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Universidad Abierta Para Adultos

École de Langues
Langues Modernes, Mention Tourisme
Education, Mention Langues Etrangères

Thème :
La Francophonie en République Dominicaine :
Comment encourager l’apprentissage de la langue et la culture françaises dans la
province de La Vega ?

Elaboré par:
Ellianneed Aracena Cruceta 14-0681
Julián Medina Escalante 13-7120

Professeur :
Mohammed El Fakhkhari

Santiago, R. D.
20/04/2018
Dédicace

À Dieu pour sa bonté et de l'amour infini, pour nous donner la force et la


compréhension nécessaire pour atteindre nos objectifs.

Pour notre famille et les amis comme source d'énergie et de nous avoir fourni un
soutien suffisant au cours de ces années de lutte infatigable.

Notre professeur Mohamed El Fakhkhari, excellent professeur, illustre personne et


admirable, tout à fait reconnaissants pour l'excellent travail et pour avoir placé leur
confiance en nous. Et enfin à L'université Ouverte Pour Adultes (UAPA), symbole de
l'excellence, pour sa capacité et un système d'éducation de haute qualité, grâce à aider
à former des professionnels compétents comme engagé dans le développement de
l'éducation de la société.

2
Remerciements

Premièrement je remercie Dieu pour me donner la force de continuer et de voir les


obstacles dans le cadre du processus, pour me donner la capacité de surmonter les
obstacles.

Mes parents: Secundino Medina et Norbeta Escalante pour votre soutien inconditionnel.
Ma femme Aleisa De Leon pour ta patience avec moi et mes enfants: Alexun, Elliel et
Deymon, à ma famille en général.

Mes camarades de classe et mes professeurs, spécialement les professeurs: Claudia


Medrano et Maruvery Vidal Valdez, ils étaient des parties importantes de
l'enseignement et de la motivation dans ma carrière.

Julián Medina Escalante

D'abord j'aimerais remercier Dieu tout-puissant de m’avoir donné l’existence, pour ses
grandes bénédictions et me donner la capacité et la force de terminer ce projet
grandiose.

Je remercie mes parents Cristina Cruceta et Rafael Aracena, mes parents pour me
donner la vie et motive à poursuivre mes études.

Mon fils Andy Eliezer García Aracena, qui était mon élan et ma plus grande motivation
à ne jamais abandonner et de conclure avec succès ce projet de thèse.

Ma soeur Irayda Aracena et mes neveux Gadiel, Albert Gael et Zoe Peguero. Merci
pour votre aide, en ayant placé toute votre foi en moi et pour leur grand soutien
incondiconal.

Ellianneed Aracena Cruceta

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La Francophonie en République Dominicaine: Comment
encourager l’apprentissage de langue et la culture françaises
dans la province de La Vega ?

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Table de Matières
Dédicace………………………………………………………………………………………………………………………………..2
Introduction............................................................................................................................6
Chapitre 1
La Francophonie......................................................................................................................8
1.1 Le concept de Francophonie..........................................................................................8
1.2. La culture francophone et la diversité ethnique..........................................................10
1.3. L'avenir de la Francophonie........................................................................................13

Chapitre 2
La Francophonie en République Dominicaine........................................................................21
2.1. Le République Dominicaine.........................................................................................21
2.2. La Francophonie en République Dominicaine..............................................................22
2.3. L'évolution de la langue française en République Dominicaine au fil des
années…………………………………………………………………………………..………24

Chapitre 3
La Francophonie dans la province de La Vega........................................................................25
3.1 La Province de La Vega.................................................................................................25
3.2. Les activités de la Francophonie dans la province de La Vega ?...................................27
3.3. Quelques recommandations pour encourager l'appretissage de la langue et la culture
françaises dans la province de La Vega ..................................................................................28

Conclusion.............................................................................................................................30
Bibliographe..........................................................................................................................31
Annexes.................................................................................................................................33

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Introduction

La présente étude porte sur le thème de la Francophonie, qui fait référence à la


communauté formée par les pays qui parlent français dans le monde, avec la volonté
claire d’apprendre la langue française, de s’intégrer au sein de la communauté
culturelle francophone afin d’acquérir des connaissances universelles, de visualiser une
grande variété de sujets à partir de différents points de vue. Nous devons tenir compte
du fait que le développement de certains pays est dû en grande partie à leur ouverture
sur les autres langues et cultures du monde.

La position actuelle de Francophonie en République Dominicaine selon notre opinion


personnelle montre que la langue française est un atout pour les étudiants, promettant
ainsi un avenir meilleur, un accès facile à l´information et à la vie personnelle. L´objectif
de l’Organisation International de la Francophonie est de promouvoir la langue
française, son enseignement et la diversité culturelle mais aussi la démocratie et les
droits de l´Homme.

L´apprentissage des langues étrangères en République Dominicaine devient de plus en


plus évident chaque jour et constitue un grand défi pour quiconque qui souhaite exceller
dans ce domaine. Actuellement, il y a des alliances françaises, des instituts de langues
et des universités qui contribuent à l´enseignement et la diffusion de la langue et la
culture française dans le pays.

Aujourd´hui, les étudiants considèrent les langues étrangères comme un canal pour
atteindre certains objectifs et se sentent très attachés à apprendre et à susciter un
intérêt accru pour les langues en comparaison avec les années précédentes.

Ce travail de recherche vise à donner des réponses à une série de questions, à l'égard
de la Francophonie en république Dominicaine. Nous essaierons de donner un aperçu
sur la réalité de ce concept dans ce pays, en mettant l’accent sur les activités

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développées dans la province de La Vega, ce qui servira donc de sources de
connaissances pour les enseignants et les étudiants des langues à parts égales.
Le sujet choisi revêt une importance particulière étant donnée la valeur accordée à la
Francophonie en République Dominicaine qui est un pays observateur, ce qui nous
amène à poser les questions suivantes :

Question générale :

Comment encourager l’apprentissage de la langue et la culture française en République


Dominicaine à tavers la célébration de la Francophonie dans la province de La Vega?

Questions spécifiques :
- Quelles sont les définitions du concept de la Francophonie?
- Quelles sont les caractéristiques de la Francophonie en République
Dominicaine ?
- Quelle est la réalité la Francophonie dans la province de La Vega?

Pour ce qui est des objectifs résultant des questions antérieures, nous pouvons les
énumérer comme suit :

Objectif général :
Déterminer les stratégies qui visent à encourager l’apprentissage de la langue et la
culture française à tavers la célébration de la Francophonie dans la province de La
Vega?

Questions spécifiques :
- Définir le concept de Francophonie.
- Indiquer les caractéristiques de la Francophonie en République Dominicaine.
- Déterminer la réalité la Francophonie dans la province de La Vega.

