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MANUEL DE PROCEDURES
ADMINISTRATIVES
COMPTABLES ET
FINANCIERES
SOMMAIRE
I PREAMBULE
II INTRODUCTION
XV CONCLUSION
I – INTRODUCTION
Le fonctionnement des institutions mutualistes d’épargne et de crédit est régi au Sénégal par la loi
n°95-03 du 5 janvier 1995 et son décret d’application. Cette loi est sous régionale, elle a été élaborée
au niveau de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine et ratifiée à ce jour, par l’ensemble
des huit (08 pays membres.
La loi a défini des Statuts et Règlements Intérieurs types, qui organisent le fonctionnement quotidien
des caisses populaires ou mutuelles d’épargne et de crédit, agréées par le Ministère des Finances, de
l’économie et du Plan qui assure désormais leur tutelle. Au Sénégal, ce Ministère de tutelle a mis en
place une cellule d’Assistance Technique aux Caisses Populaires d’Epargne et de Crédit dénommée
(AT/CPEC).
La loi permet l’octroi de l’agrément (qui confère une personnalité morale) aux institutions mutualistes
qui remplissent les conditions requises par celle-ci. Mais reconnaît également, les groupements
d’épargne et de crédit qui, bien que n’étant pas dans le champ d’application de la loi, soient tolérés.
Le Présent manuel de procédures a pour objet de décrire les tâches à effectuer et les circuits à suivre
en matière de gestion comptable et de contrôle des crédits et des garanties consenties par de
l’enregistrement de la demande de crédit au remboursement en passant par l’étude minutieuse des
documents administratifs.
Les Mutuelles d’épargne et de crédit sont des institutions financières qui offrent un marché alternatif
pour rapporter aux autres fournisseurs des services financiers. Ces caisses financières sont la propriété
de leurs membres, elles sont organisées de façon démocratique et ne font aucune discrimination
d’aucun type. Le principal objectif d’une coopérative d’épargne et de crédit est de prêter des services
financiers à ses membres propriétaires.
La création et le développement du C2M s’inscrit en droite ligne dans cette perspective. Son avenir
ne peut être assuré que si cette dernière s’intègre à un réseau c’est à dire à une fédération plus
importante. C’est le gage de sa croissance, de sa rentabilité et de son impact durable sur ses membres
et de son environnement.
Le C2M doit inspirer la confiance aux membres, aux autorités de tutelle, aux bailleurs de fonds par :
le choix de bons dirigeants
la préservation de la sécurité des dépôts
la consistance de l’épargne
l’action rapide des services de crédit
l’assurance d’une rentabilité
l’adhésion des membres à la politique de la structure
une organisation adéquate
l’existence de procédures administratives, comptables et de contrôle strictement respectées.
La mise en place d’une mutuelle passe par les étapes suivantes :
De faire connaître aux dirigeants les principes de fonctionnement pour un meilleur contrôle et des
orientations judicieuses ;
De faire maîtriser aux gérants les méthodes de gestion et le détail des procédures ;
De faire accepter aux dirigeants les règles de déontologie :
1. Gratuité de la fonction,
2. Absence de préférence,
3. respect du secret professionnel,
4. respect des conditions de conclusion de contrat, et d’octroi de crédit, dénonciation des
intérêts non avoués,
5. création d’un comité de déontologie au sein de la mutuelle ou de l’union (rôle assuré par
le conseil de surveillance du C2M),
De rendre les dirigeants prompts à appliquer sans équivoque les sanctions qu’imposent les textes
(lois, statuts et règlement).
C’est fort de toutes ces préoccupations que le C2M a tenu à se doter d’un manuel de
procédures comptable et de contrôle qui s’inspire du respect scrupuleux :
Les formalités d’adhésion sont organisées par les statuts et le règlement intérieur.
Il s’agit de se conformer scrupuleusement aux textes et règlement. Les statuts stipulent en la matière :
Article 5 «le lien commun » entre les membres du C2M est Constitué par l’appartenance au même
groupe socio professionnel des membres exerçant des activités génératrices de revenus dans tout le
territoire Sénégalais et étant me
Article 8 définit les règles d’action qui sont au nombre de 7 dont, on retient entre autres que
l’adhésion des membres est libre est volontaire, le nombre de membres n’est pas limité, le
fonctionnement de la mutuelle est démocratique, le vote par procuration n’est autorisé que dans des
cas exceptionnels et dans les limites prévues par le règlement intérieur, la rémunération des parts
sociales est limitée, la constitution d’une réserve générale est obligatoire.
L’article 10 indique : «peut être membre du C2M toute personne Physique ou morale qui :
1. partage le lien commun Tel que définit à l’article 5
2. jouit de ses droits civils
3. Souscrit et libère au moins une part sociale
4. S’engage à respecter les statuts et les Règlements du C2M
5. S’acquitte du droit d’adhésion fixé, le cas échéant, par l’Assemblée Générale la qualité des
membres est constatée
L’inscription au registre des membres tenu au siège social de
du C2M sur instruction du conseil d’administration.
Il en est de même du fonctionnement des comptes.
Les autres conditions ou modalités de fonctionnement sont la rémunération des dépôts (taux, durée,
tranche), les procurations etc..
Ils convient aussi de souligner que le C2M, à l’instar des banques classiques ne peut délivrer des
chéquiers ou effectuer des virements à des tiers.
Néanmoins l’entretien d’un compte de dépôt fait partie des devoirs qui incombent au membre en
contre partie de ses droits. En effet les statuts stipulent dans son Article 19 que «tout membre du C2M
a le devoir : d’effectuer régulièrement des dépôts auprès du C2M».
Celui-ci est nommé par le conseil d’administration parmi les membres ou non du C2M sur l’autorité
duquel il exerce ses fonctions. Sa rémunération est aussi déterminée par cet organe.
C’est ainsi qu’en dispose l’article 56 de statuts. Le gérant, comme tous les dirigeants au sens de
l’article 57. « Les personnes exerçant les fonctions de direction, l’administration, de contrôle ou de
gérance » est astreint au secret professionnel comme le précise l’article 58 des statuts.
Le gérant doit donc être choisi en raison de sa moralité, de ses compétences de ses aptitudes au
commandement et à la formation des employés de l’institution. Il doit être un homme à la fois ferme et
souple en direction des membres et respectueux de la hiérarchie à qui il est prompte à rendre compte,
et des textes régissant le C2M (loi, statuts, règlement intérieur).
Il doit se soumettre au contrôle du conseil de surveillance ainsi qu’en dispose l’article 50 des statuts.
Nous retenons 4 grandes étapes pour la matérialisation des formalités d’adhésion.
C’est le guichetier qui est chargé de remplir le bordereau de versement espèces. Il le fait signer par le
remettant et le signe lui-même. C’est le caissier qui reçoit les espèces et complète le document en y
apposant son visa.
Cette pièce comporte trois feuillets :
La comptabilisation à partie double impose que les sommes enregistrées au débit du compte Caisse
soient enregistrées au crédit d’autres comptes. Il s’agit :
1 / du compte « capital » pour la part sociale ;
2 / du compte de produit «droits d’adhésion » pour la somme représentant le droit d’adhésion ;
3 / du compte «épargnant » de l’épargnant pour ce qui concerne l’épargne initiale.
Le 1er feuillet de chacun de ces comptes est positionné au compte concerné au crédit.
Il y est apposé ensuite la mention « P » (positionné) avec le visa de l’argent qui a passé l’écriture. La
pièce est ensuite classée dans les pièces justificatives.
La fiche de situation individuelle du sociétaire comporte 4 parties.
1- Le compte capital où sont enregistrées les opérations relatives à la libération de parts sociales ou
au remboursement des dites parts. Notons que le sociétaire a le loisir d’augmenter sa part sociale
quand bon lui semble. Quant au remboursement, il est effectué selon les conditions prévues par
l’article 12 des statuts.
2- Le compte de prêt où sont enregistrés, les déblocages de prêt et les remboursements d’échéances.
3- Le compte d’épargne où sont enregistrées les opérations d’alimentation du compte du sociétaire et
de retraits.
4- Le compte droit d’adhésion qui en principe n’est plus mouvementé après l’acquittement de ce
droit au moment de l’adhésion.
5- Le compte de garantie où sont enregistrés les montants des garanties dont le nombre a bénéficié
auprès du C2M.
Le gérant est tenu, après toutes ces formalités, de remettre, outre le reçu et éventuellement la carte
d’adhésion, le livret individuel signé par lui-même.
Ce livret qui compte une photo d’identification opposée au verso de la couverture est le reflet de la
fiche de situation individuelle avec la différence qu’il se présente sous forme de livret avec plusieurs
pages relatant les mouvements relatifs à chaque catégorie d’opération. Il ne doit pas être signé du
titulaire.
Les textes de référence sont :
Le versement de la part sociale
le droit d’adhésion
L’épargne initiale
En termes d’organisation :
En termes de politique :
1. La fixation d’un taux d’intérêt adapté pour que la marge bénéficiaire soit viable ;
2. L’octroi de crédit selon des critères objectifs de nature à minimiser les risques de non -
recouvrement ;
3. Le choix de placements rentables ; une capitalisation suffisante pour pouvoir faire face à
d’éventuelles situations difficiles.
La définition de la caisse, adoptée en 1966 par la Conférence Internationale de Travail, permet
de rappeler brièvement les principes coopératifs et à ce qu’ils impliquent au niveau du fonctionnement
d’une mutuelle.
Selon la recommandation 127 de la conférence internationale du travail, la caisse est :
« Une association de personnes (physiques ou morales), unies par un lien commun et qui se
sont volontairement regroupées pour atteindre un but en commun, par la constitution d’une entreprise
dirigée démocratiquement, en fournissant une quote-part équitable du capital nécessaire et en
acceptant une juste participation aux risques et aux fruits de cette entreprise, au fonctionnement de
laquelle les membres participent activement ».
Cela découle :
1. la gestion démocratique est garantie entre autres par les principes de la porte ouverte, et un homme
= une voix, mais aussi par un fonctionnement qui associe les sociétaires, les administrateurs élus
et le personnel salarié.
2. la propriété collective de l’entreprise et sa traduction s’expriment notamment en terme de parts
sociales ;
3. la mission sociale, est en particulier la formation des membres de la caisse.
Elle est l’instance suprême du C2M. Elle est constituée de l’ensemble des membres du C2M convoqués
et réunis à cette fin.
L’assemblée générale a compétence pour :
Dispositions contenues dans l’article 43 des statuts du Crédit Mutuel Mozdahir C2M
De façon synthétique, le CA a pour mission de veiller à la bonne marche de l’institution. A ce titre, il se doit :
D’assurer le respect des prescriptions légales, réglementaires et statutaires ;
Veiller à la régularité des actions entreprises, au regard des dispositions légales, statutaires,
réglementaires, et plus généralement des décisions prises en assemblée générale ;
Définir les politiques de gestion des ressources du crédit mutuel Mozdahir, et de rendre compte
périodiquement de son mandat à l’assemblée générale dans les conditions fixées par les statuts et le
règlement intérieur.
Veiller à ce que les participations aux frais de gestion soient applicables ;
De fixer les taux d’intérêts et les taux de commissions de cautionnements et de veiller à ce que les
taux d’intérêts applicables se situent dans la limite des plafonds fixés par la loi sur l’usure ;
De se prononcer, en appel sur les décisions du Comité de Crédit et de Cautionnement à l’endroit
d’un membre.
De favoriser une solution à l’amiable des différends que peuvent lui soumettre ses membres ainsi
que les membres des institutions affiliées à l’union ou à la fédération et non satisfaits d’une décision
de leur assemblée générale ;
De faciliter le travail des institutions chargées du contrôle ;
De nommer provisoirement des remplaçants à des membres démissionnaires ou exclus des autres
conseils en attendant la prochaine assemblée générale.
Le rôle du comité de crédit est défini par le Chapitre VII des statuts en ses articles 46,47,48. Il est chargé
d’appliquer la politique d’attribution des crédits décidée par l’Assemblée générale et le CA dans le respect des
prescriptions légales et réglementaires. A ce titre :
Les prêts de 10.000 à 25.000 F cfa sur une période d’un mois pourront être octroyés par le seul gérant.
