Vous êtes sur la page 1sur 2

UE 1.

03 - Législation, éthique, déontologie 16/02/2021

TPG n°2 - « Le démarche en Éthique Clinique, Situation n°1 »

Monsieur D, 40 ans, cuisinier, marié et à une petite fille de 4 ans est hospitalisé suite à un
cancer pulmonaire traité depuis 6 mois par chimiothérapie. Le dernier examen ne montre
aucune amélioration depuis, et des métastases apparaissent.
A ce jour, il supporte mal sa 5ème cure de chimiothérapie par cytostatique et présente une
altération de l’état général.

Ce matin Mr est dyspnéique et cyanosé. Il a un épanchement pleural compressif, plusieurs


essais de ponction pleurale n’ont pas permis de drainer cet épanchement.
A 14 heures 30, l’infirmière d’après-midi trouve le patient avec des signes de tirage
respiratoire, sa saturation est à 70% malgré l’oxygène à 15L/min sous MHC. Elle émet
l’hypothèse d’une décompensation respiratoire et en informe de suite le médecin.

Le chef de service est dans son bureau, l’infirmière lui décrit la situation alarmante du
patient. « Je le sais, je connais bien le patient » dit-il. « Ce n’est pas le premier cas similaire
dans l’unité ». Et il ajoute avoir fait le maximum ce matin lors de la visite. De part l’insistance
de l’infirmière, le médecin prescrit un aérosol supplémentaire et du LASILIX®. Le traitement
est administré.

Le patient est asthénique, à bout de force, ne se contrôle plus (urine sans s’en appercevoir)
et si’inquiète que sa femme le voit dans cet état.

Après auscultation de l’interne il prescrit à monsieur du SOLUMEDROL® en intra veineux et


demande qu’il soit « scope ».
L’infirmière et l’interne restent auprès du patient, impuissants, mais l’état du patient
s’aggrave : Il s’agite, il étouffe, arrache l’oxygène et la voie veineuse en voulant se lever.
Au même moment la femme de monsieur arive et elle est horrifié à la vue de mari et
demande à ce qu’on l’aide d’urgence. L’interne lui propose alors de s'entretenir avec elle afin
de clarifier la situation mais elle n’était pas prête à l'annonce d’une fin si proche pour son
mari.

❖ Analyse relationnelle des dilemmes :

Prisme scientifique - médical Mr reçoit les ttt nécessaire par rapport à sa


maladie (chimio), à sa douleur (morphine,
durogesic..), à ses difficultés à respirer
(aérosol), épanchement pleural (lasilix)...

Prisme juridique L’infirmière intervient avec les


thérapeutiques avec prescription du
médecin, l’informe de son état quand cela
est nécessaire
Met un penilex de son propre chef, pas de
prescription médical pour cela.

Le chef de service revoit ses


responsabilités à l’interne.

Prisme économique

Prisme sociologique​ (interactions notions Au niveau psychologique il est difficile pour


de psychologie sociale) sa femme de voir son mari dans cet étét
mais pour lui même aussi. Perte de dignité
pour lui et perte d’un proche pour sa femme
car il se dégrade peu à peu sans aucune
amélioration depuis le début qui amène son
mari à la mort.
Le deuil va commencer à se faire chez sa
femme car elle s’est qu’elle va perdre son
mari.

Du côté soignant on peut parler


d’acceptation de la mort et l'impuissance
face à celle-ci. Tout ce qui était en leur
pouvoir à été fait. Commentt réagir face à
un patient qui dit qu’il serait mieux mort,
peut être pour ne pas faire subir son image
à sa femme, pour l’épargner de ces
horeures de la vie.

Prisme anthropologique et théologique

Prisme philosophique​ (DIGNITÉ, L’autonomie et la dignité de ce patient est


HUMANITÉ, HOSPITALITÉ...) affectée puisqu’il reste alité, il est faible, ne
se contrôle plus il est dépendant d’une
oxygénothérapie et alimentation parentérale
de plus il est tellement faible qu’il ne peut
plus faire ce qu’il veut et seul, dépendant
également d’un pénilex.
Ce patient n’est plus autonome et se voit
perdre sa dignité.
Malgré cela il est accompagné par les
médecins, infirmières du services afin de le
soigner et de l’accompagner dans les actes
de la vie quotidienne…
Sa femme est également acompagner par
les soignants qui l’informe, lui donne les
dernières nouvelles de la PEC…

Vous aimerez peut-être aussi