Dans ce projet de recherche, nous allons prendre en compte la méthode descriptive


pour la simple raison que c’est un travail d’observation ayant comme but principal de
décrire la réalité de la Francophonie et déterminer les stratégies nécessaires pour
encourager l’apprentissage de la langue et la culture française dans la province de La
Vega.

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Pour ce faire, nous allons appliquer les instruments de recherche suivants  : le
questionnaire et l’interview, pour rassembler toutes sortes d’informations qui puissent
favoriser le bienfondé de cette recherche et démontrer la pertinence des arguments qui
seront utilisés pour achever cette recherche.

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Chapitre 1
La Francophonie

1.1 Le concept de Francophonie

Le terme de francophonie apparut pour la première fois en 1880. C’est le géographe


français Onésime Reclus (1837-1916) qui l’a employé pour désigner les espaces
géographiques où la langue française était parlée. Il s’agit de l’ouvrage France, Algérie
et colonies. Les francophones comme « tous ceux qui sont ou semblent être destinés à
rester ou à devenir participants de notre langue» Onésime Reclus.

On entend aujourd’hui par francophonie (avec une minuscule initiale) l’ensemble des
peuples ou des groupes de locuteurs qui utilisent partiellement ou entièrement la langue
française dans leur vie quotidienne ou leurs communications. Le terme Francophonie
(avec une capitale initiale) désigne plutôt l’ensemble des gouvernements, pays ou
instances officielles qui ont en commun l’usage du français dans leurs travaux ou leurs
échanges. Donc, on parle de deux réalités différentes selon qu’on écrit francophonie
(peuple ou locuteurs) ou Francophonie (gouvernements ou pays).

Qu´est-ce qu´un Francophonie ? Le mot «francophonie» a plusieurs sens. Un


francophone est une personne qui parle couramment français, mais cela ne veut pas
dire que, partout, les francophonies utilisent les français de la même façon. Dans les
pays francophonie, le français peut être :

 Langue maternelle: (c´est le cas de quelques pays seulement : la France, le


Québec, la Belgique, la Suisse, Monaco).

 Langue officielle : (par exemple au Sénégal, en Nouvelle-Calédonie, en


Guyane).

 Langue habituelle : dans les relations avec les autres.

 Langue de l´administration.

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La Francophonie est l'une des grandes communautés linguistiques du monde. Il ne se
limite pas à un langage commun, mais partage également les valeurs humanistes
transmises par la langue française. Ce sont les deux piliers sur lesquels repose
l'Organisation internationale de la francophonie.

L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), fondée en 1970, se sont


engagés Concrétiser pour une solidarité active entre les 84 États et gouvernements qui
la composent (58 membres et 26 observateurs), soit plus d'un tiers des Etats membres
des Nations Unis - représentant une population de plus de 890 millions de personnes,
dont 220 millions sont francophones.

L'OIF mène des actions politiques de coopération multilatérale au profit des populations
francophones. Travailler pour le respect de la diversité culturelle et linguistique et être
au service de la promotion de la langue française, de la paix et du développement
durable.
L'OIF a signé 33 accords de coopération avec des organisations internationales et
régionales, et a établi un dialogue permanent avec les grandes communautés
linguistiques internationales anglaises, portugaises, espagnoles et arabes.

L'OIF, basée à Paris, quatre représentations permanentes à Addis-Abeba (à l'Union


africaine et la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique), Bruxelles (à
l'Union européenne), New York et Genève (à l’ONU). Activités dans le domaine trois
bureaux régionaux (Afrique de l'Ouest, l'Afrique centrale et l'océan Indien, l'Asie-
Pacifique) situés respectivement à Lomé (Togo), Libreville (Gabon) et Hanoï (Vietnam),
et deux antennes régionales sont responsables à Bucarest (Roumanie) et Port-au-
prince (Haïti).

L'Assemblée parlementaire de la Francophonie et les quatre opérateurs directs sont


chargés, avec l'OIF, d'appliquer les programmes décidés lors des Sommets. Ces
opérateurs sont: l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), TV5Monde,
l'Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) et l'Université Senghor
d'Alexandrie.

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58 États et gouvernements membres: Albanie • Andorre • Arménie • Royaume de
Belgique • Bénin • Bulgarie • Burkina Faso • Burundi • Cap-Vert • Cambodge •
Cameroun • Canada • Canada Nouveau-Brunswick • République Canada-Québec •
Qatar • Afrique centrale • Chypre • Communauté française • Belgique • Congo RDC •
Comores • Côte d'Ivoire • Djibouti • Dominique • Egypte • ex-République yougoslave de
Macédoine • France • Gabon • Gagner • Grèce • Guinée • Guinée-Bissau • Guinée
équatoriale • Haïti • Laos • Liban • Luxembourg • Madagascar • Mali • Maroc • Maurice •
Mauritanie • Moldavie • Monaco • Nouvelle-Calédonie • Niger • Roumanie • Rwanda •
Santa-Lucia • Sao Tomé-et-Principe • Sénégal • Seychelles • Suisse • Tchad • Togo •
Tunisie • Vanuatu • Vietnam.

26 observateurs: Argentine • Autriche • Bosnie-Herzégovine • Canada-Ontario • Corée


du Sud • Costa Rica • Croatie • République Dominicaine • Emirats Arabes Unis •
Slovaquie • Slovénie • Estonie • Géorgie • Hongrie • Kosovo • Lettonie • Lituanie •
Mexique • Monténégro • Mozambique • Pologne • République tchèque • Serbie •
Thaïlande • Ukraine • Uruguay.

1.2. La culture francophone et la diversité ethnique

L´etymologie du mot ¨culture¨, du mot latin cultural (¨habiter¨, ¨cultiver¨, ou ¨honorer¨) lui-
meme issu de colere (cultiver et célébre), suggere que la culture se réfere, en general,
a l´activité humaine. Ce mot prend des significations notablement diferentes, voire
contradictoires, selon ses utilisations.

Dans l’Histoire, l’emploi du mot s’est progressivement élargi aux êtres humains. Le
terme culte, d‘étymologie voisine (latin cultus), est employé pour désigner l’hommage
rendu à une divinité mais réfère également à l'action de cultiver, de soigner, de
pratiquer un art.

En philosophie, le mot culture désigne ce qui est différent de la nature, c'est-à-dire ce


qui est de l'ordre de l´acquis et non de l´inné. La culture a longtemps été considérée
comme un trait caractéristique de l´humanite, qui la distinguait des animaux.

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Néanmoins, des travaux récents en éthologie et en primatogie ont montré l'existence de
cultures animales.

