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GLOSSAIRE 40
2
ATTESTATION DU RESPONSABLE
Frédéric MADALLE, Directeur général adjoint Ressources & Performance, en charge du pôle Finances & Risques de
Crédit Agricole Leasing & Factoring.
ATTESTATION DU RESPONSABLE
Je certifie qu’à ma connaissance les informations requises en vertu de la partie 8 du règlement (UE) n° 575/2013 (et
modifications ultérieures) ont été publiées en conformité avec les politiques formelles et les procédures, systèmes et
contrôles internes.
Le Directeur général adjoint Ressources & Performance, en charge du pôle Finances & Risques de Crédit
Agricole Leasing & Factoring.
Frédéric Madalle
Fait à
3
INFORMATIONS AU TITRE DU PILIER 3 5
Composition et pilotage du capital 5
1. Cadre réglementaire applicable 5
2. Supervision et périmètre prudentiel 6
3. Politique de capital 7
4. Fonds propres prudentiels 8
5. Adéquation du capital 13
Composition et évolution des emplois pondérés 22
1. Synthèse des emplois pondérés 22
2. Qualité du risque de crédit 24
3. Techniques de réduction du risque de crédit 27
Risque de liquidité 29
1. Gestion du Risque de Liquidité 29
4
INFORMATIONS AU TITRE DU PILIER 3
Dans le cadre des accords de Bâle 3, le règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen
et du Conseil du 26 juin 2013 (Capital Requirements Regulation, dit “CRR”) tel que modifié par
CRR n°2019/876 (dit “CRR 2”) impose aux établissements assujettis (incluant notamment les
établissements de crédit et les entreprises d’investissement) de publier des informations
quantitatives et qualitatives relatives à leur activité de gestion des risques. Le dispositif de
gestion des risques et le niveau d’exposition aux risques de Crédit Agricole Leasing et
Factoring sont décrits dans la présente partie et dans le document “Gestion des risques”.
Les accords de Bâle 3 s’organisent autour de trois piliers :
le Pilier 1 détermine les exigences minimales d’adéquation des fonds propres et le
niveau des ratios conformément au cadre réglementaire en vigueur ;
le Pilier 2 complète l’approche réglementaire avec la quantification d’une exigence
de capital couvrant les risques majeurs auxquels est exposée la banque, sur la
base de méthodologies qui lui sont propres (cf. partie “Adéquation du capital en
vision interne”) ;
le Pilier 3 instaure des normes en matière de communication financière à
destination du marché ; cette dernière doit détailler les composantes des fonds
propres réglementaires et l’évaluation des risques, tant au plan de la
réglementation appliquée que de l’activité de la période.
Crédit Agricole Leasing et Factoring communique les informations au titre du Pilier 3 dans un
document distinct « Gestion des risques », afin d’isoler les éléments répondant aux exigences
prudentielles en matière de publication.
Le pilotage de la solvabilité vise principalement à évaluer les fonds propres et à vérifier qu’ils
sont suffisants pour couvrir les risques auxquels Crédit Agricole Leasing et Factoring est, ou
pourrait être exposé compte tenu de ses activités.
Pour la réalisation de cet objectif, Crédit Agricole Leasing et Factoring mesure les exigences
de capital réglementaire (Pilier 1) et assure le pilotage du capital réglementaire en s’appuyant
sur des mesures prospectives à court et à moyen terme, cohérentes avec les projections
budgétaires, sur la base d’un scénario économique
Enfin, les ratios de solvabilité font partie intégrante du dispositif d’appétence au risque appliqué
au sein de Crédit Agricole Leasing et Factoring (décrit dans le document “Gestion des
risques”).
Dans le régime CRR 2/CRD 5, quatre niveaux d’exigences de fonds propres sont calculés :
le ratio de fonds propres de base de catégorie 1 ou ratio Common Equity Tier 1
(CET1) ;
le ratio de fonds propres de catégorie 1 ou ratio Tier 1 ;
le ratio de fonds propres totaux ;
le ratio de levier, qui fait l’objet d’une exigence réglementaire de Pilier 1 depuis le
28 juin 2021.
Le calcul de ces ratios est phasé de façon à gérer progressivement :
la transition entre les règles de calcul Bâle 2 et celles de Bâle 3 (les dispositions
transitoires ont été appliquées aux fonds propres jusqu’au 1er janvier 2018 et
continuent de s’appliquer aux instruments de dette hybride jusqu’au 1er janvier
2022) ;
les critères d’éligibilité définis par CRR 2 (jusqu’au 28 juin 2025, s’agissant des
instruments de fonds propres) ;
les impacts liés à l’application de la norme comptable IFRS9.
CAL&F est visé par la directive 2004/39/CE et assujetti aux ratios de solvabilité, de résolution
et de grands risques sur base individuelle ou, le cas échéant, sous-consolidée.
6
Le passage sous supervision unique a eu lieu le 4 novembre 2014 par la Banque centrale
européenne.
3. Politique de capital
Trimestriellement, le comité Financier présidé par le Directeur général et/ou adjoint en charge
des finances et auquel participent notamment la Directrice Financière, le Directeur des risques,
le Responsable du département de la Gestion Financière, la responsable du pilotage financier,
le responsable de la trésorerie et du financement et les membres de l’organe central (Crédit
agricole SA)
Le pilotage du capital réglementaire est réalisé dans le cadre d’un processus de planification
nommé capital planning.
Le capital planning a pour objet de fournir des projections de fonds propres et de
consommation de ressources rares (emplois pondérés et taille de bilan) sur l’horizon du Plan
moyen terme en cours sur le périmètre de consolidation P2 (Crédit Agricole Leasing &
Factoring), en vue d’établir les trajectoires de ratios de solvabilité (CET1, Tier 1, ratio global et
ratio de levier).
Il décline les éléments budgétaires de la trajectoire financière en y incluant les évolutions
réglementaires comptables et prudentielles, ainsi que les revues de modèles appliqués aux
assiettes de risques. Il traduit également la politique d’émission (dettes subordonnées) et de
distribution au regard des objectifs de structure de capital définis en cohérence avec la
stratégie du Groupe.
Il détermine les marges de manœuvre dont dispose le Groupe pour se développer. Il est
également utilisé pour la fixation des différents seuils de risques retenus pour l’appétence au
risque. Il veille ainsi au respect des différentes exigences prudentielles et sert au calcul du
Montant Maximum Distribuable (MMD) tel que défini par les textes.
Le capital planning est présenté à diverses instances de gouvernance et fait l’objet d’une
communication aux autorités compétentes notamment pour des opérations ponctuelles lors
des demandes d’autorisations.
7
4. Fonds propres prudentiels
Bâle 3 définit trois niveaux de fonds propres :
les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1) ;
les fonds propres de catégorie 1 (Tier 1), constitués du Common Equity Tier 1 et
des fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1) ;
les fonds propres totaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et
des fonds propres de catégorie 2 (Tier 2).
L’ensemble des tableaux et commentaires ci-après inclut le résultat conservé de la période.
