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Philosophie du

Mouvement

Taiji Quan (tai-chi)


“J’ai souhaité dans cet ouvrage exposer la concordance profonde


entre les principes d’ostéopathie basés sur les lois newtoniennes,
mécaniques et macroscopiques et les principes énergétiques,
microscopiques, quantiques inspirant le Taiji Quan.” Lou Yan

 2018 – extrait de « Philosophie du mouvement ».

Auteur Lou Yan



Lou Yan de son vrai nom François Loutrel a pris ce nom de disciple en
inspirant d’un maître taoïte.

Passionné de Tai-Chi depuis sa tendre jeunesse, il a rencontré Maître Chu


King Hung (famille YANG), quand il est arrivé en Europe et il deviendra son
Maître pour cette discipline.

Il est de formation masseur-kinésithérateupe et d’acupuncteur “depuis


1973”. Par ailleurs, il a pratiqué la méditation depuis ces études, pour
arriver vers l’âge de 35 ans à une renaissance à l’éveil. Ce qui lui a permit
d’émerger vers une philosophie de vie et une joie de vivre même lorsqu’il
était dans l’adversité !

Il est rentré dans la fédération des arts énergétiques et martiaux Chinois


en France, lui permettant de donner les premiers Diplômes Nationaux et
ainsi put observer et pratiquer di érentes formes de Tai Chi. Et d’apprécier
la particularité de l’enseignement de son Maître CHU, qui rajoute dans sa
pratique la respiration interne et un travail énergétique très profond de en
pratiquant la forme du Ti-Chi !

Cela lui a permis après dix années de pratique,


d’ouvrir sa propre école de Taiji I.T.C.C.A.
(International Tai Chi Chuan Association).
Quelques années plus tard, il est l’auteur de
plusieurs ouvrages, dont la «  Philosophie du
mouvement  ». Ce que je vais vous présenter en
synthétisant ce que Lou Yan veut nous partager
dans cette ouvrage et d’ouvrir sa vision du TAIJI
QUAN :

Lou Yan et Maître Chu King Hung



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01. L’histoire du Taiji Quan,
(Art martial issus de techniques de combat ancestrales dont le but est
l'accomplissement de soi). Son origine est profondément enracinée dans
le taoïsme. Cette discipline comporte actuellement des aspects aussi
variés que la gymnastique taoïste, la toilette magnétique, les
automassages, des points d'acupuncture, le training énergétique
individuel, les exercices sur le Dantien inférieur, les exercices du sou e
interne, la forme, le maniement des armes, les exercices à deux pour
développer les di érents types d'énergie de combat, la méditation, le QI-
GONG, etc… Le Taiji Quan est l’une des 5 formes d’art martial provenant
de la Chine, mais le seul qui utilise uniquement l'énergie interne. Qui
étudie le corps, le mental, ainsi que l’aspiration spirituelle.

Au cours des siècles, le Taiji Quan s’est diversi é et aujourd’hui, il existe


de nombreuses écoles et styles qui portent les noms de maîtres. L’un des
plus populaires est le «  style Yang  » développé au début de la dynastie
Mandchoue par maître Yang Lu Chan.

Après la révolution chinoise, Maître Yang Chen Fu, petits- ls de Yang Lu


Chan, a décidé de révéler l’art du Taiji Quan de «  style Yang  » au grand
public. C’est ainsi que Yang Chen Fu est entré dans la légende comme le
plus grand interprète de Taiji du siècle dernier.

Ensuite, Maître Chu a été l’élève pendant 24 ans du Grand Maître Yang
Sau Chun ( ls ainé du Maître Yang Chen Fu).

C’est Maître Chu qui a ouvert les écoles I.T.C.C.A. (International Tai Chi
Chuan Association) tout en continuant de se former régulièrement avec
son maître à Hong-Kong pour recevoir la totalité de l’enseignement martial
et énergétique propres à la tradition de la famille « Yang ».

