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PIB

Y= C + I + G +  X  M 
NX
Y PIB
C consommation privée
I investissement privé
G dépenses publiques
X exportations
M importations
NX exportations nettes
2018
En milliards d'euros
Produit intérieur brut (PIB) 2353,1
Importations 755,6
Total des ressources 3108,7
Consommation effective des ménages 1628,8
dont dépenses individualisable des administrations 360,3 éducation, santé, logement,...
Consommation collective des administrations pub. 190,6 justice, défense, police, etc
Formation brute de capital fixe, dont : 537,9
- entreprises non financières 303,5
- ménages 126,4
- administrations publiques 79,9
Variations de stocks 14,0
Exportations 737,4
Total des emplois 3108,7

Total dépenses publiques 630,8


RNB (ou revenu national brut)
RNB = PIB + RNR
RNR revenus nets reçus du reste du monde

Solde courant (SC) en termes de RNB


SC = RNB  (C + I + G)
= NX + RNR
Epargne nationale (S) et solde courant (SC)
SC = SP + SG  I

SP épargne privée
SG épargne publique = excédent budgétaire
SP + SG épargne nationale (S)
I investissement privé

On vérifie par conséquent :


S = I + SC

(en économie fermée : épargne nationale = investissement)


Déflateur du PIB (prix implicite) et indice des prix à la
consommation

𝑃𝐼𝐵 𝑛𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 ∑𝑖𝑡 𝑝𝑖𝑡 𝑞𝑖𝑡


𝐷é𝑓𝑙𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑃𝐼𝐵 = . 100 = 100.
𝑃𝐼𝐵 𝑟é𝑒𝑙 ∑𝑖 𝑝𝑖∗ 𝑞𝑖𝑡
∑𝑖 𝑝𝑖𝑡 𝑞𝑖∗
𝐼𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑖𝑥 à 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 = 100.
∑𝑖 𝑝𝑖∗ 𝑞𝑖∗
pit prix du bien ou service i à l’année t
qit quantité du bien ou service i à l’année de t
p*i prix du bien ou service i à l’année de base
q*i quantité du bien ou service i dans le panier représentatif
Philippe Herlin.- « L'INSEE minimise fortement l'inflation, par deux
biais.
D'abord, le logement est sous-estimé: il ne représenterait aujourd'hui
que 6% du budget des ménages ! L'Insee exclut notamment du budget
des particuliers tous les logements achetés, car cela est vu comme un
investissement! De cette façon, la hausse de l'immobilier, surtout
depuis 2000, est passée à l'as.
Ensuite, l'Insee inclut l'«effet qualité» dans l'évolution du prix des
produits. Il s'agit de faire baisser le prix réel d'un objet car sa qualité a
augmenté. Par exemple, au fil des années, le prix des Iphone a
augmenté, mais selon l'Insee, son prix réel a baissé car les modèles sont
plus puissants, ont plus de fonctionnalités... cette approche est
subjective. Cet effet qualité concerne également des prix alimentaires,
etc... » (Le Figaro, 11/10/2018)
Taux d’inflation: t = (Pt  Pt 1) / Pt 1
Pt indice de prix à la date t
Pt 1 indice de prix à la date t-1
t taux d’inflation sur la période t-1 à t

Relation de Fisher ex-ante: rt  it  πet+1


rt taux d’intérêt réel sur la période (t, t+1)
it taux d’intérêt nominal sur la période (t, t+1)
πet+1 taux d’inflation anticipé sur la période (t, t+1)

Relation de Fisher Ex-post: rt 1  it 1  πt


rt 1 taux d’intérêt réel sur la période (t-1, t)
it 1 taux d’intérêt nominal sur la période (t-1, t)
πt taux d’inflation anticipé sur la période (t-1, t)
Modèle de base de l’équilibre du marché des biens et
services en économie fermée

Demande globale de biens et services (Eco. fermée)


Z=C+I+G
Z demande de biens et services
C dépense de consommation privée
I dépense d’investissement privé
G dépense publique (exogène)

Epargne publique
SG = T – G
T impôts et taxes (exogènes)
Fonction de consommation
C = c0 + c1  (Y  T)
C demande de consommation privée
c0 paramètre positif
c1 propension marginale à consommer (MPC)
Y revenus des ménages
T taxes (exogènes)
Y-T revenu disponible des ménages (YD)

Epargne Privée
SP = Y –T – C
Fonction d’investissement privé
I(r,Y) = d0  d1  r + d2  Y
I(r,Y) demande d’investissement privé
d0, d1 , d 2 paramètres positifs
r taux d’intérêt réel
Y production