En sociologie, la culture est définie de façon plus étroite comme « ce qui est commun à
un groupe d'individus » et comme « ce qui le soude », c'est-à-dire ce qui est appris,
transmis, produit et créé. Ainsi, pour une institution internationale comme l
´UNESCO : « Dans son sens le plus large, la culture peut aujourd’hui être considérée
comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels , matériels, intellectuels et affectifs, qui
caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts, les  lettres et
les sciences, les modes de vie, les lois, les systèmes de valeurs, les traditions et les
croyances ». Ce « réservoir commun » évolue dans le temps par et dans les formes des
échanges. Il se constitue en de multiples manières distinctes d'être, de penser, d'agir et
de communiquer en société.

Par abus de langues, on utilise souvent le mot « culture » pour désigner presque
exclusivement l'offre de pratiques et de services culturels dans les sociétés modernes,
et en particulier dans le domaine des arts et des lettres. La diversité est inhérente à la
francophonie. Il suffit pour s’en convaincre, de regarder de près l’extraordinaire
mosaïque des pays francophones sur les cinq continents.

Parlée par 274 millions de locuteurs sur les cinq continents, la langue française se
place au deuxième rang des langues les plus apprises dans le monde. Raison d’être de
la Francophonie, elle est à la fois le ferment de son identité et le garant des équilibres
linguistiques du monde. Son rayonnement va croissant et elle s’enracine toujours plus
en Afrique.

Deuxième langue d’information internationale dans les médias, langue de travail de la


plupart des organisations internationales, le français constitue un atout pour ses
locuteurs. Ouverte sur le monde, elle a su prospérer grâce à sa modernité, à la diversité
de ses formes et des innovations linguistiques venues des cinq continents.

Si la Francophonie partage l’usage de la langue française, elle partage aussi la


responsabilité de son évolution et de sa diffusion dans un contexte de diversité
linguistique croissante. Pour faire face à cet enjeu, l’OIF s’appuie sur les études de son

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Observatoire de la langue française, unique au monde. C’est par une meilleure
exploitation de la connaissance, la valorisation des synergies que crée la langue
française ainsi que la mise en oeuvre d’actions de terrain répondant aux attentes et
défis de demain que le nombre de locuteurs francophones continuera de croître,
notamment en Afrique subsaharienne où une progression moyenne de 15 % a été
constatée entre 2010 et 2014.

L’action de l’OIF se concentre sur quatre domaines d’intervention majeurs : la


promotion des atouts de la langue française, son évolution et son importance dans le
monde ; la facilitation de l’usage du français dans les enceintes diplomatiques
d’influence et dans le mouvement olympique ; l’éducation de qualité en français et son
enseignement comme langue étrangère ; et l’usage numérique de la langue.

Outre la diversité liée à la nature, il est à souligner qu’il existe une grande diversité
culturelle, linguistique et politique dans les pays francophones. On y trouve, de même,
plusieurs religions et pratiques religieuses (animisme, bouddhisme, christianisme,
islam, judaïsme, etc.), de nombreuses cultures et langues du fait du grand nombre de
peuples et d’ethnies qu’elle rassemble. Elle est l’exemple par excellence de la diversité
linguistique. De très nombreuses langues sont, en effet, parlées en francophonie,
surtout en Afrique comme par exemple au Cameroun où plus de 200 langues en usage
ont été recensées.

De plus, les populations francophones du Sud francophone sont majoritairement


plurilingues (en Afrique subsaharienne et dans le monde arabe en particulier). Les
habitants des pays francophones ne sont pas tous des parlants français. En réalité, il y
a environ 200 millions de francophones et francophones partiels dans le monde pour
une population totale de 870 millions d’habitants dans l’espace francophone incluant les
14 pays observateurs. À part la France et Monaco où le français est à la fois la seule
langue officielle et la langue d’usage presque exclusive, le français n’est souvent parlé
que par une minorité dans les autres pays. Il côtoie les langues nationales, régionales
ou locales appelées « langues partenaires du français ». Il s’avère que les
francophones hors de la France sont souvent bilingues, voire polyglottes du fait de
l’existence des langues locales en usage. La francophonie est un laboratoire à l’échelle
du monde du multilinguisme.

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Parmi les Etats africains indépendants, la République fédérale du Cameroun est
certainement celui qui présente la plus grande originalité tant du point de vue
organisation politique que sur le plan ethnique, linguistique et même physique. Ce pays
résume en quelque sorte, à lui tout seul, l’Afrique équatoriale et tropicale, l’Afrique
anglophone et francophone, l’Afrique animiste, musulmane et chrétienne. Il possède de
larges ressources et une population capable de les mettre en valeur.

1.3. L'avenir de la Francophonie

Francophonie : le français est-il encore une langue d'avenir ? Dans le monde tel qu'il
est aujourd'hui, alors que la diplomatie états-unienne semble plus que jamais
incertaine, que la Russie semble retrouver un rôle tout à fait fondamentale qu'elle avait
perdu avec l'effondrement du bloc soviétique, que les conflits en Syrie, au Yémen et
peut-être demain en Iran s'accumulent et s'enlisent, que les tensions en Asie,
s'accumulent tant en Mer de Chine qu'en Corée du Nord, les diplomates, les politiques
et les meneurs d'opinion ne cessent de parler de ponts à construire, de relations à
nouer, de discussions à engager. Les attentes en matière de relations internationales
sont particulièrement fortes ; partout réapparaît l'idée d'influence, le besoin de structurer
les rapports entre nations, d'ordonner un monde décidément bien désordonné. Après
deux décennies durant lesquelles a semblé triompher l'idée d'un monde globalisé et
unipolaire correspondant à l'idée d'une fin de l'Histoire, le réel a repris le pas sur le
fantasme.

Comme les autres, la France a besoin de réinvestir dans sa diplomatie si elle ne veut
pas perdre en influence. Comme les autres, elle aura besoin de créer de nouveaux
liens, de nouvelles dynamiques, si elle entend demeurer une puissance de premier plan
et si, conformément à sa vocation historique, elle entend encore être porteuse d'un
idéal universel. Pourtant, n'en déplaise peut-être à ceux qui demeurent persuadés que
le passé n'est qu'un fardeau et que chaque génération a à refaire le monde à son
image, des outils, des liens, des synergies existent déjà pour la France, encore
convient-il de s'en souvenir et de, s'en étant souvenu, décider de les convoquer.

