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Étapes de la sortie du 13 novembre 2022

1. Cinéma Salam.
2. Hammam Salam.
3. La tour des pompiers
4. Tribunal administratif
5. SRNT Agadir 
6. Bank Al Maghreb
7. Sebra ( immeuble à 7 étages).
8. La paternelle Africaine ( près de la station Shell).
9. Bank Al Maghreb 2 ( qui sera transformé en musée).
10. La mosquée
11. La poste/ la commune/immeubles A, B,E. Talborjt
12. Le café L'annexe.
13. Déjeuner ( club des enseignants)
14. Visite chez l'artiste Abdellah Aoutik.

Le cinéma Salam
Le cinéma Salam est situé entre le quartier industriel et la rue de Fès. Il a
été construit en 1946 par Haj Boubker Fakih Tetouani, l’un des plus grands
entrepreneurs de la ville. Le cinéma appartenait à un homme d’affaires
appelé ”Yahia Yahia”. Ses 1200m² de superficie et son architecture très
particulière en forme de tunnel ont résisté au tremblement de terre de 1960
alors que les bâtiments autour ont été détruits.

Il était le seul cinéma de la ville jusque dans les années 1980. Il était donc
devenu un lieu très populaire où les jeunes aimaient se retrouver. Par la
suite, le cinéma a été racheté par un autre homme d’affaires qui voulait le
détruire pour en faire un projet immobilier mais la municipalité d’Agadir
s’y est opposée et ce lieu de mémoire est toujours là pour rappeler de bons
souvenirs aux Gadiris.

C’est entre le quartier industriel et la Rue de Fès, à Agadir, que se dressait fièrement cet
édifice hors du commun, le cinéma Salam. Construit en 1946 par l'architecte Georges
Appéré et l’entrepreneur Haj Boubker Fakih Tetouani, le cinéma appartenait à l’homme
d’affaires, Si Yahia Ben Idder.

A partir de 1957, on vient y voir des films américains et indiens en technicolor. Selon les
témoignages de certains, le dernier film projeté la nuit du tremblement de terre était
«Godzilla». Quand la ville s’est mise à trembler, les spectateurs ont bien cru que le monstre
en personne était venu détruire Agadir.
Seul cinéma de la ville jusqu’aux années 1980, le cinéma Salam possède la particularité
d’être l’un des seuls édifices à avoir résisté au tremblement de terre qui a détruit dans sa
quasi-totalité la ville d’Agadir.

Lieu de rencontre de la jeunesse gadirie, l’édifice a échappé à la destruction au profit d’un


projet immobilier. Depuis, la municipalité d’Agadir ainsi que des associations d’anciens
gadiris luttent pour que ce vestige soit sauvé des affres de l’abandon et de l’oubli.

Sauvez les salles obscures!La Chambre marocaine des salles de cinéma a de son côté mis
en garde, le 4 octobre, contre la fermeture d’un grand nombre de salles obscures à cause de
la faible affluence du public, de la piraterie et du manque de soutien.

"Les 27 salles encore ouvertes dans diverses régions du Royaume sont au bord de la faillite
et se dirigent vers la fermeture", a indiqué la Chambre à l’occasion de la tenue de son
assemblée générale ordinaire, estimant que la "situation tragique" de ces salles "les pousse à
rejoindre le lot de plus de 250 salles ayant fermé définitivement".

Les membres de la Chambre, dont la plupart sont des propriétaires de salles cinéma, ont
demandé aux autorités concernées à accélérer le "sauvetage" de ces salles qui endurent en
raison de plusieurs facteurs dont "la faible affluence, le piratage et le manque de support
matériel et logistique".

De nombreuses tentatives pour sauver ces salles ont été entreprises notamment la
modernisation des équipements avec la dernière technologie numérique et le changement de
la décoration afin de satisfaire les demandes des cinéphiles au moment où les recettes n’ont
pas dépassé 41 millions de dirhams les huit premiers mois de l’année en cours.

Selon les données du Centre cinématographique marocain (CCM), les recettes de 28


cinémas ont dépassé 72 millions de dirhams alors que le record des recettes a été enregistré
en 1988 à plus de 144 millions de dirhams générés par 245 salles de cinéma.