9
c) Fonds propres de catégorie 2 (Tier 2)
Ils comprennent :
les instruments de dette subordonnée qui doivent être d’une durée minimale de cinq
ans et pour lesquels :
- les incitations au remboursement anticipé sont interdites,
- une décote s’applique pendant la période des cinq années précédant leur
échéance ;
les déductions de détentions directes d’instruments Tier 2 (dont market making) ;
l’excès de provisions par rapport aux pertes attendues éligibles déterminées selon
l’approche notations internes, limité à 0,6 % des emplois pondérés en IRB (Internal
Rating Based) ;
les déductions d’instruments de fonds propres détenus dans les participations du
secteur financier inférieures ou égales à 10 % (dits investissements non importants),
pour le montant qui dépasse un plafond de 10 % des fonds propres CET1 de
l’établissement souscripteur, à hauteur de la proportion d’instruments Tier 2 dans le
total des instruments de fonds propres détenus ; les éléments non déduits sont pris en
compte dans les emplois pondérés (pondération variable selon les natures
d’instruments et la méthode bâloise) ;
les déductions d’instruments Tier 2 détenus dans les participations financières
supérieures à 10 % (dits investissements importants), majoritairement du secteur des
assurances ;
les éléments de fonds propres Tier 2 ou autres déductions (dont les intérêts
minoritaires éligibles en Tier 2).
Le montant des instruments Tier 2 retenu dans les ratios non phasés correspond aux
instruments de fonds propres de catégorie 2 éligibles au CRR n°575/2013 tel que modifié par
CRR n°2019/876 (CRR 2).
d) Dispositions transitoires
Pour faciliter la mise en conformité des établissements de crédit avec CRR 2/CRD 5, des
assouplissements ont été consentis à titre transitoire, grâce à l’introduction progressive des
nouveaux traitements prudentiels sur les fonds propres.
Toutes ces dispositions transitoires ont pris fin au 1er janvier 2018, excepté celles portant sur
les instruments de dette hybride qui s’achèvent le 1er janvier 2022.
‒ Les instruments de dette hybride qui étaient éligibles en fonds propres sous CRD 3 et
qui ne le sont plus du fait de l’entrée en vigueur de la CRD 4 peuvent sous certaines conditions
être éligibles à la clause de maintien des acquis :
tout instrument émis après le 31 décembre 2011 et non conforme à la
réglementation CRR est exclu depuis le 1er janvier 2014 ;
les instruments dont la date d’émission est antérieure peuvent sous conditions être
éligibles à la clause de grand-père et sont alors progressivement exclus sur une
période de huit ans, avec une diminution de 10 % par an. En 2014, 80 % du stock
global déclaré au 31 décembre 2012 était reconnu, puis 70 % en 2015 et ainsi de
suite ;
la partie non reconnue peut être incluse dans la catégorie inférieure de fonds
propres (d’AT1 à Tier 2 par exemple) si elle remplit les critères correspondants.
10
CRR 2 est venu compléter ces dispositions en introduisant une nouvelle clause de
maintien des acquis (ou clause de grand-père) : les instruments non éligibles émis avant le
27 juin 2019 restent éligibles en dispositions transitoires jusqu’au 28 juin 2025.
‒ Pendant la phase transitoire, le montant de Tier 1 retenu dans les ratios correspond à
la somme :
des fonds propres additionnels de catégorie 1 éligibles sous CRR 2 (AT1) ;
des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 éligibles CRR émis avant
le 27 juin 2019 ;
d’une fraction du Tier 1 non éligible CRR émis avant le 1er janvier 2014, égale au
minimum :
- du montant prudentiel des instruments de Tier 1 non éligibles en date de clôture
(post calls éventuels, rachats, etc.),
- de 10 % (seuil réglementaire pour l’exercice 2021) du stock de Tier 1 existant
au 31 décembre 2012, qui s’élevait à 84.4 millions d’euros, soit un montant
maximal pouvant être reconnu de 8.4 millions d’euros,
- le montant de Tier 1 dépassant ce seuil prudentiel est intégré au Tier 2 phasé,
dans la limite du propre seuil prudentiel applicable au Tier 2.
‒ Pendant la phase transitoire, le montant de Tier 2 retenu dans les ratios correspond à
la somme :
du Tier 2 éligible CRR 2 ;
des instruments de fonds propres de catégorie 2 éligibles CRR émis avant le 27 juin
2019 ;
d’une fraction du Tier 2 non éligible CRR émis avant le 1er janvier 2014, égale au
minimum :
- du montant prudentiel des titres Tier 2 non éligibles en date de clôture et, le cas
échéant, du report des titres Tier 1 en excédent par rapport au seuil de 10 %
(seuil pour l’exercice 2021) des titres Tier 1 non éligibles,
- de 10 % (seuil pour 2021) du stock de Tier 2 non éligible CRR existant au
31 décembre 2012 ; le stock de Tier 2 non éligible CRR existant au
31 décembre 2012 s’élevait à 25.5 millions d’euros soit un montant maximal
pouvant être reconnu de 2.6 millions d’euros.
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e) Situation au 31 décembre 2021
Fonds propres prudentiels simplifiés
31/12/2021
Fonds propres prudentiels simplifiés (en millions
d'euros) phasé
CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE (VALEUR
1 459
COMPTABLE)
(-) Prévision de distribution -
(-) Instruments AT1 inclus dans les capitaux propres
-
comptables
Intérêts minoritaires éligibles -
(-) Filtres prudentiels (0)
dont : Prudent valuation (0)
(-) Déductions des écarts d'acquisition et des autres
(270)
immobilisations incorporelles
Impôts différés dépendant de bénéfices futurs et ne résultant
-
pas de différences temporelles
Insuffisance des ajustements pour risque de crédit par
rapport aux pertes anticipées selon l'approche notations
(0)
internes et pertes anticipées des expositions sous forme
d'actions
Dépassement de franchises -
Couverture insuffisante pour les expositions non
-
performantes
Autres éléments du CET1 (251)
TOTAL CET1 938
Instruments AT1 210
Autres éléments AT1 (0)
TOTAL TIER 1 1 148
Instruments Tier 2 320
Autres éléments Tier 2 -
TOTAL CAPITAL 1 468
12
5. Adéquation du capital
L’adéquation du capital en vision réglementaire porte sur les ratios de solvabilité et sur le ratio
de levier. Chacun de ces ratios rapporte un montant de fonds propres prudentiels à une
exposition en risque ou en levier. Les définitions et les calculs de ces expositions sont
développés dans la partie “Composition et évolution des emplois pondérés”. La vision
réglementaire est complétée de l’adéquation du capital en vision interne, qui porte sur la
couverture du besoin de capital économique par le capital interne.
a) Ratios de solvabilité
Les ratios de solvabilité ont pour objet de vérifier l’adéquation des différents compartiments de
fonds propres (CET1, Tier 1 et fonds propres totaux) aux emplois pondérés issus des risques
de crédit, des risques de marché et des risques opérationnels. Ces risques sont calculés soit
en approche standard soit en approche interne (cf. partie “Composition et évolution des
emplois pondérés”).
Exigences prudentielles
Les exigences au titre du Pilier 1 sont régies par le règlement CRR.
31/12/2021
Ratios Exigences
13
Les tableaux ci-après répondent aux exigences de publication de l’article 440 (a et b) de CRR2.
