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Essai de retrait pour une meilleure classification de la sensibilité des sols à la


sécheresse

Article · September 2008

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6 authors, including:

Lamis Makki-Szymkiewicz Myriam Duc

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Philippe Reiffsteck Jean-Pierre Magnan


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SEC2008, Magnan, Cojean, Cui et Mestat (ed.), 2008, Editions du LCPC, Paris

ESSAI DE RETRAIT POUR UNE MEILLEURE CLASSIFICATION DE LA


SENSIBILITÉ DES SOLS À LA SÉCHERESSE

SHRINKAGE TEST FOR BETTER CLASSIFICATION OF THE SENSITIVITY OF SOILS TO


DROUGHT

Lamis MAKKI, Myriam DUC, Niculai DRONIUC, Philippe REIFFSTECK, Aurélie MALOULA,
Jean-Pierre MAGNAN
Laboratoire Central des Ponts et Chaussées, Paris, France

RÉSUMÉ – Un nouvel appareil est proposé pour mesurer en continu la déformation volumique
du sol et la variation de la teneur en eau lors de son séchage. L'essai de retrait est un élément
fondamental pour la classification des sols, notamment des sols intacts qui peuvent présenter
des densités variables et une cimentation des particules. L'essai de retrait sous charge est
également abordé, pour décrire le retrait du sol sous les fondations superficielles.

ABSTRACT – A new device is proposed to measure continuously the volume deformation and
changes in water content of soils upon drying. The shrinkage test is a fundamental tool for
classifying soils, including natural soils with different densities and particle cementation. The
shrinkage test under load is also addressed, to describe the shrinkage of soil under shallow
foundations.

1. Introduction

La sensibilité des sols argileux au retrait-gonflement pose des problèmes pour la conception
des fondations superficielles des maisons individuelles. Des tassements différentiels peuvent en
effet survenir lors d’épisodes de sécheresse sous les fondations et provoquer l’apparition de
fissures et autres désordres dans ces constructions. L’estimation du potentiel de retrait des sols
est par conséquent une étape importante pour la conception des fondations.
Cette communication présente les premiers résultats d’une recherche sur l’identification et la
classification des sols sensibles au retrait. Le retrait des sols est une cause de désordres contre
laquelle on ne peut lutter par des moyens mécaniques, à la différence du gonflement, que l’on
peut empêcher par l’application de charges supérieures à la pression de gonflement. Le
potentiel de retrait du sol est donc un paramètre majeur. Le phénomène de retrait a été étudié
dans le cas d’un sol consolidé (Fleureau et al., 1993) et d’un sol compacté (Albrecht et Benson,
2001 ; Fleureau et al., 2002) et sur des sols naturels (Zerhouni et al., 1998, Serratrice. 2007).
Concernant l’influence des carbonates, nous nous sommes intéressés aux marnes, qui sont
composées principalement d'argile et de carbonates minéraux dans des proportions variables,
en général entre 35% et 65% (Bellair et al., 1980). La littérature spécialisée n’insiste pas sur le
fait que la teneur en carbonates de ces sols argileux a une influence sur leurs comportements.
La méthodologie utilisée pour la classification de ces matériaux est généralement la même que
pour les sols fins et ne tient pas compte de la teneur en carbonates (Lamas et al., 2002).
Par ailleurs, le processus de désaturation des argiles conduit à la désaturation des pores
mais aussi à la création de microfissures, surtout en présence de calcite (Charpentier et al.,
2003 ; Daupley, 1997). De nombreux auteurs ont montré que la calcite qui entoure les
particules d'argile se comporte comme un squelette rigide. (Tessier, 1984). Le retrait de l’argile
au niveau des particules interagit donc avec ce squelette pour produire les déformations visibles
au niveau macroscopique. La compréhension de cette interaction est également l’un de nos
objectifs.

