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Emeric Rummelhart 11/2023

E 323. Histoire des paysages

Lecture de paysage
Limoges en 1914

Emmanuelle Heaulmé
Cette exercice de lecture de paysage à pour sujet une carte de Limoges datant de
1914. Il s’agit d’une carte destinée à des utilisations touristiques, cela afin de permettre à ses
lecteurs de naviguer la ville tout en prenant connaissance des nombreux bâtiments, rue et
place importantes la constituant. C’est une carte représenté sous une échelle de 1 :16600,
gravé et édité par l’institut de géographie Wagner et Debès. Une entreprise d’éditeur,
imprimeur fabriquant situer à Leipzig en Allemagne. Sur cette carte, les bâtiments sont
représentés par des formes hachurés de rouge. Les routes sont-elles représentées par deux
trait fin rouge, les noms des lieux dits sont écrits en noir au niveau de leur location et enfin
La Vienne qui est la rivière jonchant Limoges est représenté en noir hachurées. La carte est
titré Limoges, présente une échelle de 400 mètres et est quadrillé en 24 parties. Les
extrémités de la carte présentent les noms et la direction de villes majeurs entourant
Limoges. Enfin, des grosses lignes noirs viennent servir de représentation aux lignes de
chemins de fer tandis que des plus petites jonchés de traits vont-elles représentés les lignes
de tramway électrique. Pour effectuer cette lecture de paysage, 2 parties nous seront
nécessaires. La première consistera en une description du paysage de Limoges en 1914
tandis que la deuxième partie servira elle à son interprétation.

