induire en erreur. On peut écrire dans u
magazine féminine sans être une femme.
Si nous ne perdons pas de vu les faits et les actes dûment vérifiés, nous ne nous
laisserons jamais égaré dans ce maki verbal. Nous devons sans cesse revenir sur
le terrain solide des faits, quel crime a commis l’accusé ? Avait-il accès aux
secrets militaires ? A-t-il remis des documents à un espion ?
En définitive, les treize paralogismes attestent les pièges que peut comporter un
résonnement et dont l’auteur lui-même n’est pas toujours conscient. Dans la
négociation, il importe de revenir toujours sur le terrain des faits et des actes, à
l’objet de la négociation afin d’échapper à ces pièges.
« Les bonnes préparations font les bonnes négociations » (Patrick David). Ces
propos rappellent d’emblée l’importance de la préparation de la négociation.
Elle constitue un investissement en temps, investissement gagnant, rentable,
générateur de bénéfices. Mieux vaut préparer la négociation que de compter
uniquement sur l’improvisation et la réactivité même si l’on y est habitué. La
préparation est un gage d’efficacité (elle permet d’éviter perte de temps, erreur-
oublis, dispersion), donne une bonne image de soi « professionnalisme »), une
bonne image aussi de l’entreprise, octroi du confort (limite les imprévus, donne
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assurance et aisance). Elle permet d’anticiper, de prévoir certains obstacles et les
stratégies pour les franchir. Elle peut servir aussi d’aide-mémoire.
Par exemple, un acheteur pourra établir les points sur lesquels il peut faire des
concessions au vendeur et classer sur une échelle de 1 à 3 en fonction de leur
importance.
Il devra déterminer les positons du vendeur sur les points à discuter, ses contres
stratégies.
11) Préparer le plan B (pour le cas où les choses tourneront mal), donc les
objectifs et non un objectif ; le plan B = Meilleures Solutions de Rechanges à
l’accord négocié(MESORE) ; elle donne pouvoir en négociation.
Plus elle est viable et intéressent, plus on peut influencer la négociation, elle
donne force, confiance.
12) Prendre rendez-vous, selon les cas, fixer date, heure, lieu propice (éviter
dérangement du téléphone, visiteurs, etc…) en tenant compte de la disponibilité
de l’autre partie.
13) Prévoir les réactions de l’autres partie, de l’opinion publique, selon le cas
(parties politiques, syndicats, presse…) pour éviter les écueils.
14) Se rappeler qu’on aura parfois besoin de s’entourer d’experts, de faire appel
aux experts (militaires, financiers, agricoles, technologie…) c’est le cas, par
exemple, des diplomates.
16) Procéder à la préparation matériel : durée, lieu, outils (salle, table, carte de
visite, calculatrice, tarife…).
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Les produits sont normalisés et qu’il est possible de faire jouer la
concurrence.
Il procède une information complète l’offre des fournisseurs et ses
besoins sont clairement identifiés.
L’entreprise veut développer la clientèle publique.
20) Penser aux aspects déplacement / séjour à l’étranger selon le cas (aspects
financiers, juridiques, fiscaux…).
21) se renseigner sur les usages, les normes et pratique sociales, les rites de la
« culture », les valeurs et les idéologies, les tabous, l’éthique en somme, sur la
nature culturelle, les structures mentales de la culture adverse.
22) faire le tour de ses droits à soi et de ses devoirs (confer négociation
syndicale)
Une négociation est une communication qui met en rapport deux parties autour
d’un objectif. Cette réalité de la négociation fait que le négociateur a une double
relation : relation avec le partenaire, relation avec l’objet de la négociation. Les
négociations sont variées : négociations diplomatiques, économiques (accords
commerciaux, douaniers, financiers, bancaires, émigrations), sécuritaires
I/ Le début de négociation :
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C’est la phase d’observation de l’interlocuteur, ses comportements, réactions ou
changements d’attitude et cela dans la décontraction afin de ne pas induire
d’anxiété. On se rappellera que la communication certes c’est la communication
verbale (la parole) mais aussi la communication non verbale (le corps : regard,
mimique ou expression du visage, sourire, attitudes, gestes…).
Un vendeur frappera avant d’entrer, s’assoira sur invitation, adoptera une voix
claire, un pas décidé, serrera la main si elle est tendue, donnera sa carte (ne pas
la poser sur le bureau). Il précisera l’activité de sa société si elle est nouvelle ou
n’est pas connu.
