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Présentation du rocher
Site :
La médina de Constantine se situer sur le rocher qui lui a donné une certaine immunité naturelle
grâce à oued rhumel et aux ravins
Le rocher comme on a dit, est une table calcique monothéique d’une épaisseur de 400 m, cette
matière est très résistante pour les constructions de grande hauteur.
Situation :
Pont sidi m’ cide : inaugurés en 1912, le plus haut des ponts sa hauteur est de 175 m, sa
longueur est 168 m.
Pont sidi rached : porté sur 27 arcs dont le diamètre du grand est 70 m, sa hauteur 105 m,
sa longueur 247 m, et sa largeur 12 m.
Pont mellah sliman : passerelle au fer sa longueur 125 m, sa largeur 2,5 m.
Pont el kantra : le plus ancien pont, il porte en son sein les strates des trois époques
historiques différentes : époque romaine, turque et française.
Structure urbaine:
Chaque ville a ses caractéristiques qui la spécialisent et la diffèrent aux autres. Constantine avec
sa richesse naturelle et mélange urbain que laissent la cristallisation des civilisations surtout
turque et française donnent un contraste visuel très apparent au niveau de la structure urbaine,
qui se compose de l’agencement d’éléments structurant la distribution et la pratique de l’espace
urbain :
La trame viaire :
Elle structure l’espace sa forme s’adapte à la topographie du rocher, elle repend au principe de
l’intimité et se devise en trois :
a)rue primaires :
Permet la transition directe entre deux points, place et pont ou pont et pont, elles peuvent prendre
des formes rectilignes ou sinueuses, comme exemple on a :
Plus ou moins irrégulières, plus étroites, elles se greffent sur les rues primaires pour relier :
Elles permettent aussi le passage piétonne, et parfois même mécanique mais ce dernier c’est
uniquement pour livraison ou chargement de marchandise (boulevard louheb bachir-mekaad el
hout), ces rues peuvent être droite et contient des escaliers (boulevard noui m’hidi), il y a aussi la
rue ben cheick lefgoun : Qui communique par des impasse avec l’espace public et débouche
finalement sur la rue la batha.
Rue ben zaghouta : rue de forte pente, très caractéristique de la basse souika, est exclusivement
piétonne.
C)rues tertiaires :
Reflétant le mode de vie musulman, l’intimité, se sont des accès directes aux maisons, espace
privé qui pris le nom des familles propriétaires, derb ben cherif, bech tarzi.
Ces impasses sont étroits et courts et peuvent rassembler de 4 à 20 maisons, ils prennent
différentes formes : droit, ben cheri.
Les places :
La place de sidi djlisse : c’est une petite place entourée par certaines activités artisanales,
autrefois il avait une fontaine.
La médina se caractérise par une diversité spatiale qui se compose de deux trames différentes :
La trame européenne : se situ à l ’Ouest, se présente par des îlots réguliers et airé, chacun
peut contenir une seule parcelle ou plus de différentes formes et surfaces et qui porte des
volumes (immeubles) de hauteur importante.
La trame traditionnelle : se situ à l ’Est plus dense et compact que le premier tissu, l’îlot
ici contient plusieurs parcelles de différentes formes et surfaces, les immeubles ici ne
dépassent pas (r+3).
îlot longitudinal
îlot transversal
îlot boutique
Tous les locaux disponibles donnant sur rue ont été exploités, les fondouks reconvertis
exclusivement en lieu productif ainsi que des parties de certaines maisons réservées à cet usage.
Les rues commerçantes, comme exemple la rue mellah sliman, et keddid salah, ont une très forte
densité linéaire, cette dernière exprime l’importance du caractère commercial de l’artère.
Dans le rocher on trouve pas que le commerce du détail, mais aussi celui du gros ou il apparaît
bien dans la rue l’arbi ben m’hidi.
La spécialisation des rues dans la vielle ville est le caractère organisateur au niveau spatial,
actuellement, il y a des rues qui gardent toujours sa spécialisation comme « el djazzarin »
(keddid salah), et des autres qui la perdent comme « ennahacine », a sidi djlisse.
Les équipements :
La médina posée d’un rayonnement qui dépasse les limites du rocher et de l’agglomération
constantinoise, grâce aux équipements soit traditionnels, ou modernes :
Les équipements traditionnels : sont les équipements hérités avant la colonisation et qui
fonctionnement à nos jour.
2 Direction S.N.T.F. E6
5 Central Téléphonique D7
6 Maison de l’Agriculture D7
9 Service de l’Hydraulique H8
10 Sonelgaz F6
11 Station Radio F6
15 Direction de l’Education C8
26 Maison d’Etudiants E7
27 Maison de Jeunes D7
29 Ligue de Football E6
30 Air Algérie D7
31 Air France ( ? ) D7
La fonction culturelle :
La valeur paysagère :
La médina de Constantine apparaît comme une gravure, un gigantesque monument, qui témoigne
les innovations architecturales millénaires, sa valeur paysagère réside, dans sa perception comme
un tout malgré le mélange de technique et d’architecture
La médina disent les Constantinois belad et haoua, la cité de l’aire, la cité du ravin, le travail
titanique des eaux du rhumel, qui est de place en place disparaît sous des arches colossales qu’il
a creusées lui même.
Le point d’appel : se caractérise par sa hauteur et on peut le voir de tous les cotés, la
qualité principale du « point d’appel » est sa singularité dans le rocher on trouve comme
point d’appel
o Le cyprès : sa hauteur est environs 45 m se situ dans la basse souika
Ces points nous permettent de se repérer : ponts, places, la medersa, la mosquée, la mosquée…
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