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1. Cinéma Salam.
2. Hammam Salam.
3. La tour des pompiers
4. Tribunal administratif
5. SRNT Agadir
6. Bank Al Maghreb
7. Sebra ( immeuble à 7 étages).
8. La paternelle Africaine ( près de la station Shell).
9. Bank Al Maghreb 2 ( qui sera transformé en musée).
10. La mosquée
11. La poste/ la commune/immeubles A, B,E. Talborjt
12. Le café L'annexe.
13. Déjeuner ( club des enseignants)
14. Visite chez l'artiste Abdellah Aoutik.
Le cinéma Salam
Le cinéma Salam est situé entre le quartier industriel et la rue de Fès. Il a
été construit en 1946 par Haj Boubker Fakih Tetouani, l’un des plus grands
entrepreneurs de la ville. Le cinéma appartenait à un homme d’affaires
appelé ”Yahia Yahia”. Ses 1200m² de superficie et son architecture très
particulière en forme de tunnel ont résisté au tremblement de terre de 1960
alors que les bâtiments autour ont été détruits.
Il était le seul cinéma de la ville jusque dans les années 1980. Il était donc
devenu un lieu très populaire où les jeunes aimaient se retrouver. Par la
suite, le cinéma a été racheté par un autre homme d’affaires qui voulait le
détruire pour en faire un projet immobilier mais la municipalité d’Agadir
s’y est opposée et ce lieu de mémoire est toujours là pour rappeler de bons
souvenirs aux Gadiris.
C’est entre le quartier industriel et la Rue de Fès, à Agadir, que se dressait fièrement cet
édifice hors du commun, le cinéma Salam. Construit en 1946 par l'architecte Georges
Appéré et l’entrepreneur Haj Boubker Fakih Tetouani, le cinéma appartenait à l’homme
d’affaires, Si Yahia Ben Idder.
A partir de 1957, on vient y voir des films américains et indiens en technicolor. Selon les
témoignages de certains, le dernier film projeté la nuit du tremblement de terre était
«Godzilla». Quand la ville s’est mise à trembler, les spectateurs ont bien cru que le monstre
en personne était venu détruire Agadir.
Seul cinéma de la ville jusqu’aux années 1980, le cinéma Salam possède la particularité
d’être l’un des seuls édifices à avoir résisté au tremblement de terre qui a détruit dans sa
quasi-totalité la ville d’Agadir.
Sauvez les salles obscures!La Chambre marocaine des salles de cinéma a de son côté mis
en garde, le 4 octobre, contre la fermeture d’un grand nombre de salles obscures à cause de
la faible affluence du public, de la piraterie et du manque de soutien.
"Les 27 salles encore ouvertes dans diverses régions du Royaume sont au bord de la faillite
et se dirigent vers la fermeture", a indiqué la Chambre à l’occasion de la tenue de son
assemblée générale ordinaire, estimant que la "situation tragique" de ces salles "les pousse à
rejoindre le lot de plus de 250 salles ayant fermé définitivement".
Les membres de la Chambre, dont la plupart sont des propriétaires de salles cinéma, ont
demandé aux autorités concernées à accélérer le "sauvetage" de ces salles qui endurent en
raison de plusieurs facteurs dont "la faible affluence, le piratage et le manque de support
matériel et logistique".
De nombreuses tentatives pour sauver ces salles ont été entreprises notamment la
modernisation des équipements avec la dernière technologie numérique et le changement de
la décoration afin de satisfaire les demandes des cinéphiles au moment où les recettes n’ont
pas dépassé 41 millions de dirhams les huit premiers mois de l’année en cours.
Les professionnels ont, à cet effet, réclamé une révision du montant de la TVA, passé de
13% à 20% actuellement, et la mise en œuvre des dispositions de la loi 43-05 pour lutter
contre le phénomène de piratage.
Ils ont également appelé les parties concernées à accorder un soutien financier afin d’éviter
la faiblesse des recettes à hauteur d’un dirham quotidien pour chaque siège ainsi que
d’équiper les salles avec un deuxième dispositif de numérisation pour le cas éventuel de
panne du premier.
La Poste Centrale
La Poste centrale d’Agadir se trouve sur l’avenue du Prince Moulay
Abdellah. Ce monument a été construit peu de temps après le tremblement
de terre. Il a été conçu par l’un des architectes les plus connus de son
époque : Jean-François Zevaco qui avait été choisi par le Haut
Commissariat à la reconstruction d’Agadir.
Il y a peu, un projet de rénovation allait être lancée mais il a été arrêté dans
le cadre de la préservation du patrimoine architectural de la ville.
Jean-Michel Zevaco a construit quelques-uns des édifices publiques du nouvel Agadir dont
cette caserne des pompiers. Le batiment ne se résume pas à la tour qui le surplombe mais
consiste en un élégant arrondi que l'on ne voit malheureusement pas en totalité.
Architecture moderne qui s'intègre à la perfection à la culture locale.
Après 66 ans, l'immeuble Sibra tient toujours bon et le voici vue de la baie. Ses locataires se
régalent jour comme de nuit de la meilleure vision océanique jusqu'au de-là de l'embouchure de
l'oued Souss.
Agadir : l’ancien siège de Bank Al-Maghrib
reconverti en musée
60 ans après le séisme et la fin de sa période de reconstruction coïncidant avec
l’aboutissement de la mission du Haut-commissariat à la reconstruction en 1974,
Agadir a bénéficié de l’impulsion donnée aux projets muséaux du Programme de
développement urbain de la ville, lancé le 4 février 2020 par le roi Mohammed VI,
pour la période 2020-2024. C’est dans ce cadre que le projet hautement symbolique
de création du Musée de la reconstruction et de la mémoire de la ville d’Agadir a
vu le jour, revêtant un rôle de conservation, de mise en patrimoine et de
transmission à la postérité. Pour sa dimension historique et emblématique, le choix
du lieu abritant le musée s’est porté sur l’ancien siège de Bank Al-Maghrib, un
bâtiment de 1950 créé par l’architecte François Louis Lemarié (1902-1996),
demeuré quasiment intact lors du séisme du 29 février 1960 grâce à des fondations
s’apparentant à des structures parasismiques. Après avoir abrité les services de la
Banque centrale du Maroc dans le passé, il sera réhabilité selon sa typologie
initiale, tout en lui donnant une nouvelle vocation muséale. Pour sa conception, le
projet a été confié à l’architecte Rachid Andaloussi, l’ingénierie culturelle au
cabinet Bouillon de culture et la scénographie au studio Adeline Rispal.