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1. On suppose a > 1.
+¥
å
1 1
a. Démontrer : ~
k = n +1 k
a +¥ (a - 1)n a -1
+¥
a
å + o æç a +1 ö÷
1 1 1 1
b. Puis : a
= a -1
- a
+ a +1
k = n +1 k (a - 1)n 2n 12n èn ø
2. On suppose a = 1.
n
åk
1
a. Démontrer : ~ ln n
+¥
k =1
åk
1
= ln n + g + o(1)
k =1
c. Puis :
n
åk + o æç 6 ö÷
1 1 1 1 1 1
= ln n + g + - + -
k =1
2n 12n 2
120n 4
252n 6
èn ø
n1- a
n
åk
1
a. Démontrer : a
~
k =1
+¥ 1- a
n1- a
n
å
1
a
= + ga + o(1)
k =1 k
1- a
c. Enfin, démontrer :
n1- a a
n
åk + o æç a +1 ö÷
1 1 1
a
= + ga + a
- a +1
k =1
1- a 2n 12n èn ø
Commentaires sur cet exercice : il fait le point sur le comportement asymptotique des séries de Riemann. Le résultat 1.a. est fondamental car
très fréquemment utilisé lors de la sommation de relations de comparaison. Le résultat 2.c. permet d'excellentes approximations de la
constante d'Euler. (La vitesse de convergence étant très faible en considérant juste la suite Hn - ln n)
À noter que l'on peut obtenir des développements à tout ordre r fixé, grâce, par exemple, à la fameuse formule d'Euler-MacLaurin (liée au
nombres de Bernoulli). Voir par exemple le livre "les maths en tête" de X. Gourdon p 295 à 298.
n n
n ! = æç ö÷ 2pn (1 + en) où lim en = 0
èeø n ® +¥
æ n ! æ e ön ö
On pose, pour n Î * : un = lnçç ç ÷ ÷÷ .
è 2pn è n ø ø
+ o æç 3 ö÷
1 1 1
1. Démontrer : un = -
12n 360n3 èn ø
n n æ1 + 1 +
n ! = æç ö÷ 2pn + o æç 2 ö÷ ö÷
1 1
2. En déduire : ç
èeø è 12n 288n 2 è n øø
Commentaires sur cet exercice : semblable à l'exercice précédent. On utilise les mêmes techniques.
¦ ¢( x )
lim = -¥
x ® +¥ ¦ ( x)
åe -k 2
~ e - ( n +1)
2
+¥
k = n +1
Commentaires sur cet exercice : la condition sur la limite de f'/f permet de "fabriquer" des séries dont on est assuré de la convergence.
À noter que bien peu de fonctions vérifient la condition en question.
ì u0 Î]0 ; 2 ]
p
On considère la suite (un)n Î définie par : í
îun +1 = sin un
3
Démontrer que (un)n Î tend vers 0 et : un ~
+¥ n
1 1
(Indication pour prouver l'équivalent : on pourra évaluer - )
un2+1 un2
Commentaires sur cet exercice : on utilise ici le théorème de sommation partielle de l'équivalent pour les séries divergentes.
Soit åu
n0
n une série relevant des conditions du théorème spécial à certaines suites dites altérnées.
C'est-à-dire :
i) ("n Î , un = (-1)n |un|) ou ("n Î , un = (-1)n+1 |un|)
Commentaires sur cet exercice : le théorème spécial à certaines séries alternées ne donne qu'une majoration du reste. On montre ici que,
sous certaines conditions, on peut en avoir un équivalent.
n n
ænö
å t( j ) = å E çè j ÷ø
j =1 j =1
n
4. En déduire : å t( j )
j =1
~ n ln n
+¥
Soit åv
n0
n une série à termes positifs et (un) une suite telle que un ~ vn.
Si la série åv
n0
n converge, alors la série åu
n0
n converge et :
¥ ¥
å
k = n +1
uk ~ åv
k = n +1
k .
Si la série åv
n0
n diverge, alors la série åu
n0
n converge et :
n n
åu ~åv
k =0
k
k =0
k
å ¦ (k ) - ò
n
On définit la suite (vn) n Î par : vn = ¦ (t ) dt
1
k =1