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La France dispose d'un trésor fabuleux, inestimable mais hélas quasiment abandonné :
la francophonie. En matière de diplomatie et d'influence, la France dispose en effet d'un
trésor fabuleux, inestimable mais hélas quasiment abandonné: la francophonie. La
francophonie n'est pas, comme voudraient le faire croire ses détracteurs, plus attachés
à déconstruire qu'à voir le réel, une création néocoloniale retraçant la domination
écrasante d'une population européenne sur le reste des territoires qu'elle a autrefois
administré. Rappelons d'abord, que si le périmètre de la francophonie englobe
l'essentiel des anciennes colonies françaises du XIXe et du XXe siècle, elle est aussi
présente dans les terres dites de la première colonisation, c'est à dire notamment,
celles des Amériques qu'elle a découvertes, peuplées et administrées. Rappelons
aussi, qu'au delà, nombreux sont les pays membres de la francophonie qui n'ont jamais
été des possessions françaises mais qui ont bénéficié de notre influence, de notre
éducation, de notre culture. Combien de peuples, de part le monde, doivent encore
aujourd'hui leur émancipation à la part prépondérante que pris notre pays à la formation
intellectuelle de ses élites? Cela aussi compte.
Par ailleurs, la francophonie n'est pas un fait néocolonial car, comme l'avait voulu le
général de Gaulle, elle fut d'abord vécue comme nécessaire par ceux qui avaient reçu
le français en apport, plus que par ceux qui l'avaient trouvé dans leur berceau. Boutros
Boutros-Ghali se plaisait à dire que «la francophonie était née d'un désir ressenti hors
de France».

Toujours est-il qu'aujourd'hui la francophonie est, à bien des égards, une réalité. Le
français est la deuxième langue la plus apprise après l'Anglais. Réalité humaine, car le
français se trouve parlé par 274 millions de locuteurs de part le monde, ce qui en fait la
cinquième langue la plus parlée dans le monde, mais aussi la deuxième langue la plus
apprise après l'anglais.

Réalité géographique, car le français est réparti sur tous les continents. L'Europe et
l'Afrique évidemment, mais aussi les Amériques avec le Québec bien évidemment qui
mène, depuis tant de temps, une lutte admirable et tellement inégale face à
l'hégémonie anglo-américaine ; sans oublier le reste des francophones hérités de
l'Histoire au Canada, aux Etats-Unis et même, ceux qui en Amérique du Sud
témoignent, par leur attachement à la langue française, d'une certaine idée de la
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France. Trop souvent oubliée, la francophonie, est aussi présente en Asie avec les
Laos, la Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam, mais c'est aussi notre porte d'entrée
vers l'Inde où l'État de Pondichéry a gardé une fidélité inébranlable à la langue
française et avec lequel tant de choses sont à créer.

Réalité politique aussi car l'Organisation internationale de la Francophonie regroupe


aujourd'hui pas moins de 84 États. Grâce à eux, la langue française et sa culture
représentent, pour la France, un outil formidable d'influence au service d'une diplomatie
de la médiation et de l'échange, capable de créer des ponts entre les peuples.
Enfin, c'est une réalité dynamique. Face à une avenir qui devrait être marqué par les
grands bouleversement démographiques, et notamment l'explosion du continent
africain, l'espace francophone va être fortement influencé par ses évolutions en passant
à près de 800 millions de locuteurs d'ici à 2050 soit près de 9% de la population
mondiale, contre seulement 3,5 % aujourd'hui.

Le français sera demain la langue de la jeunesse, ce chiffre doit nous interpeller car il
dit beaucoup des enjeux à venir. Il dit d'abord que la francophonie est naturellement
portée par une dynamique, qu'elle sera demain la langue de la jeunesse, mais aussi de
son développement car nous ne pourront faire l'impasse d'un développement
économique et technologique de l'Afrique, et, par là même de l'Afrique francophone.
C'est un enjeu humain, politique et économique essentiel pour l'humanité et nul ne
comprendrait que la francophonie ne soit pas au premier rang de ceux qui l'ont compris.

C'est aussi un enjeu en termes de sécurité, de stabilité, et de gestion des flux


migratoires. Seul un développement raisonné de cette partie là du monde évitera
demain que ceux qui sont nés au sud de la Méditerranée ne tentent leur vie pour
traverser ce bras de mer afin de rejoindre le nord où les conditions matérielles de vie y
sont évidemment bien meilleures. Au delà, la grande majorité des pays du pourtour
méditerranéen africain ou asiatique sont des membres de l'organisation internationale
de la francophonie, certains en sont même des piliers et la francophonie est, là aussi,
appelée à jouer un rôle dans la compréhension, l'accompagnement et la résolution de
la problématique des déplacés en Méditerranée.

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La francophonie est encore un enjeu économique car, outre d'être la 3ème langue
d'affaires de part le monde, elle offre la perspective de débouchés multiples et
d'échanges avec nombre d'espaces. En 2050, rappelons que l'espace francophone
représentera un vaste marché, une fois et demi plus peuplé que l'Union Européenne et
porteur de besoins immenses. La dynamique dont bénéficie aujourd'hui l'enseignement
du français en Chine, troisième langue la plus enseignée du pays, témoigne de l'intérêt
économique du français pour ceux qui se lancent aujourd'hui à l'assaut du marché
mondial et notamment africain.

Cette dynamique existe et c'est là un point essentiel. Encore convient-il de la faire vivre,
de l'accompagner, de lui donner toute sa place dans nos politiques publiques. Pour
cela, la France des cinq prochaines années doit relever le double-défi de croire en la
francophonie et de se doter d'un programme ambitieux au service de celle-ci. Croire en
la francophonie, cela signifie en percevoir toutes les composantes, et par là même
toutes les perspectives quant à l'avenir ; se doter d'un programme ambitieux au service
de celle-ci, cela exige témoigner d'une volonté forte, et la traduire par des actes
concrets. Dans ce dernier domaine trois axes apparaissent comme particulièrement
nécessaires à notre temps. L’attention doit être portée à la formation de la jeunesse et
des élites dans les pays où le français, langue officielle, n'est pas la langue principale
d'usage des populations. Le premier consiste à promouvoir, de part le monde, les
capacités d'enseignement de la langue française. Cela suppose d'entretenir et de
développer l'important réseau d'enseignement du français de part le monde, les
alliances françaises et l'ensemble des structures qui concourent à son attractivité.

La diffusion de la langue, l'enseignement de la culture, sont des enjeux essentiels si


nous ne voulons pas que la dynamique naturelle et démographique ne soit freinée,
voire annulée, par le phénomène de globalisation particulièrement à l'œuvre en matière
d'enseignement et d'usage de la langue. Cela suppose notamment un effort dans les
pays où le français n'est pas la langue officielle mais où son enseignement est
recherché et apprécié. Cela signifie aussi de multiplier les échanges et les initiatives
dans les pays où le français se trouve, comme langue officielle, en concurrence avec
d'autres langues, afin d'en maintenir l'attractivité. Enfin, cela veut dire qu'une attention
toute spécifique doit être portée à la formation de la jeunesse et des élites de demain

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dans les pays où le français, langue officielle, n'est pas la langue principale d'usage des
populations.