Répartition géographique des expositions de crédit pertinentes pour le calcul du coussin
contracyclique (EU CCYB1)
Expositions de crédit
Expositions
31/12/2021 pertinentes - risque de Exigences de fonds propres
générales de crédit
marché
(en millions Somme Expositions
d'euros) des
de
positions Expositions
Valeur des titrisation Pondérations
longues et de crédit
expositions Valeur des Taux de
Valeur Valeur courtes Valeur Expositions pertinentes Montants
du exposée au Expositions exigences de coussin
Ventilation exposée exposée des d'exposition au risque – positions d'exposition
portefeuille risque pour de crédit fonds contracyclique
par pays au risque au risque expositions totale de crédit de pondérés
de le pertinentes propres (%)
selon selon relevant du pertinentes titrisation Total
négociation portefeuille - risque de (%)
l’approche l’approche portefeuille – risque de dans le
pour les hors marché
1 standard NI de crédit portefeuille
modèles négociation
négociation hors
internes
pour négociation
l’approche
standard
2 Allemagne 630 - - - - 630 48 - - 48 598 6,30% 0,00%
3 Belgique 245 - - - - 245 8 - - 8 98 1,03% 0,00%
4 Bulgarie 1 - - - - 1 0 - - 0 0 0,00% 0,50%
5 Danemark 30 - - - - 30 2 - - 2 24 0,25% 0,00%
6 France 8 523 0 - - - 8 523 519 - - 519 6488 68,34% 0,00%
7 Hong Kong 0 - - - - 0 0 - - 0 0 0,00% 1,00%
8 Irlande 5 - - - - 5 0 - - 0 3 0,03% 0,00%
9 Islande 0 - - - - 0 0 - - 0 0 0,00% 0,00%
10 Lituanie 24 - - - - 24 2 - - 2 20 0,21% 0,00%
11 Luxembourg 24 - - - - 24 2 - - 2 22 0,23% 0,50%
12 Norvege 8 - - - - 8 1 - - 1 7 0,07% 1,00%
Republique
13 11 - - - - 11 1 - - 1 10 0,10% 0,50%
Tchèque
Royaume
14 240 - - - - 240 16 - - 16 197 2,08% 0,00%
Uni
15 Slovaquie 3 - - - - 3 0 - - 0 2 0,02% 1,00%
16 Suede 51 - - - - 51 4 - - 4 46 0,49% 0,00%
Autres pays 1
17 2 522 - - - - 2 522 158 - - 158 20,84% 0,00%
* 978
9
18 Total 12 316 0 - - - 12 316 760 - - 760 100% 0,003%
494
*Pour lesquels aucun niveau de coussin contracyclique n’a été défini par l’autorité compétente
b) Ratio de levier
Cadre réglementaire
Le ratio de levier a pour objectif de contribuer à préserver la stabilité financière en agissant
comme filet de sécurité en complément des exigences de fonds propres fondées sur le risque
et en limitant l’accumulation d’un levier excessif en période de reprise économique. Il a été
défini par le Comité de Bâle dans le cadre des accords de Bâle 3 et transposé dans la loi
européenne via l’article 429 du CRR, modifié par le règlement délégué 62/2015 en date du
10 octobre 2014 et publié au Journal officiel de l’Union européenne le 18 janvier 2015.
Le ratio de levier est le rapport entre les fonds propres de catégorie 1 et l’exposition en levier,
soit les éléments d’actifs et de hors-bilan après certains retraitements sur les dérivés, les
opérations de financements sur titres, les éléments déduits du numérateur et le hors-bilan.
Depuis la publication au Journal officiel de l’Union européenne le 7 juin 2019 du règlement
européen CRR 2, le ratio de levier fait l’objet d’une exigence minimale de Pilier 1 de 3%
applicable à compter du 28 juin 2021.
Le règlement CRR2 prévoit que certaines expositions Banque Centrale peuvent être exclues
de l’exposition totale du ratio de levier lorsque des circonstances macro-économiques
exceptionnelles le justifient. En cas d’application de cette exemption, les établissements
doivent satisfaire à une exigence de ratio de levier ajustée, supérieure à 3%. Le 18 juin 2021,
la Banque Centrale Européenne a déclaré que les établissements de crédit sous sa
supervision peuvent appliquer cette exclusion compte tenu de l’existence de circonstances
exceptionnelles depuis le 31 décembre 2019 ; cette mesure est applicable jusqu’au 31 mars
2022 inclus. Crédit Agricole Leasing & Factoring n’applique pas cette disposition.
La publication du ratio de levier est obligatoire depuis le 1er janvier 2015 au moins une fois par
an : les établissements peuvent choisir de publier un ratio non phasé ou un ratio phasé. Si
l’établissement décide de modifier son choix de publication, il doit effectuer, lors de la première
publication, un rapprochement des données correspondant à l’ensemble des ratios publiés
précédemment, avec les données correspondant au nouveau ratio choisi.
Crédit Agricole Leasing & Factoring a retenu comme option de publier le ratio de levier en
format phasé.
15
Le ratio de levier n’est pas un ratio sensible aux facteurs de risque et à ce titre, il est considéré
comme une mesure venant compléter le dispositif de pilotage de la solvabilité (ratio de
solvabilité / ratio de résolution) et de la liquidité limitant déjà la taille de bilan. Dans le cadre du
suivi du levier excessif, un pilotage est réalisé au niveau du Groupe fixant des contraintes de
taille de bilan à certaines activités peu consommatrices d’emplois pondérés.
LRSum : Résumé du rapprochement entre actifs comptables et expositions aux fins du ratio
de levier (EU LR1)
Montant
applicable
- en 31/12/2021
millions
d'euros
1 Total de l’actif selon les états financiers publiés 30 735
Ajustement pour les entités consolidées d’un point de vue
2 comptable mais qui n’entrent pas dans le périmètre de la -
consolidation prudentielle
(Ajustement pour les expositions titrisées qui satisfont aux
3 exigences opérationnelles pour la prise en compte d’un transfert -
de risque)
(Ajustement pour l’exemption temporaire des expositions sur les
4 -
banques centrales (le cas échéant))
(Ajustement pour actifs fiduciaires comptabilisés au bilan
conformément au référentiel comptable applicable mais exclus de
5 -
la mesure totale de l’exposition au titre de l’article 429 bis,
paragraphe 1, point i), du CRR)
Ajustement pour achats et ventes normalisés d’actifs financiers
6 -
faisant l’objet d’une comptabilisation à la date de transaction
Ajustement pour les transactions éligibles des systèmes de
7 -
gestion centralisée de la trésorerie
8 Ajustement pour instruments financiers dérivés 11
9 Ajustement pour les opérations de financement sur titres (OFT) -
Ajustement pour les éléments de hors bilan (résultant de la
10 conversion des expositions de hors bilan en montants de crédit 1 118
équivalents)
(Ajustement pour les corrections de valeur à des fins d'évaluation
11 prudente et les provisions spécifiques et générales qui ont réduit -
les fonds propres de catégorie 1)
(Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l’exposition
EU-11a totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point c), du (1 051)
CRR)
(Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l’exposition
EU-11b -
totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR)
12 Autres ajustements (270)
13 Mesure de l’exposition totale 30 543
16
LRCom: Ratio de levier - déclaration commune (EU LR2)
17
Valeur de fin de trimestre des actifs OFT
bruts, après ajustement pour les
29 transactions comptabilisées en tant que -
ventes et net des montants en espèces à
payer et à recevoir correspondants
Mesure de l’exposition totale (en incluant
l’incidence de toute exemption temporaire
de réserves de banque centrale
applicable) intégrant les valeurs
30 moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 30 543
28 (après ajustement pour transactions
comptabilisées en tant que vente et net
des montants en espèces à payer et à
recevoir correspondants)
Mesure de l’exposition totale (hors
incidence de toute exemption temporaire
de réserves de banque centrale
applicable) intégrant les valeurs
30a moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 30 543
28 (après ajustement pour transactions
comptabilisées en tant que vente et net
des montants en espèces à payer et à
recevoir correspondants)
Ratio de levier (en incluant l’incidence de
toute exemption temporaire de réserves
de banque centrale applicable) intégrant
les valeurs moyennes des actifs OFT
31 bruts de la ligne 28 (après ajustement 3,76%
pour transactions comptabilisées en tant
que vente et net des montants en
espèces à payer et à recevoir
correspondants)
Ratio de levier (hors incidence de toute
exemption temporaire de réserves de
banque centrale applicable) intégrant les
valeurs moyennes des actifs OFT bruts
31a 3,76%
de la ligne 28 (après ajustement pour
transactions comptabilisées en tant que
vente et net des montants en espèces à
payer et à recevoir correspondants)
18
LRSpl: Ventilation des expositions au bilan (excepté dérivés, OFT et expositions exemptées)
(EU LR3)
Le Groupe Crédit Agricole a initié depuis plusieurs années le déploiement d’une démarche
de capital interne. Cette approche, comparable à la méthode « SREP » de la BCE, vise à
répondre aux exigences du pilier 2, plus particulièrement en matière d’ICAAP (internal
capital adequacy assessment process) dont la mise en œuvre est de la responsabilité des
établissements.