Les 4 générations du Taiji Quan style «  Yang  » sont donc : Maître Yang
Luchen, Maître Yang Cheng, Maître Yang Sau Chung, et Maître Chu King
Hung, c’est lui qui a formé Lou Yan.

Le style « Yang » est un Taiji Quan d’une grande pureté en ce qui a trait à
son origine et sa transmission au sein de l’I.T.C.C.A.

En Europe, les enseignants doivent suivre régulièrement des cours


individuels avec Maître Chu. De cette manière, la formation dure toute une
vie et l’esprit reste éveillé.

L’auteur Lou Yan considère I.T.C.C.A. comme une très bonne école de Taiji
Quan et un véritable conservatoire (les exigences y sont élevées et être
enseignant n'est pas aisé, cela doit se mériter).

Lui-même était un élève assidu de maître Chu et par la suite, il a


également ouvert sa propre école I.T.C.C.A. à Montpellier, puis à Nimes…
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02. La Généralité
Le Taiji Quan, est une discipline chinoise physique, mentale et spirituelle,
semblable sous certains aspects au Hatha Yoga, au Kundalini Yoga et
ainsi que d’autres arts ésotériques orientaux qui utilisent le principe de
l'énergie interne.

L’auteur souligne qu’une certaine exigence consiste à s’exercer 15 à 20


minutes par jour. Au bout d'une année, nous sommes déjà plus forts, en
meilleure santé, revitalisés, plus lucides. On est plus détendu, plus
tolérant. On jouit d'une plus grande con ance en soi et surtout, on est
plus heureux dans son corps mental et spirituel.

Le Taiji contient à la fois des exercices mobiles et immobiles, comportant


108 positions. Nous appelons l’ensemble de ces positons-là «  FORME  »
dont l’enchainement prend environ une quinzaine de minutes, donnant
une image d’un mouvement perpétuel et circulaire.

Tous les exercices se font debout, les yeux ouverts, le corps relaxé,
l'esprit détendu, sans aucune tension musculaire. Ceci permet au
«  QI  (énergie vitale/sou e) » de circuler librement dans le corps tout en
demeurant vigilant.

L’essence du Taiji Quan est d’intégrer le corps physique, vital, émotionnel


et mental sans qu’un l’emporte sur l’autre. L’observation est faite entre les
di érents niveaux de vibration des corps d'énergie et le corps physique.

Les blocages et les rigidités sont ainsi éliminés et nous pouvons à


nouveau bouger avec souplesse, élégance, grâce, légèreté et rapidité. Le
pouvoir revitalisant du Taiji Quan renforce toute la structure du corps et le
mental.

Autrement dit, nous laissons trop souvent de côté notre corps. Il faut qu'il
nous fasse sou rir pour qu'on prenne soin de lui. L’inconscient est le
corps, et nous l’habitons à travers la pratique du Taiji Quan, dans toutes
ses dimensions par une pratique de méditation en mouvement. En
retrouvant peu à peu l’unité intérieure/extérieure, pour rapprocher
l'inconscient et le conscient dans une autre dimension, celle de la
présence.
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03. Physiologie et principe du mouvement humain
L’auteur a fait sa thèse d’ostéopathie, en étudiant avec un groupe d’élèves
avancés en Taiji, sur l’observation et l’analyse du mouvement à partir du
senti. 2 grands axes de travail font par l’expérimentation d’un simple
mouvement, l’un instinctif et l’autre d’une sensation d’énergie. Permettant
de comprendre le pont entre la spontanéité automatique inconsciente et la
compréhension, l'intégration de di érentes structures énergétiques.

Enchaînement de 3 mouvements du bras - rotation interne - abduction -


exion et en décrivant les di érents mouvements de l’avant bras, de la
main, la traction ainsi que l’organisation articulaire et segmentaire de ces
enchaînements. Ceci nous fait comprendre que chaque mouvement
implique l’ensemble du corps dans le Taiji, tout est sensé a n de ne pas
bloquer, ni gaspiller nos e orts et notre énergie.