,
Equilibre IS (Economie fermée)
Y = Z = C Y  T + I r,Y + G
Y production
Z demande de biens et services
C(.) fonction de consommation privée
YT revenu disponible
I(.) fonction d’investissement privé
r taux d’intérêt réel
G dépense publique (exogène)
Le multiplicateur de la dépense publique

Y production
c0 paramètre positif (de la fonction de consommation)
c1 propension marginale à consommer
d0 paramètre constant (de la fonction d’investissement)
d1 , d 2 paramètres positifs (de la fonction d’investissement)
G dépense publique (exogène)
T taxes (exogènes)
r taux d’intérêt réel
1
multiplicateur de la dépense publique
1−(𝑐1 +𝑑2 )
Condition d’équilibre du marché des biens et services en
économie fermée

I = SP T – G
I investissement privé
G dépense publique
SP épargne privée
T taxes
Modèle de base de l’équilibre financier en économie fermée

Demande monnaie

MD / P = L(Y,i) = b0 + b1Y  b2 i


MD demande de monnaie nominale
P niveau général des prix (constant)
L(.) fonction de demande d’actif liquide
Y revenu réel (production)
i taux d’intérêt nominal
b0 paramètre constant
b1 ,b 2 paramètres positifs
Relation d’équilibre sur le marché de la monnaie: courbe LM

MS /P = MD / P = L(Y,i)

MS offre nominale de monnaie (exogène)

Courbe LM à prix fixe (Keynésienne ou court terme)


P constant (disons : P=1)
r = i (puisque =0)
MS = L(Y,i) = b0 + b1Y  b2 r
→ r = (b0 + b1Y  MS) / b2
Modèle IS-LM: augmentation des dépenses publiques
1 La courbe IS se déplace vers
la droite provoquant une
augmentation du PIB de
G/(1-MPC)...
2 ... ce qui accroît la demande
de monnaie, provoquant une
augmentation du taux
d’intérêt...
3 ... qui réduit l’investissement
(effet d’éviction).
Ainsi, finalement
l’augmentation de Y est
inférieure àG/(1-MPC).
Modèle IS-LM: augmentation de M

1. M > 0 déplace la
courbe LM vers le bas
(ou vers la droite)
2. ... provoquant une
baisse du taux d’intérêt
3. ... qui augmente
l’investissement et donc
le PIB
Macroéconomie ouverte
Balance des paiements
SC + KA  ΔR = 0

SC solde courant : SC = NX + RNR


KA compte financier hors avoirs de réserves (entrées de
capitaux si >0)
ΔR variation des avoirs de réserves officielles
Taux de change nominal
S = S unités de monnaie domestique / 1 unité de devise étrangère
S taux de change nominal au comptant

Taux de change réel


Sréel S. PF / P
Sréel taux de change réel
S taux de change nominal au comptant
F
P indice des prix étrangers en devises
P indice des prix domestiques
Parité des pouvoirs d’achat absolue
St = Pt / PFt
St taux de change nominal au comptant à la date t
PF Pt
niveau général des prix étrangers en devises en t
Pt niveau général des prix domestiques en t

Parité des pouvoirs d’achat relative


F
st-1,t  πt  πt
st-1,t = (St – St-1)/St-1
πt
F
taux d’inflation étranger de t-1 à t
πt taux d’inflation domestique de t-1 à t
Taux de change à terme
Ft,t+1 F unités de monnaie domestique livrées à la date t+1
1 unité de devise étrangère fournie à la date t
Ft,t+1 taux de change à terme
Parité couverte des taux d’intérêt (PCTI)
Ft,t+1St(1+it ) / (1+iF,t )
Ft,t+1 taux de change à terme à la date t (pour un contrat
à terme dd’échéance t+1)
St taux de change nominal au comptant à la date t
it taux d’intérêt annuel sur les dépôts en monnaie
domestique à la date t
iF,t taux d’intérêt annuel sur les dépôts en devise
étrangère à la date t
Prime de terme (Forward Premium)
FPt = ( Ft,t+1 St) /St it  iF,t
FPt forward premium
Ft,t+1 taux de change à terme pour une livraison à la date
t+1
St taux de change au comptant (spot) à la date t
it taux d’intérêt annuel sur les dépôts en monnaie
domestique à la date t
iF,t taux d’intérêt annuel sur les dépôts en devise
étrangère à la date t
Parité non couverte des taux d’intérêt (UIP)