*Pénalités de retard
Ces éléments ou objectifs de négociation pourraient être reportés sur une fiche
de négociation qui sera signée par les participant à l’issu de la négociation.
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Besoins secondaires
Besoins de s’accomplir
Besoins d’estime
Besoins d’appartenance
Besoins de sécurité
Besoins primaires Besoin physiologique
Donner quelque chose qui a peu d’importance pour vous et qui est
important pour le vendeur afin.
D’obtenir quelque chose qui a beaucoup d’importance pour vous et qui a
peu d’importance pour le vendeur
Il doit se rappeler les principes recommandés par Maître Corine Vallières
(reprenant les idées de R.Fichier, W. et B. Patton) pour la négociation
raisonnée :
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En effet quand les gens sont mis directement en cause, ils se sentent menacés et
attaqués dans leur amour propre, il devient difficile de discuter du fond du
problème. Même si l’on est attaqué personnellement, mieux vaut éviter de réagir
de la même manière et essayer plutôt de comprendre le problème caché derrière
l’agression.
L’objet de la négociation ne doit pas être perdu de vu. C’est sur lui qu’il faut
négocier, la communication comporte des éléments qui l’entrave et influe
négativement sur la négociation (phénomène du Allo, phénomène du prix,
phénomène de la projection par exemple) ; elle comporte aussi des éléments qui
la facilite (notes ! les soutiens la parole : les gestes beaux, parasites, mimiques,
le regard, la posture, la respiration). En étant attentif au phénomène de la
commutation l‘on pourra déceler les vrais déclarations, aux déclarations feintes,
les paralogismes ou faux raisonnement.
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Une discussion s’articule de trois mouvements : Argument/Réfutation/Contre
réfutation
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Exprime un désir précis Se détend
S’intéresse à la garantie Ouvre ses mains
Veut connaître les conditions S’approche du vendeur, son
d’utilisation, des détails visage s’anime
Souhaite un essai, un échantillon,
un avantage Il hoche la tète
Emploie certaines phrases : « si je
décide… », « Quand la Range des objets sur son
livraison… » bureau
Les éléments qui relèvent de la méthodologie n’est pas absent des cours qui
précèdent. Toutefois, il importe d’en examiner et de décrire leur
fonctionnement, leur usage, leur impact sur la négociation, sur les
négociateurs. Au regard de la morale et de l’éthique, certaines suscitent des
scrupules. Mais, les spécialistes de la négociation laissent entendre que
négocier, c’est s’influencer mutuellement et que ces techniques sont des
moyens, des outils d’influence et qu’il suffit d’aboutir à un accord
mutuellement avantageux, de type gagnant-gagnant même, s’il peut y arriver
qu’il ait une différence dans la proportion du gain.
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jusqu’où celui-ci peut aller, on lui cède pour éviter le désastre. La
technique joue sous ce ressort. Le remède c’est de ne pas réagir, de ne
pas répondre, de ne pas céder à l’émotion, de ne jamais la laisser
éclater, d’éviter des réponses émotionnelles, de laisser « le fou aller
jusqu’au bout s’il le veut », la négociation tournée au rouge s’il le faut.
On fait des concessions si on en a assez et qu’on veuille mettre fin aux
tiraillements.
7. La technique du document écrit : elle est fondée sur une forme de
fétichisme de l’écrit qui consiste à croire que ce qui est écrit ne se
négocie pas : (prix de boutique par exemple). Celui qui recourt à cette
technique joue sur les mentalités. Or nous l’avons noté, le vendeur
opère toujours avec deux marges : la marge bénéficiaire et la marge de
négociation ; en ne négociant pas on lui offre deux marges. Le principe
du solde est la preuve que même le prix écrit, affiché, censé
inamovible peut se négocier ; il est flexible. Il en est de même des
termes d’un contrat de bail, d’un accord de prêt à la banque que l’on
prétend ou croit inchangeables. Devant de tels documents, une telle
situation, il importe de se dire qu’il comporte des contraintes et
proposer des changements en cas de refus, l’on se demandera si l’on a
ou non intérêt à signer, ce qu’on y perd en ne signant pas, il importe
surtout de se rappeler que ce papier (contrat) ne confère ni primauté à
l’autre, ni force de droit et que vous avez la liberté de choisir.