En poussant la ré exion avec son groupe d’élèves, ils ont également


constatés et ressentis un mouvement du membre supérieur commun à
tous, après avoir e ectué la forme du Taiji en faisant la pratique deux fois
d’a lés. À travers les di érents mouvements circulaires de exion /
extension se trouve une position d’équilibre sans rompre l’harmonie des
gestes, donnant un mouvement de *lemniscate.

Si la posture a la capacité de ce relâchement, tous les muscles se placent


dans leur juste tension, permettant au « QI » de circuler librement. Et tous
ces lemniscates participent à une grande respiration énergétique que les
taoïstes nomment «  respiration embryonnaire  ». Trame invisible du Taiji
Quan et il devient possible de relier l’espace interne et l’espace externe
dans une relation juste.

Il existe plusieurs niveaux d’énergie dont les principaux concernant le Taiji


Quan sont : la colonne de «  QI  » centrale et les champs électro-
magnétiques; l’ensemble formant un tore. Il en conclut que ces deux
niveaux vibratoires correspondent à l'interaction entre le ciel et la terre. Le
but des mouvements du Taiji Quan est de fournir un tore humain un
surcroît de «  QI  » grâce au vortex. Ces mouvements en forme de
lemniscate sont l’essence du Taiji Quan.

Pour lui, la pratique du Taiji Quan est un principe d’équilibre, de puissance


et de partage qui procure de la joie.

*Lemniscate = un mouvement continu

qui ne gaspille ni ne bloque à aucun

moment la pulsion initiale du mouvement.


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04. LES 5 ARCS DU TAIJI ET PRINCIPES DE TENSEGRITÉ, BASE
STRUCTURELLE DE LA VIE
Qu’est ce que c’est la tenségrité : le mot est un acronyme issu de la
contraction des mots « tension » et « intégrité ».

«  Tenségrité  » soit l'intégrité en tension ou la compression ottante, est


en  architecture (il fait référence à l’architecte *Richard Buckminster Fuller et *Kenneth
Sneson), un principe structurel basé sur un système de composants isolés
sous compression à l'intérieur d'un réseau en tension continue, et
disposés de telle sorte que les éléments comprimés (généralement des
barres ou des entretoises), ne se touchent pas tandis que les éléments
tendus précontraints (habituellement des câbles ou des tendons)
délimitent le système dans l’espace. La structure est stabilisée par le jeu
des forces de tension et de compression qui s'y répartissent et s'y
équilibrent. (Corrélation entre l’expression du YIN/YANG au cœur des
structures vivantes complexe).

Par son parcours ostéopathique, il nous enseigne que la structure de


tenségrité est un système spatial dont la rigidité et la stabilité proviennent
de son état d’autocontrainte. L’équilibre est ainsi assuré par une continuité
de tension avec la combinaison de compression et de traction dans les
éléments constituant la structure. Ce qui permet de comparer à certains
éléments structurels du corps humain, évoquant le principe de tenségrité,
que ce soit à l'échelle du corps entier, à l'échelle d'un tendon et même
d'une cellule. On peut comparer un corps humain à un bâtiment mais à
ses limites.

Parce que le corps humain n’est pas simplement un empilement


d’éléments composites contrairement à une maison. Le corps peut
fonctionner dans toutes les positions, même à l’envers, sans détruire sa
structure.

Ainsi, le principe des postures de Taiji utilise le corps en tant que structure
de « tenségrité ». Ce sont des postures souples, mais qui réagissent d'une
façon inattendue : plus on leur applique de contraintes, plus elles
deviennent résistantes à mesure que la détente s'approfondit. Cette
caractéristique est contraire à celle d'une posture classique, où plus la
contrainte augmente, plus le corps doit forcer pour compenser.

Permettant un paradoxe de produire de la puissance au moyen de la


détente.

Le Taiji nous enseigne à focaliser les lignes de forces venant du sol jusqu’à
la main avec précision d’un laser. C’est cette focalisation qui « aiguise » la
conduction du geste.

