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LACOSTE
G. LACOSTE
18 novembre 2010
L'ITSEOA 2010
Centre des techniques d’ouvrages d’art
Service d’études sur les transports, les routes et leurs aménagements
www.setra.developpementdurable.gouv.fr
Instituée en 1979, à la suite d ’accidents graves sur les ouvrages d ’art en service :
pont de Tours,
révisée en 1995, et encore en chantier
Document en deux parties :
1° partie : généralités, organisation
2° parties : fascicules techniques
L'origine de l'ITSEOA
Effondrement du pont Wilson à Tours en 1978
L'Etat a enclenché des réflexions sur la politique de
surveillance des ouvrages tenant compte de l’agressivité
croissante des conditions d’exploitation et de la vulnérabilité de
certaines structures
Club OA Aix 18 novembre 2010 Gilles Lacoste
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La chronologie des actions de la DGR (DIT)
Cycle d'études OA
Publication de l'ITSEOA
Création des CDOA en DDE
Bilan réalisé en 1993
Méthodologie IQOA
Révision de l'ITSEOA en 1995
Développement de logiciels
Révision de l'ITSEOA 2009
Méthodes avancées de gestion
Surveillance
continue
Haute
Réparation
surveillance
Entretien
spécialisé
le contenu du dossier d’ouvrage
le détail des méthodes de surveillance et de maintenance
les dispositions particulières à chaque type d’ouvrage
23 fascicules répartis :
• par type d ’intervention : exemple = surveillance topométrique
• par type d ’ouvrage : ponts à poutrelles enrobés
• par type de partie d ’ouvrage : les appareils d ’appuis
Rédaction et maintenance de l’ITSEOA
En révision :
L'instruction et les Fascicules 01, 02 et 03
les Fascicules F40 F21 et F10
en projet F33 et F322
Phase 1 :
Adaptation aux principes d'organisation des DIR ;
Révision du champ d'application de l'IT
portiques, potences, remblais, déblais,…
Prise en compte de la sécurité et de l'exploitation dans
l'entretien.
Accroître la sécurité juridique des gestionnaires
Phase 2 :
Introduction de l'analyse de risques pour différentes familles
d'ouvrages sensibles pour prévenir des accidents.
Optimisation du traitement des différents types d'ouvrages afin
d'en assurer la pérennité et la sécurité
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La nouvelle IT 2010
Une instruction adaptée au DIR, mais facilement
transposable à l'organisation et aux méthodes de gestion
des autres maîtres d'ouvrages
Un référentiel pour les services de l'État, ouvert sur les
contrats de concession et les PPP
Une instruction découplée des fascicules de la seconde
partie qui deviennent des guides sauf les fascicules
généraux :
F01 Dossier d'ouvrage
F02 Généralités sur la surveillance
F03 Auscultation, surveillance renforcée, haute
surveillance, mesures de sécurité immédiates
ou de sauvegarde
Une meilleure définition des objectifs de la gestion :
Pour le parc dans son ensemble, le préserver et valoriser
leur réseau en optimisant les moyens techniques, humains et
financiers
Pour chaque ouvrage, maintenir son état fonctionnel afin
d'assurer sur un itinéraire un niveau de service et un niveau
de sécurité pour les personnes
L'ITSEOA 2010 précise et complète les actions
liées à la gestion du patrimoine :
Surveillance et évaluation de l'état
Entretien et la réparation.
Organisationnel ==> Districts et CEI
et leurs correspondants OA
Organisationnel ==> Unités de Gestion des Ouvrages d’Art
et le responsable de CGOA ou de POA
Décisionnel ==> Direction de la DIR Chef du SPT
Service des Politiques Techniques (ou SPR)
Le rôle des niveaux opérationnel ou organisationnel est défini
dans l'ITSEOA
Le niveau organisationnel pilote de dispositif et programme les
actions
Le niveau opérationnel est responsable de la sécurité des
visiteurs
Contrôle annuel
Obligatoire pour tous les ouvrages
Donne lieu à un PV
Doit alerter en cas d’anomalie
permet de définir l'entretien courant (ou spécialisé)
Visites d'évaluation
Visuelle et sans moyens particuliers
périodicité : 3 ans pour tous les OA
Liste 1 ou Liste 2
Méthode IQOA obligatoire pour l'Etat (+ Lagora)
Fondations
susceptibles
d’affouillement et
non visitables
Inspections détaillées
Liste établie par le niveau décisionnel
3, 6 ou 9 ans
réalisée par des spécialistes de laboratoires
exhaustive, mais sans auscultation.
donne lieu à un rapport détaillé
sous la responsabilité du niveau organisationnel
elle comprend :
un relevé exhaustif des désordres et
défauts de l’ouvrage,
une analyse pathologique des constations
effectuées,
une interprétation de l’origine présumée :
le prédiagnostic
des indications concernant les réparations
possibles ou les investigations
complémentaires à mener.