Le principal objectif de cette démarche est de s’assurer que les fonds propres du
groupe et ceux des principales entités du groupe sont adaptés aux risques encourus.
Concernant CAL&F, cette démarche repose sur un volet qualitatif qui vise à mesurer la qualité
du dispositif de maîtrise des risques de l’entité et mesurer à travers des exercices de stress,
la sensibilité des risques de l’établissement à une dégradation de la situation
19
macroéconomique. Il s’appuie sur une démarche normée d’analyse basée sur l’utilisation de
grilles qualitatives dédiées à des thèmes spécifiques et un exercice d’analyse et de
hiérarchisation des principaux risques de l’entité. Le résultat du volet qualitatif peut donner lieu
le cas échéant, à une exigence supplémentaire au titre du capital interne.
Celui-ci est complété par la réalisation de simulations de crises, dont l’analyse des résultats,
permet de vérifier si les fonds propres de l’entité permettent de couvrir les dotations aux
provisions et la hausse d’emplois pondérés résultant d’un choc économique global.
Le volet qualitatif de l’ICAAP joue un rôle essentiel dans le dispositif Pilier 2 du Groupe. Il
répond à 3 objectifs :
1 – Évaluer le dispositif de maîtrise des risques et de contrôle des entités du périmètre de
déploiement selon différents axes, cette évaluation étant une composante du dispositif
d’identification des risques.
Les grilles qualitatives mises en place comportant deux natures de critères :
• Des critères d’exposition au risque, notamment ceux issus du tableau de bord des
risques, qui visent à compléter les mesures d’ICAAP quantitatives (qui sont en date
d’arrêté) par une appréciation dynamique du niveau d’exposition aux risques ;
• Des critères de contrôle qui visent à apprécier la fiabilité des mesures. Ces contrôles
reposent notamment sur ceux figurant dans le dispositif. (i.e. contrôle permanent de
niveau faîtier déployé par la Direction des Risques Groupe de Crédit Agricole SA).
20
Annexe aux fonds propres prudentiels
Différence de traitement des expositions sous forme d’actions entre périmètre comptable et
périmètre prudentiel
Traitement
Type d’exposition comptable Traitement prudentiel Bâle 3 non phasé
Filiales ayant une Consolidation Consolidation par intégration globale générant une
activité financière par intégration exigence en fonds propres au titre des activités de la
globale filiale.
Filiales ayant une Mise en Consolidation proportionnelle.
activité financière équivalence
détenues
conjointement
Participations > Mise en Déduction du CET1 des instruments de CET1, au-delà
10 % ayant une équivalence d’une limite de franchise de 17,65 % du CET1. Cette
activité financière franchise, appliquée après calcul d’un seuil de 10 %
par nature Titres de du CET1, est commune avec la part non déduite des
participation impôts différés actifs dépendant des bénéfices futurs
dans les liés à des différences temporelles.
établissements
de crédit Déduction des instruments AT1 et Tier 2 de la
catégorie d’instruments correspondante du Groupe.
Participations ≤ Titres de Déduction des instruments CET1, AT1 et Tier 2, au-
10 % ayant une participation et delà d’une limite de franchise de 10 % du CET1.
activité financière titres détenus
ou assurance à des fins de
collecte et
vente
Participations ≤ Actifs Déduction des éléments d’engagements éligibles ou,
10 % dans un financiers dans la mesure où ceux-ci ne sont pas en quantité
établissement suffisante, déduction des instruments Tier 2, au-delà
d’importance d’une limite de franchise de 10 % du CET1 (pour les
systémique établissements d’importance systémique mondiale).
mondiale (G-SII)
Véhicules de Consolidation Pondération en risque de la valeur de mise en
titrisation de par intégration équivalence et des engagements pris sur ces
l’activité ABCP globale structures (lignes de liquidité et lettres de crédit).
(Asset-Backed
Commercial
Paper)
21
Composition et évolution des emplois pondérés
Les emplois pondérés au titre du risque de crédit, des risques de marché et du risque
opérationnel s’élèvent à 10,8 milliards d’euros au 31 décembre 2021 contre 10,02 milliards
d’euros au 31 décembre 2020.
Aperçu des actifs pondérés des risques (RWA) (EU OV1)
22
Les emplois pondérés augmentent de 800 M€ (+7%) en raison notamment de l’activité des
métiers entre le 31 décembre 2021 et le 30 septembre 2021.
Dans la partie Facteurs de risques est présentée une vision générale de l’évolution du risque
de crédit et de contrepartie, suivie par un point plus détaillé sur le risque de crédit dans la
document Gestion des risques, par type de méthode prudentielle. Le risque de contrepartie
est traité dans la partie Risque de crédit et de contrepartie, suivie par la partie consacrée aux
techniques de réduction du risque de crédit et de contrepartie.