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Dans un premier temps, le suivi de l’évolution du retrait en continu nous a semblé


nécessaire, afin d’identifier les éventuels effets de la texture du sol sur le retrait. Un nouvel
appareil a donc été développé pour mesurer en continu le retrait d’un échantillon de sol lors de
son séchage. Des capteurs de déplacement et une pesée en continu ont été retenus pour le
suivi de l’évolution des dimensions et de la masse (donc de la teneur en eau) de l’échantillon
testé. Dans le présent article, les premiers résultats de cet essai de retrait en continu sont
présentés et comparés au retrait obtenu à l’aide des appareils de mesure manuelle. Les
résultats sont ensuite croisés avec les données minéralogiques de deux sols étudiés (argile
verte de Romainville et marne bleue d’Argenteuil), et en particulier leur densité et leur teneur en
carbonates. Enfin, les comportements de sols intacts, remaniés, et décarbonaté (de même état
initial) sont comparés et discutés.

2. Description des appareillages pour l’essai de retrait

Nous avons utilisé pour cette étude plusieurs dispositifs expérimentaux, dont certains ont été
développés dans le cadre de la recherche.

2.1. Essai de retrait libre

Le dispositif utilisé pour l’essai de retrait libre (sans charge et par séchage à l’air) a évolué en
trois étapes :
- Première étape : Réalisation de l’essai décrit dans la norme française XP P 94-060-2.
L’éprouvette est centrée sur le dispositif de mesure de la déformation verticale et elle est
retirée et pesée régulièrement pour obtenir la variation de la teneur en eau (Figure 1).

1 Socle
2. Plaque amovible
3. Vis de centrage (3)
4. Échantillon
5. Comparateur

Figure 1. Dispositif pour l’essai de retrait (XP P 94-060-2)

- Deuxième étape : Mesure en continu de la perte de masse et mesure manuelle des


déformations verticale et horizontale de l’éprouvette (Figure 2). Cette première évolution,
où l’ensemble du dispositif de mesure des dimensions de l’éprouvette est placé sur une
balance, permet de déterminer la masse de l’éprouvette sans avoir à la manipuler. De la
même que précédemment, la déformation volumique est évaluée directement mais les
mesures restent manuelles.

- Troisième étape : L’appareil précédent est automatisé en utilisant trois capteurs


numériques de déplacements pour mesurer les déplacements horizontaux et un capteur
numérique axial. La balance est connectée directement à l’ordinateur par une liaison
RS232, ce qui permet plus de précision pour tracer la courbe de retrait du sol (relation
entre la teneur en eau et l’indice des vides) durant la nuit et le week-end (l’essai de retrait
dure environ 8-10 jours). Les mesures sont réalisées de manière automatique par
l’intermédiaire du logiciel Labview.

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1 Socle
2 Plaque amovible
3 Comparateurs latéraux (3)
4 Échantillon
5 Comparateur vertical
6 Balance
Figure 2. Dispositif pour l’essai de retrait. Deuxième génération

1 Capteur cylindrique 5 Balance


2 Capteurs numériques de déplacement latéral (3) 6 TC Connection en T (5)
3 Échantillon 7 USB pack convertisseur RS485/RS232
4 Capteur numérique de déplacement vertical (1) 8 Acquisitions automatiques sur Labview
Figure 3. Dispositif automatisé pour l’essai de retrait. Troisième génération

2.2. Essai de retrait sous charge

Le but de l’essai de retrait sous charge est de trouver une loi qui relie la teneur en eau du sol et
son changement de volume quand le sol est soumis à une charge égale au poids des terres en
place ou bien aux contraintes verticales sous une fondation. L’essai a été exécuté en modifiant
un œdomètre (Figure 4). Les déformations horizontales de l’éprouvette sont mesurées au
moyen d’une bague-vernier développée au LCPC par Félix en 1980.

1 Oedomètre 4 Échantillon
2 Plaque amovible 5 Capteur de déplacement
3 Bague de Félix 6 Charge

Figure 4. Appareillage pour l’essai de retrait sous charge à l’œdomètre.

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3. Préparation des échantillons

Pour évaluer l’effet du remaniement du sol et l’effet des carbonates sur la courbe de retrait du
sol, les éprouvettes placées dans l’appareil de mesure du retrait ont été préparées selon trois
procédures :
- éprouvettes de sol intact : les éprouvettes sont carottés dans un bloc de sol non remanié
en utilisant une trousse coupante de 5 cm de diamètre intérieur et 3 cm de hauteur
(selon la norme XP P 94-060-2) ;
- éprouvettes de sol remanié (reconstitué) : un bloc de sol est découpé en petits morceaux
puis séché à l’air. Une éprouvette, ayant une teneur en eau et un indice des vides égaux
à ceux du sol initial, est fabriquée à partir de ce sol remanié et humidifié;
- éprouvettes de sol décarbonaté (reconstitué) : le bloc est découpé en morceaux, puis
soumis à décarbonatation (mise en contact avec de l’acide acétique à chaud puis lavage
à l’eau pour revenir à un pH neutre). On prépare ensuite une éprouvette ayant le même
état initial que le sol intact.

