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LA CLASSE LAB ORIEUSE \

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vous ne vous attendiez pas à la trouver là. Elle non


plus,
qu'elle
visiblement : elle interromPt-l-.gila chanson d'amour
ét ait en t rain de vociférer, elie en échaPPe
quasiment son
aii p*radm" un rgnd.{e t:
pl ümeau ar terre, elle vous regarde entrer avec
si vous n'éttez
bouche si effar é que vous rebrouss errcz chemir-r
pas cbezvous.
faisait
vous ayezquitté le travail tràs tÔt cet apràs-midi; i-l
deçà,
un soleil émouvant et lyrique, vous avez baguerlaudé
d'aiLleurs vous n'aYez
delà en achetant des choses et vous voilà,
de ménage, qui
AucuhlE explication à fournir à votre femile
dans ia
s,est finalelnentressaisie. Elle vous aide à transbahuter
avec circonspection
cuisine vos innornbrable, i*qilt fiie tate
votre sac de chez La Mcr' c..i, ,r
- oh ià là ça bo..uqe, t'éPô;;;"iult-tilt'
- Ce sont des iriimards, inadame Saint-Dieu'
Vous savez qu'elle s'aPPelle Flo re Saint-Dieu e t qu'elle est
d'elle, ça et
haitienne. Ce sont les seules choses que vous saYez
le fait qu'elle vient, une fois par semaine,
torcher votre nlatsotl'
un jardil
vous lui enlevez des mains la crême parfumée Dans
qu,elle s,apprêtait à ianger au réfrigérateur -
« le sac est telle-

vous la
ment jeüii, on dirait un gâteaü... ))r s'excuse-t-el1e -,

153
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poilue,'une sorre a. d*à*pçt#"


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pendue contnte si de rien n,était se noda
!3II[Lvos tlx ets... Vo u{ffiavezmd,au ceur, vous vous {'vesãe eÍ(
Ievezpour
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,pa[\rfes J,:(tu,,:,''.l,r',, \,rí1,.


i,,\\. {.)i\\ ( (,i,r!
i.,..\ l.-(

Vous comprenez soudain que us ne vous en sortirez nâ


pqq, cela fait trop de temps que vous aliez à la €scefe'
n'y
est jamais retournée, que vous
*ba|r-9Ad uh ant
Qulelle se nourrit de riz, que ses enfants des
triccts bon marché tandis que les vôtres La-
coste usagés. Elle Saint-Dieu, haute Mmc
. . aoâ-Fha-f-
ue vous lui avez tait rà4rdbsê;; elle
l'ét -ernblàine de la révoiution, elle
(ÂÀ(e
dans Ie ceur yo tre meiüe u.r cbuteau,
.« F ado
un Zwilling & Henckells scrupuleusemen t argúse...
vous vous 1g_veiilez. e, sueur, dans votre fauteuil favori
prês de I'entrée. M*' saintr:üeü êrt , pàrrer l'aspirateur, dans
une piàce éloignée, Lorsqu'elle vient pour ,'.r, ,1i.., entortiJlée.
dans so n manteau jaunasse, vous lui offrez d'augnrenter ses
ggg9§:*
- De combien ? demande-t-elle.
sembr. pg elâif,ià'J:'H. sst?'á a. ,tülir;-sr1#--
Elte,41e
sur ses levres et ch-evibte jusqu'à ses yeux, Ià oü elle a une
petite-iffê-'en forme d'étoile que vous n,aviezjamais ..Hi$r9o***
tlruú,]!«-
/

que-e.

@ Á 3.«Àv- d"". ***r*e..* q,r'el!c" p*"!e , eQg ),e q,áJ*o*-ef.e


CosnrNe.nC€ o. moel-reP- ['"*çcta*.

§\c:s o0ffos ôS hqt\.'ornos no xu«§o Fõam es{ae§c.S def,en|no,


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