23
2. Qualité du risque de crédit
S ûret és reçues et
Dépréciat ions cumulées, variat ions négat ives cumulées de la just e valeur dues au risque
Valeur compt able brut e / Mont ant nominal garant ies f inancières
de crédit et provisions
reçues
S ur les
Exposit ions non perf ormant es – S ur les
S ort ie exposit ions
Exposit ions perf ormant es – Dépréciat ions Dépréciat ions cumulées, variat ions exposit ions
Exposit ions perf ormant es Exposit ions non perf ormant es part ielle du non
cumulées et provisions négat ives cumulées de la just e valeur dues perf ormant
bilan cumulée perf ormant
au risque de crédit et provisions es
31/ 12/ 2021 es
Dont bucket Dont bucket Dont bucket Dont bucket Dont bucket Dont bucket
(en millions d’euros) Dont bucket 1 Dont bucket 1
2 2 3 2 2 3
Comptes à vue auprès de banques centrales
005 3 671 3 671 - - - - (1) (1) - - - - - - -
et autres dépôts à vue
010 Prêts et avances 25 608 19 840 5 768 614 20 593 (164) (50) (114) (222) (0) (222) - 8 332 146
020 Banques centrales - - - - - - - - - - - - - - -
030 Administrations publiques 718 689 29 1 0 1 (1) (0) (0) (1) - (1) - 138 0
040 Etablissements de crédit 761 760 1 - - - (1) (0) (0) - - - - - -
050 Autres sociétés financières 168 106 61 3 - 3 (2) (0) (2) (1) - (1) - 40 0
060 Sociétés non financières 23 962 18 285 5 677 609 20 589 (161) (49) (112) (220) (0) (220) - 8 153 146
070 Dont PME 10 338 7 045 3 293 406 18 388 (66) (13) (53) (126) (0) (126) - 5 469 122
080 Ménages - - - - - - - - - - - - - - -
090 Encours des titres de créance - - - - - - - - - - - - - - -
100 Banques centrales - - - - - - - - - - - - - - -
110 Administrations publiques - - - - - - - - - - - - - - -
120 Etablissements de crédit - - - - - - - - - - - - - - -
130 Autres sociétés financières - - - - - - - - - - - - - - -
140 Sociétés non financières - - - - - - - - - - - - - - -
150 Expositions hors bilan 7 434 6 979 455 - - - (6) (6) (0) - - - - -
160 Banques centrales - - - - - - - - - - - - - -
170 Administrations publiques 58 56 1 - - - (0) (0) (0) - - - - -
180 Etablissements de crédit 2 889 2 889 0 - - - (0) (0) - - - - - -
190 Autres sociétés financières 37 32 5 - - - (0) (0) (0) - - - - -
200 Sociétés non financières 4 450 4 002 449 - - - (6) (5) (0) - - - - -
210 Ménages - - - - - - - - - - - - - -
220 TOTAL 36 714 30 490 6 223 614 20 593 ( 171) ( 56) ( 114) ( 222) ( 0) ( 222) - 8 332 146
24
Qualité du crédit des expositions faisant l'objet d'une restructuration (EU CQ1)
D ép r éciat io ns cumulées,
Sûr et és r eçues et g ar ant ies
V aleur co mp t ab le b r ut e / M o nt ant no minal d es exp o sit io ns var iat io ns nég at ives cumulées d e
3 1/ 12 / 2 0 2 1 f inancièr es r eçues p o ur d es
f aisant l' o b jet d e mesur es d e r enég o ciat io n la just e valeur d ues au r isq ue d e
exp o sit io ns r enég o ciées
cr éd it et p r o visio ns
Sur les
exp o sit io ns
R enég o ciées D o nt sûr et és r eçues
R enég o ciées no n p er f o r mant es Sur d es r enég o ciées
p er f o r mant es et g ar ant ies
exp o sit io ns no n
f inancièr es r eçues
r enég o ciées p er f o r mant es
p o ur d es exp o sit io ns
p er f o r mant es
no n p er f o r mant es
f aisant l' o b jet d e
mesur es d e
D o nt r enég o ciat io n
(en millions d’euros) D o nt en d éf aut
d ép r éciées
So ld e d e t r éso r er ie aup r ès d es
005 b anq ues cent r ales et aut r es - - - - - - - -
d ép ô t s à vue
0 10 Pr êt s et avances 63 21 21 21 ( 1) (6) 62 14
070 M énages - - - - - - - -
080 T it r es d e cr éance - - - - - - - -
10 0 T OT A L 63 21 21 21 ( 1) (6) 62 14
25
Qualité de crédit des prêts et avances accordés à des entreprises non financières par branche
d’activité (EU CQ5)
Variations négatives
cumulées de la juste
Dont non
Dont prêts et Dépréciation valeur dues au risque
performantes
avances cumulée de crédit sur
soumis à expositions non
dépréciation performantes
Dont en
défaut
(en millions d'euros)
010 Agriculture, sylviculture et pêche 487 14 14 487 (8) -
26
Maturité des expositions (EU CR1-A)
2 Titres de créances - - - - - -
Les principales catégories de sûreté réelle prises en compte par l’établissement sont décrites
dans le rapport annuel relatif aux facteurs de risque.
27
Risque de crédit- Modèle standard
Approche standard : exposition au risque de crédit et effets sur les techniques d'atténuation
du risque de crédit (CR4)
31/12/2021 Expositions avant CCF et avant Expositions après CCF et
RWA et densité de RWA
Catégories d'expositions ARC après ARC
28
Risque de liquidité
La gestion du risque de liquidité est appréhendée au niveau du Groupe Crédit Agricole Leasing
& Factoring (palier de consolidation).
La stratégie mise en œuvre par le Groupe Crédit Agricole Leasing & Factoring en matière de
gestion du risque de liquidité s’articule autour de quelques grands principes :
Une structure de financement qui minimise le risque et des coussins de
liquidité conséquents, destinés à permettre au Groupe de faire face à une éventuelle
crise de liquidité.
Une gestion prudente du risque de liquidité (en lien avec les contraintes internes et
réglementaires).
Un dispositif robuste de pilotage et d’encadrement du risque de liquidité.
La situation en liquidité du Groupe Crédit Agricole Leasing & Factoring est analysée et suivie
par le département Gestion Financière. Le département Gestion Financière reporte auprès
des différentes instances pour information ou décision :
Enfin, lors de l'élaboration du Processus ILAAP, CALF réalise une auto-évaluation qualitative
de son dispositif de liquidité. Ce support est annexé à la déclaration (LAS) qui est signée par
le Directeur Général.
Pour des raisons spécifiques et sous conditions, le Groupe Crédit Agricole Leasing & Factoring
a la possibilité d’avoir un accès aux marchés par le biais de programmes d’émissions de titres
de dette à court terme (NEU CP - Negotiable EUropean Commercial Paper) et à moyen terme
(NEU MTN -Negotiable EUropean Medium Term Note).
30
d) Systèmes de reporting et de mesure du risque de liquidité
Dans la pratique, le suivi du risque de liquidité s’effectue via un outil centralisé commun à
toutes les entités du Groupe Crédit Agricole.
Via un plan de comptes adapté au suivi du risque de liquidité, cet outil permet d’identifier les
compartiments homogènes du bilan du Groupe Crédit Agricole Leasing & Factoring et de
chacune de ses filiales. Cet outil véhicule également l’écoulement de chacun de ces
compartiments. En production depuis 2013, il mesure sur base mensuelle les différents
indicateurs normés par le Groupe :
Les indicateurs du modèle interne de liquidité : bilan de liquidité, réserves, stress
scénarios, concentration du refinancement court terme et long terme, position en
ressources stables, etc.
Les indicateurs réglementaires : LCR, NSFR (trimestriel depuis le 30/06/2021), ALMM.
Ce dispositif est complété d’outils de gestion apportant une vision quotidienne de certains
risques (production quotidienne du LCR).
Les politiques de gestion du risque de liquidité mises en œuvre par le Groupe Crédit Agricole
Leasing & Factoring consistent à disposer d’une structure de bilan solide afin de pouvoir faire
face à des situations de stress ou crises de liquidité (sorties de liquidité ou fermeture de
marché). Cela passe essentiellement par :
- L’adossement en durée du refinancement moyen long terme aux métiers du Leasing
et privilégier le recours au refinancement court terme pour le métier de l’affacturage. A
ce titre, le Groupe Crédit Agricole a fixé un objectif de gestion en matière de Position
en Ressources Stables et d’une limite en matière de refinancement court terme net au
Groupe Crédit Agricole Leasing & Factoring,
- La diversification des sources de refinancement (emprunts BEI & BDCE intermédiés
par Crédit Agricole S.A., programmes d’émission NEU CP / MTN…)
- Le maintien d’un gisement de réserves de créances éligibles au refinancement banque
centrale.