Le second enjeu de la francophonie de demain est politique, il concerne la


réorganisation, la réorientation et le sens à donner à l'Organisation internationale de la
Francophonie (OIF). Celle-ci est aujourd'hui devenue l'inverse de ce qu'elle aurait dû
être. Vaste organisation où se mélangent parfois pays francophones, pays francophiles
et pays en mal de reconnaissance internationale, l'OIF s'est transformée en un
fournisseur d'événements, de fêtes et de réjouissances, bien plus qu'un lieu de
rencontre des volontés, d'échanges culturels et de diplomatie. Avec l'arrivée de Mme.
Michaëlle Jean à la tête de son Secrétariat Général, l'OIF est en outre devenue le
promoteur de valeurs qui, si elles présentent incontestablement un intérêt ne sont ni
l'apanage ni le sens de la francophonie.

Cette tendance n'a eu de cesse de se renforcer jusqu'au dernier Sommet de la


Francophonie à Madagascar. Elle mène, sous l'impulsion de Justin Trudeau, le Premier
Ministre fédéraliste Canadien qui s'est beaucoup investi dans ce champ diplomatique,
une politique d'affirmation des communautarismes au point d'aboutir, ce n'est pas le
moindre des paradoxes, à la promotion d'une société aux stéréotypes et aux valeurs
profondément anglo-saxons. Face à cela, la France doit réinvestir l'Organisation
internationale de la Francophonie, en faire un outil au service de la promotion des
valeurs culturelles, philosophiques et politiques portées par la langue et la culture
françaises, lesquelles ont été reçues en partage par tous les peuples de la communauté
francophone. Le français doit redevenir une langue ancrée dans son monde, une
langue d'avenir, une langue de création, d'invention et d'innovation.

Mais cela ne suffit pas. Pour être vivant, le français doit redevenir une langue ancrée
dans son monde, une langue d'avenir, une langue de création, d'invention et
d'innovation. Une langue qui ne crée plus, une langue dans laquelle ne se pensent plus
les concepts et les idées du monde de demain est une langue appelée à mourir. Le
troisième axe d'une politique en faveur de la francophonie, le dernier et sans doute le
plus important, est donc de prendre conscience que, pour demeurer, la francophonie ne
peut se contenter de résister, elle doit investir le monde à venir. Cela passe par une
politique universitaire résolument plus francophile, par un soutien aux publications
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scientifiques et techniques en français, par des accords internationaux d'échanges, par
une renégociation des traités internationaux sur les brevets, par la promotion du
français comme langue scientifique et culturelle, par le développement de la politique
actuelle en faveur de l'audiovisuel et du cinéma francophones… Cela passe aussi par
une prise de conscience, malgré l'égalitarisme ambiant, d'une composante
éminemment élitiste d'une telle politique car la création et l'innovation sont d'abord le
fait des élites techniques, scientifiques, culturelles et économiques.

Mais avant de convaincre ces élites de faire, de nouveau, confiance à la langue


française et aux valeurs de la francophonie, encore conviendrait-il que nos propres
élites politiques soient, elles aussi, prêtent à croire en elles. C'est tout le défi qui attend
le nouveau Président de la République Française. A travers sa volonté de le relever ou
non, se révèlera incontestablement une partie de ce que sera en réalité sa présidence.
Alors que se déroulait dimanche 27 novembre le second tour du primaire de la droite et
du centre en France, s'achevait à Antananarivo, à Madagascar, le 16ème Sommet de la
francophonie. Cette concomitance de date n'a pas pour autant permis aux différents
candidats de saisir l'opportunité de développer leur programme en matière de
Francophonie. Il faut dire que les élections présidentielles en France, de façon
générale, semblent totalement occulter l'importance diplomatique, culturelle et
économique de la francophonie pour notre pays.

La menace d'une globalisation des standards culturels, des références linguistiques et


l'enjeu de la francophonie ne saurait être absent du débat public. Pourtant, dans un
monde dans lequel les moyens technologiques et les techniques de l'information et de
la communication font de la mondialisation une réalité, la menace d'une globalisation
des standards culturels, des références linguistiques et l'enjeu que représente la
francophonie ne saurait être absent du débat public français. Face au développement
des standards d'un monde qui ne s'exprime qu'en anglais, l'enjeu est aujourd'hui pour
nous de porter une vision dynamique attrayante et offensive de la francophonie.
Reprenant la phrase fameuse prononcée en 1995 à l'occasion de son discours de
Cotonou par Boutros Boutros Ghali, il nous faut affirmer que face à l'océan d'uniformité
qui menace aujourd'hui notre planète, «la francophonie sera subversive ou ne sera
pas».

19
En effet, nous ne pouvons concevoir de francophonie durable si celle-ci n'est plus que
le souvenir lointain d'un passé révolu, si celle-ci n'apparaît que sur la défensive,
cherchant à préserver ce que l'histoire lui a laissé sans jamais s'affirmer comme la
langue vivante outil de création, d'innovation, de pensée et de savoir qu'elle fut, qu'elle
est, qu'elle a vocation à demeurer. L'exemple du Liban témoigne des dangers qui
menacent aujourd'hui la francophonie. L'exemple du Liban témoigne des dangers qui
menacent aujourd'hui la francophonie. Dans ce pays où notre influence est ancienne,
profonde, force est de constater que la francophonie recule. Si hier, la langue française
fut celle de toute une génération qui parlait aussi bien la langue de Molière que l'arabe,
étudiait en français, et pour son élite achevait ses études dans l'Hexagone tel n'est plus
le cas aujourd'hui. La jeunesse libanaise, et principalement celle qui suit des études
supérieures, se tourne quasi exclusivement vers l'anglais. L'élite de demain de ce pays
étudie au Liban dans des écoles anglophones américaines, pense en anglais et bien
souvent noue des relations économiques plus fortes avec les entreprises américaines.

Alain Peyrefitte aimait à rappeler que «la francophonie commence à l'école. C'est à
l'école qu'elle apprend à se marier avec toutes les formes, les références, les valeurs
d'une humanité très ancienne. Il y a des écoles françaises au Chili ou en Bulgarie
comme il y en a dans nos banlieues difficiles et nos beaux quartiers. Sous toutes les
latitudes on y apprend à devenir plus: à entrer dans une histoire qui est le contraire
d'une nostalgie, dans une communauté qui est le contraire du ghetto». Le prochain
Président de la République doit prendre conscience que la francophonie est un outil
essentiel de notre pays, mais un outil menacé de mort. Au contraire de ce qui a été fait,
au contraire de l'état de déshérence dans lequel nous avons laissé la francophonie et
du défaitisme de ceux qui nous gouvernent, le prochain Président de la République doit
prendre conscience que la Francophonie est un outil essentiel de notre pays, mais un
outil menacé de mort.