4. Caractérisation des sols étudiés

L’étude a porté sur l’argile verte de Romainville et les marnes bleues d’Argenteuil qui
correspondent à deux formations géologiques de bassin parisien, prélevées sous forme des
blocs intacts dans le département de Seine-et-Marne (77).
La minéralogie de l’argile verte et de la marne bleue est établie en utilisant la diffraction de
rayons X (DRX). L’analyse révèle la présence de quartz, de calcite, d’argile de type illite, de
gypse, de pyrite, de dolomite et d’Ankérite dans la marne bleue. Dans l’argile verte, on note la
présence de quartz, d’illite, de montmorillonite, de dolomite et d’albite.
L’observation par microscopie électronique à balayage montre des surfaces de forme
compacte avec des empilements de particules de types feuillets dans les deux cas. Les
carbonates n’ont pas été repérés dans la marne bleue. Toutefois, pendant la préparation et le
séchage, la couleur du sol d’origine passe de bleu à gris clair, tandis que, après la
décarbonatation, le sol garde sa couleur bleue pendant le séchage, ce qui signifie que les
carbonates sont présents à priori partout dans l’échantillon.
Les essais d’identification géotechnique et physico-chimique réalisés au LCPC sur les deux
sols ont donné les résultats rassemblés dans le tableau 1.

Tableau 1. Identifications géotechnique et physico-chimique.


Caractéristiques Argile verte Marne bleue
Couleur Verte avec des taches jaunes Bleue
Teneur en eau w (%) 27 30
Masse volumique ρ (g/cm ) 3
2,02 2,07
Indice des vides eo 0,77 0,84
Teneur en eau à l’optimum wOPN (%) 27,2 30
Masse volumique sèche à l’optimum ρd OPN 1,23 1,26
Limite de liquidité wL (-) 76 81
Limite de plasticité wP (-) 37 35
Indice de plasticité IP 39 46
Valeur de bleu Vbs (g/100g) 9,5 5,5
Fraction fine C80µm (%) 98,6 100
Fraction argileuse C2µm (%) 78,3 81
Identification physico-chimique
Capacité d’échange cationique CEC 39,5 22,3
Teneur en carbonates CCaCO3 (%) 3,13 34,4
Teneur en matière organique CMO (%) 0,88 3,22

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5. Essai de retrait

5.1. Essai de retrait libre

5.1.1 Argile verte et marne bleue intactes


La figure 5.a présente les courbes de retrait obtenues au moyen de l’appareil de la figure 2 sur
un échantillon intact d’argile verte et sur un échantillon intact de marne bleue. La déformation
potentielle de retrait est la déformation maximale pendant l’essai. Elle vaut 11% pour la marne
bleue et 17,3% pour l’argile verte. Les mêmes courbes sont représentées sur la figure 5.b sous
forme de variation de l’indice des vides avec la teneur en eau.

a. Déformation volumique b. Indice des vides


en fonction de la teneur en eau en fonction de la teneur en eau

Figure 5. Comparaison du retrait libre de l’argile verte et de la marne bleue (sol intact)

Les courbes de la figure 5 montrent une différence de comportement entre l’argile verte et la
marne bleue. Dans la norme française XP P94-060-2, la limite de retrait est la teneur en eau
correspondant à l’interaction des pentes des deux parties de la courbe de retrait. Cette limite est
localisable pour l’argile verte, mais pas dans le cas de la marne bleue, où la courbe comporte
trois parties. Les essais réalisés sur la marne bleue donnent à penser que cette forme de
courbe est due à la présence des carbonates. On peut noter ici que la marne bleue subit un
retrait moins important que l’argile verte, bien qu’elle parte d’un état initial moins dense :
- argile verte : eo = 0,77 w = 27% retrait volumique 17,3%,
- marne bleue : eo = 0,84 w = 30 % retrait volumique 11%.
Il faut noter d’autre part que le rapport entre la déformation axiale et la déformation
volumique vaut 0,34 pour l’argile verte, avec une déformation axisymétrique de l’éprouvette,
tandis que, dans le cas de la marne bleue, ce rapport vaut 0,51 et la déformation n’est pas
axisymétrique.