L’auteur cite : pousser sur une main de Taiji est comme pousser sur la
lame d’un couteau : la main fend la poussée, la disperse. Lorsque le
couteau est bien a ûté, on ne force jamais. Si l’utilisation de la force
s’avère nécessaire, c'est que le couteau coupe mal.
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Il nous parle aussi du symbole de l’arc, en l'associant à nos membres et
en poussant l'analyse avec l'apprentissage en Taiji de la conduction des
forces entre le sol et la main.

On note que nos membres sont considérés comme des arcs. Et que
chacun des 4 membres représente une arche de « tenségrité » permettant
une unité de coordination.

En poussant l’image de l’arc qui relie cette objet et il fait apparaître un


concept de tension, de détente, de souplesse, et de respiration. Nous
pouvant saisir que nos membres sont comme des arches de
« tenségrité ». Le Taiji permet d’étirer le corps, de répartir l’équilibrer et de
se stabiliser grâce aux forces de tension et de compression bien réparties
dans notre musculature. Grâce aux di érentes postures qui déploient le
mouvement et éviter le gaspillage de notre énergie.

Ceci est intéressant aussi bien pour la santé, la posturologie, la prévention


des troubles musculosquelettiques, que pour l’évolution de la
connaissance de SOI.

Pour lui, cette pratique est un trésor, un nouveau langage de la vie


intérieure ouvrant le champs de la conscience et du cœur, et un espace
considérable en soi.

*Buckminster Fuller (1895-1983), architecte, designer, inventeur américain. Créateur du


concept « Dymaxion House » et père des coupoles géodésiques. Et Kennedy Snelson
(1827-2016), sculpteur et photographe américain. Ses oeuvres sculpturales sont formées
de composants exible rigides disposés selon l'idée de « tenségrité », ou de « compression
ottante », terme choisi par Snelson.

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05. Le QI-GONG
Dans cette partie, l’auteur nous parle du QI-GONG qui sont des exercices
faits avec l’aide de l’esprit, de la respiration et amenant une énergie de la
manière particulière qui est le «  QI (énergie vibratoire subtil)  ». GONG
signi e travail et Qi-GONG travail sur le « QI ».

Ce sont des exercices variés en étant immobile avec les bras et tout le
corps. Rendant possible le travail de la respiration en utilisant les 108
positions de la forme du Taiji. C’est pourquoi nous travaillons toutes les
parties de notre corps et tous les organes, tous les méridiens.

Cela sert également de lien entre la méditation assise et la forme en


mouvement du Taiji : cette position où l’Homme est en connexion avec le
ciel et la terre développe un aspect spirituel du « QI ».

Pour prendre racine, le dos est très droit, la tête haute, portée par l'énergie
ascendante, les bras coulent de façon très naturelle des épaules. Le corps
et l'esprit s’ouvrent au « QI ». Ego/non égo, homme/cosmos sont uni és.
C’est stabilité, calme, sagesse et équilibre.

Dans le style «  YANG  », les six QI-GONG reposant sur une combinaison
de méditation assise et de circulation du « QI » pour permettre l’intégration
et détente du corps.

Vous commencez à pratiquer pendant quelques minutes


pour ensuite augmenter votre temps d'exercice. Le
déroulement de la forme manifeste des débuts de chaleur,
de la transpiration, des tremblements, des vibrations :
autant de signes annonçant que l'énergie commence à
couler. Progressivement, la vitalité augmentera et, par
conséquent, la qualité de la vie s’améliorera.

La douleur disparaîtra petit à petit lorsque la position est


complètement correcte. La respiration doit être légère et
naturelle. Nous pouvons imaginer que le corps est très
léger au-dessus, très enraciné en-dessous. Au bout d’un
certain temps, le corps est vraiment léger, comme une
colonne d'énergie entre la Terre et le Ciel. Pratiquez les six
QI-GONG de bases au quotidien, vous obtiendrez une
grande vitalité.