Les prêts de 25.001 à 50.000 F cfa sur une période de trois mois pourront être octroyés par le gérant, avec
l’accord du président du comité de crédit.
Aucune vérification n’est effectuée pour les prêts de moins de 50.000 F cfa.
pour les prêts de 50.000 à 500.000 F cfa, le demandeur est convoqué par le conseil de crédit ;
pour les prêts supérieurs à 500.000 F cfa, le conseil de crédit rend visite au demandeur afin
d’évaluer la valeur de ses biens et activités.
Le quorum requis pour les réunions du CC est de 9 membres ;
Les décisions du comité sont prises à la majorité des voix exprimées par les membres présents, et
en cas de partage, la voix du président est prépondérante.
Le CC est soumis au contrôle du CS dans l’exercice de ses activités, afin de veiller à ce que les
dispositions légales, statutaires et réglementaires soient respectées.
Pour que les organes de contrôle internes puissent assurer leurs fonctions, la loi prévoit que tous
les documents qu’ils jugent utiles devront leur être communiqués, sans qu’il soit possible de leur
opposer le secret professionnel. Les opérations du C2M font l’objet d’une vérification au moins
une fois par an.
Le Crédit Mutuel Mozdahir – C2M fait l’objet, au moins une fois l’an d’une inspection chargée
d’en assurer le contrôle sur pièces et sur place (article 62, 63 ).
Inspection :
La vérification consiste à contrôler les livres et états financiers de la mutuelle selon les normes
généralement reconnues et conformément aux exigences de loi, afin de fournir, à l’intention des
membres de la caisse, un rapport comprenant l’opinion du vérificateur.
5-1-6- LE GERANT
a) il est placé sous l’autorité de son employeur qui est son patron :
le Conseil d’Administration, représenté par le Président de la caisse ;
b) il doit recevoir des directives et des instructions qui respectent l’esprit des
textes des statuts et du règlement intérieur de la caisse pour organiser et exécuter son
travail ;
c) il doit toujours tendre vers de bonnes performances (tenue correcte des
documents, production d’informations, préservation du patrimoine) et rendre compte
aux organes de la caisse.
L’essentiel du travail du Gérant se ramenant à ses relations avec les sociétaires et aux enregistrements
des opérations financières comptables, ceci nécessite de sa part certaines qualités. Le Gérant doit être
ouvert, de contact facile, il doit cultiver les qualités suivantes :
la patience ;
la compréhension des gens ;
l’honnêteté ;
l’efficacité ;
la discrétion ;
le dynamisme ;
le goût pour la formation permanente.
En tant qu’employé de la caisse travaillant sous l’autorité du Conseil d’Administration, le Gérant est le
gestionnaire des ressources de la caisse. A ce titre, il doit collaborer avec tous les organes en vue
d’atteindre les objectifs que fixe la caisse. Aussi, il importe de décrire les tâches du Gérant pour certes,
l’aider à accomplir son travail, mais aussi pour faciliter la supervision technique et les contrôles
internes (Conseil de Surveillance) et externes (inspections du Ministère des Finances notamment) qui
doivent s’exercer sur la caisse. En outre, il doit recevoir les sociétaires, et rester attentif aux habitudes
et changements qui pourraient intervenir dans le comportement des membres. Concrètement les tâches
du Gérant sont relatives :
aux demandes d’adhésions ;
aux dépôts des membres ;
aux retraits des membres ;
aux prêts des membres ;
aux remboursements des prêts ;
aux remboursements des prêts en retard ;
à la démission ou au décès d’un membre ;
à la gestion du compte banque ;
à l’établissement des rapports de périodes ;
aux dispositions diverses.
En raison des nombreuses tâches qui lui sont confiées et de l’efficacité attendue de lui pour être le
catalyseur du développement de la caisse, le Gérant doit nécessairement s’imposer une organisation de
son travail pour réussir. L’ordre est le premier principe à mettre en œuvre. Les documents de la caisse
sont nombreux et confidentiels pour la plupart. Le Gérant doit les classer dans les endroits qu’il faut
(chrono, classeur, armoire, coffre-fort, etc.) et s’assurer qu’ils sont à l’abri du vol et de l’incendie.
Le Gérant est tenu de faciliter le travail de contrôle et d’inspection, notamment en livrant tous les
documents demandés et en répondant à toutes les questions.
Selon le dicton :
Au niveau de la caisse deux types de contrôle sont menés : le contrôle interne propre au Conseil de
Surveillance, et le contrôle externe (inspection) qui relève du Ministère des Finances.
Dans tous les cas le contrôle doit être inopiné.
Pourquoi le contrôle ?
Pour la crédibilité auprès des membres
Pour la crédibilité du Gérant et du Conseil d’Administration
Pour la crédibilité du mouvement à l’échelon national.
Rappelons que le Gérant est un employé de la caisse qui travaille sous l’autorité du Conseil
d’Administration qui est un des organes de la caisse. Ses autres organes sont :
le Comité de Crédit ;
le Conseil de Surveillance.
L’ensemble des organes de la caisse est élu par l’Assemblée Générale. Leurs pouvoir sont définis par
les statuts, et précisés par le règlement intérieur. Pour prendre de bonnes décisions, les organes ont
besoin d’informations sur la situation financière et administrative de la caisse. Le gérant, étant la
personne qui collecte et ordonne les informations de la caisse est donc tenu de collaborer avec tous les
organes.
A l’égard des membres de la caisse qui en sont les propriétaires, le Gérant doit faire preuve de
disponibilité pour leur assurer un service de qualité (enregistrement de leurs opérations,
renseignements sur la caisse) et tenir compte de leurs suggestions. Le Gérant doit être aussi un
conseiller technique et financier pour aider les membres à demander des crédits utiles.
Epargner régulièrement ;
Emprunter sagement ;
Rembourser promptement.
Au total, toutes ces activités qui impliquent différentes tâches du Gérant peuvent se présenter
comme suit sous forme de tableaux.
ACTIVITES TÂCHES
PRETS AUX MEMBRES EN 1- Il suit le remboursement régulier des prêts aux membres.
RETARD
2- Il dresse l’inventaire des prêts en retard tous les 3 mois.
3- Il rend compte aux organes de tous les prêts qui sont en retard.
4- Il assiste les organes chargés du recouvrement dans leurs démarches pour
faire rembourser les prêts en retard.
5- Il veille à ce qu’un emprunteur en retard ne bénéficie pas de prêt.
DEMISSION OU DECES D’UN
MEMBRE
6- Le Gérant refuse toute sortie d’argent de la caisse qui n’est pas conforme
aux statuts et règlement intérieur et insiste pour que toute opération de la
caisse soit inscrite dans tous les documents comptables appropriés.
7- Le Gérant veille au respect du PLAFOND de la caisse tel que fixé par le
Conseil d’Administration et verse immédiatement les surplus d’argent à la
Banque.
LA BANQUE 1. Il garde le livret d’épargne ou/et le chéquier du compte de banque de la
caisse dans le coffre-fort.
2- Le Gérant veille à ce que les intérêts dus par la Banque sur le livret d’épargne
de la caisse soient calculés et inscrits au livret d’épargne. Il reporte l’opération
dans les comptes de la caisse.
3- Il classe tous les documents bancaires (reçus de versement, relevés de
comptes) et les met au chrono «pièces justificatives ».
RAPPORTS & 4- Il enregistre au livre de caisse et dans les comptes de la caisse les frais
DISPOSITIONS DIVERSES
bancaires.
a) Il établit au moins tous les trois mois, la situation administrative et
financière de la caisse. Il transmet une copie au Président du Conseil
d’Administration qui envoie à la tutelle.
b) A la fin de l’année, il établit le bilan et le compte «pertes et Profits ».
c) Le Gérant garde et protège tous les documents financiers et juridiques de la
caisse.
d) Il organise avec l’accord du Conseil d’Administration les heures
d’ouverture convenables pour servir les membres.
5- Le Gérant peut conseiller les membres sur leurs problèmes financiers et sur la
bonne utilisation des prêts.
e) Il exécute les programmes et décisions du Conseil d’Administration à
condition qu’elles soient conformes aux statuts et règlement qui régissent la
caisse.
1. SITUATION ADMINISTRATIVE
I.1- Nombre de membres : ........................................................
Hommes.............................
Personnes physiques :
Femmes..............................
Personnes morales : ...................................................
Banque : ...................................................................
5-1-7- LE CAISSIER
Sur la base de tout ce qui précède, il ressort qu’au niveau de la caisse d’épargne et de crédit , le Gérant
est la cheville ouvrière, le trait d’union avec tous les organes et les sociétaires de la caisse. Ce faisant,
il intervient en permanence pour les enregistrements de nombreuses opérations comptables.
« L’entreprise tient par les moyens techniques appropriés les documents comptables (journaux, grand-
livre) conformément au code du commerce ».
Cette disposition implique que toute écriture est nécessairement justifiée par une pièce dûment datée et
probante.
Les pièces justificatives sont établies et conservées durant dix ans.
En dehors de cette source principale, l’obligation de tenir une comptabilité émane aussi du code des
sociétés et du code général des impôts.
Les articles 1098 à 1100 du même code (quatrième partie du code des obligations civiles et
commerciales) disposent :
Les résultats de la société sont appréciés par des comptes tenus et arrêtés à la fin de chaque exercice
social.
« A la clôture de chaque exercice, le directeur général, les administrateurs délégués ou les gérants
dressent l’inventaire des divers éléments de l’actif et du passif existant à cette date. Ils dressent
également les états financiers prévus etc. »
Cependant, le plan comptable des structures mutualistes d’épargne et de crédit est issu des séries de
séminaires nationaux organisés au cours des mois d’Avril et Mai 1995 dans les Etats de l’UEMOA par
le projet d’Appui à la Réglementation des structures mutualistes d’Epargne et de Crédit de la Banque
Central des Etats de l’Afrique de L’Ouest (PARMEC/BCEAO). Aussi, le contenu de ce plan sera
présenté dans cette partie. Ce plan comptable sur les structures mutualistes d’épargne et de crédit cite
les documents qui composent les états financiers et qui sont les suivants :
5-2-2-1 ACTIF
Ce poste enregistre les encaisses, les disponibilités de la mutuelle auprès de l’Organe Financier/Caisse
Centrale, des banques et de toute autre institution, les créances rattachées à ces encaisses et
disponibilités ainsi que les valeurs de l’institution envoyées à l’encaissement. Les créances rattachées
sont les intérêts courus et non échus à la date d’établissement de la situation. Il est subdivisé en six
sous - postes :
Dépôt à terme
Ce poste enregistre les dépôts à terme de la caisse ; Ce sont des dépôts dont l’échéance initiale est
supérieure ou égale à un mois et sur lesquels un intérêt est servi. Le poste est subdivisé en deux sous
postes :
Au regard des règles d’intervention de la Banque Centrale, le court terme couvre une période allant
jusqu’à deux ans, le moyen terme, de plus de deux ans à dix ans et le long terme correspond à la
période supérieure à dix ans.
La définition des notions de court, moyen et long termes apparaît nécessaire dans le cadre de
l’élaboration des mécanismes de contrôle des institutions. En effet, le calcul de certains ratios requiert
la précision de ces notions. Les définitions habituellement retenues doivent cependant être aménagées
pour tenir compte des spécificités de ces structures dont la quasi-totalité des interventions n’excède
pas en général trois mois, en raison d’une part des besoins de leurs membres et d’autres part de la
nature de leurs ressources.
Eu égard à ces spécificités et pour tenir compte d’une éventuelle évolution notamment dans la nature
des besoins de leurs membres ainsi que de leurs ressources, les notions de court, moyen et long termes
sont définies comme suit:
Crédits sains
Sont considérés comme crédits à court terme, les prêts aux membres dont la durée initiale de
remboursement, y compris tout différé éventuel, n’excède pas douze mois.
Sont considérés comme crédits à moyen terme, les prêts aux membres dont la durée initiale de
remboursement, y compris tout différé éventuel, est supérieure à douze mois, mais inférieure ou égale
à 36 mois.
