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Séance 2 / B) L'ordre du congrès de Vienne

Problématique : Comment le Congrès de Vienne met-il en place un ordre cherchant à


maintenir la paix ?

1) Un partage de l'Europe entre puissances

. Des nouvelles frontières pour préserver la paix.


L'équilibre des puissances, les souverains vainqueurs agrandissent leurs territoires sans tenir compte
des sentiments nationaux et du principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes (ex  : Pologne
entre Russie, Prusse et Autriche, Italie entre Autriche et Etats Pontificaux, Belgique pour les Pays-Bas).
La France est amoindrie et retrouve ses frontières de 1792 (avant la déclaration de guerre !) pour
limiter sa puissance.
Une confédération germanique (qui remplace la confédération du Rhin) est créée à sa frontière pour
mieux la contrôler.

2) Une nouvelle diplomatie européenne.

. La diplomatie est l'ensemble des relations entre les Etats. Pour régler les 20 ans de conflits
européens de façon durable, l'empereur d'Autriche et son ministre des affaires étrangères (de 1809 à
1848) Klemens Metternich rassemblent des représentants de toutes les nations engagées (R-U,
Russie, Autriche, Prusse…) lors du Congrès de Vienne de septembre 1814 à juin 1815. Ce congrès est
particulier par le nombre d'Etats présents, représentés par des délégations de diplomates. C’est donc
une paix multilatérale car elle engage tous les états européens.

3) La solidarité monarchique (doc 3 page 51)

. L'ordre monarchique défendu par Metternich est rétabli c'est à dire que la légitimité du pouvoir du
roi se transmet de façon héréditaire. Les familles régnantes renversées lors de la Révolution française
sont rétablies.
En septembre 1815, suite aux Cent Jours, pour se prémunir de toute révolte, les principaux
monarques signent le traité de la Sainte-Alliance dans lequel ils affirment l'origine divine de leur
pouvoir. Cela justifie l'assujettissement de leurs peuples. Il se promettent aussi assistance en cas de
troubles intérieurs (révolutions) ou extérieurs. La France rejoint cette alliance en 1818.
Metternich soutient cette alliance contre-révolutionnaire et parle d’un « droit d’intervention si la
situation intérieure d’un Etat menace la paix de ses voisins ».

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