Une proposition de cotation est souvent
demandée
La surveillance liée à un événement particulier :
Inspection détaillée initiale d'ouvrage
rôles du service constructeur et du gestionnaire
Inspection spécifique de fin de garanties contractuelles
Peinture, joints, décennale (CCTP)
Actions liées à des évènements imprévus
Crues, séismes, tempête, canicule, convoi exceptionnel,…
du niveau opérationnel
peut aussi être demandé par le niveau décisionnel
A la suite de circonstances
particulièrement susceptibles
d’endommager un ouvrage :
crue, séisme, glissement de
terrain, passage d’un convoi
agressif
La surveillance renforcée et la haute surveillance
Surveillance renforcée :
Lorsque l’état de l’ouvrage le justifie, ou en cas de doute, le niveau
décisionnel peut prescrire le recours à la surveillance renforcée
Elle comporte des examens assortis de périodicités.
Haute surveillance
S’il y a risque de mise en cause de la sécurité, le niveau
décisionnel prescrit un plan de mise sous haute surveillance qui
doit comprendre :
un dispositif d’alerte
les consignes afférentes.
Un comité d’expert est constitué
Le patrouillage :
Exercée dans le cadre de la surveillance général du réseau
Remplace la surveillance continue
Faite sur la base de tous les éléments disponibles :
Contrôle annuel
Visite d'évaluation
Inspection détaillée
…
Cotation obligatoire des ouvrages au moins tous les 3 ans
Elle permet une analyse de l'état global du patrimoine
Mesures de sécurité immédiate ou de sauvegarde
comment intervenir
comment alerter
Enseignements à tirer de la surveillance en vue de
l'amélioration des pratiques
le rôle du niveau décisionnel
la révision de sa politique de gestion
Peu de changement :
Classification des opérations d'entretien
Courant pour le niveau opérationnel
Spécialisé partagé entres les niveaux organisationnels et opérationnels
Pour la réparation :
L'instruction insiste sur la nécessité d'un diagnostic
La liste des opérations d'entretien et de réparation est
annexée à l'instruction
Annexe 1 : Les fascicules de l'IT
Annexe 2 : Liste des fascicules techniques
Annexe 3 : Liste des opérations d'entretien et de réparation
Il est obligatoire
Il demande peu de moyens,
il est à la charge du niveau opérationnel
il consiste essentiellement en :
nettoyage
dévégétalisation
enlèvement d’embâcles
il donne lieu à constat
il peut être groupé avec le contrôle
annuel.
Peu devenir spécialisé :
Végétation à enlever
(mais comment ?)
Embâcles à enlever
(mais comment ?)
il nécessite un diagnostic,
il fait recours à des techniques spécialisées
il suppose une programmation,
il demande une maîtrise d’œuvre.
les opérations d’entretien spécialisé
ne sont pas anodines.
Certaines opérations sont à cheval sur
l’entretien spécialisé et la réparation
(cas délicats).
Photo : Injection de fissures non structurelles
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La réparation
Consiste à restituer à un ouvrage
l’état du niveau de service
initial.
Ceci est une action lourde,
souvent plus difficile que
de (re)construire l’ouvrage.
Elle mérite que l’on y réfléchisse
d’autant plus qu’elle peut, si elle
n’est pas bien adaptée, faire plus
de mal que de bien.
Elle doit être précédée d'un diagnostic
qui nécessite des investigations
et faire l’objet d'un projet de réparation
So we have about 10 000 bridges representing a total surface area of 5 millions square meters
The average surface area is about 430 millions square meters and the average length about 30 meters
Our asset is rather young : 40 years
Gilles.Lacoste@developpement-durable.gouv.fr