Pourtant, notre langue dispose de bien des atouts. Elle est l'une des deux seules à être
parlée quotidiennement sur les cinq continents. Avec 274 Millions de locuteurs
francophones dans le monde, en étant la troisième langue d'affaires et la deuxième la
plus pratiquée dans les organisations internationales, la langue française est le
témoignage de la diversité culturelle de ce monde dans lequel nous vivons en même
temps qu'elle est un outil économique ouvert sur un vaste marché et une force
20
diplomatique au service de peuples qui croient en elle. Léopold Sédar Senghor se
plaisait à dire «dans les décombres du colonialisme nous avons trouvé cet outil
merveilleux, la langue française».

En effet, là où la francophonie n'aurait pu être que les vestiges du colonialisme, elle fut
au contraire, selon les mots même de Boutros Boutros Ghali «un désir né hors de
France». Mais pour que la francophonie ne sombre pas dans le néant des organisations
internationales sans raison d'être, dispensatrices de bons sentiments et reproductrices
à l'infini de stéréotypes, encore faut-il que la France demeure fidèle à sa mission dans
la communauté des nations, qu'elle assume et porte une vision à long terme, un projet
autour de cette langue en partage.

21
Chapitre 2
La Francophonie en République Dominicaine

2.1. Le République Dominicaine

La République Dominicaine est située dans la partie orientale de l'île d'Hispaniola,


occupant les deux tiers de l'île, qu'elle partage avec la République d'Haïti. C'est le
deuxième plus grand pays de la région des Caraïbes, avec une superficie de 48.442
kilomètres carrés (18.704 mi 2). Située au cœur des Caraïbes, la République
Dominicaine est entourée par l'océan Atlantique au nord, et au sud par la mer des
Caraïbes. Le peso dominicain (RD $) est la monnaie officielle de la République
Dominicaine.

La population de la République dominicaine est 9 980 243 habitants, selon le dernier


recensement effectué en 2015. L'heure locale correspond à GMT -4, soit une heure
d'avance sur l'heure normale de l'Atlantique qui régit les États-Unis pendant l'hiver. La
République Dominicaine n'observe pas l'heure d'été. La République Dominicaine jouit
d'un climat tropical toute l'année, avec des températures moyennes allant de 19 ° C à
34 ° C (66 ° F à 93 ° F). 

La saison la plus froide se situe entre novembre et avril et la saison la plus chaude est
entre mai et octobre, août étant le mois le plus chaud. La capitale de la République
dominicaine est Santo Domingo, la plus ancienne ville du Nouveau Monde, avec une
population d'environ trois millions d'habitants.

Le système de gouvernement de la République dominicaine est une démocratie


représentative, constituée de trois branches de l'Etat: exécutif, législatif et
judiciaire. Tous les quatre ans, le pays élit son président, vice-président, les députés et
les fonctionnaires des gouvernements des villes. Le président, Danilo Medina, et la
vice-présidente, Margarita Cedeño, ont été élus pour un mandat de quatre ans qui a
débuté le 16 août 2012 et se terminera le 16 août 2016.

22
L'espagnol est la langue officielle de la République dominicaine; Cependant, vous serez
surpris du nombre d'employés travaillant dans les hôtels et les destinations touristiques
qui parlent anglais, français, allemand et italien. Si vous décidez de vous aventurer en
dehors des zones touristiques, il est utile d'apprendre quelques phrases de base en
espagnol.

2.2. La Francophonie en République Dominicaine

La langue française est un atout pour leurs études, avenir professionnel, l´accès à l
´information et la vie personnelle. L´objectif de l’Organisation international de la
Francophonie a pour but de promouvoir la langue française, son enseignement et la
diversité culturelle mais aussi la démocratie et les droits de l´Homme.

L´apprentissage des langues étrangères dans notre pays République Dominicaine


devient de plus en plus évident chaque jour et constitue un grand défi pour quiconque
souhaite exceller dans ce domaine. Actuellement, il y a des alliances françaises, les
instituts et les universités contribuent à l´enseignement et la diffusion de la langue et la
culture françaises dans le pays.

Aujourd´hui, les élevés considèrent les langues étrangères comme un canal pour
atteindre certains objectifs, se sentent très attaches à apprendre et à susciter un intérêt
accru pour les langues que les années précédentes. Les trois principales institutions qui
enseignent la langue française dans le pays, le Ministerio de Educación de la República
Dominicana, l´Alliance française de Saint-Domingue ; et le Liceo Frances.

Le MINERD est l´institution avec le plus grand nombre d´étudiants, selon Rosario
Tejada, car depuis 1915, l´enseignement des langues étrangères, y compris le français,
fait partie du programmer MINERD.

La journaliste Jessica Soriano, a écrit dans Noticias SIN, que au cours des dernières
années, la langue française a connu un grand essor en République dominicaine, où de

23
plus en plus d'étudiants s'intéressent à l'apprentissage de cette langue et les autorités
craignent que les enseignants de base et spécialisé dans ce domaine.

L'augmentation des personnes qui étudient le français dans le pays a ses


raisons. Comme ces étudiants l'expliquent, de nouveaux horizons et portes ouvertes
pour ceux qui connaissent différentes langues. Il existe différentes raisons pour
lesquelles beaucoup décident d'apprendre le français en troisième ou deuxième langue,
avec des jeunes de 16 à 22 ans qui choisissent de l'étudier entre 2010 et 2015.

Avec diverses activités culturelles auront lieu dans le pays « Semaine de


la Francophonie,» un événement organisé pour promouvoir non seulement la langue
française, mais un ensemble de valeurs telles que le dialogue, latolérance et
la solidarité. 

Ambassadeur de France dans le pays, Blandine Kreiss, a déclaré que la célébration,


les nations participant à la Francophonie, POURSUITE renforcer la paix, la démocratie,
les droits de l'homme, l’éducation et la recherche de soutien, et de travailler sur
la réduction la disparité entre les hommes et les femmes. Quatre-vingts États du monde
participent à cette célébration. La République Dominicaine en fait partie et célèbre la
francophonie depuis 2010, date à laquelle elle a adhéré en tant qu'observateur. 

Antonia Sandez Negrini, directrice de l'Alliance française de cette capitale, explique les
différents avantages qui peuvent être obtenus grâce à la connaissance de cette langue.
Il y a quatre ans, le ministère de l'Éducation a demandé à l'alliance susmentionnée de
former 450 enseignants de l'enseignement primaire dans cette langue, ce qui est
également fondamental pour un diplôme en droit.

En conclusion, en République dominicaine, il existe différents instituts qui enseignent


des cours de français tels que l'Académie européenne, l'Université de langue UNAPEC,
l´Université UAPA, PUCMM, APEC, UTESA, UASD et l'Alliance française, cette
dernière avec 100 ans de service, chaque année quatre mille étudiants sont diplômés
dans les différentes enceintes de Santiago, Montecristi, Mao, Saint-Domingue et La
Vega.