Les professionnels ont, à cet effet, réclamé une révision du montant de la TVA, passé de
13% à 20% actuellement, et la mise en œuvre des dispositions de la loi 43-05 pour lutter
contre le phénomène de piratage.

Ils ont également appelé les parties concernées à accorder un soutien financier afin d’éviter
la faiblesse des recettes à hauteur d’un dirham quotidien pour chaque siège ainsi que
d’équiper les salles avec un deuxième dispositif de numérisation pour le cas éventuel de
panne du premier.

Et de relever que l’ouverture de complexes de cinémas, qui comptent jusqu’à présent 43


salles à Casablanca, Marrakech, Fès et Tanger, n’a pas répondu aux objectifs escomptés
puisqu’ils souffrent des mêmes problèmes.

La Poste Centrale
La Poste centrale d’Agadir se trouve sur l’avenue du Prince Moulay
Abdellah. Ce monument a été construit peu de temps après le tremblement
de terre. Il a été conçu par l’un des architectes les plus connus de son
époque : Jean-François Zevaco qui avait été choisi par le Haut
Commissariat à la reconstruction d’Agadir.

Ce bâtiment est l’un des symboles du modernisme de la ville d’Agadir avec


son style sobre. Zevaco a joué sur une alliance subtile entre la culture
marocaine et l’art moderne des années 60 par une alternance de formes, de
murs massifs et d’angles droits.

A l’intérieur de la Poste centrale, se trouve un large espace d’accueil avec


des meubles en bois de cèdre qui ont été choisis par l’architecte lui-même.

Il y a peu, un projet de rénovation allait être lancée mais il a été arrêté dans
le cadre de la préservation du patrimoine architectural de la ville.

Jean-Michel Zevaco a construit quelques-uns des édifices publiques du nouvel Agadir dont
cette caserne des pompiers. Le batiment ne se résume pas à la tour qui le surplombe mais
consiste en un élégant arrondi que l'on ne voit malheureusement pas en totalité.
Architecture moderne qui s'intègre à la perfection à la culture locale.

Cette caserne de pompiers a été achevée après le tremblement de terre dévastateur de


1960. L'architecte était le Français Jean-François Zevaco. Il est également connu sous le
nom de «protection civile» et a été très prisé dans le monde entier pour son caractère
unique. Le bâtiment proprement dit est un bâtiment incomplet et circulaire, avec un espace
de plusieurs pieds à une extrémité, souligné par une tour d’entraînement. Il ressemble au
signe grec Omega. Nous n'avons pas pu accéder au terrain pour voir le bâtiment mais nous
avons vu l'impressionnante tour d'entraînement.

TRIBUNAL ADMINISTRATIF - AGADIR |


1961-63
Architecte : Elie Azagury

Le Tribunal fut construit vers 1963-1964 entre la Cité administrative et le Centre


urbain.
Ce fut un élément clé de l'aménagement du cœur d'Agadir entre la cité
administrative et le centre urbain à l'extrémité de la future entrée de la ville
(avenue D, Hassan II actuelle) ; il fut traité de façon monumentale sur deux
niveaux "comme un ensemble fermé sur lui-même" avec des cours de justice, une
salle des pas perdus, volume ouvert compris entre les pilotis du bâtiment
principal.
L'ossature en béton brut de décoffrage très affirmée, les piliers et poutres aux
sections généreuses devaient contribuer selon les auteurs à donner une
impression de sécurité voulue par les urbanistes et architectes.
Le tribunal disposait d'un escalier circulaire pour les inculpés.

L'immeuble Sibra apparaît en construction au cours de


l'année 1952 en même temps que le Brise
Marine, le rehaussement de l'Hôtel Gautier et l'Hôtel Saada.
Il fut construit par les entreprises Chanal et Paul Deux et sera
terminé vers 1954.
C'est actuellement encore un bel immeuble rescapé de 7 étages avec une avancée en
portique montée sur des piliers protégeant son entrée et les activités commerciales.
Le dernier étage était abrité du soleil par une visière ajourée.
Des grands balcons aux fins barreaux blancs donnaient un aspect translucide et une
impression de légèreté à l'ensemble du bâtiment qui prenait au couchant une très
jolie lumière.
Le grand balcon du premier étage occupait la largeur du portique. Le premier étage
semblait comme creusé dans le plateau administratif.
Le dernier étage bénéficiait d'une immense terrasse panoramique.

