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RESEAUX

1. Réseaux de distribution

Fonctionnement :

 1 fourreau et un câble par « client ».


 1 alimentation principale.
 Redistribution avec des ouvrages de transition et de redistribution.
 La tranchée étant ce qui coûte le plus cher, il peut être intéressant de mettre plus de
fourreaux que nécessaire dans la tranchée « au cas où ».

2. Electricité

Alimentation générale faite par la HTA, ce réseau n’est pas posé dans un fourreau. C’est une tresse
qui se déroule en touret et ne peut être sectionnée pour franchir les obstacles.

 Eclairage :
o 1 fourreau pour tous les candélabres
o Prévoir mise à la terre
o Filet de protection
 Distribution :
o Alimentation en électricité
o Filet de protection rouge
o Présence de RMBT pour redistribuer l’énergie
o C’est le syndicat qui fait le plan et prévoit le nombre de fourreaux nécessaire

3. Télécommunication

Fonctionnement :

 1 fourreau et 1 câble par « client »


 Pour tirer les câbles, des chambres de tirage sont prévues, elles doivent être assez grandes
pour intervenir dedans

C’est le concessionnaire qui exprime ses besoins en fourreaux et en chambre de tirage.

4. Matériaux et pose

 Fourreaux rigides, en barre à coller


 Fourreaux souples, en couronne, ou barres à manchonner
 Chambres de tirage (tous les 50 ml et aux angles supérieurs à 45°)
Attention les chambres sont des éléments visibles une fois l’aménagement fait et volumineux, ne pas
les mettre dans les bordures ou autres.

5. AEP et sprinklage

Le réseau doit être :

 Etanche
 Répondre aux pressions demandées
 Être posé hors gel (1m de couverture)
 Répondre aux normes sanitaires

6. Pose AEP et sprinklage


 Eviter les pertes de charges :
o Le moins de changement de direction possible
 Eviter les coups de bélier qui désemboitent les tuyaux surtout lors du lancement du réseaux
incendie :
o Faire des butées béton
o Utiliser de la fonte verrouillée (solution privilégiée)

7. Règles de pose AEP

 Pente générale minimum pour pouvoir purger le réseau


 En cas de changement de sens de la pente prévoir purge ou ventouse (enlever l’air du réseau)
 Grillage avertisseur bleu
 Respect du fascicule de pose 71 (norme)et du cahier des prescriptions locales

8. Matériaux utilisés

PE Polyéthylène :

 Le plus utilisé pour les réseaux de petits diamètres et lotissements


 Rayon de courbure
 Se pose soit en couronne de 25 ou 50 ml pour les petits diamètres
 Ou en barre pour les diamètres moins « souples »
 Assemblage par électro soudure recommandée

La fonte ductile :

 Ductile car ajout de magnésium à l’alliage de fer et carbone pour le rendre plus résistant car
la fonte naturelle (dite grise, vieux tuyau en place) est très fragile
 Pièces à chaque changement de direction
 Parfait pour les gros transports car résiste bien aux grosses pressions
 Emboitement par joints

Le PVC à coller est de moins en moins utilisé sauf pour des réparations ponctuelles.
9. Les différents types de réseaux

Réseaux secs :

 Electricité
 Gaz
 Télécommunication
 Chaleur ou Froid

Réseaux humides :

 Eau potable et réseau incendie


 Eaux usées
 Eaux pluviales

10. Essais avant mise en service

 Essais de pression et étanchéité


 Désinfection du réseau :
o Vidange et rinçage du réseau à l’eau potable et nettoyage avec une « balle de
nettoyage »
o Remplissage du réseau d’eau potable additionnée d’une solution désinfectante
o Vidange et rinçage du réseau à l’eau potable
o Analyse et contrôle effectué par un laboratoire agréé par l’ARS

11. Gaz

Même principe que le réseau AEP.

Les différences sont :

 Essais étanchéités à l’air


 Utilisation exclusive du PEHD
 Nécessite des soudeurs habilités à souder le gaz
 Tuyau avec liserait jaune

12. Réseaux chaleur et froid

 Très spécifique
 Grande emprise dans le sol
 En cas de réparation nécessite une entreprise spécialisée
 Tuyaux calorifuge

13. Eaux usées et eaux pluviales


2 types de réseaux :

 Unitaire :
o Saturation des stations d’épurations
o Pas d’infiltration de l’EP
 Séparatif :
o N’envoyer que les eaux usées à la station
o Faire de l’infiltration avec les eaux pluviales
o Pouvoir récupérer les eaux de pluies à d’autres usages

Aujourd’hui de plus en plus de communauté de commune passent en séparatif. De plus, afin de ne


pas saturer les réseaux et rejeter directement les eaux pluviales au milieu naturel, il est de plus en
plus nécessaire de prévoir de l’infiltration plutôt que du rejet.