Limoges est une ville Française prenant place dans la région du Limousin, au sud de la
région centre. Plus précisément dans le département de la Haute-Vienne, nommé ainsi vis-à-
vis de la Rivière La Vienne le traversant. Limoges est en bordure du Massif central, résidant
ainsi à une hauteur moyenne de 306m et variant de 430 à 269 mètre de hauteur selon
l’endroit. Plusieurs cours d’eau viennent accompagner la ville, le plus important étant bien
entendu la Rivière de la Vienne et le reste étant représenté par des plus petits telles que
l’Auzette, L’Aurence ou encore le Rigouroux. Bien qu’étant le plus gros des cours d’eau, le peu
de profondeur de la Vienne empêche une navigation importante et ne permet que le
passage de petite embarcation alors peu utile à l’économie de la ville. Le climat de la ville est
un climat Océanique avec des précipitations bordant un total annuelle de 1000 mm. Alors
dans sa périodes d’apogée industrielle autour de 1914, l’économie de Limoges se reposent
principalement sur ses usines de porcelaines mais profite aussi d’un belle essor dans
l’imprimerie, la vente de chaussure et la vente d’alcool (liqueur et eaux de vies). La ville
compte en 1914, 90 000 habitants dont environ 7000 travailleraient dans les usines de
porcelaines. Finalement, le train arrivé à limoges autour de la moitié du XIXème Siècle avec
une première gare (Gare des bénédictins) puis d’une deuxième (Gare des Charentes) est un
atout majeur pour l’industrie permettant ainsi une exportation facilité. Le tramway
électrique ayant été crée en fin XIXème Siècle va lui atteindre un réseau de 17,8km.
La ville de Limoges se distingue par 5 différentes unités paysagères, allant des quartiers
médiévaux aux centres industrielles. La première unité paysagère sont les 2 quartiers dits
historique, autrement dit construit durant l’époque médiéval. Ils se reconnaissent par leur
rues étroites et plus nombreuses, la présence de nombreux monuments importants en leur
sein notamment symbolisé par des édifices religieux telles que différentes abbaye, église et
la Cathédrale. Ainsi qu’une forme générale plus arrondie prouvant la présence d’ancienne
muraille entourant la ville. Ces 2 quartiers respectivement appelés quartier du château situé
entre la place Jourdan, la place de l’Hotel de ville et la place denis dussoup, délimité par le
boulevard Gambetta et le boulevard Garnet ou plus simplement entourés par les lignes de
tram venant démontrées une fois de plus la place laissé par les anciennes murailles. Et le
quartier de la Cité situé entre le Boulevard de la Cité et La Vienne. Le quartier du Château
vient se doter de l’église Saint Michel, de la préfecture, du lycée, ainsi que de nombreuses
places venant aérer les ruelles serrés. Des bâtiments à colombages viennent rythmé les
ruelles tout comme le deuxième quartier, le quartier de la Cité. Ce quartier comporte
notamment la Cathédrale Saint Etienne dont la construction débute en 1273 et finira en
1888. On y retrouve aussi l’ancien évêché et son jardin et son quai nommé en son nom. Une
grande place vient aussi se placer en son centre venant une nouvelle fois aérer l’ensemble.
La deuxième unité paysagère vient se situer entre le champ de juillet et l’avenue du Pont-
neuf. Et vient se glisser entre les 2 quartiers historiques présenté précédemment. Cette unité
paysagère va venir présenté à la fois une architecture médiéval faisans autrefois lieux de
liaisons entre les 2 principaux quartiers mais va surtout venir se développé plus tard après la
construction de la première Gare présentant ainsi une architecture plus classique à but
principalement résidentielle. Les rues sont plus organisées, se présentant alors sous forme de
ligne rectiligne venant séparées des blocs de bâtiments afin de faciliter leur navigation. La
place Jourdan et le Champ de juillet, deux grand espaces sans bâtiments permettent alors de
libérer l’espace avec un but principalement esthétique et moins pratiques, notamment pour
le champ de juillet.
Ces 2 premières unités paysagères viennent former en elle-même la partie la plus compacte
et urbanisé de Limoges en y posant des fonctions principalement résidentielles et
administratives.
A ces 2 unités viennent se rajouter les 3 autres unités dites extérieurs. La première, situés au
Nord de la carte et de la parties administratives se veut surtout industrielles et vient
démontrer l’étalements urbains prenant lieux suite à l’absence de la nécessité de se confiner
aux sein de murailles de protection. Ce quartier prend place entre les 2 gares, la première
celle des Bénédictins et la deuxième celle de Montjovis. Ce quartier se distingue notamment
par ses bâtiments très espacés, des rues très larges ainsi que des espaces de résidences
ouvrières créant des amas de bâtiments notamment autour de la Place Sadi Carnot. Les
industries vont-elles se placer au plus près des gares laissant au centre place au résidences et
aménagements pour leur habitants telle la place Marceau. Des rues principales viennent
aussi dicter l’espace urbanisé avec notamment la route de paris, l’avenue Garibaldi et la rue
Théodore Bac venant se rejoindre au niveau de la place Sadi Carnot. La plus grande des 4
Casernes militaires vient elle aussi prendre place au centre de cette cités industrielles.
La deuxième unité paysagère vient prendre place à l’ouest du centre historiques ainsi qu’au
sud dans un espace plus restreints. Ainsi du Sacré Cœur à la Gare de Montjovis, l’ont peu y
retrouver de nombreux bâtiments à fonctions administratives telle que l’école de médecine,
une caserne, le musée, le palais de justice ou encore la prison. Sa fonctions va alors prendre
exemple sur celui du quartier historiques tout en présentant une construction différentes
avec des espaces plus grand entre bâtiments, des rues mieux organisées et des bâtiments
résidentiels les entourant pouvant profiter de plus d’espace de vie avec de nombreuses
places. Un espace vient recopier ce modèle au niveau de l’Hôtel de ville et sa zone sud
jusqu’à 300 mètre. S’y retrouve Caserne, hôpital et bien sur Hôtel de ville.
Finalement, la dernière unité urbaine vient prendre place au Sud de la carte entre le Sacré
Cœur et La Vienne tout en excluant la zone de l’Hôtel de ville. On va retrouver dans cette
espace un vide administratif, ne présentant en son sein aucun bâtiments directement liés au
besoin d’une ville. De grande rues et avenues le composent malgré une quantité limité de
bâtiments et des espaces pour la plupart non urbanisés.