Parmi les occupants de l'immeuble :


Cet immeuble est construit en 1951 au boulevard de la République devenu boulevard Mohamed V. Il
porte le nom de Sibra et il est le premier immeuble de 7 étages. Il s'adosse à la colline et le plateau
de Talborjt.
Il a résisté au séisme du 29 février 1960 par contre l'autre immeuble de 7 étages dit consulaire dans
la même ligne côté port s'est effondré comme un gâteau emportant presque tous ses locataires.
Celui-i est construit sur le bord de l'oued El Ghezwa.

Après 66 ans, l'immeuble Sibra tient toujours bon et le voici vue de la baie. Ses locataires se
régalent jour comme de nuit de la meilleure vision océanique jusqu'au de-là de l'embouchure de
l'oued Souss.
Agadir : l’ancien siège de Bank Al-Maghrib
reconverti en musée
60 ans après le séisme et la fin de sa période de reconstruction coïncidant avec
l’aboutissement de la mission du Haut-commissariat à la reconstruction en 1974,
Agadir a bénéficié de l’impulsion donnée aux projets muséaux du Programme de
développement urbain de la ville, lancé le 4 février 2020 par le roi Mohammed VI,
pour la période 2020-2024. C’est dans ce cadre que le projet hautement symbolique
de création du Musée de la reconstruction et de la mémoire de la ville d’Agadir a
vu le jour, revêtant un rôle de conservation, de mise en patrimoine et de
transmission à la postérité. Pour sa dimension historique et emblématique, le choix
du lieu abritant le musée s’est porté sur l’ancien siège de Bank Al-Maghrib, un
bâtiment de 1950 créé par l’architecte François Louis Lemarié (1902-1996),
demeuré quasiment intact lors du séisme du 29 février 1960 grâce à des fondations
s’apparentant à des structures parasismiques. Après avoir abrité les services de la
Banque centrale du Maroc dans le passé, il sera réhabilité selon sa typologie
initiale, tout en lui donnant une nouvelle vocation muséale. Pour sa conception, le
projet a été confié à l’architecte Rachid Andaloussi, l’ingénierie culturelle au
cabinet Bouillon de culture et la scénographie au studio Adeline Rispal.

Parcours de visite : plusieurs sections


Ainsi, l’ensemble des éléments architectoniques seront reconstitués et la structure
intérieure du bâtiment, son dessin, comme ses décors et parures seront rétablis. Le
parcours de visite comportera plusieurs sections consacrées au choc du séisme, à la
reconstruction et à l’urbanisme et l’architecture. Une salle polyvalente sera créée
pour les divers événements organisés par le musée et l’accès à la terrasse sera
aménagé en café littéraire. La reconversion et la réhabilitation de l’édifice
nécessiteront un investissement global de 41,5 MDH. Le ministère de l’Intérieur, à
travers la Direction générale des collectivités territoriales (DGCT), contribue au
projet à hauteur de 25 MDH. Le Conseil régional Souss-Massa et Al Omrane
Souss-Massa participent pour leur part respectivement au projet à hauteur de 10
MDH et 5 MDH. La Commune urbaine investit, quant à elle, 1,5 MDH.
L’achèvement de ce chantier d’envergure est prévu début 2022. Par ailleurs, le
Musée de la reconstruction et de la mémoire d’Agadir deviendra, à terme, un
monument d’un grand apport culturel qui perpétuera un segment de l’histoire de la
ville. Un lieu de souvenir qui mettra aussi en valeur le défi relevé de la
Reconstruction d’Agadir après le tremblement de février 1960.
L’immeuble de la « Paternelle » fut construit en 1953 au milieu du chantier de la Station-Service
Shell. Cet immeuble est surnommé « le Paquebot » ou « El Babbor » en raison de son aspect
architectural original et parce que sa forme architecturale ressemble à un bateau. Il avait résisté au
séisme de 1960 même si l’ossature en béton fut endommagée au rez-de-chaussée au niveau des
colonnes de support.

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