Sont considérés comme crédits à long terme, les prêts aux membres dont la durée initiale de
remboursement, y compris tout différé éventuel, excède 36 mois.
Créances rattachées
Poste de régularisation actif, il retrace le montant des intérêts dus par les membres sur leurs
engagements sains mais non échus à la fin de l’exercice.
Crédits en souffrance
Ils correspondent au montant total des crédits aux membres (court, moyen et long termes) ayant
enregistré à la fin de l’exercice, des retards de paiement de plus de trois mois. Leur montant total doit
toujours correspondre au montant total figurant dans l’état des crédits en souffrance (colonne montant
brut).
Ils correspondent aux crédits accordés par l’institution à ses membres, sur ressources affectées. Les
conditions d’éligibilité à ces crédits sont définies par l’organisme ayant mis les ressources à la
disposition de l’institution. En contre partie le risque de non-remboursement de ces crédits n’incombe
pas à l’institution.
c) Opérations diverses
Stock
La valeur des stocks de consommables ressortant des opérations d’inventaire est retracée à ce poste.
Ce poste fait apparaître le montant des titres à court terme appartenant à l’institution (pour leur valeur
d’acquisition).
Débiteurs divers
La situation des débiteurs divers à l’égard de l’institution est reflétée par ce poste. Le personnel non
membre de la caisse est considéré comme un débiteur divers. A ce titre, les avances à court terme qui
lui sont consenties, sont retracées à « avances au personnel non membre », sous-poste des débiteurs
divers.
Postes de régularisation
Ils sont relatifs aux charges constatées d’avance, aux produits à recevoir et aux charges à répartir sur
plusieurs exercices.
d) Immobilisations
Frais immobilisés.
Les frais immobilisés sont constitués des frais d’établissement (frais de constitution, frais de
prospection, frais de publicité...). Leur amortissement ne peut excéder une durée de cinq ans et doit
intervenir avant toute distribution des excédents.
Valeurs immobilisées
Les valeurs immobilisées comprennent les brevets, licences, marques, procédés et autres valeurs
similaires (logiciel informatique).
Immobilisations corporelles
Immobilisations en cours
Ce poste fait apparaître la valeur des immobilisations non achevées à la fin de chaque exercice.
5-2-2-2 PASSIF
Les postes du passif représentent les ressources mises à la disposition de l’institution pour exercer ses
activités.
Ils retracent les engagements à court terme de l’institution à l’égard de l’Organe Financier/Caisse
Centrale et /ou des banques. Ce poste est subdivisé en trois sous - postes :
Ressources affectées
Les ressources affectées sont des ressources mises à la disposition de la caisse par certaines
institutions et qui servent à financer des emplois selon des modalités définies par les bailleurs de ces
fonds.
Dépôts à vue
Dépôts à terme
Sont considérés comme dépôts à terme, les dépôts rémunérés dont la durée initiale est supérieure à un
mois.
Autres dépôts
Les dépôts des membres qui ne sont ni des dépôts à vue ni des dépôts à terme sont regroupés sous la
rubrique « autres dépôts ».
c) Opérations diverses
Provisions du passif
Elles sont constituées des provisions évaluées à l’arrêté des comptes. Elles sont destinées à couvrir
des risques (litiges, amendes et pénalités, pertes de change) et des charges (impôts, pensions et
obligations similaires, renouvellement des immobilisations). Les provisions à caractère de réserves
sont également retracées à ce poste.
Subventions d’investissement
Ce poste reflète la part non amortie des subventions d’investissement reçues par la caisse. Les
subventions d’investissement sont destinées à couvrir en partie ou en totalité, l’acquisition d’une
immobilisation.
Report à nouveau
Ce poste retrace le déficit ou la part de l’excédent dont l’affectation n’a pas encore été déterminée par
la caisse.
Autres réserves
Sont retracées ici, toutes les réserves, autres que les réserves facultatives et la réserve générale.
Réserves facultatives
Réserve légale
Ce poste fait apparaître les sommes mises en réserve générale conformément à l’article 11 de la loi
portant réglementation des institutions mutualistes ou caisse d’épargne et de crédit.
IL s’agit de tout fonds ayant la nature de capitaux propres mis à la disposition de la caisse ou dont
elle dispose.
Capital social
Ce poste matérialise le résultat de l’institution. Un résultat déficitaire est affecté du signe négatif.
Poste de liaison
Ce poste retrace les opérations internes entre les caisses d’un réseau. A la date de l’arrêté des
comptes, son solde s’annule par le jeu des opérations réciproques et il n’apparaît pas dans les états
financiers.
101- Caisse
102- Organe Financier/Caisse centre
103- Banque compte à vue
104- Autres comptes de disponibilités
105- Chèques et effets à l’encaissement
108- Créances rattachées.
30- STOCKS
CLASSE 4 : IMMOBILISATIONS
401-Titres de participation
402- Autres titres immobilisés
41- DEPOTS ET CAUTIONNEMENTS
a) Charges financières
Sont considérées comme charges financières, les intérêts servis par l’institution sur les dépôts
des membres ainsi que les intérêts liés aux concours consentis à l’institution. Les
commissions et la charge nette (il y a charge nette quant le prix de vente est inférieur au prix
d’achat, abstraction faite de la provision pour dépréciation éventuelle dotée) résultant de la
cession des valeurs mobilières de placement sont également constatées à ce poste.
d) Impôts et taxes
Sont retracés ici, les impôts et taxes prélevés sur les activités autres que celles relatives à
l’épargne et le crédit.
e) Charges de personnel
Les charges de personnel sont constituées des rémunérations du personnel et les charges
sociales à ces rémunérations mais versées au profit des salariés
f) Autres charges
Par autres charges, il faut entendre les remboursements des frais engagés par les membres des
organes d’administration, de gestion ou de contrôle, dans l’exercice de leurs fonctions ainsi
que les charges diverses, en particulier les pertes sur créances irrécouvrables.
h) Charges exceptionnelles
Elles sont relatives à la valeur nette comptable des éléments d’actif cédés et aux autres
charges exceptionnelles (pénalités, amendes, subventions accordées, dons, libéralités et
charges exceptionnelles diverses).
j) Impôt sur l’excédent réalisé sur les opérations autres que les activités d’épargne et
de crédit
L’impôt prélevé sur l’excédent réalisé sur les opérations autres que les activités d’épargne et
de crédit est retracé à ce poste.
a) Produits financiers
Les produits financiers sont constitués des intérêts perçus par l’institution sur les crédits et les
dépôts à terme, du produit des participations et des titres à court terme ainsi que des produits
nets sur cession de valeur mobilière de placement (VMP) (il y a produits nets sur cession de
valeurs mobilières de placement quand le prix de cession de la VMP est supérieur à son prix
d’achat, abstraction faite de la provision pour dépréciation éventuelle dotée).
d) Produits exceptionnels
Ils sont constitués des produits de cession des éléments d’actif, de la Quote - part de
subvention virée au compte de résultat et des produits exceptionnels (libéralités reçues,
rentrées sur créances amorties et des produits exceptionnels divers).
Cette grandeur fait ressortir le solde net des produits et des charges résultant de l’activité
principale de la caisse. Elle est égale aux produits d’intérêt moins les charges d’intérêt.
Ce solde est égal aux autres produits financiers déduction faite des autres charges financières.
Cette grandeur est égale à la somme de la marge d’intérêt et des produits financiers nets. Il
représente le produit (ou marge) net (te) que la caisse tire de son activité d’intermédiation
financière.
TOTAL ACTIF
TOTAL PASSIF
602 AUTRES CHARGES FINANCIERES MONTANT 702 AUTRES PRODUITS FINANCIERS MONTANT
Solde créditeur : AUTRES PRODUITS FINANCIERS NETS Solde débiteur :AUTRES CHARGES FINANCIERES
NETTES
DETERMINATION DU PRODUIT FINANCIER NET
AUTRES CHARGES FINANCIERES NETTES 702 MARGE D’INTERET (report solde créditeur) MONTANT
(report solde débiteur : AUTRES PRODUITS FINANCIERS NETS
Solde créditeur : PRODUITS FINANCIERS NETS (report de Solde créditeur) :AUTRES CHARGES
FINANCIERES NETTES
DETERMINATION L’EXCEDENT OU DU DEFICIT
TABLEAU I
RETARD CONSTATE DANS CREDIT EN SOUFFRANCE CREDIT EN SOUFFRANCE CREDITS EN TOTAL (4)=1+2+3 PROVISION MONTANT NET
LE REGLEMENT COURT TERME MOYEN TERME SOUFFRANCE LONG (5) (6)=4-5
(1) (2) TERME
(3)
3 A 6 MOIS
6 A 12 MOIS :
80% DU SOLDE RESTANT
DU)
TOTAL
- Solde restant dû = encours du prêt, déduction faite des liquidités déposées en garantie par le débiteur et sa caution.
- Le total des crédits en souffrance bruts (colonne 4) doit correspondre au montant des crédits en souffrance du bilan (poste 21 du bilan colonne montant brut).
- Le montant total des provisions (colonne 5) doit correspondre au
Montant figurant au bilan (poste 21 du bilan colonne amortissement/provision).
- Le total des crédits en souffrance nets (colonne 6) doit correspondre au montant des crédits en souffrance nets du bilan (poste 241 du bilan colonne net)
TABLEAU II
TABLEAU DES INFORMATION ANNEXES
LIBELLE MONTANT/EFFECTIF
En cours des engagements par signature a court terme
Montant total consacre par l’institution aux opérations autres que les activités d’épargne et de crédit
Nombre total de membres de l’institution
Nombre total de membres de sexe masculin de l’institution
TABLEAU III
TOTAL
TABLEAU IV
RUBRIQUES COURT TERME MOYEN LONG TERME TOTAL
TERME
RESSOURCES AFFECTEES
(1) Les règles de provision des crédits en souffrance sont identiques à celles s’appliquant aux crédits consentis par la caisse à partir de ses ressources propres
COMPTES DE GESTION
CLASSE 6 CLASSE 7
Comptes de charges Comptes de produits
60- Charges financières 70- Produits financiers
68- Impôts sur excédent réalisé sur opérations autres qu’activités d’épargne et de
crédit.
La comptabilité est d’une grande importance dans une caisse. Elle sert de preuve en ce qui concerne les
opérations effectuées par les sociétaires. La comptabilité est placée sous la responsabilité du Gérant, les pièces
comptables comme les bordereaux de versement et de retrait servent à l’enregistrement des opérations de caisse.
7-3- LA VÉRIFICATION
A la fin de la journée, le Gérant s’assure que sa caisse est juste : c’est à dire que le montant des espèces
en caisse correspond à l’arrêté de la journée sur le brouillard de Caisse. Le solde de l’arrêté doit être égal à
l’arrêté de la caisse.
Les différentes opérations et leurs étapes d’enregistrement seront présentées comme ci - après sous forme de
fiches techniques.
Tâches administratives
5- Remplir la fiche sociétaire sur laquelle est jointe une photo et recueillir la signature du sociétaire.
7- Remplir au besoin la fiche procuration au verso de la fiche sociétaire et faire signer le sociétaire et le
mandataire.
8- Enregistrer dans un bordereau de versement, la somme reçue avec répartition de la somme affectée à la
part sociale, aux droits d’adhésion et au solde minimum. Conserver l’original et remettre la copie.
9- Enregistrer le montant de l’épargne dans le livret sous réserve de l’imputation du montant de la part
sociale et des droits d’adhésion sur la totalité de la somme reçue ; apposer son visa à l’opération.
10- Reporter l’opération dans la fiche d’épargne établie au compte du sociétaire et la lui faire signer.
11- Reporter les mentions du bordereau de versement sur le brouillard au fur et à mesure ou en fin de
journée.
Tâches comptables
Il s’agira de débiter le compte « Caisse » c’est-à-dire classer les fonds reçu dans la rubrique des sommes
dues aux sociétaires et créditer les comptes « Parts sociales », « Autres produits » et « Dépôts des membres »
puisqu’il y a remise de fonds du sociétaire à la caisse.
Ecritures comptables
Tâches administratives
N.B. - Lors du passage de l’écriture dans le brouillard de caisse, le Gérant veillera à distinguer de façon nette les
versements effectués dans le compte dépôts à vue et ceux dans le compte dépôts à terme.