14. Constitution du réseau gravitaire

 A l’aval : le système de traitement ou l’exutoire


 Le réseau collecteur : tuyau de plus ou moins gros diamètre, en fonction du
dimensionnement hydraulique, véhicule les effluents de l’amont vers l’aval
 Regards : ouvrage permettant l’accès au réseau (un tous les 80 ml minimum)
 Boite de branchement : dispositif situé soit en limite de propriété permettant l’accès au
branchement et le raccordement du réseau particulier situé en amont
 Bouche d’engouffrement : dispositif de captage des eaux pluviales permettant l’accès au
branchement et la récupération des eaux pluviales

15. Choix des matériaux

 Suivant le cahier des charges des prescriptions locales


 La charge sur le réseau
 Les effluents qui circulent dans les réseaux

16. Les regards

Regards béton :

 Les + courants car économiques et modulables


 Assemblage d’éléments de différentes hauteurs avec des joints assurant l’étanchéité
(calepinage) :
o Fond h60 ou h90
o Eléments h120, h105, h90, h75, h60, h45, h30
o Cône réducteur (autorisé RM) h60 ou h40
o Dalle réductrice h20

Regards polypropylènes PEHD :

 Utilisés pour des effluents qui peuvent endommager le béton comme des refoulements
(provoquant des H2s) ou des effluents industriels
 Monobloc ou en plusieurs parties, nécessite une dalle de répartition béton pour la pose du
tampon
17. Les raccordements des branchements

 Piquage sur regard et réseaux (photo)


 Culotte de branchement (photo)

18. Boîtes de branchements et avaloirs

 Boîte de branchement béton EP


 Boîte de branchement PVC, EP et EU
 Boîte de branchement Grès EU et EP
 Avaloirs et grilles béton EP (existent aussi en PEHD)

19. DICT

Objectifs :

 Obtenir tous les plans des réseaux d’une zone préalablement renseignée. Tous les réseaux
présents doivent ensuite être tracés au sol et ce traçage doit être maintenu durant toute la
durée du chantier
 Sert à la fois pour faire le projet mais également pour la sécurité lors de la réalisation des
travaux

Traçage :

 En respectant les couleurs d’identification


 Au sol à l’aplomb des réseaux
 En renseignant l’incertitude

20. Eviter les casses réseaux

21. Détection et inspection caméra

Détection réseaux :

 Avec des radars spécialisés


 Pas encore très fiable pour positionner le réseau en Z

Inspection caméra :

 Dans les réseaux EU et EP


 Il faut pouvoir entrer la caméra et la ressortir :
o Nécessite des regards de visite accessibles
o Nécessite que le réseau soit propre
22. Sondage et théorie

Détection réseaux :

 Suite aux sondages et à la théorie on peut estimer la position des réseaux

23. Coupe type tranchée

Pose d’un réseau.

Etapes :

 Ouverture de tranchée
 Constitution d’un lit de sable ou de gravillon (recommandé)
 Pose de canalisation : tube, assemblage, organe de visite, d’absorption ou pièces spéciales
 Enrobage de la conduite
 Mise en place du grillage
 Remblaiement
 Réfection de la chaussée si nécessaire

24. Engins de pose

Atelier type double tranchée ou tranchée simple en pleine terre :

 2 pelles 25 tonnes à chevilles avec chauffeur


 2 pieds de moutons
 1 chef d’équipe
 1 poseur
 1 aide-poseur / maçon

Atelier type double tranchée ou tranchée simple en ville :

 1 pelle 25 tonnes à chenille caoutchouc avec chauffeur


 1 pelle à chenille MECALAC 8t avec chauffeur
 1 camion
 1 pied de mouton
 1 plaque vibrante
 1 chef de chantier
 1 poseur
 2 aides-poseur / maçons

25. Ratios assainissement


 En pleine terre, une équipe type fera environ 60 ml de tranchée par jour en condition
classique (profondeur 1m70 moyen, terrain sec et remblai réutilisable)
 En ville, cela dépend de l’encombrement du sol, de la profondeur, de l’utilisation de blindage
ou non, des matériaux de remblais …
26. Rendement / prix

Pour calculer le rendement, il faut :

 Calculer le volume de terre à déplacer


 Le volume de gravier
 Si le « bardage » a bien été réalisé, c’est la pelle qui est devant qui donne le rendement en
fonction des volumes à déplacer et du temps qu’elle met à terrasser (dégagement de
réseaux, …)

Pour calculer le prix, il faut :

 Le prix des matériaux (graviers, GNT si nécessaire …)


 Le prix des fournitures
 Le rendement journalier

27. Sécurité et organisation des travaux

Les principaux risques sont :

 Profondeur
 Manœuvre engins
 Chute de gravats du godets
 Arbres, candélabres, tout obstacle proche d’une tranchée risquant de tomber dedans en
terrassant à côté

28. Remblaiement

Le remblaiement se fait en matériaux du site :

 Gain de temps (pas de matériaux à déplacer)


 Gain écologique (pas d’apport de cailloux par transport et pas de production en industrie)
 Seulement pour un objectif de compactage Q4

Le remblaiement peut également être demandé intégralement en matériaux d’apport si le matériaux


en place ne permet pas un compactage optimum.

29. Compactage et remblaiement


(schéma)

(schema des q)
Afin d’avoir le compactage le plus juste, nous définissons le nombre de passes à réaliser suivant le
guide de remblaiement des tranchées ainsi que les engins que nous utilisons. Nous souhaitons un
objectif de densification respectant les normes pour une route de catégorie D.

Si nous utilisons le pied de mouton (PV2) nous devons faire des couches de 15 cm d’épaisseur avec 16
passes de compactage.

Si nous utilisons la plaque vibrante (PQ4) nous devons faire des couches de 25 cm d’épaisseur avec 10
passes de compactage.

(tableau)

30. Contrôle

Tableau de contrôle

31. Bassin de rétention

Bassin tampon ou d’infiltration étanche ou non

Photo de bassin

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