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• régioisomères :
Isomères qui différent par la position des groupements fonctionnels.
• énantiomères :
Stéréoisomères de configuration qui sont images l’un de l’autre dans un miroir et non superposables.
• diastéréoisomères :
Stéréoisomères de configuration qui ne sont pas énantiomères.
Question 3 Remplir le tableau suivant avec le nom de la grandeur, le nom de l’appareil de mesure puis le symbole
« = » ou « 6= » suivant que les propriétés sont identiques ou différentes pour chaque type d’isomère
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Tfus nD [α](λ) Rf
température de fu- indice de réfrac- pouvoir rotatoire
Nom de la grandeur rapport frontal
sion tion spécifique
Appareil de mesure banc Kofler réfractomètre polarimètre CCM
Régioisomères 6 = 6 = 6 = 6 =
Diastéréoisomères 6 = 6 = 6 = 6 =
Énantiomères = = 6= (opposés) =
Question 5 Quelle relation stéréochimique relie les acides maléique et fumarique ? Préciser les descripteurs sté-
réochimiques associés à ces deux molécules et en déduire le nom de chaque molécule en nomenclature officielle.
Question 6 Expliquer la différence observée entre les températures de fusion des deux isomères.
L’acide fumarique peut établir des liaisons hydrogène intermoléculaires, ce qui assure une cohésion forte du
solide. Sa température de fusion est élevée. L’acide maléique présente une liaison hydrogène intramoléculaire,
dont l’existence empêche l’établissement de certaines liaisons intermoléculaires. La cohésion du solide est
moins forte et sa température de fusion plus faible.
Question 7 Expliquer la différence observée entre les solubilités aqueuses des deux isomères.
L’existence de la liaison hydrogène intramoléculaire dans l’acide maléique expliquerait que sa solubilité dans
l’eau soit inférieure à celle de l’acide fumarique, qui peut engager des liaisons hydrogène intermoléculaires
avec les molécules d’eau. Le résultat expérimental montre l’inverse et peut s’expliquer du fait qu’il y a peu de
liaisons intramoléculaires dans un solvant tel que l’eau (alors qu’il y en a à l’état solide, cf. ci-dessus) car ce sont
les molécules de solvants (très nombreuses) qui établissent des liaisons hydrogène avec tous les sites basiques
au sens de Lewis des acides maléique et fumariques.
Comme l’acide maléique est polaire, contrairement à l’acide fumarique, les interactions de Van der Waals de
type Keesom entre l’eau et l’acide maléique expliquent sa solubilité importante dans l’eau, solvant polaire.
Question 8 Proposer un explication à la différence entre les pK a des deux molécules pour chaque acidité.
La base conjuguée de l’acide maléique MH – présente une liaison hydrogène intramoléculaire particulièrement
forte (l’oxygène chargé du carboxylate est une bonne base de Lewis) ce qui stabilise MH – par rapport à FH – .
Question 9 Compte tenu des pK a approximatifs de l’acide maléique et de l’acide fumarique, préciser les réactions
de titrages des acides par de la soude ainsi que leur caractère successif ou non.
Acide maléique :
MH2 + HO− = MH− + H2 O K ≈ 1012
MH− + HO− = M2− + H2 O K ≈ 108
∆pK a ≈ 4 : on peut supposer que les deux acidités seront globalement titrées successivement.
Acide fumarique :
FH2 + HO− = FH− + H2 O K ≈ 1011
FH− + HO− = F2− + H2 O K ≈ 1010
∆pK a ≈ 1 : on peut supposer que les deux acidités seront titrées simultanément.
cm A cVéq
V0 =
M 2
D’où :
2c m AV0 2 × 4 × 25
Véq = = ≈ 17, 2 mL
Mc 116, 1 × 0, 1
On va donc ajouter au maximum 25 mL de réactif titrant de sorte à dépasser suffisamment l’équivalence.
LE ROUX REMI
pH derpH/cm⁻³
12 6
10 5
9,017
8 4
3
6
4,057 2
4
1
2
0
9,585 19,21
5 10 15 20 25
V/mL
Question 12 Mesurer les valeurs du ou des volume(s) équivalent(s) ainsi que la ou les précisions liée(s) à la mé-
thode. Conclure.
Les volumes équivalents sont mesurés avec la méthode des tangentes et les incertitudes-type à partir de la
demi-largeur à mi-hauteur.
• Premier saut :
Véq 1 = 9, 585 mL
∆Véq 1 = 1, 5 mL
• Second saut :
Véq 2 = 19, 21 mL
∆Véq 2 = 0, 5 mL
Le second saut permet une détermination plus précise du volume équivalent.
Question 15 Compléter le code python du fichier MaleiqueVSFumarique.py pour obtenir l’incertitude-type sur
c 0 . Écrire la valeur numérique de c 0 accompagnée de son incertitude-type.
# Importation des bibliothèques
import numpy as np
# Nombre de simulations
N = 1000000
# Données du problème
c = 0.1 # mol/L (concentration de la solution titrante)
uR = 1e-4 # (incertitude-type relative sur c)
cmA_sim = M*c_sim*Veq_sim/(2*V0_sim)
cmA = np.average(cmA_sim)
u_cmA = np.std(cmA_sim, ddof=1)
print("cmAbarre = ",cmA,"g/L")
print("u(cmA) = ",u_cmA,"g/L")
La compilation de l’algorithme donne :
Question 16 Vérifier que le même résultat est obtenu à l’aide du logiciel GUM_MC. Dans la suite de l’année, seul
GUM_MC sera utilisé pour les calculs d’incertitudes-type.
Question 18 Estimer les pK a des couples en précisant éventuellement les valeurs sur lesquelles vous avez une
bonne précision et celles sur lesquelles elle est moindre.
On se place aux demi-équivalences :
• V = Véq 1 /2 = 4, 80 mL : pH = 2, 2 ≈ pK a (MH2 /MH− ). Cette valeur est certainement approximative car
MH2 est déjà assez fort et la solution plutôt diluée : il est donc probable que MH2 soit initialement assez
dissocié. Ainsi le pK a lu à la demi-équivalence est certainement un peu trop haut.
• V = Véq 1 + (Véq 2 − Véq 1 )/2 = 14, 4 mL : pH = 6, 0 ≈ pK a (MH− /M2− ). Cette valeur est certainement beau-
coup plus fiable.
Question 19 Simuler les courbes de titrage dans les conditions du TP avec le logiciel Dozzzaqueux. Ajouter en
particulier les courbes de distributions qui correspondent aux pourcentages molaires de différentes espèces (hors
H3 O+ et HO – ). Déterminer les valeurs précises des pK a en s’aidant de ces courbes simulées.
À l’aide du logiciel Dozzzaqueux on peut tracer la courbe de notre titrage :
14 100
12
80
10
60
8
pH
6
40
20
2
0 0
V /mL