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MIYADERA CONCERNANT LA
REPRESENTATION DES FONCTIONS VECTORIELLES
PAR DES INTEGRALES DE LAPLACE.
SAMUEL ZAIDMAN
q(t) E B([0, 00]; X), pour toute g E L1[0, 00]. Nous allons donner une quel-
que sorte de reciproque dans le suivant:
THEOREME1. Soit X un espace de Banach pour lequel les conditions
2) et 3) sont su santes pour que la fonction f (s) a valeurs dans X, qui les
verifie, soit la transformation de Laplace d'une fonction fi(t) E Bo([0, 00]; X)
Alors, pour toute transformation lineaire et bornee de L1[0, oo] a X, T, it existe
une fonction fi(t) de la classe B([0, oo]; X) telle qu'on a Tg=g(t) fi(t) dt
<h,(s)>=k<h,i(s)>=d4IWh(I)edi=
et donc k(k)(s)=(-1)kike-S.
Nous avons obtenudonc quef (s)=T[et] verifiela condition2) et qu'on a
les relations: i(s)i=T[(-1)ktke-55]. Maintenant, pour montrer que f(s)
SUR UN THEOREME DE I. MIYADERA 49
est borne dans cet espace. Mais cela resulte aisement car on a:
s,kk'( s)1)ktke-si
et done
SLIij(i)k(SI=I MSL
I t ke-stdl=1.
Done, la fonction f(s)=T[e] verifie les conditions 2) et 3). En utilisant
l'hypothese du theoreme on obtient alors l'existence d'une fonction fi(t) E
B([0, 00]; X) telle que
dansL1[0,
00]desfunctions
et, n=1,2,.... etona done:Tg=flg(t)fi(t)dt,
pour toute g(t) E L1[0, oo]. Notre theoreme se trouve ainsi demontre.
COROLLAIRE. Dans l'espace X=L1[0, oo] les conditions 2) et 3) ne sont
pas sufsantes pour avoir la representation 1) pour toute fonction f (s) qui
les verifie.
OBSERVATION. L1[O, oo] est un espace faiblement complet par des suites.
DEMONSTRATION. En utilisant le theoreme 1, it sera suffisant de montrer
que l'operateur identique de L1[0, oo] en soi meme n'est pas representable
par une integrale:
Soit la fonction vectorielle a valeurs dans L1[0, oo] qui est definie pour t>0
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par la relation:
1, si 0<s<t
(t)=K(s,t)=
0, si s>t.
Elle est a variation forte borne dans toute intervalle fini [0, R], R>0 (voir
En effet, soit h(t) une fonction de L[0, oo] (dual fort de L1[0, oo]). On a:
1'egalite suivante:
1IP(t)aa(t)=q(.)=1{IP(t)d 7(t)
I e-Std a(t)=I e'St d y(t), s>0. Le theoreme d'unicite pour les trans-
formations de Laplace-Stieltjes vectorielles, nous donne alors, vu la continuite
de a(t) et y(t), l'egalite a(t)=y(t), t>0. Mais cette egalite n'est pas possible,
car tandis que la fonction y(t) est fortement derivable presque-partout, la
f onction a(t) n'est pas meme f aiblement derivable nule part, comme on voit
aisement.
BIBLIOGRAPHIE
BUCAREST, ROUMANIE.