En cas de crise, ces réserves d’actifs liquéfiables permettent de faire face à des sorties
significatives de liquidité. Ces actifs sont constitués principalement de :
- Dépôts en banque centrale (auprès de la BCE),
- Créances mobilisables en banque centrale.
f) Pilotage et gouvernance
L’appétence au risque de liquidité est définie chaque année par la gouvernance dans le « Risk
Appetite Framework », qui traduit le niveau de risque accepté par le Groupe. Cela se
matérialise par des seuils d’alerte et des limites sur les indicateurs clé du dispositif de suivi du
risque de liquidité :
31
- Le LCR et le NSFR, pilotés avec une marge de manœuvre par rapport aux exigences
réglementaires (soit un seuil d’appétence pour le LCR à 105%).
- Les indicateurs internes, tels que les scénarios de crise de liquidité et les réserves de
liquidité font également l’objet de seuils d’alerte et limites.
Le dispositif de pilotage interne est complété par d’autres mesures du risque de liquidité
(concentration du refinancement moyen long terme par échéances, consommation de
refinancement court terme, niveau d’encombrement des actifs) suivies au niveau Groupe.
Le Groupe établit annuellement une déclaration concernant l’adéquation des dispositifs de
gestion du risque de liquidité, assurant que les systèmes de gestion de risque de liquidité mis
en place sont adaptés au profil et à la stratégie du Groupe. Cette déclaration est approuvée
par le Conseil d’Administration de Crédit Agricole Leasing & Factoring, centralisée auprès de
Crédit Agricole S.A. pour être finalement transmise à la Banque Centrale Européenne, en tant
que superviseur du Groupe.
32
Ratio de couverture des besoins de liquidité court-terme moyen sur 12 mois
(LCR)
Niveau de consolidation : GROUPE CREDIT AGRICOLE LEASING & FACTORING Total de la valeur non pondérée (moyenne) Total de la valeur pondérée (moyenne)
(en millions d'euros)
EU 1a Trimestre se terminant le 31/12/2021 30/09/2021 30/06/2021 31/03/2021 31/12/2021 30/09/2021 30/06/2021 31/03/2021
EU 1b Nombre de points utilisés pour le calcul des moyennes 12 12 12 12 12 12 12 12
ACTIFS LIQUIDES DE QUALITÉ ÉLEVÉE (HQLA)
1 Total des actifs liquides de qualité élevée (HQLA) 2 101 2 101 2 101 1 851
SORTIES DE TRESORERIE
Dépôts de la clientèle de détail et dépôts de petites entreprises
2 - - - - - - - -
clientes, dont:
3 Dépôts stables - - - - - - - -
4 Dépôts moins stables - - - - - - - -
5 Financements de gros non garantis 1 861 1 947 1 966 1 870 1 861 1 947 1 966 1 870
Dépôts opérationnels (toutes contreparties) et dépôts dans des
6 - - - - - - - -
réseaux de banques coopératives
7 Dépôts non opérationnels (toutes contreparties) 1 804 1 897 1 903 1 812 1 804 1 897 1 903 1 812
8 Créances non garanties 57 51 64 57 57 51 64 57
9 Financements de gros garantis - - - -
10 Exigences complémentaires 3 076 2 961 2 937 2 882 281 273 273 282
Sorties liées à des expositions sur dérivés et autres exigences de
11 14 15 15 15 14 15 15 15
sûretés
Sorties liées à des pertes de financement sur des produits de
12 - - - - - - - -
créance
13 Facilités de crédit et de liquidité 3 062 2 947 2 922 2 866 267 258 258 267
14 Autres obligations de financement contractuelles 3 3 0 0 3 3 0 0
15 Autres obligations de financement éventuel - - - - - - - -
16 TOTAL SORTIES DE TRÉSORERIE 2 145 2 223 2 240 2 152
ENTREES DE TRESORERIE
17 Opérations de prêt garanties (par exemple, prises en pension) - - - - - - - -
18 Entrées provenant d’expositions pleinement performantes 5 481 5 229 4 975 4 865 2 411 2 284 2 169 2 141
19 Autres entrées de trésorerie - 8 8 8 - 8 8 8
33
Numéro de
Information qualitative
ligne
Le Groupe Crédit Agricole Leasing & Factoring affiche un niveau confortable de LCR bénéficiant de larges
excédents de liquidité replacés exclusivement en Banque Centrale.
Le ratio moyen observé en fins de trimestres (cf. tableau ci-dessus) affiche une progression continue sur l'année
Explications concernant les principaux facteurs à l’origine des résultats 2021 résultant d'une gestion encadrée des sorties de trésorerie à 1 mois et le maintien de dépôts banque
du calcul du ratio de couverture des besoins de liquidité (LCR) et
(a) centrale conséquents. En outre, les excédents de liquidité ont été abondés sous l'effet de la participation du
l’évolution dans le temps de la contribution des données d’entrée au Groupe Crédit Agricole Leasing & Factoring aux opérations T-LTRO de la Banque Centrale Européenne.
calcul du LCR.
Les sorties de trésorerie proviennent pour l'essentiel des tombées de refinancement (données moyennes
observées en fins de trimestres stables). Les sorties de trésorerie liées aux enventuels tirages d'engagements
de hors bilan et à l'exposition aux dérivés demeurent limitées et stables.
Les entrées de trésorerie proviennent pour l'essentiel des remboursements sur financements clients, en hausse
constante sur l'année 2021. Néanmoins, l'impact des entrées de trésorerie reste plafonné réglementairement à
75% des sorties de trésorerie. Cette situation se vérifie quasiment à chaque arrêté.
(b) Explications concernant les variations dans le temps du ratio LCR.
En matière de refinancement, le Groupe Crédit Agricole Leasing & Factoring s'appuie notamment sur la maison-
Explications concernant la concentration réelle des sources de mère Crédit Agricole SA ainsi que sur le réseau de la Banque Universelle de Proximité et tend à diversifier ses
(c)
financement. sources de refinancement par le biais de refinancements supra-nationaux (BEI, BDCE et programme T-LTRO) et
par le marché (émissions de titres de créances négociables).
Les actifs HQLA du Groupe Crédit Agricole Leasing & Factoring sont de très bonne qualité, exclusivement
constitués de dépôts en Banque Centrale.
Description à haut niveau de la composition du coussin de liquidité de
(d)
l’établissement. Le niveau élevé des dépôts en Banque Centrale résulte du replacement d'importants excédents de liquidité, le
Groupe Crédit Agricole Leasing & Factoring bénéficiant notamment de sa participation aux opérations T-LTRO
de la BCE (intermédiées par Crédit Agricole SA)
Les sorties de trésorerie relatives à cet item matérialisent le risque contingent d'augmentation des appels de
marge sur dérivés dans un scenario de marché défavorable (item en baisse continue pour le Groupe Crédit
(e) Expositions sur dérivés et appels de sûretés potentiels.
Agricole Leasing & Factoring). L'impact de cette exposition pour le Groupe Crédit Agricole Leasing & Factoring
est très limité.