5.1.2. Essai de retrait en continu


La figure 6 compare les courbes de retrait obtenues sur deux éprouvettes de marne bleue en
utilisant l’appareil équipé de capteurs relevés manuellement, dont les mesures sont
interrompues la nuit, et l’appareil permettant la mesure en continu.

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a. Déformation volumique b. Indice des vides


en fonction de la teneur en eau en fonction de la teneur en eau

Figure 6. Comparaison entre les résultats obtenus en utilisant l’appareil développé et l’appareil
instrumenté (marne bleue intact).

5.1.3 Argile bleue intacte et remaniée


Les résultats des essais réalisés sur une éprouvette intacte et une éprouvette remaniée de
marne bleue sont représentés sur la figure 7. On observe que la déformation volumique du sol
remanié est un peu plus élevée que celle du sol intact

a. Déformation volumique b. Indice des vides


en fonction de la teneur en eau en fonction de la teneur en eau

Figure 7. Courbes de retrait de la marne bleue, intacte et remaniée

5.1.4. Effet de la décarbonatation de la marne bleue


La figure 8 montre que la décarbonatation de la marne bleue modifie la forme de la courbe de
retrait (qui n’a plus que deux parties, comme celle de l’argile verte) et qu’elle augmente
l’amplitude potentielle du retrait par rapport au sol complet intact ou remanié.

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a. Déformation volumique b. Indice des vides


en fonction de la teneur en eau en fonction de la teneur en eau

Figure 8. Effet de la décarbonatation sur le retrait de la marne bleue

5.2. Essai de retrait sous charge

Nous avons utilisé l’œdomètre modifié de la figure 4 pour réaliser des essais de retrait sous
charge sur la marne bleue. Les résultats de ces premiers essais sont présentés sur la figure 9.
Le retrait a été effectué sous deux charges constantes de 55 et 110 kPa.

Figure 9. Comparaison du retrait de la marne bleue sous trois niveaux de charges


(0 kPa, 55 kPa, 110 kPa)

On peut noter que les courbes sont parallèles. La différence des déformations entre les trois
courbes est due au tassement du sol sous la charge appliquée au sol au cours de l’essai,
indépendamment de tout assèchement du sol.

6. Conclusions

Des essais de retrait libre ont été effectués sur des échantillons intacts et remaniés de marne
bleue dans des appareils développés pour déterminer manuellement et en continu la courbe de
retrait du sol, qui relie la déformation volumique ou l’indice des vides à la teneur en eau.
L’appareil développé pour la mesure en continu permet d’acquérir avec une meilleure précision
les déformations horizontale et verticale de l’éprouvette et de tracer en continu la courbe de
retrait.

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Les résultats présentés portent sur des sols intacts, remaniés ou décarbonatés et mettent en
évidence la différence des comportements de l’argile verte, qui contient de 3 à 4% de
carbonates, et de la marne bleue, qui possède 35% de carbonates. L’élimination des
carbonates de la marne bleue modifie la forme de la courbe de retrait (passage d’une courbe en
trois parties à une courbe en deux parties similaire à celle de l’argile verte). Le remaniement du
sol, quant à lui, entraîne une augmentation de la déformation mesurée.
Une cellule œdométrique a également été modifiée pour réaliser les essais de retrait sous
charge. Cette charge simule le comportement du sol sous les fondations superficielles d’une
construction en période de sècheresse. L’essai permet d’estimer la déformation totale due à la
charge transmise par la fondation. Les premiers essais montrent un décalage des courbes de
retrait relié au tassement du sol sous la charge appliquée, indépendamment de tout
assèchement du sol.

7. Remerciements
Ces travaux ont été réalisés dans le cadre du projet ARGIC, soutenu par l’Agence nationale de
la Recherche, et des programmes de recherche du LCPC.

8. Références bibliographiques
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Fleureau J. M., Kheirbek-Saoud S., Soemitro R., Taibi S. (1993). Behaviour of clayey soils on
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