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UE 3.

4 : TD 3 Article de recherche

Quel est le thème de l’étude ?


Les accidents d’exposition au sang chez les étudiants en soins infirmiers qui sont sous
déclarés.

Qui sont les auteurs ? Quel est le statut de l’auteur ?


Christine Noé, elle a un master en science = compétence en recherche méthodologique, elle
travaille en IFSI IFCS, cadre de santé

1. Introduction, cadre théorique : contexte, cadre conceptuel ou cadre de référence

Dans quel contexte l’étude a-t-elle été réalisée ? (Légitimation, cadre contextuel)
Pour formaliser le taux de sous déclaration des AES, les ESI sont une population à risque, et
d’en déterminer les motifs.

Quels sont les concepts théoriques étudiés ?


Définition AES et aspect épidémiologique

De quelle manière l’étude s’inscrit t-elle dans les études précédentes et propose-t-elle
d’aller au-delà ?
Quel corps d’étude est le plus exposé ? Les professionnels ne connaissent pas leur statut
immunitaire.

2. Problématique : buts ou objectifs, question de recherche et hypothèse(s).

Quel est le but de l’auteur ?


Le but est d’identifier les éléments qui vont permettre d’initier une réflexion et d’ordonner
des actions pour inciter les étudiants et les partenaires de stage de déclarer les AES en
accidents du travail.

Quel est le questionnement de l’auteur ?


Pourquoi y-a-t-il un écart des déclarations d’AES d’une année sur l’autre ? Toutes les AES
sont-elles déclarées ? S’agit-il de sous déclaration ? Et dans ce cas pourquoi les AES ne sont-
elles pas déclarées ? Que devient alors l’accompagnement de l’étudiant placé sous sa
responsabilité et victime d’AES ? L’étudiant en situation d’apprentissage a-t-il suffisamment
d’autonomie pour se positionner face à un agent qui minimise lui-même le risque ?
Influence-t-il la déclaration de l’étudiant ? Quel est l’état des connaissances de l’étudiant sur
la conduite à tenir en cas d’AES ? Est-il capable d’identifier d’AES ? Quel est son ressenti face
à un AES ?

Quelle est la question de recherche ?


Quel est le taux de déclaration chez les ESI ? Quels sont les motifs de sous déclarations ?
Y a-t-il des hypothèses ? Si oui, lesquelles ?
Des étudiants ne déclarent pas des AES parce qu’ils en minimisent le risque et l’associent à
une faute.

3. Méthodes : devis, milieu, population cible, échantillon, conduite de l’enquête,


principes éthiques
Quel est le type de recherche ?
Type de recherche descriptive.

La méthode est-elle quantitative ou qualitative ? Argumenter.


Méthode quantitative et qualitative quand les étudiants répondent ouvertement aux
questions.

Quel est le milieu ?


IFSI de Pellegrin

Quels sont la population cible et l’échantillon de l’étude ?


Auprès des ESI, du CHU de bordeaux, l’IFSI Pellegrin, 2 années de formation 2011/2014 ; et 3
années pour la promotion 2010/2013.
Échantillon de 277 questionnaires distribués et 240 retours.

Les critères d’inclusion et d’exclusion sont-ils précisés ? Quels sont-ils ?


Les critères d’exclusions : 5 étudiants qui n’ont pas répondu

Quel sont les méthodes de recueil de données, les outils de recueil et d’analyse des
données utilisés ?
Le questionnaire auto-administré, 13 questions dont 11 fermées, anonyme

Les principes éthiques sont-ils présentés, si oui, quelles modalités ont été mises en œuvre
pour garantir l’éthique ?
Respect de l’anonymat

4. Résultats
Quels sont les principaux résultats de la recherche ?
52% des AES n’ont pas été déclarés, 45 étudiants par une piqure SC à insuline, 42% dans des
lieux de vie, 28% du motif de non-déclaration est la peur du bilan de stage et 23% car le
personnel a jugé que le patient n’était pas à risque, le profil des répondu est statistiquement
comparables aux profils des promotions.

5. Discussion et perspectives
Quelle interprétation de ces résultats est faite ?
L’étude montre donc qu’il y a une sous-déclaration des AES en accidents du travail pour les
ESI. Banalisation du risque par l’étudiant et les professionnels, la peur des conséquences sur
la formation par les étudiants, non respect des précautions standards, l’étudiant l’associe à
une faute, une maladresse. Majoration en 2e année, mis en lien avec les lieux de stages,
pratiques, complexité des soins...
Quels sont les éléments clés de la conclusion ?
Surveillance facteurs psychologiques (représentations, conséquences) et le risque de
récidive.

Résumé :
L’article de Christine Noé traite de la : « sous déclaration des accidents d’exposition au sang :
une situation préoccupante chez les étudiants en soins infirmiers ». L’auteur, Christine Noé,
a obtenu un master en science lui permettant d’avoir acquis des compétences en recherche
méthodologique, travaille désormais en IFSI IFCS et a le diplôme de cadre de santé.
Pour formaliser le taux de sous déclaration des AES, les ESI sont une population à risque, et
d’en déterminer les motifs.
Le but de cette étude est d’identifier les éléments qui vont permettre d’initier une réflexion
et d’ordonner des actions pour inciter les étudiants et les partenaires de stage de déclarer
les AES en accidents du travail.

Les différents questionnements de l’auteur sont : « Pourquoi y-a-t-il un écart des


déclarations d’AES d’une année sur l’autre ? Toutes les AES sont-elles déclarées ? S’agit-il de
sous déclaration ? Et dans ce cas pourquoi les AES ne sont-elles pas déclarées ? Que devient
alors l’accompagnement de l’étudiant placé sous sa responsabilité et victime d’AES ?
L’étudiant en situation d’apprentissage a-t-il suffisamment d’autonomie pour se positionner
face à un agent qui minimise lui-même le risque ? Influence-t-il la déclaration de l’étudiant ?
Quel est l’état des connaissances de l’étudiant sur la conduite à tenir en cas d’AES ? Est-il
capable d’identifier d’AES ? Quel est son ressenti face à un AES ? »
De plus l’hypothèse retenu par Christine Noé dans cet article de recherche est que les
étudiants en soins infirmiers ne déclarent pas des AES parce qu’ils en minimisent le risque et
l’associent à une faute.
Cette étude est une recherche descriptive concernant l’IFSI de Pellegrin, situé à Bordeaux

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