Au 31/12/2021, le Groupe Crédit Agricole Leasing & Factoring couvre ses sorties nettes de trésorerie par des
(f) Non-congruence des monnaies dans le ratio LCR.
actifs liquides libellés dans une monnaie unique (€)
Autres éléments du calcul du ratio LCR non pris en compte dans le
(g) modèle de publication du LCR mais que l’établissement considère Non applicable
pertinents pour son profil de liquidité.
34
Ratio de Financement Stable Net (NSFR) au 30/06/2021 a b c d e
Niveau de consolidation : GROUPE CREDIT AGRICOLE LEASING & FACTORING Valeur non pondérée, par maturité résiduelle
Valeur pondérée
(en millions d'euros) Sans maturité < 6 mois 6 mois à < 1 an ≥ 1 an
25 Actifs interdépendants - - - - -
26 Autres actifs: - 1 464 44 565 1 375
27 Matières premières échangées physiquement - -
Actifs fournis en tant que marge initiale dans des
28 contrats dérivés et en tant que contributions aux fonds - - - - -
de défaillance des CCP
29 Actifs dérivés affectant le NSFR 8 8
Engagements dérivés affectant le NSFR avant déduction
30 46 2
de la marge de variation fournie
Tous les autres actifs ne relevant pas des catégories ci-
31 1 409 44 565 1 364
dessus
32 Éléments de hors bilan - - 2 988 149
33 Financement stable requis total (RSF) 13 414
35
Ratio de Financement Stable Net (NSFR) au 30/09/2021 a b c d e
Niveau de consolidation : GROUPE CREDIT AGRICOLE LEASING & FACTORING Valeur non pondérée, par maturité résiduelle
Valeur pondérée
(en millions d'euros) Sans maturité < 6 mois 6 mois à < 1 an ≥ 1 an
25 Actifs interdépendants - - - - -
26 Autres actifs: - 1 430 69 535 1 356
27 Matières premières échangées physiquement - -
Actifs fournis en tant que marge initiale dans des
28 contrats dérivés et en tant que contributions aux fonds - - - - -
de défaillance des CCP
29 Actifs dérivés affectant le NSFR 8 8
Engagements dérivés affectant le NSFR avant déduction
30 43 2
de la marge de variation fournie
Tous les autres actifs ne relevant pas des catégories ci-
31 1 379 69 535 1 346
dessus
32 Éléments de hors bilan - - 2 810 140
33 Financement stable requis total (RSF) 13 241
36
Ratio de Financement Stable Net (NSFR) au 31/12/2021 a b c d e
Niveau de consolidation : GROUPE CREDIT AGRICOLE LEASING & FACTORING Valeur non pondérée, par maturité résiduelle
Valeur pondérée
(en millions d'euros) Sans maturité < 6 mois 6 mois à < 1 an ≥ 1 an
25 Actifs interdépendants - - - - -
26 Autres actifs: - 1 610 75 630 1 548
27 Matières premières échangées physiquement - -
Actifs fournis en tant que marge initiale dans des
28 contrats dérivés et en tant que contributions aux fonds - - - - -
de défaillance des CCP
29 Actifs dérivés affectant le NSFR 8 8
Engagements dérivés affectant le NSFR avant déduction
30 40 2
de la marge de variation fournie
Tous les autres actifs ne relevant pas des catégories ci-
31 1 562 75 630 1 538
dessus
32 Éléments de hors bilan - - 3 773 189
33 Financement stable requis total (RSF) 14 155
37
Informations qualitatives
Le ratio NSFR du Groupe Crédit Agricole Leasing & Factoring affiche un niveau d’excédents
en ressources stables conséquent, résultant d'un pilotage bilanciel prudent via un
rallongement constant et progressif du refinancement moyen-long terme depuis la mise en
place du ratio en juin 2021.
Il convient de noter que le métier Affacturage bénéficie d’un régime de pondération préférentiel
permettant de limiter l’exigence en ressources stables (textes CRR2). L’enjeu du pilotage
NSFR au niveau du groupe CAL&F se concentre donc sur les métiers du Leasing qui font
l’objet d’une politique de refinancement limitant au maximum tout déficit en ressources stables.
A fin 2021, le ratio NSFR ressort à 115,8% avec un excédent en ressources stables de 2.2
Mds€.
Template 37 critères mettant en exergue les caractéristiques par instrument Debt sub
38
CET1 Titre super subordonné - TSS Titre subordonné remboursable - TSR
Caractéristiques principales des instruments de fonds Périmètre groupe Crédit Agricole Périmètre groupe Crédit Agricole Périmètre groupe Crédit Agricole Leasing &
propres et d'engagements éligibles réglementaires (EU CCA) Leasing & Factoring Leasing & Factoring Factoring
31/12/2021 31/12/2021 31/12/2021
Réf Libellé
1 Emetteur CREDIT AGRICOLE Leasing & Factoring CREDIT AGRICOLE Leasing & Factoring CREDIT AGRICOLE Leasing & Factoring CREDIT AGRICOLE Leasing & Factoring CREDIT AGRICOLE Leasing & Factoring CREDIT AGRICOLE Leasing & Factoring CREDIT AGRICOLE Leasing & Factoring CREDIT AGRICOLE Leasing & Factoring CREDIT AGRICOLE Leasing & Factoring CREDIT AGRICOLE Leasing & Factoring CREDIT AGRICOLE Leasing & Factoring
2 ISIN
2a Placement public ou privé Public Privée Privée Privée Privée Privée Privée Privée Privée Privée Privée
3 Droit régissant l'instrument Français Français Français Français Français Français Français Français Français Français Français
Reconnaissance contractuelle des pouvoirs de
3a dépréciation et de conversion des autorités de Sans objet Non Non Non Non NON oui oui Non Non Non
résolution
Traitement réglementaire
Traitement actuel compte tenu, le cas échéant, des
4 CET1 AT1 AT1 AT1 AT1 Tier 2 Tier 2 Tier 2 Tier 2 Tier 2 Tier 2
règles transitoires du CRR
5 Règles CRR après transition Eligible Eligible Eligible Eligible Eligible Eligible Eligible Eligible Eligible Eligible Eligible
Eligible au niveau individuel/(sous-)
6 Individuel et (sous)-consolidé Individuel et (sous-) consolidé Individuel et (sous-) consolidé Individuel et (sous-) consolidé Individuel et (sous-) consolidé Individuel et (sous-) consolidé Individuel et (sous-) consolidé Individuel et (sous-) consolidé Individuel et (sous-) consolidé Individuel et (sous-) consolidé Individuel et (sous-) consolidé
consolidé/individuel et (sous-) consolidé
TSS TSS TSS TSS TSR TSR TSR TSR TSR TSR
Type d'instrument (à préciser pour chaque ressort -art.52 et suivants et article 484 et -art.52 et suivants et article 484 et -art.52 et suivants et article 494b(1) -art.52 et suivants et article 494b(1) -art.63 et suivants et article 494b(2) du CRR -art.63 et suivants du CRR -art.63 et suivants du CRR -art.63 et suivants du CRR -art.63 et suivants et article 494b(2) -art.63 et suivants du CRR
7 Action ordinaire
territorial) suivants du CRR n°575/2013 tel que suivants du CRR n°575/2013 tel que du CRR n°575/2013 tel que modifié du CRR n°575/2013 tel que modifié n°575/2013, tel que modifié par CRR n°575/2013, tel que modifié par CRR n°575/2013, tel que modifié par CRR n°575/2013, tel que modifié par CRR du CRR n°575/2013, tel que modifié n°575/2013, tel que modifié par CRR
modifié par CRR n°2019/876 modifié par CRR n°2019/876 par CRR n°2019/876 par CRR n°2019/876 n°2019/876 n°2019/876 n°2019/876 n°2019/876 par CRR n°2019/876 n°2019/876
18 Taux du coupon et indice éventuel associé - E3m+ 6,57% E3m+ 6,47% E3m+ 3,78% E3m+ 4,91% E3m+ 1,381% E3m+ 1,32% E3m+ 1,37% E3m+ 1,51% E3m+ 1,98% E3m+ 2,29%
GLOSSAIRE
ACRONYMES
ABE / EBA
Autorité bancaire européenne ou European Banking Authority IFRS
(EBA) International Financial Reporting Standards (Normes
internationales d’information financière)
ACPR
Autorité de contrôle prudentiel et de résolution PME
Petite et moyenne entreprise
AMF
Autorité des marchés financiers RBE
Résultat brut d’exploitation
BCE
Banque centrale européenne TPE
Très petites entreprises
TERMES
limiter la procyclicité du système financier (coussins de fonds
Agence de notation propres qui varient en fonction du cycle économique) ou encore
Organisme spécialisé dans l’évaluation de la solvabilité d’émetteurs renforcent les exigences relatives aux établissements considérés
de titres de dettes, c’est-à-dire leur capacité à honorer leurs comme systémiques. Dans l’Union européenne, ces standards
engagements (remboursement du capital et des intérêts dans la prudentiels ont été mis en œuvre via la directive 2013/36/UE
période contractuelle). (CRD 4 - Capital Requirement Directive) et le règlement (UE) n°
575/2013 (CRR - Capital Requirement Regulation).