La première unités paysagères urbaines construites de Limoges se situe


principalement aux niveau des 2 quartiers historiques développés autour des édifices
religieux et place protégés. L’ancienne muraille entourant autrefois le quartier du château
permet par son ancienne présence de fournir une explication à la densité importante des
bâtiments dans ce quartier ainsi que ces rues étroites et mal organisés. Les villes à l’époque
médiéval se construisant principalement centrés sur les édifices importants, sans réel
organisations de constructions les rues s’organisant au fils des constructions de maisons.
L’étroitesse des rues se traduit, elle par la non présence de voitures et transports à grand
gabarits la marche ou le cheval étant les seuls transports disponibles à l’époque. Les
nombreuses places en son centre peuvent se traduire par le besoin autrefois d’espace ou se
déroulait marché et évènements publiques. La quantité également élevé de bâtiments
administratif au centre peut lui se traduire premièrement par son ancienneté et donc la
construction des premiers bâtiments, mais aussi par le développement plus récents des
alentours du quartier suite aux non-besoins des murailles. Cela dans un besoin de centraliser
les affaires administratives, mais aussi de les situer dans les lieux présentant le plus grand
nombre d’habitant. Le quartier de la cité, développé en second temps va lui être centré sur la
cathédrales saint Etienne ainsi que l’ancien évêché.
La construction de la première Gare en 1858 va propulser l’économie de Limoges qui ne
pouvait user de La Vienne pour la transportation suite à son manque de profondeur. Ce bond
de l’économie va permettre le développement des quartiers résidentiels situés entre le
champ de juillet et l’avenue du pont neuf et comblant le creux laissé entre les 2 quartiers
historiques. La construction de ces quartiers va par leur nouveauté permettre une
organisation plus rectilignes des rues et plus adaptés au transports modernes telles que la
voiture ou encore le tramway qui viendra s’installer à limoges dès 1897. La place Jourdan et
le champ de juillet vont servir de lieux de vie aux habitants de ces nouveaux quartiers avec
une approche principalement esthétiques de leur aménagements.
L’unité paysagères nord, principalement industrielles et résidentielle ouvrières va elle être
construite pendant l’essor de l’industrie de porcelaine de Limoges. Tandis que les usines
viendront se placer au près des gares ainsi qu’entre les 2, des quartiers résidentielles ouvriers
vont être construit entre les 2 gares et au nord de l’ilot d’usine près de l’avenue Garibaldi.
Facilitant ainsi le trajet des ouvriers jusqu’au usines. De grand axes routiers sont construit
pour faciliter la navigation des ouvriers jusqu’aux usines en se basant sur un point principales
de départs et d’arrivés que la place Sani Carnot prend alors pour rôle. La place Marceau est
alors construite pour participer à la vie des résidents pouvant servir de place de marché ou
encore de lieux d’organisation d’évènements festifs ou publiques. Enfin, la Caserne
Construite au centre de cette unité paysagère va faire tache à son usage industrielle, mais
aura certainement été placé là suite à sa construction plus récente que le centre ancien et sa
grande taille demandant sa construction dans un endroits encore peu développés. Donc sans
doute construit en même temps que la cité industrielle.
La 4ème unités paysagères situé l’ouest et au sud du centre historiques à elle sans doute été
construite par souçis de manque de place au centre afin de remplir des fonctions
administratives. Les bâtiments administratifs ont alors sans doute tous été concentrés dans
de petit quartier afin de limiter la décentralisation de ces bâtiments et permettre le
déplacement à ses différents lieux d’être plus facile. Notamment à l’aide des lignes de Tram.
Enfin, la 5ème unité paysagère va elle traduire une ruralité avoisinant la ville. Une ruralité qui
cependant par ses avenus et bâtiments en constructions va démontrer l’étalement urbain de
la ville, mais un étalement organisés et étant préparé à un futur développement.

Par cette lecture de paysage sur le Limoges de 1914, une évolution à travers le temps
de la ville a pu être identifié permettant la compréhension de son paysage. Passant d’une
ancienne ville médiévale fortifié à une ville centré sur la religion. A cela s’ajouta la
modernisation et l’arrivé du train amenant avec lui des booms économiques et l’ère
industrielles, permettant la création de quartiers résidentiels riches, ouvriers ou encore de
création d’industrie. Enfin, la ville s’étale pour faire place à plus de fonctions administratives
et prépare le terrain à un futur développements urbains. Aujourd’hui la ville à au moins triplé
de volume, donnant raison aux anciens projets de développements. De nombreux quartiers
ont gardés leur fonctions d’antan comme le centre historique tandis que d’autres ont
totalement changé de fonctions comme les anciens quartiers industrielles. L’industrie de la
porcelaine n’est plus l’essor économique de Limoges, mais Limoges reste La ville la plus
importantes du Limousins et doit après avoir fait face à la nationalisation maintenant
affronter la mondialisation et s’adapter aux nouvelles contraintes économiques et
d’évolution urbaine.

Bibliographie :
Wikipedia.org
Géoportail
Google maps
Insee
Canoprof.fr

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