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06. La philosophie du mouvement
Au regard d‘une philosophie existentielle, le mouvement passe par les
cinq sens permettant de communiquer avec le monde.

L’auteur propose donc de suivre le mouvement pour s’émerveiller de


l’e cacité gestuelle du Taiji et insiste pour que tous les mouvements
extérieurs forment une lemniscate.

Dans le corps humain, un faux mouvement peut provoquer une


catastrophe, puisque la répétition d’une dysharmonie nit par mettre en
place des pathologies chroniques. Dans une combat, une erreur, un
centimètre peut entraîner une erreur d’un mètre, de même, une erreur
d’alignement (ou autre) peut être fatale.

Le mouvement du Taiji ne bloque et ne gaspille pas l’énergie, parce que


c’est un modèle de vie. Avancer, reculer, rester immobile, s'orienter, se
balancer, impulser, spiraler, osciller, tourbillonner, adhérer, frapper, saisir,
ouvrir, fermer, diriger en haut, tirer en bas toutes ses formes d'action sont
pénétrées de l'énergie du mouvement.

C’est un langage de modèle d'harmonie dans le vivant, le Taiji dénoue, le


Taiji découd et recoud scrupuleusement… Permet de changer de regard et
d'observer d’autres points de vue autour des mouvements du Taiji.

Et aussi, de percevoir en dehors du champ sensible, que la vibration et


son transport d'énergie sont présent dans notre tonus musculaire. À
travers les gestes en 3 dimensions, le vortex et le « QI » sont produits par
le pratique du Taiji ! Comprenant la prise de conscience des gestes par la
pratique et amenant de la joie pure de l’ÊTRE. Accéder à une circulation
des sou es énergétiques dans l’organisme et apporte la régulation
hormonale.

Le Taiji concentre le sensorielles, le corps s’uni e de l’intérieur et de


l’extérieur par un état de conscience objective en apercevant alors
l’espace inconscient subliminal. Grâce au mouvement du corps qui
devient vigilant parce que les sens sont sous observation (on ajoute ici
dans les 5 sens, le sens de l’équilibre et le sens kinesthésique). Le geste
parfait améliore la qualité vibratoire du « QI » par la pratique consciente du
vortex. Il contribue à savoir que nous pratiquons un excellent Taiji par la
montée du «  QI  » et en uni ant dans une
mouvement de vie et de conscience par des forces
électromagnétiques.

En d’autres mots… Si le cœur est serein, la pensée


est silencieuse. Si la pensée est paisible, le mental
place le geste du corps en harmonie avec le
mouvement de l'esprit. Alors, le geste se réintègre
dans le mouvement, le «  QI  » se transforme. Si le
«  QI  » se ra ne, l'homme véritable apparaît dans
son corps de «  QI  ». Le corps de «  QI  » est la
réalisation, le réel se dévoile, le processus de ré-
intégration de la conscience à la vacuité se
manifeste dans le ux du vivant.

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07. La pratique du Taiji Quan
Dans la pratique traditionnelle du Taiji Quan, il se divise en 3 niveaux de
symboles =

• Le symbole de la terre : rétablir de l’ordre dans l’énergie

• Le symbole du ciel : les sou es sont justes, l’énergie se transforme en


énergie spirituelle du Ciel Postérieur (développer le SHEN « l’esprit »)

• Le symbole de l’Homme : l’énergie se transforme en prise de


conscience (développer le YI « l’intention »)

De cette manière, le premier étape de la pratique consiste à remettre de


l'ordre : retrouver un équilibre physique, psychique, énergétique normal
pour un être en bonne santé.

Concrètement, cela permet d'être à l’aise dans la vie de tous les jours,
sans crainte de se coincer le dos, de déprimer pour un rien, d'être
essou é au moindre e ort ou fatigué après une attention soutenue. C'est
également subvenir à ses besoins de base, et sans dégager si l'on
souhaite faire un travail plus approfondi sur soi, ne pas se noyer dans les
problèmes tels qu’ils soient.