Un versement effectué dans les dépôts à vue pourra être distingué comme suit :
ECRITURE COMPTABLE
Le retrait ne peut être effectué que par le sociétaire lui-même ou le mandataire désignée par procuration.
Vérifier l’identité de la personne qui fait l’opération à partir d’une pièce d’identification (carte nationale
d’identité, passeport, permis de conduire).
Pour la personne morale vérifier si les personnes sont habilitées à effectuer des opérations des
opérations sur le compte et si leur nombre est suffisant.
Tâches d’administratives
N.B. : Comme pour le versement, le Gérant veillera à distinguer les retraits effectués dans les deux comptes lors
du passage du passage de l’écriture dans le brouillard.
Un retrait effectué dans un compte de dépôts à vue peut être enregistré comme suit :
Ecritures comptables
241- Dépôts à vue
242- Encaissement et disponibilités à vue.
Règles de calcul
Tâches administratives
Ecritures comptables
Tâches administratives
NB : Après l’opération de clôture, le livret, la fiche d’épargne et la fiche d’adhésion sont classés dans le casier
des sociétaires démissionnaires.
Ecritures comptables
II - Remboursement
I=CXTXN
100 X 12
I = Montant des intérêts à verser.
C = Capital placé.
T = Taux de rémunération du compte à terme.
N = Durée du compte à terme.
Tâches administratives
Remplir un bordereau retrait (Bordereau Opérations Diverses).
Compter les espèces.
Passer l’écriture au brouillard.
Passer l’écriture au journal grand-livre.
Opérations concernées
- Paiement de factures eau, électricité et téléphone.
- Achat de fournitures de bureau.
- Achat de fournitures d’entretien.
- Transport.
- Paiement loyers.
- Fractures, Entretiens et réparations.
NB : Chaque dépense doit être accompagnée d’une pièce justificative, d’une quittance, d’un bon de caisse
dépense etc., qui doit être rangée dans un classeur sous la rubrique comptable de la dépense.
Toute dépense doit recueillir l’autorisation préalable du Président Conseil d’Administration.
Ecritures comptables
Charges concernées
10- Encaisses et disponibilités à vue.
Tâches administratives
Ecritures comptables
20- Crédit
Fond de garantie
Assurance décès
Frais de Dossiers
Caisse.
Tâches administratives
Ecritures comptables
Le Gérant ne peut en aucun cas passer une écriture en perte et profits sans avoir reçu l’aval du Président
du Conseil d’Administration.
3- Arrêté du journal Grand - Livre
Faire les totaux du jour de chaque colonne.
Faire les totaux cumulés par addition du cumul du jour précèdent et totaux du jour.
Dégager une fois de plus l’encaisse théorique = caisse entrée - caisse sortie
L’autorisation du Ministre est requise, conformément aux dispositions de l’article 28 de la loi, lorsque
les sommes engagées au titre des opérations prévues à l’alinéa 3 de cet article, atteignent 5% des risques de
l’institution, déduction faite des risques pris sur ressources affectées dont le bailleur de fonds assume les
risques.
Par risques, il faut entendre essentiellement tous les prêts et tous engagements par signature donnés par
l’institution.
A) Montant consacré par l’institution aux opérations autres que les activités d’épargne et de
crédit
Crédits sains
La réserve générale visée à l’alinéa 6 de l’article 11 de la loi est alimentée par un prélèvement annuel de
15% sur les excédents nets avant ristourne de chaque exercice, après imputation éventuelle de tout report à
nouveau déficitaire.
Les risques portés par une institution, à l’exclusion des risques pris sur ressources affectées dont le
risque incombe au bailleur de fonds, ne peuvent excéder le double des dépôts de l’ensemble des membres.
Crédits sains
+ crédits en souffrance (pour leur montant brut).
+ engagements par signature à court terme (tableau des informations annexes).
+ engagements par signature à moyen et long termes (tableau des informations annexes).
Les institutions sont tenues de couvrir, à tout moment, leurs emplois à long et moyen termes par des
ressources stables.
Dépôts à plus d’un an de la caisse auprès des institutions financières (tableau des informations annexes).
B) Ressources longues
Emprunts à terme
+ ressources affectées à moyen terme (tableau n° V).
+ ressources affectées à long terme (tableau n° V).
+ dépôts à terme à plus d’un an des membres auprès de la caisse (tableau des informations annexes).
+ autres dépôts à terme à plus d’un an des membres auprès de la caisse (tableau des informations
annexes).
+ provisions du passif.
+ subventions d’équipement.
+ report à nouveau.
+ autres réserves.
+ réserve facultative.
+ réserve générale.
+ fonds de dotation.
+ capital social.
+ excédent ou déficit.
A) Encours total des prêts aux dirigeants (pour leur montant brut) : source : tableau n° IV.
B) Dépôts à l’institution
8-6 - LIMITATION DES RISQUES PRIS SUR UN SEUL MEMBRE (article 53 décret)
Une institution ne peut prendre, sur un seul membre, des risques pour un montant excédant 10% des
dépôts, à l’exclusion des risques pris sur ressources affectées dont le risque incombe au bailleur de fonds.
B) Dépôts de l’institution
L’ensemble des valeurs disponibles, réalisables et mobilisables à court terme d’une institution doit
représenter en permanence, au moins 80% de l’ensemble de son passif exigible et de l’encours de ses
engagements par signature.
B) Passif exigible
Le type de membre et la variété des services offerts constituent le champ d’action d’une institution. Une
analyse plus fine du champ d’action peut permettre d’apprécier la réussite d’une institution. On utilisera dans ce
cadre le taux de pénétration qui devra permettre de déterminer quelle proportion de la population, la caisse a-t-
elle pu atteindre. L’analyse dynamique du taux de pénétration devrait également révéler le niveau de
connaissance de la caisse par un milieu donné ainsi que le degré de confiance témoignée par la population à
l’égard de la caisse. Cette analyse peut également être affinée (étude selon le sexe par exemple).
Dépôts des membres (période n )- Dépôts des membres (période n-) X 100
Dépôts des membres (période n-)
La période retenue pour le calcul de cet indicateur pourrait être le mois ou l’année. Si l’évolution de
l’épargne est déterminée sur une base annuelle, il convient de retenir les dépôts moyens plutôt que le niveau des
dépôts à une date donnée afin d’éliminer les évolutions erratiques pouvant survenir d’un mois à l’autre.
Le dispositif légal permet déjà de contrôler une expansion trop rapide des crédits en limitant notamment
les risques portés par une institution, au plus au double des dépôts de ses membres.
De même, les risques pris sur un seul membre sont limités au plan légal.
Il convient cependant de compléter ce dispositif réglementaire par un indicateur permettant d’apprécier la
qualité du portefeuille d’une institution. En effet, une proportion trop importante de mauvais crédits peut
compromettre la survie même d’une caisse. La surveillance de la qualité du portefeuille constitue par ailleurs un
moyen d’appréciation des modalités d’octroi, de suivi et de recouvrement des crédits accordés.
L’indicateur à retenir pourrait être la part relative des prêts en difficulté par rapport au montant total des
prêts. Il pourrait être calculé en tenant compte de l’incidence des crédits consentis sur ressources affectées.
Cet indicateur sert à rapporter le montant effectif des recouvrements sur crédits au montant attendu des
recouvrements de l’exercice.
Ce ratio est un indicateur global de performance de la caisse. Ainsi que l’indique son libellé, il importe
de déterminer dans quelle mesure les charges d’exploitation sont couvertes par les produits d’exploitation. Par
charges d’exploitation, il faut entendre les charges financières, les frais généraux ainsi que les dotations aux
amortissements et aux provisions. Les produits d’exploitation sont en revanche, constitués des intérêts sur
crédits et sur placements, des produits divers et des reprises sur amortissements et provisions.
Ce ratio peut être calculé avant ou après les subventions d’exploitation.
1) Couverture des charges d’exploitation par les produits d’exploitation hors subventions
d’exploitation
a) Charges d’exploitation
Charges financières
+ achats et services extérieurs
+ autres services extérieurs
+ impôts et taxes
+ charges de personnel
+ autres charges
+ dotations aux amortissements et aux provisions.
b) Produits d’exploitation
Produits financiers
+ production immobilisée
+ produits divers
+ reprise sur amortissements et provisions.
Ratio = ___A____ < 1
B
c) Charges d’exploitation
Charges financières
+ achats et services extérieurs
+ autres services extérieurs
+ impôts et taxes
+ charge de personnel
+ autres charges
+ dotations aux amortissements et aux provisions.
d) Produits d’exploitation
Produits financiers
+ autres produits
+ reprises sur amortissements et provisions.
Ratio = ___A____ < 1
B
La faiblesse des produits de la caisse commande une maîtrise rigoureuse des charges, en particulier des
frais généraux. Aussi ce ratio est-il destiné à mesurer la part du produit d’intérêt net qui est consacrée aux frais
généraux. Par produit financier net, il faut comprendre les produits financiers, déduction faite des charges
financières. S’agissant des frais généraux, ils regroupent les frais de personnel, les impôts et taxes, les
fournitures de bureau, les transports et déplacements ainsi que les autres services extérieurs.
Ce ratio permet de mesurer les progrès par une institution en vue de déduire sa sujétion aux
subventions. Toutes choses étant égales par ailleurs, il s’agit de mesurer l’augmentation du pourcentage du taux
d’intérêt de rétrocession moyen nécessaire pour compenser la disparition complète et immédiate des
subventions. Pour ce faire, on mesure la subvention par rapport à l’intérêt gagné par la caisse sur l’encours
moyen annuel de son portefeuille de crédits.
On pourrait également mesurer la baisse du taux d’intérêt servi sur les dépôts des membres
qu’entraînerait une disparition des subventions ou encore la diminution des frais généraux nécessaires à
compenser l’absence totale de subventions. L’approche retenue détermine les modalités de calcul de ce ratio.
Quelles que soient les modalités de son calcul, l’interprétation de ce ratio devrait tenir compte du champ
d’action de l’institution.
On reconnaît généralement que le développement des institutions ainsi que leur autonomie financière
passent par une bonne maîtrise de la gestion.
Cette maîtrise de la gestion suppose que les personnes ayant la responsabilité de la gestion de la caisse
d’épargne et de crédit aient non seulement les compétences et les connaissances nécessaires pour mener à bien
leurs tâches mais disposent également de l’information et des outils adéquats afin de conduire leur entreprise
vers une autonomie de gestion. Parmi ces outils, les tableaux de bord occupent une place de premier choix dans
la maîtrise de la gestion d’une institution.
Les tableaux de bord de contrôle de gestion ont pour vocation d’aider les dirigeants d’une organisation
au pilotage de celle-ci. Dans cette perspective, les tableaux de bord servent à mesurer le chemin parcouru vers
l’atteinte des objectifs. Ils permettent ainsi de prendre les décisions de pilotage.
Ainsi, les tableaux de bord sont constitués d’informations synthétisées, touchant différents aspects des
fonctions d’une institution. Alors que les données contenues dans les contrôles budgétaires et comptabilités
analytiques sont exclusivement de nature comptable financière, celles des tableaux de bord peuvent être de
nature diverse. Par conséquent, il est juste d’affirmer que les tableaux de bord sont les instruments de suivi du
contrôle de gestion chargés d’accueillir l’ensemble des indicateurs non financiers.
La mise en place d’un système de suivi vise tout d’abord à permettre aux dirigeants de se faire une idée
générale sur l’état de santé de leur institution par l’analyse des principaux indices qu’il contient. L’évolution de
ces indices peut être observée en calculant leur variation au regard d’une période de référence ou en les
comparant avec les normes établies par réseau.
Cet «état de santé » de l’institution permet une identification rapide et relativement précise des
principales forces et faiblesses de l’institution. La rapidité dans l’accès aux informations est une condition
indispensable de performance du tableau de bord.
L’identification des points faibles permet de dégager, et c’est là le deuxième objectif du tableau de bord,
les principales actions devant être mises en place pour corriger les éventuels problèmes. Enfin, le tableau de
bord permet aux dirigeants de suivre les résultats obtenus lors de la mise en place des actions correctives.
