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Capteurs Complet Prof
Capteurs Complet Prof
1. Définition et rôle
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2. Structure fonctionnelle d’un capteur
Le terme capteur est générique, englobant le corps d’épreuve qui capte une grandeur
physique à mesurer (vitesse, température, débit, pression …) ou détecte un état (présence,
niveau haut – niveau bas) et le transducteur-adaptateur qui transforme la grandeur
physique captée en un signal de sortie transmis à la partie commande via une liaison
physique (câble électrique, fibre optique …) ou immatérielle (ondes radio…)
Détecteur pour un signal de sortie logique (TOR : Tout Ou Rien – LOG : LOGique
0 ou 1)
Codeur pour un signal de sortie numérique (NUM : signal constitué de plusieurs
signaux logiques émis simultanément (liaison parallèle) ou d’un signal logique (train
d’impulsions logiques sur une liaison série) et qui nécessite un traitement
numérique de la P.C.)
Capteur pour un signal de sortie analogique (ANA).
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3. Les familles de capteurs
La famille la plus fournie est celle des détecteurs de présence. On distinguera les
détecteurs par contact et les détecteurs de proximité.
Autres familles :
Capteur de vitesse,
Capteur de température,
Capteur de pression,
Capteur de débit,
Capteur de force / couple,
Capteur de vibration /
acoustique,
…
Codeur incrémental
Capteur à
ultrason à
fourche
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LES CAPTEURS – Détection par contact
Ces capteurs sont aussi appelés « interrupteurs de position ». Ce sont des commutateurs
actionnés par le déplacement d’un organe de commande.
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2. Exemples d’utilisation
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LES CAPTEURS – Détection sans contact
Les capteurs pour la détection sans contact sont très répandus. On les utilise chaque fois
qu’il est nécessaire de détecter la présence d’un élément sans contact physique avec lui.
Détecteurs inductifs,
Détecteurs capacitifs,
Détecteurs magnétiques,
Détecteurs photoélectriques,
Détecteurs à effet hall,
Détecteurs à ultrasons.
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LES CAPTEURS – Détecteurs Inductifs
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Principe de fonctionnement
Un détecteur inductif se compose essentiellement d’un oscillateur dont les bobinages
constituent la face sensible du capteur. Ainsi, à l’avant du capteur, un champ magnétique
alternatif est créé (comme s’il s’agissait d’un aimant dont la polarité changerait en
permanence.
Lorsqu’un objet est placé dans ce champ, il développe à sa surface des courants induits qui
contrarient le champ magnétique initial et provoque l’arrêt des oscillations.
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LES CAPTEURS – Détecteurs Capacitifs
Ces capteurs détectent des matériaux de toute nature (verre, matière plastique, métaux,
liquides, poudres…). Ils sont plus spécifiquement employés
pour détecter des éléments non conducteurs (non détectés
par des capteurs inductifs).
Carton : 4 mm Acier : 10 mm
Bois : 4 mm Verre : 7mm
Eau : 10 mm PVC : 6 mm
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LES CAPTEURS – Détecteurs
Magnétiques
Les détecteurs magnétiques (aussi appelés interrupteurs à lame souple ou I.L.S.) sont de
plus en plus employés dans les
systèmes automatisés.
Lorsque l’aimant s’éloigne du capteur, le contact s’ouvre et le circuit n’est plus établit.
L’information disparait.
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Remarque :
Il faut noter que l’information n’est pas acquise
au niveau de l’effecteur ou de la matière
d’œuvre mais au niveau de l’actionneur (positions
extrêmes).
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LES CAPTEURS – Détecteurs
Photoélectriques
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1.Les différents procédés de détection
a) Le système « reflex »
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b) Le système « barrage »
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c) Le système «de proximité »
L’émetteur et le récepteur sont dans le même boitier. C’est l’objet qui assure la
réflexion du faisceau lumineux.
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2.Les détecteurs à fibre optique
Ce sont des détecteurs photoélectriques constitués d’un
émetteur et d’un récepteur déportés par rapport au
point de détection.
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LES CAPTEURS – Capteurs à effet HALL
1.Définition et rôle
Un capteur à effet Hall est capable de
détecter la présence d’un champ magnétique
ou sa variation.
Il est utilisé pour détecter la présence d’un aimant ou, équipé d’un
aimant permanent, pour détecter la modification du flux
magnétique lors du déplacement d’un objet
métallique.
2.L’effet Hall
Découvert en 1879 par Edwin HALL, cet effet se
traduit par la création d’une différence de potentiel
sur les bords latéraux d’un conducteur parcouru par un courant électrique et soumis à
un champ magnétique.
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3.Capteur à fourche
Ce capteur est muni d’un aimant permanent. Le passage d’une dent d’une roue métallique
modifie l’influence du champ magnétique et par conséquent la valeur de la tension de
Hall.
Le capteur met en forme le signal de sortie sous forme d’un train d’impulsions qui
permet de déterminer la vitesse de rotation de
l’élément mobile.
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5.Exemples réels
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LES CAPTEURS – Détecteurs à ultrasons
1. Utilisation
Les détecteurs à ultrasons
permettent de détecter sans contact
tout objet quel que soit :
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2. Principe de fonctionnement
Le principe de la détection à ultrasons est basé sur la mesure du temps
écoulé entre l’émission d’une onde ultrasonique (onde de pression) et la
réception de son écho (retour d’onde émise).