24
2.3. L'évolution de la langue française en République Dominicaine au
fil des années

Depuis octobre 2010, la République dominicaine a le statut de membre observateur au


sein de l'Organisation internationale de la Francophonie. Quelles sont les valeurs
francophones de ce pays où l'enseignement du français est considéré comme
deuxième langue obligatoire dans les écoles? La République dominicaine a fait son
entrée au sein de l'Organisation internationale de la Francophonie à titre de membre
observateur, le 23 octobre 2010 lors du Sommet de Montreux (Suisse). Contre toute
attente, la  République dominicaine possède une longue trajectoire d'intégration aux
valeurs francophones. À titre d'exemple, le système juridique de la République
dominicaine repose sur le code civil français et l'´influence dans sa littérature des
auteurs français du 19e et du 20e siècle est prégnante. Ces bases ont permis le
dialogue et la construction d’une insularité partagée avec Haïti mais aussi avec la
Martinique et la Guadeloupe.

La professeure Delia Blanco, du Centre de la Civilisation Française et de la


Francophonie de Saint-Domingue, invitée en sa qualité de conférencière (dans le cadre
de la 2ème édition de l'Université d'été) analysera la situation dominicaine et ses
rapports aux autres pays de l'espace caraïbe.

Écrivaine, poète et professeure d'art et de littératures comparées de la Caraïbe en


République dominicaine, Delia Blanco est également chargée de mission auprès du
gouvernement pour les affaires culturelles caribéennes.

Elle participe en outre à de nombreux séminaires et colloques internationaux dans


lesquels elle intervient sur les convergences et divergences littéraires et artistiques
entre Haïti et la République dominicaine. Actuellement, elle organise des séminaires sur
l'œuvre et l'héritage d'Aimé Césaire en Amérique Latine et prépare la mise en oeuvre
du Centre d'Études Françaises et de la Francophonie en République dominicaine.

25
Chapitre 3
La Francophonie dans la province de La Vega

3.1 La Province de La Vega

C’est la première ville fondée par Christophe Colomb,  selon l'historien Manuel Gómez
Ubaldo, le 8 Décembre 1494. La ville a été frappée par un tremblement de terre en
1562. Ses ruines sont connues aujourd'hui « Ruinas de la Vega Vieja » .

Las Casas dit que Columbus, étonné par la beauté de l'endroit, l'a appelé "La Vega
Real". Son développement économique initial était basé sur la fusion de l'or la culture et
la transformation de la canne à sucre.

On dit que cette première fondation est devenue «la première en importance dans toute
la région». Déjà au début du XVIe siècle, il avait un évêque dans la cathédrale, deux
couvents, le fort, un bâtiment qui fonctionnait comme un hôpital, une fonderie pour les
pièces de monnaie et les bâtiments administratifs.

Là, la première pièce a été inventée et les premiers marchands ont été établis. En 1508
il a été donné le titre de ville et en 1512 il a été érigé en tant que siège du premier
évêché établi sur l'île, avec son seul propriétaire étant le docteur Pedro de
Deza. Fray Bartolomé de Las Casas et Fray Pedro de Córdoba , défenseurs des
indigènes, l'ont aussi traversé.

La Vega était où il y avait la première affaire des Indiens, par Rodrigo de Alburquerque
et où le couvent de l'Ordre de la Mercedes, qui a été associée à la croix legendarily
planté par Christophe Colomb à Santo Cerro établi, donnant lieu à la naissance du culte
de ladite advocation mariale en République Dominicaine. Cette croix atteindrait une
renommée remarquable avec le nom de Vera Cruz.

Cette ville est importante, cependant, à l'époque de la colonie, puisqu'en 1508 elle reçut
le titre de ville et en 1512 elle fut désignée comme le siège du premier évêché de l'île.
Le 13 mars 1810 el capitaine general de la colonie de Saint Domingue, Juan Sánchez
Ramírez, restitut à la Concepción de La Vega le titre de ville de nouveau Ciudad.

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Comme la premiére ville de la deuxiéme partie du nord. La Vega est l'une des 32
provinces de la République dominicaine .Avec une superficie de 2.287 kilomètres
carrés, il est presque dans le centre de la République dominicaine . Sous le nom de "La
Vega", c'était l'une des cinq provinces originales créées par la Constitution de San
Cristóbal en 1844. EIle est actuellement divisé en quatre municipalités: Concepción de
La Vega, capitale provinciale, Constanza , Jarabacoa et Jima Abajo.

Fier d'être végétalien, les habitants de l'instruction, la ville olympique et la ville de La


Vega carnavalesques, intégrer des activités qui mettent le nom de son peuple, au
niveau national et au niveau international élevé, plaçant cette ville comme l'un des les
principaux centres culturels de la région et du pays. Il est décerné la qualification
d'éduqués, pour avoir donné tant de maîtres littéraires et d'historiens de la République,
et être le centre des principales activités culturelles de la fin du XIXe et du début du
XXe siècle. Initialement, Federico García Godoy, avec d'autres intellectuels, s'est assis
sous un arbre dans le parc Duarte, pour philosopher et parler de la littérature, de
l'histoire, de l'économie et des principaux thèmes de l'époque.

« Manuel Gomez Ubaldo, Federico Garcia Godoy, Despradel Euclides Batista et Juan
Bosch étaient le fruit de cette terre, » dit Adalgisa Nuñez, président de la Croix - Rouge
et du collaborateur Vegana réforme des prisons de la ville. "Nous sommes une ville de
premiers fruits parce que c’est ici que première messe a été donnée, le premier
baptême, la première pièce a été inventée et le premier moulin à sucre a été créé", a
ajouté Nuñez.

Éducation La ville a un boom des écoles privées et publiques, ainsi que l'installation de


trois écoles d'enseignement supérieur: Universidad Católica Tecnológica del Cibao
(UCATECI), une extension de l'Université Autonoma de Santo Domingo (UASD) et
Pedro Henrique Ureña (UNPHU), Institut technique agronomique salésien.

Le reflet reflète le dynamisme, la gentillesse, la joie et l'intégration (de la jeunesse aux


adultes) de la communauté au développement de leur ville. "La Vega Il est riche dans
l'inventaire de la société, c'est-à-dire, il existe de nombreuses organisations formées
par la société civile", a déclaré Ruiz.

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Les Rotariens, les Lions, l'Institut Vegano de la Culture, la Société Progressive, l'Institut
Duartiano, le Conseil des Voisins, les Patronages sont quelques-unes des
organisations qui travaillent en l'honneur de La Vega. Pour Adalgisa Núñez, les
végétaliens sont tous très bons.