En résumé, le tableau de bord se présente donc comme un moyen de suivi des résultats atteints par
l’institution mutualiste. Les informations qu’il contient permettent ainsi aux administrateurs de disposer des
informations nécessaires à l’élaboration du plan de travail annuel.
Il apparaît essentiel que les dirigeants puissent disposer de façon régulière des éléments relatifs à l’état
de santé de leur institution. La fréquence de la production est tributaire d’un certain nombre de critères tels que
l’importance des activités, l’environnement dans lequel évolue l’institution, etc. S’il n’existe pas à proprement
parler de fréquence idéale, il demeure évident que la capacité de réaction des dirigeants à une situation donnée
est directement liée à la fréquence de la production d’états de la situation.
Dans certains réseaux la plupart des informations relatives au calcul des principaux indicateurs peuvent
être disponibles mensuellement. Ailleurs, une périodicité trimestrielle de production des tableaux de bord
pourrait être retenue. En respectant ces délais, on s’assure de l’identification rapide des problèmes pour être en
mesure d’y apporter les correctifs au moment opportun.
Il est cependant possible que tous les indices ne puissent être disponibles selon la périodicité fixée. Dans ce cas,
on pourrait envisager la production de tableaux de bord sur une base mensuelle ou trimestrielle qui pourraient
être «allégés » alors qu’annuellement l’institution pourrait produire un relevé plus complet.
Le modèle présenté ci-dessous est celui utilisé par un réseau de caisses d’épargne et de crédit dans un
des pays de l’UEMOA. Pour chacun des indicateurs une note est attribuée. Ce système de notation permet de
déterminer l’état de santé d’une institution ainsi que la classification de plusieurs institutions d’un même réseau.
Cette catégorisation aura un impact sur la gestion de l’institution et permettra de définir entre autres, le niveau
de supervision et d’autonomie décisionnelle de celle-ci.
La notation de l’institution est établie en fonction de neuf (9) indicateurs - clés de la santé économique
et financière d’une institution de base. Ces indicateurs ont été choisis afin de permettre de couvrir l’ensemble
des fonctions remplies, à savoir :
- l’autonomie financière ;
- l’épargne ;
- le crédit ;
- la présence de l’institution dans le milieu.
Il importe de noter que le choix des indicateurs peut varier considérablement d’un réseau à l’autre en
fonction des orientations choisies par les dirigeants de ces réseaux.
Dans le cas d’espèces, chaque indicateurs se voit attribué une note maximale de dix (10) points pour un
total maximum de quatre vingt dix (90) points. La notation obtenue par l’institution pour un indice est fonction
des résultats obtenus par le calcul des factures. A la page suivante sont présentés la liste des indicateurs retenus
ainsi que les modalités de leur calcul de même que le système de notation qui s’y rattache.
Le tableau de bord Tel que présenté pourrait être complété par une appréciation des dirigeants, du Gérant
(accueil des clients, tenue des échéances, relations avec l’institution de niveau supérieur) ; par d’autres
indicateurs tels que les gros épargnants, les gros débiteurs.
1/ Institution très bien gérée entre 71 et 90 points
Quelle proportion (%) des crédits présente des difficultés ? Une proportion élevée peut compromettre la
survie même d’une caisse.
Les crédits en souffrance constituent un signal d’alarme et doivent être suivis quotidiennement. Une
procédure de recouvrement devrait être rigoureusement mise en place.
10-4-2- EVOLUTION DES DÉPÔTS OU DE L’ÉPARGNE
Une donnée névralgique : les dépôts constituent la plus importante source de fonds et en cela assurent
stabilité et liquidité à la caisse. Aussi, l’évolution des dépôts illustre très fidèlement la confiance que les
membres ont envers la caisse et la pertinence des produits financiers qui leur sont offerts.
Ce taux a une très grande influence sur la rentabilité potentielle de la caisse et illustre sa vitalité et sa
capacité à desservir le milieu. On l’interprète ici en regard de l’encours autorisé, lequel indique le plafond
maximum de prêts exprimé en % de l’épargne. Quelle proportion de l’épargne souhaitons - nous voir la caisse
redistribuer sous forme de crédit ? La fédération fixera ces plafonds d’encourus en fonction de la maturité des
caisses, notamment en matière de gestion du crédit.
Plus le taux sera élevé, plus grandes seront les chances de revenus pour la caisse et de satisfaction pour
les membres, à la condition que les crédits soient bien octroyés (sans clientélisme) et bien remboursés. Dans le
cas contraire, on assistera à une défection et à des pertes financières potentiellement importantes.
10-4-4- LA RENTABILITÉ
Permet de répondre à la question «pourrions- nous rendre ces services à meilleur coût ? » Les frais généraux, les
autres charges, les dotations aux amortissements et aux provisions regroupent les salaires, les frais de
déplacements et de communication, les loyers et amortissements et les provisions.
Le produit financier permet- il de faire face aux frais généraux, aux autres charges, aux dotations aux
amortissements et aux provisions ? Autrement dit, le rendement des actifs moins le coût des passifs (soit les
revenus nets administratifs et les pertes sur prêts.
En d’autres termes, le différentiel entre ce que nous rapporte l’utilisation faite des fonds moins le coût
associé à l’obtention de ces fonds permet- il de couvrir les dépenses d’opérations nettes (incluant nos pertes sur
prêts) ?
10-4-7- CAPITALISATION
Les fonds propres de la caisse représentent quel pourcentage du passif exigible ? Les fonds propres
constituent une source de fonds qui n’entraînent relativement pas de coûts pour la caisse ; le passif exigible, lui
au contraire en entraîne (intérêts sur emprunt). Ce ratio, universellement utilisé, a donc une signification par
rapport à la capacité qu’a une caisse de faire face à certains coups durs (sécurité que lui confèrent ses réserves
notamment) et a une incidence sur la rentabilité.
10-4-8- SURVEILLANCE
L’activité «surveillance » constitue un élément central de la réussite des caisses. Cet indicateur sera fixé
en fin d’année uniquement ; il correspond au nombre de visites faites dans l’année par le Conseil de
Surveillance de la caisse.
D’un premier coup d’œil, un utilisateur verra la catégorie dans laquelle se situe l’institution. En étudiant
les résultats du tableau de bord précèdent, il sera en mesure de constater la progression (ou la dégradation) de la
situation de l’institution. Une analyse plus en profondeur lui permettra d’identifier quels sont les indicateurs qui
ont contribué à l’évolution constatée. Il ressort du tableau précédent que la caisse, avec un score de 36 points,
est passée dans la catégorie n°5 soit celle des institutions en péril.
Au total, la situation s’est dégradée dans cinq des neuf indicateurs alors que, seuls deux indicateurs ont
fait l’objet d’une progression.
A la lumière d’un tel tableau, le conseil d’administration de l’institution devrait proposer la mise en
place d’un certain nombre de mesures. En voici quelques exemples :
le Gérant adresse une lettre au conseil d’administration faisant part de l’analyse de l’évolution des
indicateurs et des conséquences possibles ;
l’activité crédit est suspendue jusqu’à ce que le niveau de prêts en difficulté soit ramené à moins de 10%
le Conseil d’Administration devrait s’attacher les services d’un expert pour une mission spéciale d’étude de
la situation, mission assortie de l’élaboration d’un plan de redressement.
Il est entendu que les indicateurs pris en compte dans l’élaboration d’un tableau de bord dépassent le
strict cadre des règles de gestion financière, même si des éléments à caractère prudentiel peuvent y être inclus.
Compte tenu du profil des sociétaires de la caisse, et les secteurs d’activités dans lesquels ils
interviennent, il importe de prévoir à terme le développement rapide de cette caisse, et la doter en conséquence
de moyens qui lui permettent d’accompagner sans à - coup cette croissance.
Sur la base de cette considération et entre autres concours que pourrait bénéficier la caisse il y a les
subventions, les divers fonds d’appui et les lignes de crédit extérieures qui, s’ils «tombent » dans la caisse
constitueront d’importantes ressources qu’il importe de gérer avec beaucoup de rigueur, dans la démocratie et la
plus grande transparence.
Par rapport à cette préoccupation, le mécanisme qui répondrait harmonieusement aux attentes serait la
création dans la caisse d’un Fonds de Garantie et de Cautionnement (FGC).
Dans ses dispositions, le présent manuel de procédures ne peut que prévoir la possibilité de création
d’un Fonds de Garantie et de Cautionnement (FGC), et la présentation de son mécanisme général de
fonctionnement.
Il reste bien entendu qu’il appartiendra à l’Assemblée Générale souveraine d’approuver ou de modifier
les aspects pratiques de ce FGC qui feront l’objet d’un protocole ou d’une convention initiée par le Conseil
d’Administration.
Ces aspects pratiques concerneront les conditions d’accès au financement du FGC de la caisse. Mais
avant tout qu’est - ce - que le mécanisme de garantie et de cautionnement, comment fonctionne t - il ?
Il importe de souligner que le cautionnement est défini au Sénégal comme un acte juridique par lequel
une personne (la caution) s’engage vis - à - vis d’un créancier à payer en cas de défaillance du débiteur.
Cette technique juridique pourrait organiser une solidarité financière entre les membres de la caisse.
Ainsi, les membres peuvent créer dans la caisse un fonds de garantie permettant de cautionner leurs emprunts
auprès des institutions financières moyennant rémunération.
La caisse signe un protocole d’accord ou une convention avec une banque et elle loge son fonds de
garantie dans les comptes de cette banque partenaire. La banque s’engage à accorder des prêts, sous réserve du
respect de l’orthodoxie financière, à tous les membres - participants de la caisse dès que celle - ci accepte de
donner sa caution aux crédits sollicités.
La caisse reçoit les demandes de crédits de ses adhérents tout en veillant à ce que les dossiers soient au
complet, avant de les transmettre à son comité de crédit pour avis.
Après agrément du comité de crédit, et sur la base des dossiers retenus, la caisse les introduit auprès de
sa banque partenaire qui mobilise les crédits sollicités au profit des adhérents concernés.
En cas de défaillance d’un emprunteur, les pertes sont imputées d’abord sur les produits de placement
du fonds de garantie, puis sur les cotisations elles-mêmes.
Les fonds propres de la caisse ne seront mis en jeu qu’en dernier lieu, après épuisement total de
garantie. En conséquence, la participation financière demandée par la caisse aux emprunteurs concerne
principalement le fonds de garantie. La contribution à ce dernier est proportionnelle au montant du crédit
cautionné. Elle est perçue au départ, et est restituable, en principe, au dénouement de l’opération.
Le fonds de garantie qui est alimenté par les intérêts payés par les emprunteurs, ne peut être utilisé pour
un objet autre que celui prévu par le protocole ou la convention définissant les conditions d’octroi de crédit. Le
taux d’intérêt est déterminé par ce même protocole ou convention.
La solidarité du fonds de garantie est opposante à l’ensemble des emprunteurs. Ainsi se trouve
concrétisée la notion de mutualisation des risques qui est le fonctionnement du crédit en milieu rural ou même
urbain.
L’originalité des interventions de la caisse résidera dans le fait qu’elles sont assorties de sa caution et
qu’elles bénéficieront de la couverture d’un fonds de garantie alimenté par les utilisateurs et, s’il y a lieu, par
d’autres ressources.
Cette double garantie constitue pour le banquier un élément de sécurité susceptible d’emporter, voire de
renforcer son adhésion au système.
La période, le protocole ou la convention définira les normes de gestion, qui comprennent entre autres
les ratios prudentiels, l’importance des pertes, les sanctions administratives et pénales, en cas de non-respect de
la réglementation.
La caisse n’étant pas techniquement mieux outillée, il importe que le protocole ou la convention précise
qu’il appartiendra à la banque partenaire de faire la gestion et le suivi des recouvrements des crédits octroyés
dans ce cadre.
Enfin, la création du FGC doit être aussi guidée par les critères de stabilité, de liquidité, de solvabilité et
de rentabilité.
Les différentes ressources (parts sociales, droits d’adhésion et réserves) et leurs utilisations seront
étudiées :
- les parts sociales doivent être utilisées à des seules fins d’investissement durable, et non pour assurer des frais
de fonctionnement.