ALM Asset and Liability Management - gestion actif-passif
La gestion actif-passif consiste à gérer les risques structurels du * Indicateur alternatif de performance
bilan (taux, change, liquidité) ainsi que la politique de
refinancement afin de protéger la valeur patrimoniale de la
banque et/ou sa rentabilité future. Collatéral
Le collatéral est un actif transférable ou une garantie apportée,
ANC Actif net comptable
servant de gage au remboursement d’un prêt dans le cas où le
L’actif net comptable correspond aux capitaux propres part du bénéficiaire de ce dernier ne pourrait pas satisfaire à ses
groupe duquel ont été retraités le montant des émissions AT1, des obligations de paiement.
réserves latentes AFS et du projet de distribution de dividende sur
résultat annuel.
Coefficient d’exploitation
Appétence au risque Le coefficient d’exploitation est un ratio calculé en divisant les
charges d’exploitation par le Produit Net Bancaire ; il indique la
L’appétit au risque correspond au niveau de risque, par nature et
part de Produit Net Bancaire nécessaire pour couvrir les charges.
par métier, que le Groupe est prêt à prendre au regard de ses
objectifs stratégiques. Il s’exprime aussi bien au travers de critères
quantitatifs que qualitatifs. L’exercice d’appétit au risque constitue Coût du risque sur encours *
un des outils de pilotage stratégique à la disposition des instances Le coût du risque sur encours est calculé en rapportant la charge
dirigeantes du Groupe. du coût du risque (sur quatre trimestres glissants) aux encours de
crédit (sur une moyenne des quatre derniers trimestres, début de
AT1 Additionnal Tier 1 période). A partir du premier trimestre 2019, les encours pris en
Les fonds propres additionnels de catégorie 1 (Additional Tier 1) compte sont les encours de crédit clientèle, avant déduction des
éligibles sous Bâle 3 correspondent aux instruments de dette provisions.
perpétuelle, dégagés de toute incitation ou obligation de
remboursement. Ils sont sujets à un mécanisme d’absorption des Coût du risque
pertes lorsque le ratio CET1 est en dessous d’un certain seuil, fixé Le coût du risque enregistre les dotations et les reprises de
dans leur prospectus d’émission. provisions sur l’ensemble des risques bancaires dont notamment
les risques de crédit, de contrepartie (créances, titres,
Bâle 3 engagements hors bilan) et les risques opérationnels (litiges),
Nouvelle évolution des standards prudentiels bancaires qui se ainsi que les pertes correspondantes non provisionnées.
substitue aux précédents accords de Bâle 2 en renforçant la
qualité et la quantité de fonds propres minimaux que les Créance douteuse
établissements doivent détenir. Ils mettent également en œuvre Une créance douteuse est une créance dont le débiteur n’a pas
des exigences minimales en termes de gestion du risque de versé les intérêts et les remboursements depuis un certain temps
liquidité (ratios quantitatifs), définissent des mesures visant à par rapport aux échéances du contrat de crédit, ou pour laquelle il
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existe un doute raisonnable que cela puisse être le cas. ce type de dispositif à leurs salariés. Les épargnants détiennent
des parts de fonds communs de placement (FCP) attribuées en
Créance dépréciée contrepartie de leurs versements et de ceux éventuels de
Une créance dépréciée est une créance ayant fait l’objet d’une l’entreprise pour leur compte (abondement).
provision pour risque de non-remboursement.
FReD Fides, Respect, Demeter
CVA Credit Valuation Adjustment Démarche de déploiement, de pilotage et de mesure des progrès
Le Credit Valuation Adjustment (ou ajustement de valeur de en matière de RSE, FReD est constitué de 3 piliers et 19
crédit) correspond à l’espérance de perte liée au risque de défaut engagements destinés à renforcer la confiance (Fides),
d’une contrepartie et vise à prendre en compte le fait que la totalité développer les hommes et l’écosystème sociétal (Respect) et
de la valeur de marché positive d’un instrument ne puisse pas être préserver l’Environnement (Demeter). L’indice FReD mesure
recouvrée. La méthodologie de détermination du CVA repose chaque année depuis 2011 les progrès réalisés par Crédit
essentiellement sur le recours aux paramètres de marché en lien Agricole S.A. et ses filiales en matière de RSE. Cet indice est
avec les pratiques des opérateurs de marché. validé chaque année par PricewaterhouseCoopers.
courante, à trouver de nouvelles sources de financement, et à TLAC Total Loss Absorbing Capacity
assurer ainsi à tout moment l’équilibre entre ses recettes et ses Le ratio TLAC a été élaboré à la demande du G20 par le Conseil
dépenses. Pour une banque, la solvabilité est encadrée par la de stabilité financière. Il vise à estimer l’adéquation des capacités
directive CRD 4 et le règlement CRR. Pour une compagnie d’absorption de perte et de recapitalisation des banques
d’assurance, la solvabilité est encadrée par la directive Solvabilité systémiques (G-SIB) (voir chapitre 5 "Facteurs de risque et Pilier
2, cf. Solvabilité 2. 3/Indicateurs et ratios prudentiels").
Taux directeur
Taux d’intérêt fixés par la Banque centrale d’un pays ou d’une
union monétaire, et qui permettent à celle-ci de réguler l’activité
économique. C’est le principal outil utilisé par les banques
centrales pour remplir leur mission de régulation de l’activité
économique : inflation pour la Banque centrale européenne
(BCE), inflation et stimulation de la croissance pour la Réserve
fédérale américaine (Fed).
Titres subordonnés
Les titres subordonnés sont des titres émis par une société, dont
la rémunération et/ou le remboursement du capital sont
subordonnés à un événement (par exemple au paiement d’un
dividende, ou réalisation d’un bénéfice).
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