1 ère année 

: Génie civil
Groupe B
BOUHLEL Sirine / HAMIDA Hiba / HAMMAMI Baha

Le projet d'autoroute transmaghrébine est l'une des nombreuses initiatives visant à relier les
cinq pays d'Afrique du Nord et bénéficier à plus de 50 millions d'habitants. Prenant le cas de
La Tunisie, son progrès économique et social dépend fortement du développement des
infrastructures, notamment dans le secteur des transports. Le pays compte environ 22 000 km
de routes, dont 75 % sont goudronnées, et 400 km d'autoroutes reliant la capitale. L'industrie
du transport routier est le contributeur le plus important au secteur des transports,
représentant 7,3% du PIB. Le plan quinquennal de développement 2016-2020 alloue 3,5
milliards d'euros aux projets routiers, notamment de nouvelles autoroutes, l'entretien des
routes, des projets d'infrastructures dans le Grand Tunis, la construction de routes rurales et
l'autoroute transmaghrébine. Cependant, les tensions économiques et politiques affectent
l'avancement de ce dernier. L'autoroute Gabès-Médenine, financée par le gouvernement
japonais, est un autre projet important visant à générer de l'activité économique et des
investissements. La Tunisie vise à minimiser les disparités entre les zones urbaines et rurales,
à créer des opportunités d'emploi et à développer l'économie en améliorant la capacité
logistique du pays. L'autoroute transmaghrébine, devient lentement mais sûrement une
réalité avec le soutien de la Banque européenne d'investissement (BEI), de la Banque
africaine de développement (BAD) et l'Union du Maghreb arabe (UMA) et l'Union pour la
Méditerranée (UpM). Cependant, il est essentiel d'établir d'abord des relations politiques
normales entre le Maroc et l'Algérie, car c'est une condition nécessaire à la réussite du projet.
Le développement de ces infrastructures à le potentiel de renforcer le commerce et la
coopération économique inter-maghrébins.