- en cas de nécessité, des sommes pourront être prélevées sur le capital social, mais devront impérativement et
rapidement être remboursées. On ajoutera à ce propos que l’utilisation des parts sociales fait souvent l’objet de
contrôle de la part du ministère des finances. Celui-ci veille en effet à ce que cet argent, qui n’est pas
définitivement versé puisse être récupéré par les sociétaires qui quittent la caisse.
- les droits d’adhésion et les revenus tirés des crédits accordés ou des placements peuvent en revanche être
utilisés pour couvrir les charges courantes.
L’identification des différentes charges et des revenus qui peuvent être affectés à leur couverture sera
facilitée par l’utilisation d’un schéma mettant en scène deux canaris et un grenier. Ce dessin a également permis
de mettre en évidence les rôles des différents conseils en matière financière.
Y entrent les dépôts ; en sortent les retraits, les crédits, ou les placements en banque.
L’argent qui se trouve dans ce canari n’appartient pas à la caisse, et ne pourra donc pas servir pour
payer les charges.
Canari n°2 : celui de la caisse.
Il est alimenté par les intérêts, et les autres produits (frais de dossier, vente d’imprimés, pénalités,
etc...) ; et il permet de couvrir les frais de fonctionnement (salaire du gérant et des autres employés, fournitures,
etc.).
C’est le conseil d’administration qui décide librement de l’utilisation de cet argent.
Le grenier
Il est alimenté par les parts sociales, les droits d’adhésion, et les bénéfices s’il en a.
Pour que l’on puisse parler de bénéfices, il faut qu’à la fin de l’année, on constate que les produits (=
l’argent entré dans le canari 2) ont été supérieurs aux charges (= l’argent sorti du même canari).
Dans ce cas, on peut dire que l’on vide le canari 2 dans le grenier.
L’argent du grenier est disponible pour longtemps. C’est une réserve qui sert à couvrir les risques.
On ne peut sortir de chacun des canaris plus d’argent qu’il n’en est entré ; et le grenier assure la sécurité.
En cas de problème (vol, non - remboursements, etc.) on y prendra l’argent nécessaire pour que la caisse
respecte ses engagements par rapport à ses membres, ses usagers, et éventuellement des tiers.
Ce dernier point constitue la première règle de la caisse : il ne faut pas utiliser plus d’argent que ce
dont on dispose.
L’essentiel des obligations économiques de la caisse peut être rappelé en mentionnant les quatre
équilibres qu’elle devra respecter.
Equilibre n°1
Les ressources conservées dans la caisse doivent avoir un niveau de liquidité correspondant aux besoins des
déposants, mais également à la situation politico - économique de l’environnement.
La caisse doit conserver une partie de ses ressources sous forme d’argent facilement récupérable ou
liquide. On dit alors qu’elle respecte un certain ratio de liquidité, c’est - à dire que 5 à 10% des dépôts sont ainsi
conservés. Ce taux doit varier en fonction du comportement de la population épargnante, mais également du
contexte. S’il y a des risques que beaucoup de personnes aient besoin de retirer leur argent, les administrateurs
de la caisse devront augmenter la part de l’argent stock non réutilisé.
Equilibre n°2
La durée des crédits doit correspondre à la durée de mise à disposition des ressources.
On parle d’appariement de la durée des crédits avec celle des ressources. Une caisse ne peut ainsi pas
prêter à long terme quand elle ne dispose que de dépôts à vue. Plus exactement, elle le peut sur ses fonds
propres (si elle en a), ou dans la limite de montants dont elle sait par expérience qu’il reste toujours dans les
coffres. Là encore, le comportement des épargnants doit être pris en compte.
Equilibre n°3
La caisse doit avoir elle-même des fonds qui protègent les dépôts contre tous les risques.
Pour cela, il faut accroître les fonds propres de la caisse, créer un fonds de sécurité, et limiter le risque
par la constitution de fonds propres :
Quand un problème survient (vol, non - remboursement, etc.) les parts sociales sont utilisées, et dans le cas où
elles ne suffiraient pas à couvrir le ‘trou’, la différence provient des réserves de caisse (Rappel : parts sociales +
réserves = fonds propres).
Un fonds de sécurité peut être crée à part, uniquement pour couvrir ces risques.
Equilibre n°4
Le réemploi des ressources confiées par les déposants doit se faire avec le maximum de sécurité.
Le problème du non - remboursement est central. Le système de garantie (sous forme matérielle) ou de
caution montre rapidement ses limites. Il est ainsi toujours compliqué pour une caisse de récupérer une somme
non remboursée en raison de complications administratives et autres (ex : refus pour certains d’acheter des biens
saisis). Les garanties ne suffisent donc pas, et la caisse doit veiller à respecter quelques principes
incontournables :
Il faut surtout :
- limiter le montant des crédits accordé à un même «client » (10 à 20% des fonds propres en général) ;
- limiter le montant des crédits accordés aux administrateurs de la caisse ;
- le total des crédits ne doit pas dépasser un certain % des dépôts ;
- les crédits doivent concerner des secteurs variés.
C’est grâce à un ensemble de règles bien comprises que la caisse va parvenir à respecter ces grands
équilibres financiers. Pour cela, elle va devoir adopter un certain nombre de mesures concernant l’octroi de
crédits, la collecte de l’épargne, les placements d’une partie de l’argent collecté, et la sécurité. On parlera alors
de l’adaptation de différentes politiques.
Beaucoup de réseaux se félicitent des bons résultats en termes de collecte des dépôts, alors que l’argent
dort en banque. La mission de la caisse est pourtant de réutiliser la plus grande partie de l’argent qu’elle collecte
pour que ses membres puissent disposer de crédits intéressants.
1. Définition :
Faire crédit, c’est accorder une certaine somme d’argent à une personne qui est tenue de la rembourser dans un
délai fixé par contrat. Le contrat précise :
- les modalités de remboursement (étalement dans le temps),
- éventuellement ce qu’il va servir à financer,
- le taux,
- les garanties,
- les pénalités encourues en cas de défaillance.
2. Les domaines que servent en général à financer les crédits :
- urgence (en cas de maladie, de décès, de problème de récolte, etc.)
- crédit de production
- crédit commercial
3. La façon dont se déroule l’octroi d’un crédit :
Il existe six étapes :
1. La demande faite par le ‘client’
2. La constitution d’un dossier qui précise :
- l’identification du demandeur
- ses souhaits
On notera à ce niveau qu’une partie du contrôle pourra être faite par l’union qui regroupe les caisses, ou
par des personnes extérieures.
QUELS PRODUITS ?
Pour tous les produits d’épargne proposés, le retrait doit pouvoir être rapide, afin que le client puisse
disposer de son argent en cas de problème.
1. - L’épargne à vue
C’est le type d’épargne le plus facile à mettre en place, et la caisse a déjà commencé à ouvrir ce type de
compte.
2. - L’épargne à terme
Elle n’est pas justifiée si les dépôts à vue sont importants alors que peu de crédits sont attribués. Elle est
utile si :
- il existe une demande de crédits à moyen ou long terme ;
- l’épargne est faible mais les besoins de crédits à court terme sont importants.
- un carnet pour le sociétaire (qui doit pouvoir être contrôlé ; les pages sont numérotées, les bordeaux de
réception doivent être conservés, et l’on utilise un registre d’émission). Ce carnet fait foi en cas de litige ; et
chaque opération doit être validée par la signature du membre et le cachet.
- une fiche par client (classée par ordre chronologique dans des bacs de rangement). Il doit y avoir un
registre d’émission de ces fiches où l’on indiquera le n° de livret correspondant et l’adresse du membre.
- un journal des dépôts et un journal principal (rempli en fin de journée), qui peuvent être transmis à
l’autorité de contrôle.
- un registre d’inventaire des dépôts de fin d’année (un pour les sociétaires et un pour les usagers).
Comme dit précédemment, les placements à l’extérieur ne doivent pas réduire l’octroi de crédit quand
cela n’est pas nécessaire. On doit tenir compte avant de placer :
Rappel :
- il vaut mieux confier les liquidités aux banques plutôt qu’à d’autres institutions sur lesquelles on a
moins d’informations et dont le fonctionnement est plus difficile à contrôler ;
- il faut ouvrir des comptes dans plusieurs banques (CNE, BICIS, CNCAS...) ;
Si l’on place de l’argent hors des banques :
il faut diversifier les placements (pas de gros placements, beaucoup de petits)
Retirer l’argent en cas d’alerte
Tester la capacité des institutions à honorer leurs engagements (demander un remboursement alors
que ce n’est pas nécessaire, pour voir si l’institution parvient à débloquer l’argent rapidement).
Ce sont les risques liés aux pratiques même de la caisse, et sur lesquels elle peut donc influer.
1- le risque de vol direct (risque de patrimoine »), ou indirect (faux billets) dont la parade
passe par :
Au niveau du coffre
- un coffre scellé
- des dispositifs d’ouverture à clefs multiples
Au niveau de la caisse
- fixation d’un niveau maximal d’encaisse (des dépôts périodiques en banque permettront de se
maintenir à ce niveau)
- une caisse réserve dans le coffre - fort pour éviter que la caisse courante ne soit trop remplie
Dans le cadre des opérations
- la discrétion (langage codé pour indiquer les dates de transfert, etc.)
- la vérification de l’identité des membres effectuant des retraits (comparaison des signatures)
Faux billets :
- la formation du gérant et du caissier pour faire face à une attaque : politique du «laissez - faire ».
- la souscription de police d’assurance.
3- Le risque informatique
Les solutions :
- la concentration des pouvoirs entre les mains de quelques techniciens ou même quelques élus.
- les activités de la caisse peuvent s’éloigner de la politique adoptée par les sociétaires.
- risques de détournements.
Solutions :
ce sont les risques qui proviennent de l’extérieur, et ne sont pas liés à des négligences manifestes dans
l’administration de la caisse
Ce qui ne veut pas dire que l’on ne peut rien faire contre...
- le risque de crédit
Rappel : la liquidité n’est pas seulement fonction de la somme d’argent gardée au niveau de la caisse, mais elle
dépend de la quantité d’argent, éventuellement placé, que peut très rapidement récupérer la caisse en cas de
besoin.
Solution :
- Le risque de taux
Solution :
Pour que la caisse ne disparaisse pas une fois qu’un risque s’est transformé en réalité...
fonds propres
Dans toute entreprise, les fonds propres donnent une image de la solidité financière de l’établissement.
Ils permettent d’évaluer sa capacité à absorber d’éventuels risques financiers.
Le fonds ne peut être alimenté que par :
- des titres permanents dont la rémunération n’est pas obligatoire et qui sont subordonnées aux droits
des déposants et des autres créanciers. Font donc partie du fonds :
- la réserve générale
- les parts sociales
- les autres types de parts (parts privilégiées, etc.)
- les excédents non distribués.
Les différentes caisses d’un réseau se regroupent pour constituer un fonds dans lequel chacune d’elles
pourra puiser en cas de problème. (on part du principe que toutes les caisses ne traverseront pas des difficultés
en même temps).
Dans ce cas, il faudra déterminer un % des revenus de crédits de chaque caisse qui sera affecté au fonds.
A l’issu de cette présentation des risques encourus par une caisse, les élus de la mutuelle doivent se
prononcer en faveur des dispositions suivantes :
Pour ce qui est de parer aux risques de vol et autres malversations externes :
Une attention particulière sera portée aux signatures effectuées par les clients, et les procurations seront
à réétudier tous les ans. Enfin, ordre sera donné au personnel de ne pas s’opposer à d’éventuels agresseurs, et de
n’actionner le système d’alarme qu’après le départ de ceux-ci, des polices d’assurance seront souscrites.
Afin de limiter les risques administratifs, l’accent sera mis sur la formation des élus et du conseil de
surveillance.
Pour ce qui est des risques liés à la gestion financière, une politique prudente de crédit sera
appliquée, afin notamment que les épargnants puissent retirer leurs fonds facilement. Les élus doivent à ce
propos insister sur la nécessité de vérifier la présence et la stabilité des dépôts de garantie.