8. La technique de la négociation jiu-jitsu : on y recourt quand les autres
ne jouent pas le jeu (et se bloquent sur leur position). Elle consiste à ne
pas attaquer, à ne pas rendre coup pour coup, à ne pas se défendre, à
9. interrompre le cercle vicieux d’action et de réaction, à attirer
l’attention de l’autre sur le bénéfice (commun) éventuel des
négociations, à poser des questions et à attendre.
10.La technique de la méthode des trois C (Consulter, Confronter,
Concilier) : elle comporte trois étapes :
Consulter : cette étape consiste à accepter d’échanger des
informations, de poser des questions, d’entendre les réponses. Elle
demande une écoute active, la reformulation orale et écrite dans
son déroulement. (caractéristique de l’écoute active)
Confronter : cette étape consiste à comparer les propositions, les
arguments, à mettre à l’épreuve celles des autres. Elle est
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discussion : argumentation/contre argumentation. Elle nécessite
détermination, assurance, prévision, vivacité.
Concilier : cette étape consiste à trouver les meilleurs arguments
possibles en cherchant à rapprocher les propositions ou en
cherchant à en construire une nouvelle. Elle est faite de concessions
réciproques, de compromis. Elle demande confiance,
rapprochement, mesure, coopération. Pour l’efficacité de la
méthode, le respect chronologique de ces trois étapes s’avère
nécessaire. Il importe également de prévoir le budget-temps de
chacune d’elles en fonction de la durée prévisible de la négociation.
11.La technique de la négociation raisonnée (4 principes) :
Traiter séparément la question des personnes et le différend
Se concentrer sur les intérêts en jeu et non sur les positions
Imaginer des solutions pour un bénéfice mutuel
Exiger l’utilisation de critères objectifs(Celine Valiére)
permettant de mesurer les résultats de la négociationhb
12.Suivre les trois principes de la négociation suivante :
Transformez chaque différend en une recherche commune de critères
objectifs.
Argumentez rationnellement-et soyez vous-même ouvert aux
arguments qui regroupent sur des critères compréhensifs et traduisent
la manière pour les mettre en œuvre.
Ne cédez jamais à une pression quelconque, soumettez-vous
uniquement à des principes.
13.La technique de l’escalade : chaque fois qu’un point semble sur le
point d’être acquis, demandez plus.
14.La technique de la demande excessive : l’adversaire sera satisfait d’un
accord qui lui aurait semblé inaccessible au premier abord.
15.La procédure à texte unique : il consiste à procéder par élimination
pour élaborer un texte qui servira de base à la négociation. Elle facilite
la tâche du médiateur. Celui-ci s’enquiert des intérêts des deux parties
et non sur leurs positions afin de leur soumettre un projet, une liste de
leurs besoins et de leurs intérêts afin qu’ils la complètent et la
critiquent. Sur la base de ces critiques, il pourra présenter un deuxième
projet. Plusieurs pourront ainsi être élaborés avant d’aboutir à un projet
définitif à soumettre aux deux parties. La procédure à texte unique
ménage l’amour propre des uns et des autres, évite la négociation sur
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des positions, fait participer les deux parties à la recherche de
solutions.
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Profiter de l’attente pour passer des appels téléphoniques
Se rendre à l’entretien sans être bien préparé
12.Faire dire plutôt que dire
13.Rester au niveau des faits, des idées en termes concrets et spécifiques
14.Ne pas se contenter d’opinions générales, de souhaits, d’intentions mais
essayer de les étayer par des faits ou des idées
15.Pratiquer l’écoute active (questionnement, reformulation, synthèse)
16.Deux signes nous indiquent que la personne est arrivée au bout de ce
qu’elle voulait dire :
Elle n’ajoute plus rien
Une certaine tension physique jusqu’alors perceptible a disparu
(entretien avec un patient)
17.Contrôler et vérifier l’information recueillie
18.Distinguer les informations factuelles des opinions émises.
L’ENTRETIEN D’EMBAUCHE
C’est une situation de communication orale qui met les recruteurs et le candidat
à un emploi dans un rapport d’hiérarchie, le premier étant dans une position de
supérieur hiérarchique et le second dans celle de subordonné. Le recruteur dirige
l’entretien par ses questions, juge le candidat qui doit suivre l’orientation
imposée par les questions et répondre de façon à produire une impression
favorable. Il importe donc que celui-ci sache les différentes sortes de questions :
interrogation totale et interrogation partielle, interrogation informative et
interrogation argumentative, interrogation oratoire. Il doit pouvoir distinguer les
vraies questions et les fausses questions.
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