Retrouver un équilibre fondé sur l'énergie de la terre, s’accepter, et faire


fructi er l'énergie héréditaire allant doucement vers une détente amenée
par la conscience. Il détaille tous les aspect des rythmes vibratoires
apportés par le sou e, la respiration et les gestes que nous pouvons avoir
avec la pratique du Taiji.

L’auteur détaille également les parties de l’anatomie a n de nous décrire


les points d’équilibre, les mouvements et la compréhension de
l’alignement en relation avec nos di érents membres que cette pratique
nous apportera sur notre corps.

Et lorsque l’on maîtrise le déroulement de la FORME, le mouvement sera


uide ! La posture, l’intention et le «  QI  » seront dans un axe précis
augmentant avec perfection notre «  tenségrité  » pour éviter des tension
dans le corps.

Dans le Taiji, nous trouvons dans la pratique du travail à 2 : tests de


poussée des mains (pousser le partenaire en énergie), les armes (épée,
sabre et bâton, lorsque l’on a un niveau avancé).

L’idée du Taiji est de pratiquer sans penser aux résultats, sans juger, mais
simplement d’observer.
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Conclusion
Je vous recommande fortement de pratiquer le Tai-Chi pour ces
mouvements harmonieux qui sont excellents pour la santé. Ce qui nous
permet de prendre conscience de nous-même grâce à l’observation.

Et à chaque stade de l'apprentissage, il y aura une augmentation de


l’énergie qui viendra dans les di érentes étapes de pratique et alimentera
la succession des prises de consciences et des lâcher-prises nécessaires.
Vous trouverez dans le mouvement interne votre propre épanouissement,
et ainsi d’autres dimensions.

D’autre part, il faudra s’y donner du temps, apprendre la patience car le


progrès dans cette discipline se fait par étape. Seul le pratiquant assidu
peut nourrir son profond désir de connaissance de soi.

Le tai-chi aide aussi à connaître son corps qui est un lieu alchimique du
mystère vivant, autant l’aimer car il faudra bien traverser toutes les
épreuves.

Et pratiquer cette discipline nous apprend à sentir le mouvement en soi en


observant ses sensations internes.

Je peux témoigner moi-même que cette disciple que je pratique depuis 3


ans. Que mon corps retrouve de la souplesse, que mes tensions
musculaires pendant que je pratique disparaissent et que je commence à
être mieux dans maîtrise dans l’ensemble de mon corps et mon âmes.

Nous pouvons tous devenir dépendants à cette pratique parce que nous
découvrons de nouvelles ressources dans notre esprit, notre corps et le
mental.

J’ai mis un schéma ci-dessous pour vous faire découvrir les


caractéristiques principales du tai-chi sur la santé.

En espérant par cette lecture de vous avoir captivé pour essayer cette
pratique de tai-chi à l’école I.T.C.C.A.

01• Améliorer
02• Force musculaire
03• Stimuler la fonction cardiaque
04• Améliorer la santé du système respiratoire
05• Améliorer la santé des personnes
06• Améliorer la pression sanguine
07• Améliorer le système immunitaire
08• Améliorer la réponse in ammatoire
09• Améliorer la fréquence cardiaque
10• Améliorer la qualité du sommeil
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Philosophie du Mouvement
Taiji Quan

« Le Tai Chi est le plus beau mouvement qui soit pour investir un paysage.
Il est fait pour être pratiqué dans la nature, gratuitement,
pour le seul plaisir d’être là, en silence, en mouvement,
et de sentir la puissance de la vie qui rayonne dans l’air et à travers soi !
D’innombrables bonheurs naissent de cette ascèse précise qui permet de se rapprocher de soi.
L’harmonie est partout : L’écoute, le silence et le partage la révèlent sur notre chemin de connaissance.
Sa manifestation est la joie d’être, tout simplement. »

François Loutrel

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