Le risque d’incendie doit également faire l’objet d’une mesure notamment pour l’achat d’un
extincteur.
Les deux tableaux suivants sont relatifs à la sécurité financière et la sécurité physique.
Différents points feront ainsi l’objet de contrôles réguliers, les personnes chargées de l’inspection se
contentant de cocher ‘oui’, ou ‘non’ évaluer en face des propositions retenues. Il sera ensuite possible de
constater l’évolution de la sécurité au sein de la caisse.
(les modèles retenus s’inspirent de ceux utilisés dans le réseau de l’UBPR)
Pour ce qui est de la sécurité physique, le tableau devrait ressembler au modèle présenté page
suivante.
Pour ce qui est de la sécurité physique, le tableau devrait ressembler au modèle suivant :
Date : Inspecteurs : N° Qui Non Non évalué
Sur l’organisation :
- séparation correcte des tâches entre agents
- conservation des PV des conseils dans un
registre
- réalisation d’enquêtes approfondies avant
embauche
- procédure de cautionnement des agents
respectée
La croissance de la mutuelle est une question posée dés sa création. En effet, l’implantation d’une telle structure
se doit de répondre aux critères, caractéristiques et principes exigés. La démarche qui consiste donc à créer la
C2M selon les normes exigées constitue en fait la 1ère condition pour son développement.
Cette activité est sans doute la plus cruciale pour la mutuelle de C2M. Elle exige un bon choix des responsables,
parties prenantes à la gestion, en particulier le gérant. La transparence de la gestion, bien que passant par
l’honnêteté et la rigueur des dirigeants ne pourra se perpétuer en tradition dans la mutuelle que par la formation.
Cette seconde condition est au cœur des services qui sont attendus de la mutuelle de C2M de la part de ses
membres. L’accès doit être égalitaire, facile, sans que cela ne puisse entraîner de périls. Le niveau de
satisfaction de cette condition demeure cependant lié strictement à la mobilisation de l’épargne. Ainsi, s’avère -
t - il nécessaire d’éduquer les membres dans ce sens.
11-7-4- CONTROLE DEMOCRATIQUE DU GROUPE
La protection des dépôts contre les vols, la sécurité dans le transport du numéraire sont essentielles pour la
confiance des membres et des adhérents potentiels vis - à - vis de la Caisse. Dans ce cadre, à la sécurité des
installations fixes, notamment du coffre-fort, doit s’ajouter la formation des administrateurs et du gérant quant à
leurs rôles et responsabilité.
La mutuelle de C2M est une structure à la base et populaire, donc adaptée aux besoins des services spécifiques à
ses membres. Le guichet de la caisse doit être physiquement proche des usagers, c’est à dire situé dans un
endroit qui ne présente pas de difficultés d’accès (d’ordre social, économique, etc...) . Les heures de service se
doivent d’être arrêtées en fonction des besoins des membres, de leurs occupations professionnelles et sociales.
Cette condition constitue une des particularités de la mutuelle de C2M par rapport aux autres institutions
financières. Les formalités de services, tout en assurant la sécurité autant des dépôts que des crédits alloués,
doivent cependant demeurer simples c’est à dire accessibles et ne nécessitant de démarches et des attentes
prolongées.
La mutuelle de C2M, de part son organisation technique, ses infrastructures, doivent permettre aux membres de
s’assurer de la confidentialité de leurs opérations. Outre les aménagements requis a cet effet, la mutuelle de
C2M contribuera par la formation à élever l’éthique de ses responsables et du gérant en vue de faire de la
discrétion une de leurs qualités marquantes.
La confiance des populations vis à vis de la mutuelle de C2M devra être une quête permanente et faire l’objet
d’une attention soutenue. Elle ne sera effective et pleine qu’à la condition d’une bonne gestion, d’une protection
des dépôts, d’un accès aisé aux services et d’un contrôle démocratique.
Pour atteindre un tel état la mutuelle de C2M doit être forte et crédible pour préserver son indépendance aussi
bien au plan de la prise de décisions qu’à celui des ressources financières.
11-8-1- VERSEMENT D’INTERETS SUR L’EPARGNE
La la mutuelle de C2M doit proposer des versements d’intérêts sur les dépôts des membres dans le but de les
inciter à épargner régulièrement.
La mutuelle de C2M doit veiller à réduire au minimum ses coûts d’exploitation en adéquation avec la politique
financière pour lui permettre de réaliser des résultats.
Ces conditions sont donc nécessaires au développement de la mutuelle C2M pour lui assurer une rentabilité
économique, gage de pérennité.
L’un des principes fondamentaux des caisses ou Mutuelles d’Epargne et de Crédit en général, est la
GESTION DEONTOLOGIQUE, qui comprend l’auto - gestion et le contrôle démocratique.
Aussi, par principe, les structures mutualistes ou structures à capital variable d’Epargne, doivent élire
démocratiquement en assemblée générale, des organes pour s’occuper :
les uns de la gestion et du fonctionnement de la caisse (Conseil d’Administration, Comité de Crédit),
et ;
les autres du contrôle de la gestion et du fonctionnement de la caisse (Conseil de Surveillance).
Partout à travers le monde, il est d’usage que l’Etat exerce son droit de regard et de contrôle sur les
institutions publiques ou privées. Au Sénégal, comme dans les autres pays de l’UEMOA, le gouvernement
reconnaissant le caractère autonome et démocratique des mutuelles d’épargne et de crédit, a su leur faire entière
confiance.
1. Définition
Si l’inspection se définit comme un système de vérification qui se produit à une période autre que celle
de mise à jour des états financiers, et qui a pour but de contrôler et de déterminer la régularité, la sincérité, et la
conformité des opérations, de même que l’évaluation de la Gestion Générale. En ce qui concerne outre les
activités financières, le respect des lois, statuts et règlements qui régissent le fonctionnement de la C2M, le
contrôle interne peut se définir comme une partie de l’inspection qui se produit régulièrement, et même d’une
façon plus ou moins permanente.
Il est réalisé par un organe interne appelé le Conseil de Surveillance élu par l’Assemblée Générale, le contrôle
interne devient un élément de gestion qui permet aux administrateurs élus et au Gérant de se conformer aux
principes et règlements de la caisse.
2. But
Le but du contrôle interne est comme par sa définition même, d’assurer à l’intérieur de la caisse par un
organe interne, le contrôle régulier de la gestion de la caisse. Son domaine d’action couvre notamment :
3. Objectif
Tel qu’il est définit plus haut, le contrôle interne, compris comme un élément de gestion, est comparable au
gouvernail d’un navire qui sert à diriger le bateau et l’empêcher de chavirer. Ainsi l’objectif du contrôle interne
est :
b) de constituer pour les administrateurs et le Gérant un élément de gestion qui leur permet
d’être vigilants, loyaux, perspicaces en suivant régulièrement, dans l’exercice de leurs
fonctions, les décisions, règlement, politiques, statuts et lois de la caisse.
Les contrôleurs sont les membres du Conseil de Surveillance élus en Assemblée Générale. Ils sont avant
tout membres de la caisse.
a) Qualité Intellectuelle
Il est admis que pour un contrôle interne, on ne peut pas exiger vraiment le niveau intellectuel d’un
inspecteur, car il est tout à fait possible qu’avec un niveau même élémentaire, l’on puisse apprendre au
contrôleur la procédure et les éléments du contrôle.
b) Aptitude Technique
Il n’est pas non plus exigé du contrôleur une compétence égale à celle d’un inspecteur. Il aurait
certainement suffit que le contrôleur ait des aptitudes à lire interpréter, à compter, à déceler des erreurs, à
proposer des mesures objectives, à concilier des points divergents et le plus important à pouvoir rédiger un
« rapport même sommaire » sur tout ce qu’il a fait et constaté au cours du contrôle. Si ce rapport est fidèle,
l’inspecteur sera en mesure d’approfondir le travail du contrôleur et pourra formuler des propositions plus
objectives en vue de redresser les lacunes.
c) Qualité Morale
La qualité la plus indispensable qu’ont peut rechercher auprès d’un inspecteur et aussi d’un contrôleur
est la bonne moralité. Le contrôleur doit être honnête, fidèle à la caisse, loyal envers les membres et même
envers les administrateurs et le Gérant et le caissier ; il doit être dévoué et avoir un esprit désintéressé. Il doit
être intègre, juste et accomplir sa mission en se fondant non simplement sur les rumeurs mais sur la réalité des
faits.
2. Préparation du Contrôle
En principe, une mission de contrôle se prépare assez correctement : lecture de rapports de contrôle
précédente, collecte des divers documents financiers, bancaires, réglementaires, etc, analyse de rapports
d’activités produits par la caisse, relevé de comptes en banque, etc.
En raison de certaines contraintes relevées en ce qui concerne la conduite d’une mission de contrôle
interne, une telle préparation aussi minutieuse ne peut être exigée si les qualités énumérées plus haut font défaut
chez les contrôleurs. Toutefois, une préparation minimum doit se faire notamment :
a) La surprise de contrôle
La surprise est le moyen le plus efficace qui donne le maximum de chance au contrôleur de déceler les
irrégularités éventuelles qui pourraient exister. En tout état de cause, il importe que les contrôleurs puissent très
habilement se saisir de la caisse et des documents essentiels de comptabilité (livre journal)
b) Contrôle de la caisse
La toute première opération que les contrôleurs doivent effectuer est le contrôle de la caisse. Ils rentrent
en possession de la caisse et opèrent obligatoirement devant le détenteur de la caisse (Gérant ou Caissier selon
le cas). Ils demandent à celui-ci d’ouvrir la caisse et ils en sortent la liquidité. Ils la comptent en faisant les
décomptes selon les valeurs des billets et des pièces qu’ils classent tout en les enregistrant sur le formulaire
« Vérification de l’Encaisse ».
Comptabilité
Une grande partie des problèmes de comptabilité est dû au non respect d’une règle d’or de la
comptabilité des caisses : à savoir que pour chaque opération qu’effectue un membre, quatre (4) documents sont
concernés.
i. La pièce comptable justificative (bordereau de versement ou quittance) que le membre signe.
ii. L’inscription de l’opération dans le livret du membre et signé par le Gérant.
iii. L’écriture de l’opération au livre journal.
iv. L’inscription de l’opération sur la fiche de compte dépôt ou prêt appropriés avec signature du
membre.
Les pièces justificatives (facture et reçus) doivent être minutieusement vérifiées afin de s’assurer que :
- elles sont toutes autorisées
- les dépenses sont justes
- les dépenses correspondent au budget prévisionnel
- les factures annulées ne sont pas en tout cas payées deux fois
- chaque sortie de fonds est appuyée d’une pièce justificative
- chaque pièce ayant servi à un paiement est paraphée de la mention « payé ».
- Les numéros des pièces émises se suivent et correspondent aux souches.
NB : Toutes les pièces comptables vérifiées doivent être paraphées par le contrôleur. Toutes les anomalies ou
irrégularités constatées seront portées sur un formulaire « ANOMALIES SUR PIECES JUSTIFICATIVES »,
ou « FICHE DE NOTIFICATION D’INCIDENT DE CAISSE » ; après réception le même jour de la
demande d’explication - réponse signée du gérant ou du caissier faisant l’objet du contrôle.
Journal
Les contrôleurs doivent pouvoir vérifier que toutes les opérations des pièces justificatives sont
enregistrées au journal.
Au demeurant, ils doivent vérifier la sincérité des écritures à savoir que les opérations sont enregistrées
sur leurs comptes appropriés.
Ils doivent vérifier enfin les totaux et les soldes des comptes au bas de page du journal.
Le grand Livre
A l’aide des pièces comptables et du journal, les contrôleurs vérifieront le total des charges engagées et
des produits reçus au cours de chaque mois. Pour ce faire, ils totalisent chaque groupe de charge (déplacement,
factures de téléphone, d’eau et d’électricité, réunions salaires) ; et chaque groupe de produits (intérêts reçus sur
prêts, droits pour nouvelles adhésions, etc) et les compareront avec les totaux de chaque colonne du grand livre.