3.2. Les activités de la Francophonie dans la province de La Vega ?

Dans l’histoire, France a été l’un des pays colonisateurs de la Republique Dominicains
voyagent dans des pays francophones, becaucoup d’étudiants francophones de
nationalité haitiennes et autres bombardent écoles et universités dominicaines, écouter
une musique français à travers les rues n’est plus un fait étrange comme dans le temps.
Raison pour laquelle, le français est en train de s’épanouir rapidement dans la
République Dominicaine.

Aujourd’hui, le mois de Mars apporte à l’education du pays et plus précisement de la


ville de La Vega de divers types d’activité visant la semaine de la langue française «La
Francophonie » célébrée grandiosement le 20ème jour du mois de Mars. En cette date
les écoles (privées et publiques), les universités et les institus presentent differentes
expositions qui ont des liens solides avec la langue française comme :

 Expositions de la gastronomie française : Quelques fromages français comme le


Camembert, L’huile d’olive, la baguette, des fruits, des légumes, quelques vins
français comme Frontière, les étudiants ont préparé le «Ratatouillé ».

 Expositions du territoire francais ; la France physique et l’exposition d’autres pays


Francophones.

 On a confeccionédes T-shirt avec le théme «La Francophonie est Nous ».

 Concerts de bonne musique française des artistes comme : Garou, Celine Dion,
Frederick Francois, Mireille Mattier.

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 Expositions qui ont à voir avec l’importante de l’étude de la langue française qui est
l’une des langues les plus parlées à travers le monde.

 Présentations de danses, théâtre et drames.

 Réciter et analyser la vie de certain poètes français comme : "Le ciel brumeux" de
Charles Baudelaire ; "Un ami dort" de Jean Cocteau ; "La brise" - Arthur Rimbaud ;
"Mon rêve" - Paul Verlaine.

 Exposer quelques livres français des oevres literaires comme le Cid, Romeo et
Juliette. On a exposé des brochures avec la liste des pays francophones et on a
projetlé un film français : Intouchables, le dîner de Cons, Le fabuleux destin d’
Amelie Poulaim.

 Comparer des œuvres literaires francaises et dominicains comme : L’Etrager de


Albert Camus et El Color de mis Palabras de Lynn Joseph pour célébrer le mois
d’Avril qui est le mois de lecture.

3.3. Quelques recommandations pour encourager l'appretissage de la


langue et la culture françaises dans la province de La Vega

1. Le MINERD devrait travailler de pair avec les centres educatifs de niveau secondaire,
visant le 2ème cilcle de ce niveau, pour faire des echanges cultureles avec des pays
francophones car si nous épanoussons cette langue et culture dans les notres, nous
aurions plus de possibilité d’acceder à un echange éducatif, culturel, social et
économique non seulement avec le France mais aussi avec d’autres pays
francophones comme Canada et beaucoup d’autres horizons d’interchanges que
s’onvrieront et nous offriront de tonnes de possibilités béneficieuses non seulement
pour cette province mais en plus pour le pays.

2. Le Ministere d’Education de la République Dominicaine devrait étendre dans le


secteur public qui est plus vulnérable et qui contient une population d’étudiants plus
élévées, la langue et la culture françaises à partir de la première année à l'école

29
primaire, car ces étudiants peuvent apprendre beaucoup plus et beaucoup mieux la
langue, parce-qu’ils porerront étudier le français de son plus jeune âge.

3. La langue francaise devrait être abordée comme un «moyen de communication »,


car, habituallement le français s’apprend comme des ensembles de mots et des reales
qui se transforment en des repétitions memoriales.

4. Integrer la lecture, la communication et l’ecorite du français dans la planification


quotidienne, c’est –à-dire utilisé la langue française comme seconde troisième langue.

5. Créer des strategies de pratiques quotidiennes peut être effectifs dans


l’apprentissage et peuvent motiver aux étudiants à apprendre beaucoup plus et élever
leur niveau d’interets.

6. Les autorités éducatives des ecóles privées et publiques et de universites devrarent


promouvoir la langue et la culture française et donner des continuites aux supervisions
des célebrations de la semaine de la Francophonie.

7. Les enseignants devraient élaborer des projets pour implanter l’amour et la valeur du
français, présentant durant la semaine de la langue Française, l’historie de la
francophonie, les territories des pays francophones, la musique, la gastronomie, les
grands personnages, la mode, l’art et la culture des pays francophones les plus connus.

8. Faire cette fête chaque année il y a des écoles qui ne fêtent pas chaque année, cela
se traduit par des étudiants non intégrés dans le travail collaboratif à l'autonomisation
plus dans la langue et la culture française.

9. L'élaboration de peintures murales faisant allusion à la célébration de la semaine


francophone.

10. Création de carte.

11. Défilé de mode français.

30
Conclusion

Quand nous apprenons une langue différente, nous devons connaitre la culture de ce
pays ou les pays qui parlent cette langue. Savoir quelles est leurs fêtes nationales,
religieuses, mœurs, les lieux les plus importants, comme est son peuple et la façon de
penser de votre peupleet. Tout cela est très important parce que si nous allons vivre ou
que nous devons marcher dans ce pays, nous pouvons respecter leurs partis et la
façon de les célébrer, ainsi que sa façon d'être.

Connaître la culture d´un pays est très important, car à travers cela, les gens d´autres
pays, nous pouvons savoir la façon de penser des gens. Aujourd´hui, les élevés
considèrent les langues étrangères comme un canal pour atteindre certains objectifs, se
sentent très attaches à apprendre et à susciter un intérêt accru pour les langues que les
années précédentes.

Sans aucun doute, apprendre la langue française est de s´impliquer dans de nouvelle
culture, d´acquérir des connaissances universelles, de visualiser une grande variété de
sujets à partir de différentes point de vue. Nous devons tenir compte du fait que le
développement de certains pays est dû en grande partie à leur ouverture à la
connaissance d´autres langues.

La langue française est un atout pour leurs études, avenir professionnel, l´accès à l
´information et la vie personnelle. L´objectif de l’Organisation international de la
Francophonie a pour but de promouvoir la langue française, son enseignement et la
diversité culturelle mais aussi la démocratie et les droits de l´Homme.

En conclusion, la journée internationale de la francophonie est une célébration


mondiale de l´Organisation international de la francophonie, ayant lieu le 20 mars de
chaque année et c'est bon à savoir, que la francophonie est célébrée dans la ville de La
Vega comme dans une grande partie de la République Dominicaine et que le monde.

31
Bibliographie

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février de 2018 à : https://www.youtube.com/watch?v=K6KniRMNS_A

 
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32
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Notre vidéo : https://youtu.be/Mca1MyURvEE

33
Annexes

Notre vidéo : https://youtu.be/Mca1MyURvEE

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