Set+1 taux de change nominal anticipé à l’horizon t+1


St taux de change au comptant à la date t
it taux d’intérêt annuel sur les dépôts en monnaie
domestique à la date t
iF,t taux d’intérêt annuel sur les dépôts en devise
étrangère à la date t
UIP et primes de risques


e
S t+1 taux de change nominal anticipé à l’horizon t+1
St taux de change au comptant à la date t
it taux d’intérêt annuel sur les dépôts en monnaie
domestique à la date t
iF,t taux d’intérêt annuel sur les dépôts en devise
étrangère à la date t
t prime de risque sur le taux de change
t prime (supplémentaire) sur le risque de défaut
Inflation et chômage
Courbe de Phillips d’origine
w = β  (1 / u) a
w inflation salariale
β,a paramètres positifs
u taux de chômage
Courbe de Phillips Moderne
1. Négociation salariale

w = e β  (u  u n)
e

w inflation salariale
e taux d’inflation anticipée
uun taux de chômage conjoncturel
En pointillés : données de l’Australie, Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Espagne, Suède, Suisse,
Royaume Uni et USA
Chômage conjoncturel: taux de chômage moins le NAIRU (non accelerating inflation rate unemployment)
2. Fixation des prix par un taux de marge (price mark-up)
π = w - q
q taux de croissance de la productivité du travail

1 and 2 impliquent:
π = e b  (u  u n) - q

C’est la “Courbe de Phillips augmentée des anticipations” que


l’on simplifie sous la forme:
π =  β  (u  un ) + e
Loi d’Okun
Y  Yn =    (u  un )
Y production
Yn niveau naturel de production
 paramètres positif
uun chômage conjoncturel

Le chômage augmente durant les récessions et diminue durant


les phases d’expansion.
Loi d’Okun: relation négative entre le PIB et le chômage (cf
graphique).
Loi d’Okun + Courbe de Phillips = la relation entre l’inflation et
l’output-gap (courbe AS d’offre globale dynamique):

π = b  (Y  Yn ) + e
b paramètres positif
En pointillés : données de l’Australie, Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Espagne, Suède, Suisse,
Royaume Uni et USA
Le modèle AS-AD

L’offre globale de court terme (SAS)

Y = Yn + θ P  Pe 
Y production
Yn niveau de production naturel
θ inverse de la pente de la courbe AS
P niveau des prix
Pe niveau des prix anticipés
Demande globale (AD)
Y = f(MS / P, G, T)
MS offre de monnaie (exogène)
Pt prix
G dépenses publiques (exogène)
T taxes (exogènes)
A partir de la situation de plein
emploi (point A)
Une augmentation de la
demande déplace la courbe
AD vers la droite
A court terme (courbe SAS):
Les entreprises augmentent la
production et les prix
augmentent (point B)
Le nouveau point d’équilibre
de court terme (point B) crée
un écart inflationniste.
L’anticipation d’inflation
déplace la courbe SAS vers la
droite.
Le niveau des prix augmente
et la demande diminue (à
cause de l’effet d’encaisses
réelles M/P) jusqu’au retour à
son niveau potentiel au point
C.
De la production à la demande de travail

Fonction de production globale

Y= F(A,K,N)

Y production globale
F(.) fonction de production globale
A productivité globale des facteurs
K stock de capital global
N offre de travail globale
La fonction de production Cobb-Douglas

Y= A  Kα N1α

 paramètre compris entre 0 and 1

Décomposition de la croissance:

Y/Y = A/A + .K/K + (1-).N/N


Contribution au taux de croissance annuel moyen de la production potentielle
Productivité marginale du travail
F’N = W / P
F’N productivité marginale du travail (dérivée première
de la fonction de production F par rapport au travail N)
W/P salaire réel

Demande de travail (cas Cobb-Douglas)

Nd = (1 α)1/α A1/α  ( W / P)1/α  K


Nd demande de travail
A productivité globale des facteurs
α paramètre compris entre 0 and 1
W/P salaire réel (W : salaire nominal, P : niveau des prix)
K stock de capital global
Le marché du travail
Offre de travail
NS = NS(W/Pe)
NS offre de travail
NS(.) fonction d’offre
W/Pe salaire réel anticipé

Taux de chômage
u=U/L
u taux de chômage
U chômage (U  L  N ; N est l’emploi)
L force de travail (population active)
Taux de croissance de la demande de travail

A partir de la demande (cas Cobb-Douglas) :

n = (1/)a (1/)(w p) + k


n taux de croissance de la demande de travail
a taux de croissance de la productivité globale des
facteurs
α paramètre compris entre 0 and 1
w-p taux de croissance du salaire réel
k taux de croissance du stock de capital global
On montre aussi que :
u ≈ l n
u Variation du taux de chômage
n taux de croissance de la demande de travail
l taux de croissance de la population active

Alors :
u ≈ l (1/)a (1/)(w p) + k

→ Taux de croissance du salaire réel permettant de


stabiliser le taux de chômage (u=0):
(w p) = a + .(kl) 

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