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Excité par le générateur haute tension, le transducteur (émetteur-récepteur) génère une
onde ultrasonique (de 200 à 500 kHz) qui se déplace dans l’air ambiant à la vitesse du son.
Dès que l’onde rencontre un objet, une onde réfléchie (écho) revient dans le
transducteur.
Par comparaison avec les temps prédéfinis, il détermine l’état des sorties. L’étage de
sortie contrôle un contact NO ou NC (détection d’objet).
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LES CAPTEURS – Les codeurs optiques
Le codeur optique est lié mécaniquement à un arbre qui l’entraine en rotation. Ce sont
des informations sur la rotation de cet arbre que l’on souhaite connaitre (valeur ou vitesse
de la rotation, nouvelle position angulaire atteinte…)
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1.Principes de fonctionnement
Tous les codeurs optiques exploitent des principes de fonctionnement similaires.
Ils sont constitués d’un disque comportant des zones opaques et des zones translucides.
Le nombre de ces zones et leur disposition dépendent de la nature du codeur et du type
d’information que l’on souhaite obtenir.
Des diodes électroluminescentes (LED) émettent une lumière qui peut traverser les
zones transparentes. Des phototransistors, situés de l’autre coté du disque en regard
des LED, captent cette lumière lorsqu’ils sont face à une ouverture et délivrent un
signal électrique, image de la présence de cette ouverture.
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2.Les types de codeurs optiques
Il existe deux principaux types de codeurs optiques :
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1.Présentation
Le codeur incrémental est destiné à des applications où
l’information de position est obtenue par mesure du
déplacement de l’objet. Le codeur délivre un train d’impulsions
dont le nombre permet de déduire le déplacement et dont la
fréquence est proportionnelle à la vitesse de déplacement.
Pour un tour complet de l’axe du codeur, la partie commande reçoit autant d’impulsions
électriques qu’il y a de fenêtres, dont la durée dépend de la vitesse de rotation du
disque.
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2.Particularités de fonctionnement
Le codeur incrémental possède trois tètes de lecture :
Une tête de lecture est affectée à la piste intérieure et délivre une impulsion par tour,
permettant à la partie commande de compter le nombre de tours effectués par le disque.
Deux têtes de lecture sont placées sur la piste extérieure. Chaque tête, prise isolément,
permet à la partie commande de déterminer l’angle de rotation du disque en comptant
le nombre d’impulsions reçues.
Les deux têtes sont décalées l’une par rapport à l’autre d’un quart de largeur de fente.
Ainsi, les signaux émis sont décalés dans le temps. La partie commande, en détectant
quelle voie change d’état le premier peut déterminer le sens de rotation du disque.
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1.Présentation
Le codeur numérique de position est destiné
à des applications pour lesquelles on
souhaite obtenir l’information de position
sans traitement par la partie commande.
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2.Fonctionnement et codage utilisé
Les pistes du disque sont réalisées en utilisant le code Gray (binaire réfléchi) à la place du
binaire pur. L’avantage d’un tel codage est que d’une position à la suivante, un seul bit
change d’état. Ainsi, tout changement d’état perçu par la partie commande correspond
réellement à un changement de position du disque (si l’alignement des têtes de lecture
n’est pas parfait ou si certains phototransistors sont moins sensibles que d’autres, des
retards de changement d’état ne seront pas interprétés comme des positions aberrantes
du disque – ce qui serait du binaire pur).
Le choix d’un tel codage conduit à prévoir un traitement numérique pour la partie
commande si des calculs sont nécessaires.
Afin de faciliter la fabrication du disque, les pistes dont la gravure est la plus fine sont à
l’extérieur et les pistes comportant de grandes zones translucides sont à l’intérieur.
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LES CAPTEURS
Pressostats et Vacuostat
Cet effort est parfois réglable afin que le contact ne se ferme qu’au-
delà d’une pression choisie.
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Il existe un grand nombre de pressostats selon l’usage que l’on souhaite en faire (présence
d’une pression, seuil de pression atteint ou dépassé, pression entre
deux seuils, comparaison avec une pression de référence ou
comparaison avec la pression atmosphérique…)
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Le vacuostat est un capteur qui détecte la présence
d’une dépression dans une installation.
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OBJECT A
DECTECT ER
OUI ORGANIGRAMME DE CHOIX:
OBJET NON LIQUIDES OU PULVERULENTS OU GAZ
SOLIDE ?
Voir suite page 13
OUI
CONTACT NON
PHYSIQUE
POSSIBLE?
OUI
OUI OUI
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PASSAGE DE TE CTION DE TE CTION
>1,5 ms? <48mm? >15mm?
Guide de choix
OUI OUI
LES CAPTEURS
< 1Hz?
?
OUI OUI
INTERUPTEUR DE DE TE CTE UR DE
DE TE CTE UR DE DE TE CTE UR DE
POSITION P HOTOE LE CTRIQUE
Les capteurs
NON
LIQUIDE?
OUI
O P A C I TE .. .
1 SEUL NON
NIVEAU ?
OUI
N ON
G A Z?
NON
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ACCESSIBLE NON
ACCESSIBLE
? ?
OU I
OUI OUI