NB : Au cours du contrôle des charges, les contrôleurs doivent prêter suffisamment attention aux dépenses
concernant les administrateurs et le gérant pour éviter qu’il n’y ait d’abus ou de dépenses non prévues. Quant
aux produits, ils doivent s’assurer que tous les prêts sont remboursés avec les intérêts effectifs.
4. Contrôle sur les prêts
Comme la vérification de la caisse, le contrôle sur les prêts est le second domaine où le contrôle interne
doit immanquablement intervenir.
- Vérifier l’identité des emprunteurs s’assurant qu’ils sont effectivement membres de la caisse.
- Vérifier que tous les formulaires relatifs aux prêts sont dûment remplis (demande, caution,
renseignement sur l’emprunteur, reconnaissance de dette).
- Vérifier l’authenticité des signatures de l’emprunteur et des cautions.
- Vérifier que les crédits sont accordés conformément à la politique de Crédit de la caisse (réunion du
Comité de Crédit, respect des ratios et du coefficient d’endettement du membre, objet du crédit, caution
obligatoire, délai de remboursement, taux d’intérêt, etc.)
- Vérifier que le tableau d’amortissement établi est conforme aux décisions du Comité de Crédit et que
les intérêts y sont bien calculés.
- Vérifier que les remboursements s’effectuent régulièrement conformément aux tableaux
d’amortissement.
NB :
a) Au cours de la vérification des opérations de prêts, les contrôleurs doivent accorder une attention
particulière aux dossiers concernant les administrateurs. Ils doivent rechercher notamment :
- la fréquence des prêts aux administrateurs (Conseil administration, Comité de Crédit et eux-
mêmes Conseil de surveillance)
- montant des prêts
- rythme des remboursements.
Ils doivent si possible faire le rapport entre ces différents éléments avec l’ensemble des membres.
Exemple :
- combien de fois un administrateur reçoit de prêt dans une période déterminée (mois, trimestre) ?
- quel est le montant des prêts aux administrateurs comparativement au total des prêts accordés dans la
période ?
- quel est le rythme de remboursement des prêts aux administrateurs ?
b) Toutes les anomalies constatées au cours du contrôle sont relevées sur un formulaire
« VERIFICATION DES CONTRATS DE PRETS ».
Tous les prêts en retard sont aussi relevés sur un formulaire « INVENTAIRE DES PRETS EN RETARD ».
Par inspection, on entend les vérifications effectuées par les agents du Ministère des Finances. Le
contrôle dont il est question ici, est celui qui est effectué au sein de la mutuelle d’épargne et de crédit.
Sur la base de ce qui précède, nous présenterons les enseignements tirés sur la pratique de l’inspection
et du contrôle interne. Auparavant, il importe de souligner qu’il n’y a pas :
1. de mutuelle d’épargne et de crédit, sans confiance.
2. de confiance sans contrôle ;
3. de mutuelle d’épargne et de crédit, sans contrôle ;
4. de contrôle qui exclue la confiance.
Pourquoi le contrôle ?
Pour qu’une structure soit crédible, sérieuse et pérenne, il est essentiel qu’elle soit dotée de moyens de contrôle.
Ce qui constitue un préalable du renforcement du capital de confiance des membres sociétaires vis à vis de la
structure ainsi créée.
A ce niveau, tout le devenir de la structure en dépend. Le contrôle du gérant renforce la confiance faite à ce
dernier, de même que celui, du conseil d’administration permet à l’assemblée générale d’être apaisée sur
d’éventuelles craintes, somme toute, légitimes dans la création et le démarrage de toute entreprise humaine.
La mise en place de moyens de contrôle interne, et de leur application conformément aux dispositions
statutaires et réglementaires, renforcent également le crédit de la MEC auprès des pouvoirs publics à
l’occurrence le Ministère de tutelle qui a la vacation de délivrer ou de retirer une attestation de reconnaissance
ou bien un agrément qui confère à la structure de la mutuelle une personnalité morale.
Il s’agit davantage ici de la conduite à conserver en vue de la réalisation efficace du contrôle interne.
1- Contrôle Inopiné
En principe, une inspection ou un contrôle se fait à l’improviste. Cependant, les conditions de travail
d’une caisse ne favorisent pas actuellement le plein respect de ce principe. Toutefois, le Conseil de Surveillance
peut accomplir sa tâche sans trop de difficulté du fait que, ses membres résident dans les mêmes lieux où la
C2M est implantée.
2. Contrôle au siège
L’inspection ou le contrôle d’une entreprise ne se déroule pas à un lieu privé ou public. Le contrôle
s’effectue au siège et à des heures ouvrables.
3. Secret Professionnel
Les inspecteurs aussi bien que les contrôleurs sont formellement tenus au secret professionnel. Les
contrôleurs ne doivent jamais propager les résultats de leur contrôle hors de la C2M ou auprès des individus
travaillant avec la C2M.
Les contrôleurs font leur compte rendu au Conseil d’Administration (même si c’est lui qui est contrôlé),
et solennellement en assemblée générale ou réunion de tous les membres.
Le contrôleur doit être incorruptible. Il ne doit accepter aucune rémunération ou avantage d’aucune
sorte de la part des administrateurs ou d’un membre de la C2M. Il ne doit jamais user de son influence pour
déterminer les administrateurs ou membres du Comité de crédit, à ne traiter aucune opération par exemple à se
faire accorder des crédits. Le contrôleur doit faire une analyse objective des situations et des décisions et leur
donner une interprétation juste. Il doit pouvoir formuler en cas de besoin des indications claires et détaillées
nécessaires pour corriger les lacunes.
6- Contrôle Administratif
Documents
- Procès-verbaux
- Statuts et règlements
- autres ;
Domaine
- Conseil d’Administration
- Comité de Crédit
- Gérant.
c) Procédures
Les contrôleurs demanderont à disposer des différents P.V. des réunions qui se sont tenues depuis le
dernier contrôle et examineront les décisions qui y sont prises. Ils s’assureront que les décisions sont conformes
à la ligne de la politique générale de la caisse et des lois sur les institutions mutualistes et vérifieront leur
exécution.
Ils apprécieront également le classement des documents et l’organisation du lieu du travail du gérant.
N.B. : Les anomalies constatées sur les différents P.V. seront relevées sur un formulaire « ANOMALIES SUR
PROCES - VERBAUX ».
7- Autres
Au cours du contrôle interne, les contrôleurs doivent vérifier aussi les points suivants :
- remboursement réguliers des prêts contractés par la caisse auprès d’une banque ou d’un bailleur d’un fonds ;
- versement régulier des dépôts de la banque ;
- suivi de l’évolution de la caisse (augmentation de l’épargne et de l’effectif).
A la fin de chaque contrôle, les contrôleurs rédigent un rapport très simple qui doit donner des
informations sur les points suivants :
- caisse : on indiquera si la caisse était juste avec le solde au journal ou s’il y avait une
différence et de combien. On n’oubliera pas de se servir du formulaire.
- documents comptables et procès-verbaux : est-ce que toutes les pièces comptables, le journal
et les autres documents sont bien tenus ?
Si on relève des lacunes on les porte sur les différents formulaires.
- Au sujet de procès-verbaux, les contrôleurs doivent indiquer si les réunions sont régulières, si
les quorums ont été toujours atteints, si les décisions sont conformes aux politiques, lois, statuts et
règlements et si ces décisions sont toujours bien appliquées.
- Etat des prêts : ils indiqueront si toutes les fiches de demande de prêt sont toujours remplies en
bonne et due forme, si les échéances sont bien établies et les intérêts bien calculés, si les
remboursements se font régulièrement et avec intérêts.
- quels ont été les comportements des administrateurs et du gérant au cours du contrôle ?
- est-ce que le gérant ou le caissier a facilement laissé sa caisse aux contrôleurs ?
- est-ce que le gérant a produit tous les documents demandés ?
- est-ce que toutes les personnes interrogées ont ouvertement répondu aux questions ? etc.
5. Conclusions
Le détail de cet important travail qu’est le contrôle pourrait se présenter comme ci-après :
a) - Contrôle de caisse
- Propreté
- Ratures
- Concordance des sommations
- Exactitude des soldes tirés
Le questionnaire de contrôle interne permet de saisir tous les aspects du point sous contrôle (voir ci-
après).
Les résultats du contrôle interne sont consignés sur les imprimés dont modèles ci-joints:
DU.............................................................
Le Vérifié,
DE (Nom du Gérant)..............................................................
Date .......................................................................................
Nous ......................................................................................
assisté ....................................................................................
en présence ...........................................................................
Les valeurs qui ont été présentées et que nous avons compté avec soin décomposées de la manière consignée sur
la feuille de billetage ci - annexe, s’élève à :
Passant ensuite à l’examen des livres et écritures, nous avons arrêté le solde comptable qui ressort à la date de ce
jour à la somme
de ..........................................................................................
Ce résultat comparé au total de l’encaisse constaté plus haut, offre : ..............
- en plus de ..............................................................................
- en moins de ..........................................................................
/__/ Les recherches effectuées n’ont pas permis d’expliquer l’incident de caisse.
N.B. - Toute différence de caisse doit être signalée immédiatement au plus tard dans les 24 heures.
- Cocher d’une croix la case visée.
A M ------------------------------------------------------
-------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------
FAITS CONSTATES LORS DE LA VERIFICATION ET REPONSES DU VERIFICATEUR
OBSERVATIONS
De même, s’agissant du compte «Banque », le contrôleur doit effectuer sa tâche sur la base du questionnaire
suivant :
AU ................................................................................................................
Le capital social
L’examen du capital portera sur :
- le registre des sociétaires
- l’évolution du capital social
- le rapprochement au grand-livre
- l’appréciation des libérations des parts sociales
Le contrôleur pourra se servir du modèle de fiche suivant :
d) l’épargne
(Vérifier le calcul des intérêts servis sur les comptes sur livrets, et sur les comptes à terme)
- le rapprochement des livrets d’épargne et les cartons de position des comptes sur livrets tenus à la
caisse.
- Le contrôleur s’aidera à l’aide d’un questionnaire du genre :
- EPARGNE
e) les dépôts
La structure des dépôts peut être analysée comme suit :
A LA DATE DU ---------------
TOTAL
A LA DATE DU ----------------------------------
N°.............................. le .....................................
A ---------------------------------------
------------------------------------------
Dans le cadre des travaux de contrôle de fin d’exercice actuellement en cours, il importe de nous assurer
que les écritures qui figurent sur votre livret d’épargne correspondent à celles qui sont inscrites dans les livres
de la caisse compte n°--------------------------- qui dégage un solde ------------------------------------à la date du
-------------------------------------------- de --------------------------------------------
Veuillez comparer ce solde avec celui de votre livret à la date sus - indiquée. S’il y a discordance, prière
nous saisir en urgence à l’adresse suivant :
------------------------------------------------------------------------------------------------
Au cas où vous ne réagiriez pas, nous considérons les écritures de la caisse comme exactes
Le Chef de Mission,
------------------------------------------------------------------------------------------------
(Découper et à retourner sous pli fermé confidentiel)
A ---------------------------------------------------------------------------------------------
Je soussigné --------------------------------------------------------------------------------
à la somme de ------------------------------------------------------------------------------
- la situation de recouvrement
- la vérification des dossiers de prêts et des fiches de prêts
- le rapprochement des dossiers de prêts avec les comptes des bénéficiaires des prêts
- le contrôle par sondage du calcul des intérêts normaux et de retard
- la situation des remboursements
- la situation des prêts impayés et actions de recouvrements
- le rapprochement au grand livre
- le contrôle des garanties des prêts
- le fonctionnement de la commission de recouvrement.
A LA DATE DU ---------------------------------------------------
A LA DATE DU --------------------------------------------------------------------
Date : --------------------------------------------
Lieu : ---------------------------------------------
Objet : --------------------------------------------
................................. LE ..................................
Signature,
à la date du .............................................................................
A LA DATE DU ----------------------------------------------
1. Budget de fonctionnement
- Charges
- Produits
2. Budget d’investissement
2. S’assurer que les états financiers sont conformes aux normes légales.
C2M SECTION DE .........................
CONTROLE INTERNE DU ................................................................
-------------------------------------------------- le -----------------------------------
---------------------------------------------------------------------------