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RAPPORT DES VENTES DE JUILLET 2000

1. DES RÉSULTATS EN DEMI-TEINTE

A. UNE FORTE PROGRESSION EN LITTÉRATURE

La tendance qui s'était amorcée le mois dernier s'est renforcée. Comme tous les ans à
cette époque, le public achète de nombreux romans et délaisse les ouvrages techniques.

Aucun doute : on cherche plus à se détendre sur la plage qu'à s'instruire en dehors des
heures de bureau !

B. UN PIC DANS LE RAYON BD

Des ventes constantes pour les indémodables, les classiques qui plaisent à tous les âges,
dans toutes les classes sociales.

Quant au nouveau "Ompi Roi des Ténèbres", sa sortie a considérablement boosté les
ventes. Le succès immédiat de cette BD est indéniable, mais la progression devrait
ralentir dans les mois qui viennent. Sans doute pouvons-nous espérer une reprise en fin
d'année.

C. UNE BAISSE TRÈS NETTE EN INFORMATIQUE

Si on note chaque année un ralentissement des ventes en informatique à cette époque,


jamais nous n'avions encore enregistré une telle baisse. Le public a manifestement boudé
son équipement informatique pendant l'été.
Malgré la sortie de Macto 2000 en mai, nous ne pouvons que déplorer l’absence de
ventes supplémentaires. La tendance devrait normalement s'inverser dans les mois qui
viennent.

2. Ajuster notre politique

a. Littérature et BD

La littérature et la BD sont des secteurs fiables qui connaissent des ventes relativement constantes d’une
année à l’autre. Inutile, donc, de mener des compagnes de publicité coûteuses dans ces domaines.

Nous devons concentrer nos efforts sur des secteurs "en panne" pendant les mois d'été.

b. Informatique

La baisse enregistrée en informatique ne témoigne pas uniquement d'un désintérêt du public : nous ne nous
sommes pas montrés assez agressifs dans notre politique Marketing. Il aurait fallu renforcer davantage nos
campagnes publicitaires et multiplier les promotions. Nous devons profiter de la rentrée pour nous
démarquer de nos concurrents. Il nous faut mettre un système d’aide à la clientèle en place, notamment
pour les débuts de plus en plus perdus : comment faire le bon choix parmi des dizaines de livres traitant le
même logiciel ?

c. Livres d’occasion

Nous ouvrirons sans doute cette nouvelle branche inde dès le mois prochain. Au vu des études menées,
nous devrions rencontrer un succès immédiat.
Cela permettra en outre de nous faire connaître auprès d’une nouvelle clientèle qui recherche avant tout ce
genre inde d’articles et de l’attirer ensuite vers d’autres rayons par des Promotions alléchantes.

FORMATIN WORD
2010
JEAN-CLAUDE HOCQUET

L'historiographie occidentale s'est tôt intéressée à l'histoire du sel en inde, non seulement par souci d'exotisme, par
curiosité pour un monde lointain qu'elle découvrait avec la même surprise que le Vénitien Marco Polo à la fin du xme
siècle, mais aussi parce que le sel fut activement mis au service de la politique financière de l'État impérial comme
dans tous les systèmes fiscaux qui faisaient largement recours à la gabelle sur ce produit ', avant qu'il ne soit placé au
service des politiques impérialistes de l'Occident européen ou américain à partir du milieu du xixe siècle2. Des
chercheurs établis en Occident ont joué un rôle important dans la diffusion en Europe de la connaissance d'éléments
originaux de cette histoire3.

Cependant, l'histoire comparative n'a guère été tentée, malgré


d'évidentes similitudes, en

particulier dans le rôle que la fiscalité du sel a joué dans le ren-


forcement de l'Etat et le financement des dépenses militaires, en
Europe comme en Chine. Des historiens chinois témoignent leur
intérêt pour ce chapitre de l'histoire politique et sociale de leur
pays, dont les premiers éléments remontent aux origines mêmes
de la Chine, puisque un impôt sur le sel est attesté dès les
dynasties Xia, Shang et Zhou, soit à partir du xxie siècle avant notre ère, alors que la production elle-même et
l'administration des affaires du sel commencent d'être connues à l'époque dite « du Printemps et de l'Automne »
(722-481) puis au temps des «Royaumes combattants» (453-221). L'historiographie chinoise du sel privilégie l'examen
de la place respective de l'État et des marchands privés dans les affaires de sel.

Cette relation entre le gouvernement et les marchands de sel est analysée comme un échange opéré entre le pouvoir
et la richesse.

Le gouvernement en effet cherchait à exercer un contrôle strict sur les marchands pour tirer avantage de leurs
capitaux et de leur connaissance de la gestion et de l'administration des affaires. A travers eux, il obtenait de hauts
profits de caractère fiscal de la masse des producteurs de sel, tandis que les marchands, grâce aux privilèges politique
et économique concédés par le gouvernement, monopolisaient la production, le transport et les marchés de
l'industrie 1021

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